Ah le fameux soutien-gorge! Ça peut vite devenir un casse-tête? On va être bien honnêtes avec vous, ce n’est pas nécessairement notre shopping préféré à faire. Entre les grandeurs pas toujours faciles à comprendre et les différents modèles disponibles, on ne sait pas tout le temps vers quoi se diriger pour choisir le soutien-gorge idéal pour notre poitrine.
Et il y a une difficulté supplémentaire pour certaines personnes : la plupart des magasins « réguliers » de lingerie s’arrêtent au D ou au DD. Euhm? Alors c’est quoi l’option? Les magasins spécialisés?
Oui? mais pas que! La Vie en Rose a annoncé qu’elle offrira, dès l’automne 2019, un éventail plus large de taille! On parle de 32A à 42E et de TP à TTG. Yeah! Cette offre concerne tous les départements du détaillant canadien, donc la p’tite lingerie cute comme les maillots seront offerts en plus de tailles.
View this post on InstagramC’est tellement important que les plus grands détaillants soient capables de reconnaître qu’il y a un besoin pour une mode plus inclusive et prennent la décision de l’offrir. Ça fait plusieurs années déjà que l’appel a été lancé pour avoir plus de tailles, surtout pour les soutiens-gorge, et on est très contentes qu’il ait été entendu par un détaillant canadien!
Il sera possible de magasiner les nouvelles tailles en ligne comme en magasin.
Good job, La Vie en Rose!
Vous le savez depuis le temps, on ADORE les livres!
On trouve que partager un moment de lecture avec les minis est un grand privilège, qui donne lieu à de belles discussions et plein d’émotions.
Aujourd’hui, on vous parle d’une nouveauté dans le monde de la littérature jeunesse: Évelyne l’enfant-placard.
Premier ouvrage jeunesse de Miléna Babin, auteure de fictions pour adultes, entre autres Les fantômes fument en cachette et L’étrange odeur du safran, Évelyne l’enfant-placard aborde habilement la thématique du secret.
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Québec Amérique
LE RÉSUMÉ
La nouvelle élève de la classe fait un peu peur. Si jeune, et si abîmée par la vie? Son visage a toutes les apparences de celui d’une petite vieille. Seule Mezza a la sensibilité qu’il faut pour percevoir l’odeur de placard dans le sillage de l’énigmatique fillette, si fragile qu’elle semble toujours sur le point de s’envoler. Un lien de confiance se tisse entre elles. La force de l’amitié lui permettra-t-elle de se libérer du poids des secrets? Parfois, il faut oser prendre la main que l’on nous tend.
LA THÉMATIQUE DU SECRET
Sans jamais révéler la nature du secret d’Évelyne, le récit affirme l’importance de se libérer de ce qui nous pèse. Avec son ambiance symbolique et imagée, l’album ? magnifié par les illustrations signées Charles-Étienne Brochu, artiste en arts visuels ? entraîne le.la lecteur.trice dans un univers sombre, mais porté par un message lumineux: le poids des secrets, si lourds soient-ils, se porte tellement mieux à deux.
C’est extrêmement inspirant!
Le livre s’adresse aux enfants de 3 ans et +.
Émotions garanties!
La sentez-vous, cette petite fraîcheur qui s’installe? Elle présage le retour des activités automnales, comme allez cueillir des pommes, faire des randonnées avec les petits ou encore, faire un tour au Jardin Botanique!
Parce que lorsque l’automne commence à pointer le bout de son nez, le Jardin Botanique ramène, comme à chaque année, les féériques Jardins de lumière. Dès le 6 septembre, jusqu’au 31 octobre, on aura l’occasion d’aller voir la magie se créer dans le Jardin de Chine, le Jardin japonais et le Jardin des Premières-Nations.
View this post on InstagramMême si l’événement revient année après année, chaque édition présente sa petite touche unique. Les thématiques changent, question de toujours émerveiller petits et grands.
Cette année, le Jardin de Chine rend hommage aux Chinois qui vivent proche des cours d’eau en racontant une fabuleuse histoire de pêche inspirée du Shan Hai Jing, célèbre recueil de légendes anciennes.
Le Jardin japonais met en lumière (hihi) les changements de saison qui se font, année après année. De doux éclairages soulignent la beauté des végétaux et l’harmonie du lieu.
Le Jardin des Premières-Nations illumine l’Arbre sacré dans une mise en scène rappelant le Cercle de la vie. Une trame sonore et des magnifiques visuels renforceront l’expérience des spectateurs.
Avant votre visite, il est important de réserver votre date et votre heure en achetant votre billet en ligne!
On aime beaucoup ce rendez-vous automnal et familial, on a bien hâte d’y aller! Et vous?
La lecture est fort probablement le moyen le plus économique de voyager? surtout lorsqu’on souhaite se projeter dans des mondes imaginaires ! Et comme si cela n’était pas suffisant, j’ai trouvé pour vous des suggestions de livres jeunesse où le personnage principal bascule lui-même dans un autre monde.
Marc est devenu un chat, Luca Tortolini et Valeria Suria, Éditions Notari, collection « L’oiseau sur le rhino »
Le titre de l’album « Marc est devenu un chat » est assez évocateur. Imaginez que vous vous réveillez dans la peau (ou les poils !) d’un félin, découvrant par le fait même une agilité nouvelle et des lieux inexplorés. Par contre, Marc se fait bien vite capturer et mettre en vente, espérant chaque jour être adopté par une famille. Ce livre est une petite fable charmante, illustrée dans un style vintage, qui ravira les félinophiles !
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Mon chum et moi, on a toujours été deux personnes extraverties, opiniâtres et aux caractères forts (surtout lui, lol!). Donc, lorsque nous voulions agrandir notre famille et que ce fut le temps de se magasiner une nouvelle maison, nous avions des opinions très divergentes. Nous sortions tous les deux de constructions neuves et j’espérais cette fois-ci acheter une maison qui avait de l’âge que nous pourrions rénover et mettre à notre goût. Rémi quant à lui, voulait encore une maison neuve ou récente.
Il magasinait un petit clé en main à un prix de fou. Il cherchait très souvent dans les quartiers de riches où il n’y a pas un chat dehors et que ça sent la faillite (la mienne en tout cas!).
Bref, ce fut des mois d’argumentation à n’en plus finir. Puis, un jour où j’étais enceinte de quelques semaines de notre deuxième, nous sommes tombés sur la seule maison qui a fait l’unanimité de notre couple: notre petite maison de rêve.
Cette belle maison avait tout pour nous plaire: elle était dans le quartier de notre choix, elle avait le garage et le terrain qui correspondaient aux critères de Rémi, elle était abordable et assez âgée pour qu’on puisse faire les rénos dont moi je rêvais. C’était la seule maison qui plaisait à Rémi qui était une construction des années 80. Nous voulions refaire tous les planchers, les escaliers, la cuisine au grand complet et pour finir, la chambre principale (rien que ça!). Alors, un soir de septembre, nous avons fait une offre conditionnelle à la vente de notre petit jumelé.
Dans nos têtes, j’avais en masse le temps d’accoucher avant le déménagement, car le marché des jumelés dans la ville de Québec n’était pas un marché florissant. Et comme notre jumelé n’avait pas encore 5 ans, il y en avait d’autres encore en construction dans notre rue. En plus des 3 autres à vendre par d’autres propriétaires comme nous. Bref, il y avait beaucoup d’offre pour très peu de demande. Mais voilà qu’à 6 mois et demi de grossesse, 2 mois après avoir mis le jumelé à vendre, les étoiles se sont alignées et on a reçu une offre signifiant qu’on devait « déguerpir » pour le 1er mars.
Voyez-vous, la date prévue de mon accouchement était le 30 mars. Je savais qu’au déménagement, j’aurais 36 semaines de grossesse, que j’emménageais dans un chantier et je devais entreposer mes meubles et vivre dans un appartement en attendant que la maison soit prête. C’était vraiment un projet de fou! Je comptais les jours et je me rendais compte que la journée du déménagement, nous avions 26 jours pour tout détruire dans la maison (excepté les salles de bain, thank god) et pour tout reconstruire.
Et le on exclu vraiment la personne qui parle, car je serais enceinte de 36 semaines alors je ne pourrais pas faire grand-chose. Et Rémi a beaucoup de belles qualités, mais il n’est pas manuel. Fait qu’il nous fallait de la main-d’?uvre et vite. Par contre, Rémi est le meilleur négociateur qui existe. Nous devions magasiner un cuisiniste, des planchers, des escaliers, un électricien, un tireur de joints, un peintre et un entrepreneur. À tous ces quarts de métier, nous devions coordonner chacun d’eux pour qu’ils viennent en temps pour le 26 jours que j’avais de lousse pour les rénos avant mon accouchement.
À ce moment précis, nous aurions dû nous dire que ça n’avait pas de bon sens, que c’était impossible et repousser nos rénovations après l’arrivée du bébé. Mais non…
Mon père avait rénové sa cuisine avec une cuisiniste et un entrepreneur quelques mois avant notre déménagement. Pour refaire sa cuisine et les planchers de celle-ci, ça avait pris 6 semaines. 6 semaines! Moi, j’avais 26 jours pour refaire la maison au grand complet. C’est certain que ce « défi » était possible, avec l’aide d’un bon entrepreneur. Parce que Rémi et moi, on travaillait tous les deux temps plein en plus d’avoir un terrible two à gérer.
Pour ma part, je devais également gérer ma rétention d’eau et mes hormones dans le tapis. L’affaire, c’est que les soumissions d’entrepreneurs que j’ai reçues étaient disproportionnellement élevées. Rémi et moi, nous connaissions un gars de construction à la veille de sa retraite qui était prêt à nous aider. Ainsi, avec l’aide de notre « Jo Blo », nous allions sauver des dizaines de milliers de dollars. Par contre, nous devions tout magasiner nous-mêmes, tout planifier et coordonner tous les quarts de métier. Encore à ce moment, j’aurais dû me dire que c’était impossible.
Je ne connaissais pas grand-chose en construction, mais Rémi m’expliquait que lorsqu’un quart de métier a du retard, tout le reste décale et tombe en retard. Car les escaliers doivent être faits avant les planchers, les planchers sont faits avant la cuisine, l’électricien vient avant le plombier, le plombier vient avant les armoires de cuisine, les comptoirs arrivent ensuite et l’arbre est dans ses feuilles. Comprenez-moi bien, si les escaliers arrivaient en retard, tout le reste décalait.
Pour ce qui est du magasinage, je devais tout acheter moi-même: les portes, les moulures, les feuilles de gyproc, les vis, les 2×4, les 4X6 etc, etc. J’ai arrêté de travailler 4 semaines avant la date prévue de mon accouchement et j’ai passé mes 3 dernières semaines de grossesse chez Canac, Reno Dépôt, Rona et Home Dépôt avec mon chariot rempli de stock à prier que je ne crèverais pas mes eaux entre deux allés de vis. Les employés des quincailleries me reconnaissaient. Tout le monde devait penser que j’étais folle. Et à certains points, j’ai commencé à me le demander moi aussi.
Finalement, nous avons eu droit à un miracle, car nous n’avons eu aucun retard et c’est beaucoup grâce à mon Rémi. Tout s’est passé comme prévu et j’ai accouché seulement 6 jours avant la date prévue (merci bébé). Il manquait juste mes comptoirs de cuisine et quelques petites finitions de mon électricien. Les gens de mon entourage n’y croyaient pas que nous avions réussi toutes nos rénovations dans les temps. Nous avons rénové une maison au grand complet en 26 jours avec une maman enceinte de 9 mois. C’était un vrai marathon!
Si c’était à refaire, je ne referais jamais cela! Disons qu’il faut aimer le challenge et l’adrénaline. C’est déjà bon que Rémi et moi en sommes sortis tous les deux vivants. Je ne suis pas bonne en mathématique, mais manque de sommeil + terrible two + déménagement + grosses rénovations + chantier dans ta maison + nouveau bébé = Au secours.
Aux futures mamans qui lisent ces lignes: je ne vous conseille vraiment pas de vous lancer dans des projets aussi fous avant l’arrivée de votre bébé. C’est bien correct que le projet soit de peinturer la chambre du petit à venir. Et si vous voulez tout de même tenter votre chance, assurez-vous d’être bien entouré.e.s. Ou d’avoir un Rémi qui négocie comme un Dieu. Et pour celles à la recherche de challenge et d’adrénaline, vous pouvez vous lancer dans le projet d’assembler la couchette du bébé avec votre douce moitié. Parce qu’assembler un meuble, ça aussi ça peut être difficile sur un couple…
Vous êtes-vous lancée dans des projets de fou alors que vous étiez enceinte?
Maintenant qu’on sait que la nouvelle plateforme numérique de diffusion Disney + arrivera au Canada en même temps qu’aux États-Unis en novembre prochain, on a le droit de se demander si ça risque de bouleverser la télé québécoise. En tout cas, la crainte est réelle pour Télé-Québec qui a décidé d’investir des millions de dollars pour contrer cette menace, selon un article paru dans le Journal de Montréal.
Pour contrer ce géant qu’est Disney, Télé-Québec a ainsi investi énormément dans la production de nouvelles émissions qui seront rapidement mises en ligne.
Le tout sera aussi accessible gratuitement, contrairement à Disney + que coûtera 8,99$ par mois à ses utilisateurs.
Ainsi, alors qu’en 2016 Télé-Québec investissait 9 millions dans ses contenus jeunesse, cette année, ce sont plutôt environ 15 millions qui leur ont été alloués.
Par chance, le retour de Passe-Partout remporte un immense succès sur la chaîne et contribue à maintenir Télé-Québec au premier rang des diffuseurs de contenu jeunesse au Canada.
Espérons que ces investissements porteront fruit pour le diffuseur public!
Qui se souvient des vieux Thermos qu’on devait réchauffer avec de l’eau bouillante et qui finissaient quand même par ne pas garder notre bouffe chaude? Chez TPL Moms, on se souvient de ces années de lunch moyen chaud qu’on mangeait quand même parce que les files du micro-ondes étaient interminables (ou parce que notre thermos ne se mettait tout simplement pas au micro-ondes).
Ce temps est révolu! Avec le mouvement zéro déchet qui prend de plus en plus d’ampleur (et c’est tant mieux!), on voit davantage de compagnies offrir des solutions pas plates du tout pour les lunchs. La compagnie S’well, qui offre différents modèles de bouteilles réutilisables depuis bientôt dix ans, se lance dans l’aventure des contenants pour le lunch et on trippe sur les designs funky et mignons des différents modèles!
S’well lance simultanément deux différents contenants pour le lunch : S’nack et Eats. Les contenants S’nack sont offerts en 2 formats qui se glissent parfaitement dans la boîte à lunch des minis ou dans la sacoche de Maman. Comme son nom le dit, il est conçu pour les petites collations sur le pouce. On peut le trouver en format de 24 onces, avec une poignée rabattable ou en format de 10 onces. On a un gros coup de c?ur pour le design « Gummy Bears »!
Le contenant Eats a été pensé pour garder les lunchs chauds ou froids à la température désirée le plus longtemps possible. Les bols 2-en-1 de 16 onces comprennent un bol extérieur en acier inoxydable et un bol de préparation intérieur (parfait pour le meal prep) qui peut se placer au micro-ondes et au congélateur. On aime vraiment ce design, parce que ça permet plein de possibilités pour les lunchs des petits et des grands.
Les contenants sont disponibles sur le site Web de S’well.
CatégoriesFaire la paix avec mon adolescence
Ces derniers temps, j’ai beaucoup arpenté les couloirs de mon ancienne école secondaire. Ma fille y fait son entrée cette année et les visites se sont succédé, que ce soit pour la visite guidée, la rentrée ou les réunions d’information.
Curieusement, les lieux ont changé, mais tout en subtilité. Chaque couloir, chaque recoin, me ramène des souvenirs de mon adolescence, alors que j’ai passé une bonne partie de mon temps entre ces murs.
J’ai toujours ressenti une certaine amertume lorsque je me rappelle de cette période de ma vie. Il y a dans mon adolescence des choses que je n’aimerais pas que ma fille traverse. J’ai vu mon père mourir alors que j’avais 15 ans. J’ai vu ma mère s’enfoncer dans une mélancolie qu’elle a pris des années à dissiper. Je suis devenue le deuxième parent de ma famille. J’ai eu des grandes responsabilités qu’une jeune fille n’a pas à porter sur ses épaules normalement.
J’étais solitaire. Un peu mal dans ma peau. Je n’écoutais pas vraiment les autres. J’étais un peu trop centrée sur mes propres problèmes. Je me suis souvent sentie différente, mais je n’en tirais pas de fierté particulière. J’enviais mes amies et leurs petites vies que je trouvais parfois simplistes. Elles n’avaient pour toute responsabilité que de passer la balayeuse de leur chambre et de faire leurs devoirs de maths. À 16 ans, je partageais la charge mentale de ma mère parce qu’on m’avait dit qu’en étant l’aînée, il faudrait que je travaille fort pour que mes petits frères ne souffrent pas trop d’être orphelins.
J’étais mal dans ma tête, j’étais mal dans mon coeur. J’étais trop orgueilleuse pour en parler et je tirais une espèce de fierté malsaine du fait qu’on admirait mon courage et mon implication pour ma famille. Je traînais ce bagage avec moi partout, même sur les bancs de classe.
Et tous mes souvenirs se sont mélangés, ne conservant qu’une vague impression de tristesse et de malaise. Je n’aime pas parler de mon adolescence. Instinctivement, j’ai eu peur pour mon enfant alors qu’elle entre tranquillement dans les mêmes lieux que j’ai côtoyés, qu’elle vivra les mêmes années que j’ai vécues. J’ai eu peur que la vie ne soit pas tendre avec elle. J’ai ressassé mes vieilles craintes et je les ai projetées sur elle. Seulement, elle n’est pas moi. Elle aura ses propres démons à affronter, sans que je lui projette l’ombre des miens.
Après la réunion de parents, j’ai pris un moment seule, j’ai fait une halte devant mon casier. Je me suis arrêtée devant ma photo de graduation. J’ai regardé cette jeune fille un peu maigrichonne avec son sourire timide et sa toge un brin trop grande. C’était moi, mon visage, mes yeux. Et j’ai été surprise de voir que je n’avais pas cet air triste et passif que je croyais retrouver.
Parmi les nombreux souvenirs qui ont fait surface ces dernières semaines, j’ai revécu certaines choses vivantes, fortes, légères. Car, malgré mon chagrin et mes tourments, j’ai vécu des fous rires, des joies d’amour, des rêveries d’adolescente. J’ai obtenu la meilleure moyenne de mon niveau en histoire, et j’en étais tellement fière. Je travaillais au café étudiant un midi par semaine. Je jouais dans la troupe de théâtre de l’école. Au final, mon adolescence et mon secondaire n’ont pas été que merdiques. Seulement, j’avais choisi d’enfermer certains souvenirs, comme pour donner de la crédibilité à mon mélodrame personnel.
J’ai tendance à vivre dans le passé. C’est un point sur lequel on a souvent mis le doigt sans que j’en aie pleinement conscience ou que je sente que je puisse y changer quelque chose. J’aurai mis 20 ans à y arriver, mais je sens que j’y suis presque.
Je suis en paix avec mon adolescence.
Avec ce que j’y ai vécu de beau et de laid.
Je l’ai souvent dit lors de mes billets précédents, ma fille entre au secondaire. Ce passage obligé amène sous mon toit beaucoup de changements. Ce n’est pas qu’on n’aime pas ça, le changement. Mais en toute honnêteté, il y aura toujours un petit soupçon de déception dans ce tourbillon de nouveaux défis.
Pour ma fille, le secondaire représente plus de liberté, plus de responsabilités, l’entrée officielle dans le monde des grands. Je la sens nerveuse, enthousiaste et un peu fébrile. Une de ses petites déceptions est qu’à partir de maintenant, elle doit se présenter en classe vêtue de l’uniforme scolaire.
L’uniforme scolaire se compose de polos déclinés dans des teintes neutres et arborant le logo de l’institution. Il est possible de compléter avec un cardigan gris ou une veste plus « sport » avec une capuche. Pour les cours d’éducation physique, le t-shirt rouge et le short de basket sont obligatoires. Des vêtements simples, classiques, sobres.
Ma fille ne les aime pas. Sa plus grande déception, c’est l’interdiction de porter des leggings. Elle ne vit que pour les leggings et les robes. Le jeans et le polo ne collent pas du tout à son look. Depuis toujours, elle aime les vêtements et elle a développé un style vestimentaire bien à elle. Pour elle, l’uniformité n’a pas grand-chose d’intéressant. Par deux ou trois fois, je l’ai entendue ces derniers jours m’expliquer ce qu’elle aurait aimé porter pour la rentrée si elle avait eu le choix.
Je comprends tous les points positifs et les motifs d’une telle imposition vestimentaire. C’est plus facile à gérer pour le personnel de l’école, ça ne crée plus de distinctions sociales et donc l’intégration et le respect s’imposent plus facilement à un âge sensible. Ça peut créer un sentiment d’appartenance à l’école et à ses valeurs. Aussi, je constate le côté pratique. Pas de questions à se poser le matin, pas de perte de temps à chercher quoi mettre (dans mon cas, c’est tout un point). Je dois dire que les uniformes sont bien coupés, de bonne qualité et ils sont fabriqués au Québec.
Le port de l’uniforme sera nouveau pour nous. Déjà que j’étais la maman un peu lunatique qui oubliait parfois le chandail de camp ou qui le lavait en catastrophe un matin de sortie, je sens que je devrai moi aussi vivre une petite adaptation. Je n’ai jamais fréquenté une école qui l’imposait. Mais je constate que de plus en plus d’institutions, même publiques, ont adopté cette nouvelle façon de faire.
Lors de la visite guidée, j’ai constaté que malgré l’uniformité recherchée, il y avait un petit quelque chose dans la manière de le porter, dans les accessoires et dans l’attitude qui rendait chaque élève différent. L’uniformité est une utopie qui ne pourra jamais être atteinte (du moins, je l’espère). Connaissant ma fille, elle trouvera une manière de sortir un peu du lot, sa personnalité transpercera à travers ce polo qui l’attend pour les cinq prochaines années.
Votre enfant fréquente-t-il une école où l’uniforme est imposé?
La rentrée, ce n’est pas un événement qui est vécu de la même manière par tous les enfants. Certains sont vraiment enthousiastes, alors que d’autres sont pas mal plus grognons à retrouver leur quotidien scolaire.
En cette période de rentrée, c’est important de se rappeler que le retour en classe comporte souvent bien des défis et des tracas pour plusieurs jeunes. La performance scolaire, le manque de confiance en soi, la crainte d’être jugé, l’intimidation, le changement, etc., sont des facteurs apportant leur lot de stress et d’anxiété, problématiques de plus en plus présentes chez les jeunes.
C’est pour toutes ces raisons qu’aujourd’hui, on vous parle d’une magnifique initiative de Tel-Jeunes.
En effet, Tel-Jeunes constate que la proportion de prises de contact liées aux questionnements de santé psychologique chez les jeunes s’élève à 38% de toutes leurs interventions (appels, messages textes, clavardage et courriels). Les sujets relevés sont notamment l’estime de soi, l’anxiété, l’inquiétude, la gestion des émotions et les idées suicidaires.
Si autrefois les jeunes semblaient majoritairement plus curieux et tracassés par la sexualité, ils sont désormais davantage soucieux de leur santé mentale et à la recherche d’écoute et de conseils à ce sujet.
Aider, c’est branché! Un programme de prévention qui a fait ses preuves auprès des jeunes
Qui dit tracas chez les jeunes, dit également besoin de se confier.
De ce fait, la majorité des jeunes se confie d’emblée à leurs amis afin de chercher un réconfort et des conseils auprès d’eux. Il n’est toutefois pas donné à tous d’avoir une oreille attentive et de bien conseiller selon les différentes problématiques vécues, c’est pourquoi Tel-jeunes a conçu le programme d’entraidants Aider, c’est branché! il y a près de 20 ans pour répondre au besoin des jeunes désirant aider leurs amis.
Quel beau programme pertinent et essentiel!
Le programme propose des ateliers dynamiques animés gratuitement dans les écoles secondaires par les formateurs professionnels de Tel-Jeunes. Aider, c’est branché! a comme objectif de transmettre de l’information sur les différentes problématiques vécues par les jeunes tout en les outillant afin qu’ils développent des attitudes et des comportements sains et responsables en relation d’aide.
Sans se substituer aux professionnels de leur milieu, les jeunes deviennent ainsi de véritables sentinelles aptes à détecter les signes de détresse et à répondre adéquatement aux confidences des autres jeunes.
On salue cette initiative!