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Le festival Feux Follets s’annonce des plus féériques!

Un tout nouveau festival pour toute la famille prendra place au Parc Jean-Drapeau du 13 septembre au 31 octobre prochains! Pour cette première édition des Feux Follets, on nous promet une expérience immersive unique qui s’annonce assez extraordinaire. Grâce à des technologies innovantes, on pourra voyager en plein c?ur de la Chine et déambuler dans des décors magiques composés de structures lumineuses géantes, d’animations holographiques en 3D et des spectacles d’ombres chinoises.

Il y aura aussi de nombreux spectacles qui réuniront des contorsionnistes, des acrobates, des artistes transformistes de visages, des cracheurs de feu, des musiciens et des chanteurs. Petite curiosité : on pourra même assister à un spectacle de drones dansants (oui, oui, vous avez bien lu!)

En plus de magnifiques installations colorées, on pourra profiter d’une galerie d’art, d’un centre d’artisanat et de calligraphie et d’une foire alimentaire de cuisine traditionnelle (miam!) afin de faire découvrir la culture chinoise à nos enfants!

Les billets sont déjà en vente et vous pourrez profiter de 30% de rabais jusqu’au 12 août!

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Le Musée de la civilisation en été: plein de nouveautés!

Je suis vraiment une grande fan du Musée de la civilisation depuis toujours, et encore plus depuis que je suis maman! J’adore y trainer mes enfants et leur faire découvrir des millions de choses. Quand de nouvelles expositions arrivent, je suis toujours impatiente d’y aller.

D’ailleurs, parlant de nouveautés, c’est définitivement le temps de profiter des journées de pluie (ou des journées trop chaudes pour jouer dehors) pour mettre les pieds à ce musée. Pourquoi?

1.Terrasse intérieure, resto et spectacle!

Bon, ma première raison n’est pas une exposition, mais c’est un must! Dès que l’été arrive, rien de plus plaisant que de profiter de la terrasse intérieure du Musée pour dîner. Si vous n’avez pas votre lunch sous la main, ça tombe bien! Le tartare et les croissants du Café 47 sont délicieux. En plus, vous risquez d’avoir la chance de manger sans presse pendant que les enfants écoutent Les aventures fantastiques d’Evelyn Darwin.

2.L’exposition Curiosités du monde naturel

Votre 6 ans sort de la maternelle et est passionné.e par les ossements anciens? La mienne aussi. L’exposition Curiosités du monde naturel à eu l’effet escompté sur ma fille: des yeux gros comme des 2 piastres tout le long! Squelette de tigre à dents de sabre, météorite de Mars, page manuscrite de l’Origine des espèces de Charles Darwin, améthyste maudite, momie de chat: ces curieux trésors font partie des prestigieuses collections du Musée d’histoire naturelle de Londres. À ces 200 objets exceptionnels s’ajoutent quelques spécimens d’ici, tels qu’un squelette de béluga, des fossiles du site patrimonial de Miguasha, et des minéraux uniques au monde provenant du Mont St-Hilaire. Définitivement, ce sont des objets qu’on ne voit pas tout les jours (même, juste une fois dans sa vie!) et qui savent éveiller la curiosité sans fin des enfants.

3.L’exposition Venenum, un monde empoisonné

Des insectes, des aquariums remplis de poissons, des objets de guerre ou des substances chimiques. Le lien entre tout ça? Les poisons. Faites découvrir aux enfants un monde d’objets qui ont joué de nombreux rôles dans l’histoire et la culture, la science et les croyances, la médecine et la criminologie grâce à l’exposition Venenum, un monde empoisonné. Définitivement, les aquariums sont l’attraction la plus impressionnante. Prévoir beaucoup de temps pour faire le tour lentement! ?

Évidemment, je parle seulement de nouveautés! Parce qu’à chaque visite, les enfants sont catégoriques: on veut faire le tour complet ENCORE! Certaines expositions sont donc nos classiques comme Sortir de sa réserve, Le temps des Québécois et Observer. Évidemment, les activités Il était une fois… et le MLAB sont aussi des incontournables.

Oh et, psiiit. Pour en faire une sortie extraordinaire selon mes enfants, on jumèle souvent Musée et jeux d’eau, quand la température s’y prête. Juste en face du Musée, on retrouve la Place des canotiers; un espace qui vaut le détour! Encore mieux, je vérifie souvent d’avance l’horaire des bateaux de croisière. Rien de mieux pour les impressionner qu’un immense navire accosté!

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Des marionnettes envahiront bientôt Verdun

En effet, le Festival Marionnettes Plein la rue revient cet été à Verdun pour une 9ème édition et nous promet ainsi une belle liste d’activités pour la fin du mois d’août puisqu’il se déroulera les 24 et 25 août prochains sur la Promenade Wellington.

C’est une super nouvelle pour les petits comme les grands! Ce festival s’adresse en effet aux férus d’activités culturelles, mais aussi à toutes les personnes curieuses qui veulent simplement vivre de nouvelles expériences.

Une programmation gratuite, excitante et haute en couleur pour toute la famille!

Au fil des deux jours de la programmation, vous pourrez retrouver 64 représentations extérieures totalement gratuites créées par 17 compagnies différentes provenant du Québec, du Mali, de l’Italie ou encore de la France! Si vous n’êtes toujours pas rassasié.e.s de spectacles, vous aurez également la possibilité d’assister à un spectacle en salle pour le prix de 5$.

Vous l’aurez compris, l’offre est vraiment foisonnante et promet une véritable effusion d’émotions et bien du rire! Parmi les activités à retenir, Il y aura notamment des théâtres d’objets et de papier, des parcours interactifs, du stop motion, des marionnettes de taille humaine… le tout aura lieu sur la Promenade Wellington! 

Les nombreuses activités et spectacles sont destinés à des publics différents pour que tous les âges puissent être satisfaits! Si vous y allez avec vos petits, sachez que le spectacle Le Jardin des Petites Âmes laissera aux enfants de 18 mois à 6 ans la possibilité de manipuler, faire vivre et explorer des marionnettes dans son jardin ludique et sensoriel! Le Domaine de Pulcinella pourrait également ravir toute la famille puisqu’il est présenté par l’un des plus grands maîtres de l’art de la marionnette à gaine napolitaine, le seul et unique Gaspare Nasuto qui vient pour la première fois au Canada!

Pour retrouver toutes les informations sur le Festival Marionnettes Plein la rue, vous pouvez cliquer ici, et ainsi découvrir les photos et la programmation complète pour organiser votre venue! 

Allez-vous découvrir cet univers fantastique de marionnettes avec vos enfants?

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J’ai découvert une téléréalité pour parents célibataires

On connait tous la célèbre téléréalité Occupation Double où le but est de trouver l’amour (et maintenant beaucoup d’abonnés Instagram). Cependant, ce genre d’émission n’est pas tout à fait adapté aux parents célibataires, comme peuvent en témoigner les commentaires désagréables sur l’aventure de Kristina. Pourtant, s’il y a bien un moment de la vie où c’est difficile de rencontrer quelqu’un, c’est lorsqu’on a des enfants.

C’est justement le but de la nouvelle émission de Canal Vie. Depuis cette année, la chaine propose une téléréalité pour les parents, et donc, pour les familles. Bon, comme c’est sur Canal Vie, un poste pas très 2.0, on ne peut plus voir les épisodes de la saison dernière à moins d’attraper un rappel sur votre télévision couleur.

Les naufragés de l’amour – Giphy

En gros, l’émission Les naufragés de l’amour se déroule sur un bateau de croisière où les parents célibataires et leurs enfants apprennent à se connaitre durant les quelques semaines que dure l’aventure. Pour les enfants, ça doit être trippant de profiter de vacances avec plein d’activités. Du peu que j’ai vu, l’émission se concentre sur les parents; les enfants sont montrés de façon respectueuse. C’est clairement une émission où il y a moins de #bisbille et de #zizanie que les autres téléréalités auxquelles ont est habitué.e.s.

Cependant, je suis mitigée quant au fait d’inclure des enfants dans une émission. D’un côté, en tant que maman, je comprends que de rencontrer une nouvelle personne, ça implique aussi les enfants. À moins de vouloir avoir une fréquentation à côté lorsque les enfants sont chez l’autre parent, il faut tenir compte de ces derniers. D’un autre côté, je trouve que ça peut être difficile de montrer ses enfants à la télévision, surtout s’ils sont très jeunes. Je trouve que ça peut être aussi déchirant d’impliquer les enfants dès le début d’une relation puisqu’ils peuvent s’attacher rapidement. Aussi, ils peuvent vivre beaucoup de peine si la relation ne fonctionne pas à l’extérieur de l’aventure. Cela dit, chaque famille sait ce qu’il y a de mieux pour leurs enfants et est en mesure de choisir si elle veut participer à l’émission.

Justement, en ce moment, Les naufragés de l’amour sont en recrutement pour la deuxième saison. Les inscriptions sont ici.

Est-ce que vous allez écouter la prochaine saison?

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Le marché Jean-Talon: une institution menacée?

Si vous êtes Montréalais.e, ou que vous avez l’habitude de passer par la métropole, vous êtes sûrement déjà allé.e au marché Jean-Talon.

Situé dans le quartier Villeray, ce marché incontournable propose, hiver comme été, des produits frais, locaux et délicieux. Légumes, fruits, fromages, noix, olives, produits d’érable: on trouve vraiment de quoi plaire aux plus foodies d’entre nous!

Cet après-midi, on est tombées sur un article d’opinion publié dans le journal Le Devoir, qui nous a fait réfléchir sur l’avenir de notre marché bien aimé.

En effet, l’auteur de l’article avance que le marché est en danger et que sa survie serait même menacée à moyen terme.

Il témoigne tout d’abord de son expérience: selon lui, de plus en plus de kiosques du marché sont vacants. On parle de près du tiers des espaces de kiosque qui est inoccupé… C’est plutôt triste, en effet!

Pour justifier son point de vue, l’auteur donne aussi quelques informations sur le stationnement sous-terrain sans ascenseur (c’est vrai que c’est pas pratique quand on transporte des caisses de tomates, des boites de fleurs ou des kilos de pommes, ou quand on se déplace en fauteuil roulant ou avec un.e enfant en poussette, par exemple), du manque d’espaces pour stationner sa voiture dans les rues adjacentes au marché, ainsi que de l’aménagement peu convivial autour des kiosques.

Il cite en exemple la place aménagée avec des bancs, mais qui manque de verdure et d’ombre. Résultat: peu de gens s’y installent…

Et pour ajouter une cerise (ou une fraise du Québec!) sur le sundae, l’auteur remarque la disparition de petits producteurs et la multiplication de plus gros commerçants, ce qui change complètement le visage du marché.

Et si vous lisez l’article complet, vous verrez que la chute est pas mal pessimiste: « si la situation continue à se dégrader, le marché Jean-Talon tel qu’on l’a connu, fréquenté et aimé aura disparu dans quelques années, peut-être pour laisser place à un gigantesque supermarché où on trouvera à des prix imbattables des fraises californiennes sous emballage plastique? »

Ouais, ouais, ouais… pas mal triste comme portrait!

Sachant que les marchés publics de la qualité du Marché Jean-Talon sont rares en ville, ça serait vraiment triste que ce dernier disparaisse!

Qu’en pensez-vous? Pensez-vous que le Marché Jean-Talon est voué à mourir?

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Guide pour élever les enfants dans la simplicité

Être parent ce n’est pas toujours facile. Dès l’arrivée des enfants, on croule sous les responsabilités, les jouets ou encore les objets en tous genres sensés rendre plus facile notre quotidien parental. J’ai récemment découvert le livre Plus de bonheur, moins du reste de Josée-Anne Sarazin-Côté qui nous invite à « nous laisser guider vers notre minimalisme sacré »!

Si le livre nous explique comment adopter le minimalisme au travail, à la maison, dans la mode ou encore dans la cuisine, une partie repose également sur la question d’élever ses enfants dans la simplicité. 

C’est de cette partie-là que je souhaitais vous parler! Je souhaitais ainsi vous présenter les points clé qui y sont abordés, et pourquoi pas vous donner envie de le lire, car je l’ai trouvé vraiment intéressant! La thématique des jouets y est abordée d’une manière non culpabilisante, nous invitant simplement à nous demander si nos enfants sont plus heureux parce qu’ils ont beaucoup de jouets et un horaire de temps bien rempli. Le livre explique au contraire qu’une quantité envahissante de jouets peut être une source de stress, tout comme chercher absolument à remplir l’agenda de son enfant d’activités extra-scolaires ou autres. Des astuces sont alors proposées pour trier, ranger, et garder seulement les affaires et les activités qui rendent votre enfant vraiment heureux! 

Des arguments qui prouvent que « moins » permet de se sentir mieux sont aussi énoncés : « les enfants ont tendance à prioriser les relations humaines plutôt que les objets de leur vie de tous les jours. Leur attention est moins sur le monde matériel, mais plutôt sur les conversations qu’ils ont entre eux, que nous avons avec eux ou que nous avons entre adultes » explique l’auteure du livre. 

Une liste d’essentiels est également proposée, pour réaliser que « plus on vit simplement, plus on réalise qu’en fin de compte, les enfants ont vraiment besoin de peu ». Enfin, le livre aborde également la question de comment mettre en place des règles avec son enfant, ou comment adopter une garde-robe minimaliste, toujours dans cette logique que les enfants ont besoin de peu pour être heureux, et qu’il n’est donc pas nécessaire des les encombrer (et vous encombrer) avec une grande quantité d’affaires qui peuvent parfois être une source de stress ou de charge mentale. 

Je vous invite vraiment à lire ce livre, que vous ayez des enfants ou non. Comme je l’ai dit plus haut, le principe du minimalisme y est appliqué dans tous les aspects de la vie (mode, maison, santé…) pour faire la transition vers une slow life où l’on se concentre un peu plus sur l’essentiel en mettant de côté le superflu.

Plus de bonheur, moins du reste sera disponible à partir du 7 août partout au Québec, si vous êtes intéressé.e à assister au lancement, voici le lien de l’évènement Facebook

Êtes-vous tenté.e d’adopter un mode de vie plus minimaliste?

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On a trouvé un livre qui fera aimer les légumes aux enfants

C’est l’heure du souper. Vous avez préparé un délicieux repas avec amour et avez hâte de le servir à toute la famille. Les enfants s’assoient autour de la table, regardent le contenu de leur assiette et grimacent: « Aaaaaah, j’aime pas les brocolis. BEURK DES LÉGUMES!!! ».

Ce scénario vous dit quelque chose? À nous aussi!

On le sait, c’est plutôt fréquent pour les enfants de ne pas aimer les légumes, tout particulièrement les brocolis.

En tant que parent, on doit souvent trouver des stratégies créatives pour faire manger des légumes aux minis.

Aujourd’hui, on vous en propose une. On ne dit pas que c’est une solution magique, mais ça aidera peut-être!

En effet, on vous parle du livre jeunesse La bataille de bouffe de Stéphanie Richard et illustré par Julie Fontaine Ferron.

 

Le (trop cute!) résumé

L’heure de l’attaque a sonné : les Malbouffes ont décidé de prendre le pouvoir! Mais les Nourritous ont plus d’une vitamine dans leur sac!

Bricoli le brocoli a surpris une terrible conversation! Le gros burger et son complice la frite préparent un plan machiavélique pour capturer tous les habitants de Nourritous. Bricoli ne tarde pas à porter la nouvelle à son village. L’émoi est grand, mais l’épatante patate a une idée. Que pourront faire les nourrissants habitants face à ces huileux personnages que même les superaliments n’effraient pas?

Une bonne manière de parler d’alimentation saine

Dès qu’on a entendu parler du livre La Bataille de bouffe, on s’est tout de suite dit que c’était une manière originale, créative et amusante de discuter d’alimentation saine avec les enfants. Selon nous, il n’est jamais trop tôt pour sensibiliser les enfants à l’importance d’une alimentation saine.

Le livre La Bataille de bouffe sera lancé le vendredi 9 août dès 17h, au café Chez l’Éditeur dans Villeray à Montréal. Vous pouvez aussi le trouver en librairie et en ligne.

Bonne lecture et… bon appétit!

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Nos roadtrips de sieste

Nous étions arrivés la veille au Camping du Paradis Marin à Grandes-Bergeronnes, et après une nuit froide et agitée pour notre 3 ans, suivi d’un avant-midi à courir sur les roches au son du souffle d’un petit rorqual, nous avions bien hâte à l’heure salvatrice de la sieste. Un lunch animé de cris et de pleurs m’a convaincue que l’heure était venue, et je m’installai avec le petit dans la tente, croyant naïvement que la fatigue allait avoir raison de son excitation. Pourtant, je savais d’expérience que sieste et tente ne font pas bon ménage, mais hey, faut croire que je feelais optimiste ce jour-là.

45 minutes de chansons, de flattage de dos, de roulades d’un matelas à l’autre, de je-me-lève-tu-m’attrapes-c’est-drôle, je déclarai forfait. Je retrouvai mon chum qui mangeait une crème glacée avec notre grande sur les rochers, et nous embarquâmes tous dans l’auto pour notre premier roadtrip de sieste des vacances. 

Ok, j’avoue que ce n’est pas ce qu’il y a de plus écologique, mais ces roadtrips de sieste sont parmi mes moments préférés des vacances. Prendre la route, voir dérouler les paysages, profiter de notre playlist des vacances, rêver tout haut de nos prochains voyages, être amoureux pendant que les enfants roupillent? 

Crédit: Estelle GB

Ce premier jour, nous avons pris la 138 et suivi l’estuaire, admiré la couleur hallucinante de l’eau de Longue Rive, profité de la coquetterie de l’église en bardeaux de Portneuf-sur-Mer, imaginé l’immensité des forêts du Nitassinan. Le lendemain, ce fût la vallée de la Ste-Marguerite jusqu’à Ste-Rose-du-Nord: les monts arrondis du Saguenay, nos projets de pêche au saumon, Ebo Taylor dans le tapis, le ciel rosé de chaleur. Eh puis, il y a eu Charlevoix, et la Beauce, et la route de Mégantic, et les chemins de terre qui entourent le chalet.

Crédit: Estelle GB

Nous passons de merveilleuses vacances. 

Comment ça se passe de votre côté ?

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Ode au courage ordinaire

J’ai vu passer dans mon fil cette nouvelle qu’un jeune Québécois en vacances aux États-Unis a sauvé un enfant de 8 ans de la noyade. On disait de lui qu’il avait posé un geste héroïque, et avec raison. Un courageux qui a affronté les courants contraires pour se porter à la rescousse d’un garçon en détresse. C’est noble et ça mérite d’être honoré. Mais ce n’est pas de ce genre de courage dont j’ai envie de vous parler.

Celui qui m’inspire ne fait pas les manchettes. Il est plus discret, moins spectaculaire, presque banal. Et surtout, il est beaucoup plus répandu parmi nous, les teneuses et teneurs de phares, les guerrières et guerriers du quotidien, celles et ceux qui veillent au bien de la famille, beau temps, mauvais temps, qui se lèvent malgré les insomnies ou les rhumes carabinés, passent des nuits à consoler ou à allaiter.

Je l’appellerai le courage ordinaire, celui qu’il nous faut pour passer à travers nos journées, même si on a juste envie de rester couché.e, celui qui nous fait avaler deux Tylénol avec notre café pour affronter le meeting de neuf heures ou la crise de coliques du petit. Celui qui remplace la motivation quand notre job est tellement plate qu’on rêve de partir à courir à chaque fois qu’on croise un cadre de porte. Celui qui nous fait tenir bon quand on a l’impression d’avoir un trou sous le pied par lequel s’écoule notre énergie; on ne peut pas être fatigué.e quand notre enfant a faim, on ne peut pas être épuisé.e quand il faut l’aider à faire ses devoirs, on ne peut pas être exténué.e quand on doit valser entre la garderie, le boulot, la maison, les commissions, les rendez-vous. Sinon, notre château de cartes s’écroule.

Le courage des matins de semaine pressés, des fins de semaine trop occupées, des nuits pleines de cauchemars à apaiser. Le courage de faire face à la vie quand elle te fait une jambette que ce soit le diagnostic du plus jeune, les contrats qui ne rentrent pas, la maladie de ton père, ton amour qui s’en va ou la dépression qui s’invite sous ton toit.

On ne décerne pas de médaille pour ce type de courage; normal, le chapeau fait un peu à tout le monde. Pourtant, sans lui, la vie partirait en vrille.

Le courage de faire ce qu’il faut pour que la roue continue de tourner, malgré les bobos, les manques, les inquiétudes, les chagrins, les vides et les vertiges, ce courage modeste, qui se manifeste mille fois par jour sans tambour ni trompette, votre courage, et bien je le salue à mon humble façon.

Nous sommes toutes et tous des courageuses et courageux, ne l’oublions pas.

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Mon histoire d’adoption: Le téléphone ne sonnera plus…

Le jour où je suis devenue une maman adoptive, je savais que je me lançais dans une aventure différente de celle de mes amies déjà mamans. Ce que je n’avais pas imaginé, c’est que je vivrais les mêmes étapes qu’elles, mais toujours d’une façon différente.

Ma « grossesse » a duré presque le même nombre de semaines que mes amies, mais j’ai dû prouver que j’étais saine d’esprit, de corps et de finances. Mon « accouchement » implique des avions, un très long voyage et des portes d’ascenseur qui s’ouvrent sur une mignonnette qui dit mama en me pointant du doigt. Les premiers mois, avec ma deuzan, et plus tard avec mon 1 an, m’ont permis d’expérimenter les nuits mouvementées et trop courtes et les journées mouvementées et trop longues, même s’ils n’étaient plus des nouveau-nés depuis longtemps.

Dans quelques semaines, ma grande fêtera son 6e anniversaire et mon bébé, son 3e. Je dois me rendre à l’évidence, il n’y a plus de bébé dans ma maison! Je pourrai me désabonner du groupe Vente articles de bébés après avoir trouvé une nouvelle maison à tous ces objets encombrants qui viennent avec les bébés.

Je dois avouer que je suis un peu sous le choc d’être arrivée à cette étape de notre vie de famille. Je vois tout le positif et les libertés que cela nous permettra dans notre quotidien, mais, en même temps, ça veut dire que je dois accepter que ma famille est complète. Je sais depuis l’arrivée de numéro 2 que notre trio ne sera jamais un quatuor. Il faut être réaliste! Mon niveau d’énergie et mes ressources sont complètement mobilisés par les besoins de mes deux amours.

Je n’ai pas à faire le deuil de la grossesse ou le deuil des premiers moments passés avec un nouveau-né. Ce deuil s’est fait petit à petit au cours des traitements en fertilité qui menaient d’un échec à l’autre. Mon deuil à moi, c’est de ne plus vivre l’adrénaline, le moment d’excitation, de stress, de joie et d’incrédibilité qui arrivent quand le téléphone sonne et qu’au bout de la ligne, un ange nous annonce qu’un enfant pourrait se joindre à notre famille. Il faut le vivre pour comprendre, mais ce moment est le plus fou que j’ai vécu! Je dois faire le deuil des premiers moments de découverte avec bébé, des premières semaines un peu étranges où la terre continue de tourner sans que je m’en rende vraiment compte? Et puis, il y a le premier regard profond, le premier maman, la première fois où ma présence a rassuré et tous les autres petits moments du quotidien que je me sens tellement privilégiée de vivre.

La vie de maman est remplie de première fois et de dernière fois, une succession d’étapes qui nous permettent d’accompagner nos petits vers la vie adulte. La prochaine étape qui me fait rêver, c’est le moment où je pourrai me débarrasser des imposants sièges d’auto pour installer 2 petits boosters? Et vous?