Il n’y a littéralement jamais assez de parcs dans une ville! C’est pourquoi quand on a su que la mairesse Valérie Plante a annoncé un immense projet de parc pour l’ouest de la ville, on était très contentes!
La mairesse a comparé l’aménagement du parc urbain au Central Park du Québec, mais dans les faits, le territoire du parc est huit fois plus grand que celui du célèbre parc new-yorkais (et quinze fois plus que le parc du Mont-Royal)!
Le Grand parc de l’Ouest englobera notamment les parcs-nature de l’Anse-à-l’Orme, du Bois-de-L’Île-Bizard, du Bois-de-la-Roche, du Cap-Saint-Jacques et des Rapides-du-Cheval-Blanc. En tout, c’est plus de 3000 hectares (30 km2) qui ont été délimités par la Ville!
La Ville est très fière de lancer aujourd’hui le projet du Grand parc de l’Ouest! Ce projet collectif servira à protéger…
Posted by Ville de Montréal on Thursday, August 8, 2019
Ce nouveau projet s’inscrit dans un désir de la Ville de mettre en valeur et de protéger davantage les espaces naturels et les zones vertes déjà existants.
Évidemment, le parc ne sera pas fonctionnel du jour au lendemain? La Ville est en discussion avec les gouvernements provincial et fédéral pour du financement et des partenariats. Des consultations publiques auront lieu cet automne afin de permettre aux citoyens d’exprimer leurs attentes et leurs besoins quant à ce nouveau parc!
Espérons que ça prenne un peu moins de temps à mettre en place que la plage de Verdun!
Est-ce que je vous ai déjà dit que j’habitais dans la meilleure ville (ok, on a eu quelques « scandales » dans la dernière année)? À Chambly, il y a de nombreuses familles, toutes les associations sportives ou culturelles mettent sur pied une gamme très variée d’activités pour tous les types de familles. Cette année, pour la première fois, l’organisation du hockey mineur de Chambly a créé un nouveau programme: le hockey adapté.
Un de mes amis (oui oui, je peux l’appeler mon ami), Bruno, a travaillé très fort pour mettre en place ce programme. Il était déjà très impliqué dans le hockey à Chambly.
Le hockey adapté s’adresse aux enfants ayant un trouble du spectre autiste. Il accueillera les enfants entre 6 et 17 ans ayant un TSA. Les enfants pourront apprendre et s’amuser, mais dans un cadre sécuritaire et rassurant pour eux. Le cadre très rigide sera modifié pour que les enfants puissent apprendre à leur rythme. Les objectifs sont de faire bouger les jeunes, de les faire entrer en relation, d’être rassembleur, de leur apprendre à patiner et d’avoir du plaisir en pratiquant leur sport!
L’activité aura lieu à tous les samedis de 12h30 à 13h30. Il reste encore quelques places. Le programme est ouvert aux résidents de Chambly et des environs. Pour cette année, c’est gratuit! Pour toute question, vous pouvez communiquer avec Bruno au bruno.ahmc@gmail.com. À GO inscrivez vos enfants!!!!
Est-ce qu’il y a des programmes semblables dans votre ville?
Internet et le shaming parental
Depuis que j’écris pour TPL Moms, j’ai constaté que certains textes de mes collègues ont fait l’objet de commentaires désobligeants. Je considère avoir de la chance, car jusqu’à tout récemment, je n’avais pas vraiment goûté à la controverse.
Il est évident que de partager nos vécus et nos opinions nous expose à faire face aux désaccords des lecteurs. Lorsque nous écrivons pour un blogue, il faut être en mesure d’accueillir les points de vue divergents et de laisser notre susceptibilité de côté. Cependant, je constate que les opinions différentes frôlent parfois le shaming parental.
Ma petite histoire de shaming parental
Cette semaine, j’ai écrit un texte sur mon désir inassouvi d’accoucher sans épidurale. Je partageais le fait que j’aurais aimé, au moins une fois, être capable de ne pas avoir recours à cette méthode de gestion de la douleur. Bien entendu, il ne s’agissait pas d’un objectif de vie ultime. Il s’agissait seulement d’un but que j’ai tenté d’atteindre au début de chacun de mes accouchements, mais que j’ai rapidement abandonné en toute sérénité, pour différentes raisons.
Suite à la publication de ce texte que j’ai écrit bien naïvement, j’ai eu droit à quelques commentaires qui invalidaient ce mini-objectif-sans-trop-d’importance que je m’étais fixé. Des lectrices ont souligné la culpabilité que ce genre d’article fait vivre aux mères. Une autre m’a traitée d’égoïste et de nombriliste, stipulant qu’accoucher sous épidurale était bien banal en comparaison avec le vécu des mères qui ont un enfant malade ou handicapé ou qui vivent la perte d’un enfant.
Or, si cette femme avait bien lu mon texte avant de formuler son commentaire, elle aurait appris que ma première enfant était très lourdement handicapée et qu’elle est décédée subitement à l’âge de 2 ans et demi. Elle aurait donc su que j’étais bien placée pour comprendre ce vécu auquel elle faisait référence. Bien sûr, le fait de ne pas avoir atteint mon petit objectif d’accoucher sans épidurale n’est aucunement comparable à la douleur émotionnelle que j’ai pu vivre (et que je vis toujours) face à la maladie et à la perte de ma fille. J’estime tout de même avoir le droit de ressentir une (très) légère déception face à la prise de l’épidurale. Légère déception qui ne m’empêche pas du tout de dormir, soit dit en passant.
Mon expérience n’est qu’une infime goute d’eau dans l’océan des blogues. Malheureusement, plusieurs ont eu à faire face à ce genre de commentaires, que ce soit sur TPL Moms ou sur d’autres sites.
J’ai l’impression que, devant leur ordinateur, les gens oublient qu’ils s’adressent à de vraies personnes. Ils semblent alors négliger l’impact que leurs propos peuvent avoir sur l’auteur(e) du texte qu’ils commentent. Je ne suis pas certaine qu’ils se permettraient ce genre de commentaires s’ils n’étaient pas cachés derrière un écran.
La maternité ou les maternités?
De plus, je constate que dès qu’une mère émet une opinion sur sa maternité ou partage son ressenti, d’autres mères semblent se sentir jugées dans leur propre maternité. Comme si le fait de ne pas partager le même vécu invalidait d’emblée le leur.
Peut-on seulement s’exprimer sur notre maternité sans recevoir une horde de commentaires négatifs ou sans que d’autres mères se sentent attaquées ou diminuées? Peut-on seulement être accueillies dans nos émotions et dans notre vécu, aussi banals soient-ils? Peut-on accepter que la maternité puisse nous faire vivre toutes sortes d’émotions, très différentes d’une personne ou d’une situation à l’autre? Peut-on se soutenir plutôt que de se juger mutuellement? Peut-on tenter de comprendre le vécu de l’autre, même s’il nous semble en marge de ce que nous connaissons ou expérimentons?
Qu’en pensez-vous?
Même si la Fierté a globalement lieu en juin un peu partout dans le monde, c’est en août que se déroulent les festivités de Fierté Montréal.
Cette année, cet événement incontournable de l’été a lieu du 8 au 18 août, à différents endroits de la ville, mais globalement autour du Village et du Parc des Faubourgs, dans le quartier Centre-sud.
Pour nous, c’est vraiment important d’aborder la question de la diversité sexuelle et de genre avec les enfants. On est persuadées qu’il y a moyen d’avoir des discussions dans leurs mots, en fonction de leurs âges.
C’est pour cette raison qu’on s’est mises à la recherche des activités kid friendly pendant le mois de la Fierté.
Les incontournables de Fierté Montréal
pour toute la famille
LA JOURNÉE DES ENFANTS – Mercredi 14 août de 9h à 15h – GRATUIT
Au programme: jeux gonflables, mascottes, maquillage, spectacle, heures du conte, atelier éducatif, sans oublier le maïs soufflé et les hot-dogs gratuits.
Ce n’est qu’un aperçu de la myriade d’activités qui attendent les enfants de 3 à 12 ans lors de cette journée haute en couleurs! Toutes les familles sont les bienvenues, qu’elles soient ou non issues des communautés de la diversité sexuelle et de genre.
LA JOURNÉE COMMUNAUTAIRE – Samedi 17 août 2019 de 11h à 17h – GRATUIT
Lors de cette journée, des kiosques seront aménagés le long de la rue Sainte-Catherine Est, entre les rues Saint-Hubert et Papineau. Cet événement permettra à la fois aux membres des communautés LGBTQ+ et à la population en général de découvrir une variété d’organismes et de groupes communautaires, de commerces, de clubs sportifs et socioculturels, tous plus colorés les uns que les autres. Cet événement a pour objectif de mobiliser, sensibiliser et d’amuser.
Une belle occasion de passer du temps dehors avec les enfants!
LE DÉFILÉ – Dimanche 18 août de 13h à 16h – GRATUIT
Un vrai de vrai incontournable. L’ambiance est toujours super festive, lumineuse et bienveillante!
La thématique du défilé de la Fierté 2019, pour une sixième année, sera inspirée du drapeau arc-en-ciel et la couleur mise de l’avant cette année est le violet, qui évoque le rêve, la douceur et la paix. Vous êtes invité.e.s à revêtir et interpréter cette couleur ainsi que sa signification de manière originale!
D’une longueur 2,7 km, le parcours partira symboliquement de l’ancien secteur LGBTQ+ à l’Ouest pour aboutir au c?ur du Village actuel, à l’Est. Circulant le long du boulevard René-Lévesque, le défilé débutera rue Metcalfe pour se terminer rue Alexandre-DeSève.
Pour en savoir plus sur le reste de la programmation, on vous invite à visiter le site web de Fierté Montréal.
Bonne Fierté en famille!
Vous le savez autant que nous, il y a des sujets qui sont vraiment complexes et délicats à aborder avec les enfants. Bien évident, le racisme fait partie des concepts difficiles à expliquer, mais c’est une discussion par laquelle il faut passer à un moment ou à un autre.
Aujourd’hui, on vous parle d’une exposition qui donnera assurément lieu à des conversations riches: « Nous et les autres – Des préjugés au racisme ».
L’exposition, qui a lieu au Musée Armand-Frappier à Laval et qui se poursuit jusqu’en juin 2020, est vraiment conçue pour accueillir les familles.
En intégrant des notions de biologie, d’histoire et de sociologie, l’expo permet de comprendre scientifiquement ce qu’est le racisme. On cherche aussi à expliquer comment et pourquoi ce phénomène se met en place dans nos sociétés. L’approche est vraiment intéressante!
Cette sortie au musée donnera l’occasion aux enfants et à leurs parents de mieux comprendre ce sujet essentiel grâce à des moyens ludiques et interactifs adaptés à l’âge de l’enfant.
Vous pourrez découvrir des productions multimédias, des bornes numériques, des ateliers animés et bien sûr, des activités au laboratoire.
C’est vraiment une expo à ne pas manquer!
Pour en savoir plus sur l’exposition, sur les horaires et les autres détails, on vous invite à visiter le site web du Musée Armand-Frappier.
ENFIN! Le genre de nouvelles qu’on aime lire. On a récemment appris que la Ville de Montréal interdira sur son territoire, dès janvier 2020, la vente d’animaux en animalerie. Bien qu’une demande de suspension du règlement ait été initiée par 25 animaleries, une juge de la Cour supérieure a rejeté l’argument avancé par les entreprises.
Le règlement 18-402 stipule donc que les animaleries ne pourront plus se procurer de jeunes animaux et devront plutôt aller chercher les bébés dans les refuges et les cliniques vétérinaires. C’est une excellente nouvelle, car à nos yeux, c’est un peu ridicule de mettre des animaux en vitrine comme on mettrait un t-shirt ou une paire de souliers. On sait aussi que ce ne sont pas toutes les animaleries qui ont de tels comportements de vente, mais reste que le principe à la base de « vendre » un animal est un peu particulier.
View this post on InstagramEt pour ceux qui diront « oui, mais il faut aussi payer quand on adopte à la SPCA et en refuge »; effectivement, mais le prix payé est considéré comme un frais d’adoption qui couvre bien souvent la stérilisation ainsi que les premiers vaccins de l’animal. Ce que les animaleries n’incluent que très rarement dans leur prix de vente.
Le règlement a été mis en place pour lutter contre la surpopulation dans les différents refuges et pour essayer de diminuer l’immense problème d’abandons sur le territoire de la Ville.
On salue bien fort l’action de la Ville sur le dossier, et on espère que cela créera un changement positif dans nos façons d’adopter nos belles petites bêtes poilues.
Comme pratiquement toutes les femmes qui ont vécu la tumultueuse expérience de la grossesse, j’ai trouvé que le dernier mois de celle-ci est aussi long que les huit premiers mois mis ensemble.
Le congé de maternité est commencé, mais il n’y a pas encore de bébé à s’occuper (en plus, quand c’est le premier bébé, il n’y a pas d’enfant du tout à s’occuper!). Puis, la hâte et l’impatience de rencontrer le petit intrus qui se trouve dans notre ventre se font de plus en plus sentir. Après avoir eu le temps de préparer les vêtements, la chambre, la stérilisation de tout jusqu’au moindre poil de tapis et les cent-quarante-deux repas congelés pour les jours suivant l’accouchement, que faire?
Personnellement, je m’en suis remis à mon fidèle ami Netflix. Or, comme j’étais en mood « préparation à la venue de bébé », j’avais seulement envie d’écouter des émissions et des films en lien avec la grossesse et la maternité. J’ai donc préparé une liste de 7 films et séries disponibles sur Netflix à écouter pendant que s’écoule dou-ce-ment chaque seconde de ce cruel dernier mois de la grossesse.
Mes 7 suggestions à regarder sur Netflix
pour les futures mamans
Workin’ Moms
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Crédit: Workin’ Moms via IMDb
Pour rire et faire le plein de girl power, cette série est idéale! On y suit trois amies qui jonglent entre leur travail et leur rôle de mère, sans aucun filtre ni lunettes roses!
The Letdown
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Crédit: The Letdown via IMDb
C’est une série réaliste qui déculpabilise les parents grâce à cette mère qui jase de ses difficultés en lien avec son nouveau rôle de maman dans un groupe de soutien.
What to Expect When You’re Expecting
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Crédit: What to Expect When You’re Expecting via IMDb
Dans ce film classique et quétaine comme on les aime, plusieurs futurs parents sont mis en vedette. Leurs situations et leurs personnalités sont toutes très différentes les unes des autres, ce qui rend les personnages tout à fait intéressants et attachants.
Jane the Virgin
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Crédit: Jane the Virgin via IMDb
Cette série hilarante et brillamment écrire présente Jane, une jeune femme encore vierge qui a été inséminée artificiellement par erreur.
Her Only Choice
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Crédit: Her Only Choice via IMDb
Le film parfait pour verser une larme, surtout avec les hormones de fin de grossesse! Une femme apprend au même moment qu’elle a le cancer du sein et que, contre toute attente vu sa probable infertilité, elle attend un enfant. Alors qu’elle choisit de garder le bébé contrairement au conseil de son médecin, son copain et son père peinent à la comprendre.
Bonus Family
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Crédit: Bonus Family via IMDb
À travers ses histoires de famille aussi compliquées que réalistes, cette série est agréable à écouter, car elle met autant de l’avant les personnages des enfants que les personnages des parents, ce qui nous immerge dans la vie de famille que l’on s’apprête à vivre.
Yummy Mummies
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Crédit: Yummy Mommies via IMDb
Je l’avoue, cette téléréalité a été mon plaisir coupable durant ma dernière semaine de grossesse. J’ai aimé et détesté passionnément les quatre futures mamans bien nanties que l’on suit dans cette série assez? particulière.
Quels films et séries en lien avec la grossesse et la maternité avez-vous aimé regarder?
Autant au sein de l’équipe éditoriale de TPL Moms que parmi les collaboratrices et collaborateurs, on est passionné.e.s de livres. On est fermement convaincu.e.s que la littérature jeunesse permet de développer l’imagination, la curiosité, le langage, la créativité et plein d’autres belles qualités.
Aujourd’hui, on a envie de souligner la sortie d’un livre qui a vraiment su nous toucher: Simone sous les ronces, publié aux magnifiques éditions Fonfon.
Le texte est signé Maude Nepveu-Villeneuve et les illustrations sont de Sandra Dumais.
Le synopsis de Simone sous les ronces
Simone a un vélo à deux roues, des souliers rouges avec des étoiles et un doudou lion vraiment doux. Elle a aussi des ronces: des branches pleines d’épines qui poussent dans son ventre et qui la paralysent lorsqu’elle est inquiète ou qu’elle a peur. Simone aimerait arriver à dompter ses ronces, mais comment?
Aborder l’anxiété avec douceur et bienveillance
Le livre, en plus d’être magnifiquement beau et très bien écrit, aborde le sujet de l’anxiété, une réalité qui touche un nombre d’enfants de plus en plus important.
En fait, dans l’histoire, la métaphore des ronces est utilisée pour décrire les moments où Simone, le personnage principale, se sent envahie par son anxiété. Très bien pensé!
De plus, les dessins amusants et avec une touche de naïveté, permettent d’alléger un peu l’histoire de Simone, et fait du livre une véritable oeuvre d’art!
Crédit: Simone sous les ronces/ Éditions Fonfon
Selon nous, Simone sous les ronces, plaira vraiment aux enfants, qu’illes souffrent ou non d’anxiété.
PS: c’est bientôt la journée « Le 12 août, j’achète un livre québécois ». Ça fera un bel achat!
Il faut qu’on vous l’avoue: chaque année, on attend avec pas mal d’impatience la parution du nouveau catalogue IKEA.
Si pour certain.e.s, la perspective de magasiner chez IKEA est synonyme de cauchemar, pour nous c’est une passion!
Ce matin, on est VRAIMENT emballées de découvrir le nouveau catalogue 2020. Même si les nouveautés viennent à peine d’être dévoilées, on a déjà épluché les pages (virtuelles) du catalogue. Et pour vous faire profiter de notre (légère) obsession, on a sélectionné 10 nouveautés, issues de la section pour enfants.
Literie, vaisselle adaptée pour les petit.e.s, meubles, déco: IKEA propose encore une fois plein de belles choses, aussi pratiques que jolies.
En plus, les prix sont toujours assez abordables donc vous allez clairement faire des bonnes affaires.
Que vous ayez besoin de choses pour la chambre des minis, le coin devoir, la salle de jeux ou autre, vous trouverez sans doute votre compte!
Bon magasinage!
Lorsque je regarde la façon dont mes enfants se comportent avec leurs amis, je me dis que nous, les adultes, avons beaucoup à apprendre d’eux. Leur spontanéité, leur franchise, le caractère éphémère et sans rancune de leurs désaccords les rendent si proches les uns des autres. Les premières amitiés qu’ils vivent, si vraies et simples, sont tellement belles que je ne me tanne pas d’en entendre parler.
Lorsque mes fils d’âge scolaire évoquent leurs amis, c’est toujours avec des étoiles dans les yeux. L’amitié prend une telle place dans leur vie qu’elle leur apporte des émotions étonnamment intenses. À travers ces affinités qui se développent avec certains plutôt que d’autres, je les vois définir peu à peu leur personnalité, apprendre à s’affirmer et accroître leur habileté à régler les conflits. Ces amitiés en devenir donnent lieu à plusieurs belles démonstrations de sentiments amicaux?
L’autre jour, l’un deux a préféré passer sa récréation à assister au concert de piano de son meilleur ami plutôt que d’aller jouer dehors. J’ai trouvé que c’était un gros sacrifice pour un garçon de 7 ans! Mais c’était son choix; il avait envie d’être présent pour son camarade qui vivait un moment important. Par ailleurs, lorsqu’il a pris part à la finale du concours d’épellation, son fan club s’était déplacé pour le supporter à son tour, ce qui l’a rendu si heureux et fier.
En juin dernier, au gala méritas de l’école, mon petit nommé et son grand ami ont tous deux remporté des prix dans des catégories différentes. Tout au long de la soirée, ils se sont félicités, applaudis, se prenant dans leurs bras et se lançant des compliments. Comme c’était émouvant de les voir si heureux l’un pour l’autre, sans jalousie aucune ni esprit de compétition.
Mon plus vieux qui a 9 ans voit, lui aussi, son copain préféré dans sa soupe! Il s’ennuie lorsqu’il passe de longues périodes sans le côtoyer. Il n’hésite pas à lui faire un câlin quand il le retrouve enfin et à lui manifester à quel point il est content de passer du temps avec lui. Entre garçons, je trouve cela particulièrement intéressant qu’ils puissent se démontrer ainsi leurs sentiments sans gêne ni retenue.
Devant toutes ces belles attentions de mes fils envers leurs amis et vice-versa, je ne peux que leur souhaiter que ces relations si mignonnes et sincères se poursuivent dans le temps. Bien sûr, ils vont grandir, leurs goûts vont évoluer et peut-être leur cercle d’amis va-t-il lui aussi changer. Ils vont assurément faire face à des incompatibilités, des conflits et des deuils amicaux? mais au final, je suis persuadée qu’ils sauront s’entourer de gens qui les rendront heureux et épanouis.
Les conversations d’adultes étant parfois remplies de non-dits, de retenue et de propos superficiels, je me dis qu’on aurait intérêt à imiter la belle sincérité qu’ont nos enfants envers leurs pairs. Vivre à fond nos émotions, les partager sans filtre avec nos copains et posséder un réseau qui nous soutient quand ça compte, voilà une façon de vivre l’amitié qui devrait s’appliquer à tout âge!