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Limoilou célèbre la rentrée avec les familles

Les familles de la ville de Québec et des environs seront ravies d’apprendre que l’événement Limoilou en famille Desjardins revient pour une troisième édition cette année! C’est le dimanche 8 septembre, de 10h à 16h sur la 3e Avenue (entre la 5e et la 8e Rue), que petits et grands sont conviés pour célébrer la rentrée.

Au menu: plus d’une quarantaine d’activités créatives, physiques et scientifiques dédiés spécialement aux moins de 13 ans et leurs parents. Tout le monde y trouvera son compte grâce à de nombreux ateliers, des animations en kiosque et même des spectacles!

L’événement est chapeauté par le conseil de quartier du Vieux-Limoilou, Limoilou en vrac et l’Initiative 1, 2, 3 Go! en plus d’être rendu possible grâce à la Caisse Desjardins de Limoilou et au soutien de la Ville de Québec. Et dire que tous ces partenaires ne veulent que voir vos enfants apprendre dans le plaisir et leur donner aussi l’occasion de se dégourdir!

« Les jeunes pourront s’initier à la musique ou aux arts martiaux, rencontrer divers personnages, jouer à des jeux vidéo, lire, bricoler, bouger et plus encore! Encore une fois, nous sommes fiers d’offrir cette programmation pensée pour les jeunes, mais accessible à tous et toutes! », indique le président du conseil de quartier du Vieux-Limoilou, Raymond Poirier, également responsable de la programmation de l’événement.

Pour découvrir les détails de la programmation, visitez la page de l’événement sur la plateforme Monlimoilou.com.

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Quand la grossophobie te suit au restaurant

Après un été intense à stresser de ne pas avoir de maison, acheter une maison, déménager dans la maison, rénover la maison, en plus de faire pousser deux humains dans mon ventre et de s’occuper de nos deux plus vieilles, mes beaux-parents nous ont fait le cadeau de partir avec les filles pour la fin de semaine.

Pas un dodo… deux! Jackpot.

On a profité de notre première soirée solo pour aller au cinéma pis manger plein de popcorn qui était particulièrement délicieux. J’ai ensuite passé une nuit de m*rde à faire pipi à toutes les heures. Le matin, j’avais réservé dans notre restaurant préféré à La Baie pour aller déjeuner en amoureux. Quand on va là, c’est pas compliqué, on sait déjà ce que l’on va prendre, soit une poutine déjeuner pour monsieur et un cheeseburger déjeuner pour madame.

J’en ai déjà parlé dans un précédent texte, je suis grosse. Pis là, non seulement je suis grosse, mais je suis enceinte de 32 semaines pour une deuxième fois de jumeaux en moins de 15 mois. J’ai pas la shape de Heidi Klum, on se comprends-tu.

Donc voilà, on est assis confortablement, tellement contents d’avoir cette journée pour nous et d’en profiter comme bon nous semble. Je déguste mon chocolat chaud pis y fait beau. À côté de nous sont assises deux jeunes professionnelles. Le contraste entre ce qui semble être leur vie et la mienne est assez marquant, mais t’sais, c’est justement là la beauté de la vie, la diversité en toutes choses. La serveuse vient nous voir pour prendre notre commande, mon amoureux donne la sienne, et moi je me prononce sur le cheeseburger. C’est là qu’une des filles de la table d’à côté me décroche un de ces regards. Le genre de regard un peu moqueur. Le regard de la fille dont la grosseur de mes fesses lui a sauté dans la face. Le regard de la fille qui me juge. Qui trouve dont que manger un burger DÉJEUNER à 10:45 le matin ça a pas de bon sens, surtout si t’es déjà une grosse.

Donc toi, fille qui m’a jugée, sache que ton regard de marde a gâché mon petit déjeuner que je méritais en **tie. Mais ça, tu le sais pas parce que tout ce que t’as vu, c’est ma montagne de bourrelets. D’avoir à entendre vos conversations sur le maintien de la ligne entre chacune de mes exquises bouchées pleine de steak, de fromage et de bacon m’a un peu fait chier sachant qu’elles m’étaient un peu destinées.

Je sais pas si un jour je vais être capable de sortir quelque part et ne pas sentir le poids du jugement des autres sur mon poids qui devrait me regarder moi et moi seule. Je ne sais pas si un jour j’aurai droit au même respect qu’une jeune femme athlétique et sure d’elle. Je ne sais pas si j’aurai le droit de manger ce que je veux sans me faire reprocher de pas me gaver de salade parce que visiblement j’en ai déjà en masse de coller su’é os et que j’ai pas besoin de carbohydrates inutiles.

Ces dernières années, j’ai vu beaucoup de femmes combattre la grossophobie et les préjugés. Que ce soit les jumelles Stratis, Tess Holiday, Joelle Vaillancourt, Jessica Prudencio, Ashley Graham, The Womanhood Project et Safia Nolin pour ne nommer que celles-là. Le genre de regard auquel j’ai eu droit en m’alimentant ce matin-là ne fait que me prouver que le travail de ces femmes est une lutte de tout les instants ô combien nécessaire.

**** la grossophobie.

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Des livres pour enfants parfaits pour la rentrée

Moi qui pensais que ma fille allait A-DO-RER aller à l’école, elle est soudain envahie par l’appréhension qu’apporte cette nouvelle étape de sa vie.

« Apprendre des choses, c’est looo-ooo-ooong! » me dit-elle, découragée. La pauvre! J’ai heureusement sous la main trois livres pour lui prouver que ça peut aussi être amusant et intéressant.

En vol : ces animaux ailés qui battent des records

(Texte : Gabrielle Balkan/ Illustrations : Sam Brewster/ Phaidon, juin 2019)

Sorte de livre des records Guinness des animaux volants, « En vol » est un album documentaire vraiment fascinant sur des oiseaux, mais également des mammifères et même des poissons volants ! Nous avons beaucoup aimé les records inusités comme « l’expert du vol à reculons » et « le meilleur saut en parachute ». La facture graphique est superbe et on allie parfaitement le côté ludique et les informations factuelles. 

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Deux livres repensent l’éducation sexuelle

Depuis quelques années, le ministère de l’éducation, les commissions scolaires, les directions d’écoles réfléchissent au sujet de l’éducation sexuelle. Chez TPL Moms, on est persuadées qu’il y a moyen de parler de sexualité avec les enfants de tous les âges, en adaptant les mots et la façon de le faire.

Aujourd’hui, on vous conseille 2 livres qui abordent la sexualité de manière positive, bienveillante et adaptée. On est certaines que ces lectures vous aideront à faire avancer votre réflexion et à vous préparer à avoir LA conversation avec les enfants.

Hétéro, l’école ? : plaidoyer pour une éducation sexuelle anti-oppressive – Gabrielle Richard

L’école enseigne-t-elle l’hétérosexualité? Y apprend-on les bonnes et les mauvaises manières d’être une fille ou un garçon? Dans la cour de récréation comme en classe, les jeunes ont tôt fait de comprendre quels corps, quels comportements et quelles attirances sont admissibles. Et c’est peut-être dans les cours d’éducation à la sexualité que ces messages sont transmis le plus directement.

Ce livre passe au crible une culture scolaire qui contribue à reconduire des normes de genre et de sexualité, souvent à son insu. Il montre comment les programmes, les manuels et les pratiques enseignantes peuvent maintenir les élèves dans l’ignorance quant à leur identité et leurs désirs, voire alimenter la violence. Dressant un portrait sans complaisance de l’éducation à la sexualité en France et au Québec, il propose des pistes d’intervention afin de rendre les contenus scolaires véritablement inclusifs, positifs et antioppressifs.

Tout nu! Le dictionnaire bienveillant de la sexualité – Myriam Daguzan Bernier + Illustrations de Cécile Gariépy

De A jusqu’à Z, Tout nu! Le Dictionnaire bienveillant de la sexualité aborde les thèmes liés à la découverte de la sexualité, MAIS AUSSI à l’identité, à la relation aux autres et à l’image de soi. Un dictionnaire inclusif indispensable pour ouvrir la discussion, dédramatiser, expliquer et rassurer; l’outil de référence pour les enseignants et pour tous les parents qui ne pourront plus s’en passer! Est-ce que c’est correct si je suis encore vierge à 17 ans ? Ça veut dire quoi, LGBT+? Cisgenre ? Est-ce que je suis normal.e si je n’ai pas envie de faire une fellation ? C’est quoi le consentement? Myriam Daguzan Bernier répond avec rigueur, bienveillance et sans tabous aux nombreuses questions que se posent les ados.

Bonne lecture!

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Oui, les garçons peuvent faire du ballet

La semaine dernière, lors de l’émission Good Morning America, l’animatrice Lara Spencer décrivait l’horaire scolaire très chargé du prince George et s’est mise à rire à la mention qu’il ferait des cours de ballets.

Ce ne fut pas très long avant qu’une vague de commentaires apparaisse sur les réseaux sociaux, condamnant les propos de l’animatrice. Des danseurs étoiles se sont insurgés. Elle a d’ailleurs fait ses excuses publiques et invité des danseurs de ballet masculins à son émission. 

Crédit: The New York Times

Mais reste que ce genre de pensée est complètement problématique et un bon exemple du sexisme et de la masculinité toxique qui existe au quotidien. Et que cette toxicité peut très bien être perpétuée par des hommes ou des femmes. 

Combien de commentaires de la sorte entendez-vous régulièrement? 

Les danseurs de ballet sont de véritables athlètes. Si un garçon joue au soccer ou fait du patin, quelle est la différence avec la danse?

Ce qui est triste là dedans, c’est que plusieurs garçons abandonnent une passion parce qu’ils sont victimes d’intimidation.

Alors, oui! Plus de danseurs de ballets, svp!

Et si vous avez encore des doutes, je vous invite à visiter le #LizzoBalletChallenge où la fabuleuse chanteuse Lizzo a demandé qu’on fasse un ballet sur une de ses chansons. Les vidéos sont hallucinants!

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4 vergers à visiter en famille cet automne

Sentez-vous la fébrilité de l’automne qui arrive? Nous OUI. Une collaboratrice de Ton Petit Look nous donnait 10 raisons pourquoi l’automne est la meilleure saison et mon doux qu’on est d’accord. 

D’ailleurs, dans les raisons citées, Samantha parle de la cueillette des pommes et on s’entend que ça pis regarder la couleur des feuilles changer, c’est clairement les best activités.

Bon, mais là des endroits pour cueillir des pommes, il y en a mille? Question de vous aider dans votre choix de destination, on vous a sélectionné 4 vergers kid-friendly parfaits pour aller passer une journée en famille!

La magie de la pomme, Saint-Eustache, Laurentides 

Travail saisonnier) ?Nous sommes à la recherche De la perle rare pour venir travailler avec nous???????Vous aimez…

Posted by La magie de la pomme on Monday, August 12, 2019

Mini-ferme, aire de jeu, tables de pique-nique et? la princesse Api! Quoi demander de mieux! Un petit bistro et une station gourmande s’occuperont de combler les fringales (sauf si vous mangez trop de pommes pendant la cueillette!) Le verger ouvre officiellement le 7 septembre.

La Ferme Genest, Saint-Nicolas, Québec 

En plus des pommes, la ferme Genest propose aussi la cueillette de maïs et de citrouilles! Les enfants pourront visiter les animaux de la ferme et manger des succulents beignets aux pommes. Mention spéciale au petit train en forme de vache qui fait vraiment le bonheur des petits.

Verger du Pirate, Saint-Antoine-Abbé, Montérégie 

OUVERTURE OFFICIELLE BIENTÔT ?? Ils arrivent ! ? Le 31 août prochain, venez visiter le capitaine Pom-Pom et sa bande pour une journée inoubliable. Vous pouvez déjà venir cueillir des pommes d’ici là, la Sunrise et la Paulared sont prêtes. (Spécial autocueillette de bleuets).Nous espérons vous voir en grand nombre : 2319, route 209, Saint-Antoine-Abbé. #VergerDuPirate #Pommes

Posted by Verger du Pirate on Thursday, August 22, 2019

Rien de plus à dire qu’il y a un bateau pirate sur le site!

Ce verger est vraiment kid-friendly, on pourrait même dire que son concept a été pensé pour les enfants! Activités, animations, ferme et évidemment, autocueillette de succulentes pommes seront au rendez-vous. Le verger ouvre le 31 août.

Les Vergers Petit & Fils, Mont-Saint-Hilaire, Montérégie 

? AUTOCUEILLETTE DE POMME ?L’autocueillette sera officiellement disponible demain, le 22 août 2019. Les pommes en vedette cette semaine sont la Sunrise et la Paulared. À bientôt!

Posted by Vergers Petit et fils on Wednesday, August 21, 2019

En plus du traditionnel trajet en tracteur, de l’auto-cueillette de pommes (10 sortes de pommes différentes) et d’une mini-ferme, Les Vergers Petit & Fils offrent un labyrinthe géant dans un champ de maïs! Tout pour amuser les petits! L’autocueillette est disponible depuis le 22 août.

Avez-vous d’autres suggestions de vergers kid-friendly? Dites-le nous en commentaire!

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5 livres pour une rentrée en beauté

Une fois qu’on a tout trouvé, étiqueté, et rangé les effets scolaires, ce serait chouette de souffler un brin, non ? Prendre une pause avec son enfant pour lui lire un livre avec une thématique de rentrée scolaire, c’est un moment agréable, oui, mais ça contribue également à démystifier cette si journée si importante !

Pour s’amuser

Le Pigeon doit aller à l’école

(par Mo Willems/ Kaléidoscope, septembre 2019)

Confession par souci de transparence : j’adore les livres de Mo Willems! Ils sont toujours drôles, parfois absurdes, mais une chose est certaine : on ne se trompe jamais en les choisissant. La série du Pigeon est hilarante et j’étais ravie de voir que ce personnage devait maintenant aller à l’école? malgré qu’il ne veut absolument pas! J’ai bien ri de le voir sortir ses excuses bidon et il détendra assurément l’atmosphère dans votre chaumière.

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« Masson en fête » : une super foire pour la rentrée!

Vous avez survécu à la rentrée? GOOD! Parce qu’on a une belle activité à vous proposer pour le weekend du 5 au 8 septembre. La Promenade Masson se mettra toute belle pour accueillir quatre jours de foire commerciale, entre la 1ère et la 12e avenue, où petits et grands pourront s’amuser selon leurs envies.

Les marchands auront plusieurs aubaines à proposer pour les fans du shopping, et pour les enfants, une tonne d’activités sera proposée. Ils auront l’occasion de jouer dans des jeux gonflables, de faire du Volet Pong géant ou encore de jouer une partie d’échecs en famille sur un jeu format géant. La rue deviendra un vrai terrain de jeux! Et pour les plus petits, des maquillages créatifs seront disponibles, que ce soit des princesses, des animaux ou des super-héros, tout sera possible! 

SDC Promenade Masson

Le 7 septembre, sur l’heure du midi, les élèves de l’école de musique Musique Enchantée livreront une prestation musicale variée et entraînante et de 15h30 à 17h, les participants auront aussi l’occasion d’assister à un atelier éducatif sur les abeilles sera donné par Alvéole.

Une murale de l’artiste Sophie Wilkins sera dévoilée le vendredi 6 septembre. L’artiste a été retenue par un vote du public et sa murale est directement inspirée de l’importance de la préservation des abeilles dans notre écosystème. Des aires de pique-nique et des toilettes publiques seront disponibles afin de faciliter l’expérience.  

Plein d’autres activités sont prévues pour le weekend et on vous invite à consulter la page Facebook de l’événement ou le site Web de la Promenade Masson pour en savoir davantage et connaître les heures d’ouverture de Masson en fête. 

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La fin de la « petite maternité »

Depuis quelque temps, mes enfants prennent un malin plaisir à me rappeler qu’ils grandissent. Bon, il y a eu l’inscription à la maternelle de ma plus grande, puis, le jour où elle a décidé d’arrêter de sucer son pouce. Eh puis cet été, on a eu nos premières vraies vacances reposantes depuis 5 ans, parce que, tout simplement, les enfants jouaient ensemble. Ils jouaient ensemble et on pouvait, mon chum et moi, lire nos livres, jaser, faire ce qui nous plaisait, sans être constamment réclamés. Bref, je vois mes enfants quitter tranquillement la petite enfance, et préparer leur entrée dans le monde.

Quant à moi, j’ai réalisé aussi dernièrement que j’avais franchi comme une étape, ou bien vécu une nouvelle métamorphose, je ne sais trop, mais que cette fin de la petite enfance avait son parallèle dans ma vie. Comment pourrait-on appeler cette période de la maternité qui correspond à celle de la petite enfance de nos enfants? La petite maternité? Pour moi, elle était si gigantesque?

Je me suis aperçue que j’avais franchi une étape il y a quelques mois, quand j’ai décidé de publier sur le blog un texte sur ma fatigue post-partum. C’était un texte que j’avais écrit un an auparavant. Mais au moment où je l’avais rédigé, je n’avais pas été game de le publier. Je pense que c’est en partie parce que j’y parlais de dépression (je ne savais pas si je pouvais oser), et aussi surtout, parce que je sentais que ma blessure n’était pas tout à fait guérie. 3 ans après l’arrivée de mon premier enfant dans ma vie, je me sentais encore fatiguée, ébranlée. Je n’avais pas encore tout à fait repris mes forces, je ne m’étais pas encore tout à fait reposée, la culpabilité et le doute continuaient de m’habiter. Surtout, je sentais que mes enfants avaient encore besoin de moi en tout temps, et c’était à la fois la chose la plus merveilleuse et la plus épuisante que j’aie eu à vivre.

Quand, ce printemps, j’ai relu ce texte qui était enregistré dans mes brouillons, j’ai eu comme un vertige. C’était moi qui avais écrit ça ? C’était bizarre, je ressentais à la fois de l’étrangeté et de la familiarité: oui, je reconnaissais tout à fait les sentiments que j’avais décrits, je me souvenais de les avoir vécus, mais ils ne m’habitaient plus, plus du tout.

Et moi qui avais tant buché, qui avais grimpé avec tant de difficulté et tant d’amour les falaises escarpées des débuts de ma maternité, j’étais maintenant arrivée à un point de repos, de force et de confiance; j’y étais arrivée.

La petite enfance est une période si intense d’apprentissages, pour les enfants et pour les parents. On est lancé.e.s dans l’inconnu, on se donne au complet, on peut se perdre, ou au contraire, se trouver. Et tous les petits gestes, répétitifs et incessants, qui sont nécessaires au soin, à la sécurité, aux sourires de nos enfants, ils sont tellement prenants. Et puis, à un moment, pouf!, on se retourne, et on se rend compte qu’on a appris, qu’on a tracé nos pistes, qu’on se connaît mieux, et qu’on a même développés certains talents, à entendre, à écouter, à respecter ses limites, à donner.

Je ne sais pas si je vivrai une autre « petite maternité »; je ne sais pas si j’aurai d’autres enfants. Je ne m’ennuie pas de la douleur et de la fatigue, des doutes et de l’embrouillement. Mais je me souviens de la folie exaltante de mes accouchements, de l’allaitement que j’ai tant aimé, je me souviens de ces chansons chantées au milieu de la nuit, de ces premiers roucoulements au petit matin. Je me souviens de mon incrédulité: elle est là, il est là, et elle.il sent le lait. Que c’était bon, vous découvrir, mes enfants.

J’aime tellement ça, grandir avec vous.

Et je dois dire, chères lectrices, que j’ai aussi vraiment aimé ça grandir avec vous. Pour moi la fin de la petite maternité signifie aussi de dire au revoir à TPLMoms, d’autres projets m’appellent (faut vraiment que je l’écrive, cette thèse!). Ce blog a été pour moi un merveilleux espace d’expression et d’échange féministe, c’est un lieu où je me suis trouvée, dans la maternité, et c’est grâce à vous et aussi aux autres autrices, mes amies.

J’ai goûté ici à la sororité comme nulle part ailleurs, et ça a été central pour survivre et traverser ma petite maternité. Il faut garder ces espaces, il faut continuer à libérer la parole des femmes, il faut savoir se trouver.

Merci pour tout, avec tout mon amour féministe.

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Mon retour au travail me remplit de fébrilité

Mon congé de maternité tire à sa fin. Sur les 15 mois que j’ai pris « pour me gâter puisque c’est mon dernier bébé », il me reste moins de deux semaines à profiter de ces moments uniques de maman à la maison. Face à ce retour au travail qui arrive à grands pas, mes sentiments sont mitigés entre l’excitation du défi professionnel qui m’attend et l’angoisse à l’idée de reprendre le rythme de vie effréné que comporte ma vie de mère au boulot.

D’une part, j’adore mon emploi et je me sens parfaitement prête à y retourner. Mes collègues me manquent, la stimulation des nombreux projets à gérer quotidiennement m’appelle et je ressens le besoin d’occuper mon cerveau avec autre chose que les activités familiales. Il faut dire que j’ai aussi la chance de réintégrer un milieu où de nombreux avantages existent pour faciliter la conciliation travail-famille. Dans mon cas, cela signifie notamment une semaine sur 4 jours, un horaire flexible et une possibilité de télétravail lors de situations particulières. C’est l’idéal lorsqu’on a plusieurs enfants en bas âge et j’en suis extrêmement reconnaissante!

D’un autre côté, malgré toutes ces conditions facilitantes me permettant un retour au travail harmonieux, je dois avouer que la dernière année nous a permis de mettre notre vie mouvementée sur pause et de reprendre notre souffle. Même avec un jeune bébé, je me suis sentie plus disponible physiquement et mentalement pour mon conjoint et mes trois grands. J’ai cuisiné plus souvent des plats faits maison, j’ai emmené les enfants au parc lorsqu’ils avaient congé et joué davantage avec eux, j’ai eu moins l’impression d’être dépassée par les tâches ménagères?

J’ai aussi constaté des répercussions directes de cette année de répit sur mes enfants : meilleure concentration lors des devoirs (avec hausse des résultats scolaires), moins d’agitation lors des routines, plus d’harmonie dans la maison en général.

Ces conséquences positives de mon congé de maternité m’ont beaucoup fait réfléchir sur mon avenir. Avec 4 enfants, devrais-je me retirer du marché du travail pour me consacrer entièrement à mon rôle de mère? Bien que cette option possède ses avantages, je ne suis pas prête à renoncer à ma carrière et tous les bienfaits qu’elle m’apporte. Je sais que ce n’est pas le cas de tous, mais j’ai la chance d’avoir un travail que j’ai choisi, que j’apprécie et qui me rend vraiment heureuse.

C’est pourquoi je souhaite donner l’exemple à mes enfants (qui m’observent de près) en leur démontrant que leur maman peut s’épanouir dans son rôle d’employée comme elle le fait déjà dans celui de mère, d’amoureuse ou d’amie. Je désire leur apprendre que l’équilibre travail-famille, c’est précaire, mais ça existe. Puis que c’est possible de dénicher la carrière qui nous convient dans un milieu où l’on est véritablement apprécié, valorisé et stimulé? même si cela nous met un peu plus à la course le matin et le soir.

Comment avez-vous vécu votre retour au travail suite au congé parental?