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Le camp de jour du Musée des beaux-arts : parfait pour les petits artistes!

Cette année est ma première en tant que maman qui doit trouver des camps de jour. Si l’affaire a été compliquée au début avec le choix de dates de mes vacances, les goûts de ma fille, le coût et la disponibilité. Vraiment excitée et un peu naïve de mon budget total pour envoyer Dolores au camp, j’ai décidé de commencer en gros avec deux semaines du Camp de jour du Musée des beaux-arts de Montréal. Outre le fait que c’est un peu cher comme place, voici ce que j’ai aimé et ce qui est ressorti de l’expérience: 

La place est trop belle! 

Mon doux qu’on réalise pas que l’architecture de l’espace où on vit et s’occupe est importante pour se sentir bien avant d’aller dans une place trop belle. Ma fille adorait tellement être dans un espace qui permet la créativité, mais qui est aussi pensé pour se sentir bien. En plus d’avoir le plus grand des espaces sous terre (dans le sous-sol) et c’est donc assez frais, même si l’endroit est aussi au centre-ville. Comme c’est dans un peu le coin « ilot de chaleur », ça fait pas de tort d’avoir ce genre de set up la! 

Les enfants apprennent pleins de choses! 

J’adorais que Dolores me raconte ses journées pour me dire qu’elle avait vu les oeuvres de Mugler et qu’elle avait ensuite eu à faire des vêtements pour une poupée. C’était top de voir comment on peut apprendre plein de choses avec ses mains, avec ses yeux et avec le coeur grâce aux animateurs.trices . Les activités sont adaptées pour le groupe d’âge aussi et il y a une petite exposition à la fin, donc c’est une belle façon de motiver les enfants à s’appliquer et aussi à apprendre en mode soft

Les groupes sont bilingues 

Ma fille était trop contente de côtoyer des personnes qui parlent plusieurs langues. Pour elle, c’était un autre moyen d’apprendre des choses et de casser des barrières de langue qui arrivent un peu naturellement dans nos quartiers et établissements! Elle a pu apprendre à communiquer par dessins ou par gestes, ce qui lui sera précieux pour encore longtemps. Parole de maman qui voyage pas tout le temps dans des pays où on la comprend! 

Les côtés négatifs

J’ai payé les deux semaines de camp avec mes sous alors je dois avouer que c’est pas vraiment le genre de camp qui est accessible pour toutes les bourses. C’est vraiment un peu cher si je compare à des camps dans le genre, mais en même temps, la place, la qualité des projets et le nombre d’enfants par groupe justifient les prix. Aussi, perso, c’était un peu loin pour aller porter et chercher ma fille chaque matin et soir par rapport à la maison et le bureau, mais comme tout l’été, c’est la même semaine qui se répète, le but c’est d’y envoyer son enfant qu’une semaine, donc le sacrifice du 30 minutes dans le trafic peut se gérer facilement pendant ces quelques jours. 

Est-ce que vos enfants aiment leur camp de jour?

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Les dispositifs anti-oublis pour la voiture génèrent des réactions

(chronique)

J’aperçois régulièrement des publicités faisant la promotion de dispositifs destinés aux parents de jeunes enfants, à installer dans la voiture… vous savez, ces pense-bêtes qui rappellent qu’un bébé se trouve à l’arrière dans son siège d’auto.

Sous ces annonces, plusieurs commentaires épouvantables me font dresser les cheveux sur la tête. En effet, aux dires de tous ces parents « parfaits » du Québec, il faut être « un cave, un imbécile, un sans-génie dépourvu de considération et d’amour pour ses enfants » pour oublier son petit coeur, la prunelle de ses yeux, dans un véhicule sous le soleil ou dans le froid.

Jugez-moi, mais je crois que personne n’est à l’abri d’un tel accident.

Quand j’étais petite, ma mère m’a oubliée à la garderie de l’épicerie une fois.

Dans le feu de l’action de ses commissions, elle m’a laissée derrière et ce n’est qu’à son retour à la maison qu’elle l’a réalisé. Rien de bien grave, puisque j’étais sous la supervision d’une gardienne et qu’elle a tout de suite téléphoné pour aviser qu’elle revenait me chercher sur-le-champ.

Ma mère était (et est toujours, d’ailleurs) la meilleure maman qu’on puisse avoir: douce, attentionnée, aimante et très organisée. Elle n’avait pas l’habitude des oublis, et pourtant?

Ces gens qui, chaque année, oublient leur enfant dans la voiture… ils semblent avoir un pedigree semblable… des parents aimants, sans histoires, impliqués et remplis d’affection pour leur tout-petit. Ils n’ont pas abandonné leur bébé endormi dans le stationnement du centre d’achat pour aller se claquer une virée de magasinage. Ils ont été victimes d’un oubli accidentel suite à un vilain tour que leur a joué leur cerveau. Ce qu’ils ont aussi en commun, c’est qu’ils n’ont jamais eu l’intention de se retrouver du jour au lendemain en deuil de leur enfant qu’ils adoraient.

Ces parents qui ont vécu l’impensable et qui sont soumis chaque jour au jugement des autres, j’ai mal pour eux. J’ai le goût de les prendre dans mes bras et de leur dire, même si c’est difficile à concevoir, que ce n’est rien d’autre qu’un accident. Même si ça va leur prendre plus qu’une vie pour s’en remettre, qu’ils ne dormiront plus jamais sur leurs deux oreilles, qu’ils vont se culpabiliser et revoir le déroulement de la journée fatidique en boucle; ils méritent toute l’empathie du monde au même titre que toutes les victimes d’accident.

Même si je me considère comme une mère qui a bien de l’allure, je ne me sens pas au-dessus de ces inattentions aux conséquences graves. Souvent, lorsque je gare ma voiture, je me retourne frénétiquement plusieurs fois pour vérifier si des petits pieds dépassent du siège d’auto. C’est presque rendu un TOC! Je ne veux tellement pas en oublier un derrière…

Pour toutes ces raisons, je me permets de les zyeuter, ces publicités de gadgets rappelant qu’un enfant est à bord de l’auto. Tout ça parce que j’ai la conviction que si ces tragiques accidents sont survenus avec de bons parents momentanément distraits, ça pourrait peut-être m’arriver aussi.

En ce qui concerne les commentaires déplacés sous ces mêmes annonces, j’espère de tout coeur que leurs auteurs prendront conscience qu’ils n’ont pas leur place, alors que des entrepreneurs proposent tout simplement des solutions pour éviter le pire. Pour éviter, le plus possible, les accidents.

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L’amie imaginaire de ma fille

La toute première amie de ma fille s’appelle Dabeille, elle la connait depuis qu’elle a plus ou moins 2 ans et demi. Comme l’indique son nom, c’est une abeille, sauf qu’elle est bleue et ses ailes sont comme celles des papillons. Ha oui, j’oublie un détail important: Dabeille est invisible aux yeux de tous, excepté pour ceux de ma fille.

Au début, je me suis beaucoup questionnée. Est-ce que c’est normal? Est-ce que c’est sain pour mon enfant d’entretenir une relation imaginaire ? Une fois, nous avons eu une conversation à ce sujet, je me souviens que ce fut une des premières véritables discussions que j’ai eues avec ma fille. Elle m’avait alors dit, dans ses mots d’enfants, qu’elle était consciente que Dabeille n’existait pas vraiment. Alors, je n’ai plus craint d’entretenir cette histoire et j’ai continué à faire semblant moi aussi.

C’est un phénomène relativement courant, nullement inquiétant. C’est une sorte de mécanisme social qu’un enfant se forge pour pallier à un sentiment de solitude ou gérer un besoin d’adaptation sociale.

Dans cette description, je reconnais ma fille:  elle est intelligente, bavarde et elle a de l’imagination à revendre. Et, malgré le fait que nous lui consacrons beaucoup de temps, je sais qu’elle s’ennuyait parfois, étant enfant unique dans un cercle social essentiellement composé d’adultes. J’imagine que Dabeille est née de cette imagination fertile et de ce besoin de compagnie.

Cette amie imaginaire avait une place importante dans notre quotidien. Tous les jours, on en parlait, on l’incluait dans nos activités. Ma fille se promenait souvent avec le petit poing fermé devant elle, car elle transportait ainsi sa précieuse compagne au parc ou en visite chez mamie.

Souvent, je la trouvais dans un coin de la maison en grande conversation avec cet insecte fantastique. Bien entendu, Dabeille était beaucoup moins sage que mon enfant. S’il y avait un mauvais coup ou une gaffe, c’était toujours de sa faute. Lorsqu’un objet disparaissait, c’était l’amie imaginaire qui était responsable. Si je devais répéter une consigne, c’était parce que Dabeille disait à ma fille de ne pas écouter. Alors parfois, je jouais le jeu. Je grondais un peu Dabeille pour bien lui faire comprendre que les crayons ne doivent écrire que sur les feuilles de papier ou qu’on ne met pas de jouet dans la toilette.

Dabeille avait parfois, à la demande de ma fille, son assiette à notre table. Elle avait droit, après l’histoire, d’être incluse au rituel de bonne nuit que j’avais avec mon enfant. J’ai dû m’excuser un nombre incalculable de fois à une place vide sur le divan alors que mes fesses s’y étaient posées sans savoir que cette place était déjà occupée. Je me souviens d’une anecdote, alors qu’on revenait d’un voyage à Québec, où, à peine entrés dans le tunnel Lafontaine, ma fille se met à pleurer. Dabeille était restée à Québec, elle nous suppliait de faire demi-tour pour aller la chercher! La fatigue et les bouchons de circulation aidant, on a répondu:

« Une abeille, ça vole. Elle trouvera le chemin de la maison. »

Quelques jours plus tard, ma fille m’annonce, tout sourire, que sa précieuse compagne est effectivement rentrée au bercail.

Avec l’arrivée de la maternelle, la présence de Dabeille s’est fait de moins en moins sentir. Elle faisait parfois un retour fugace, les jours de pluie où nous étions seuls à la maison. Puis, une fois ses six chandelles soufflées, Dabeille n’est plus demeurée qu’un souvenir pour toute la famille.

Il y a cinq ans, j’ai décidé de me faire faire un tatouage qui me rappellerait mon enfant. Je me suis fait tatouer sur l’épaule gauche, celle du coeur, une petite abeille bleue, pour ne jamais oublier cette petite fille qui avait la tête remplie d’un monde fabuleux. Et cette abeille qui m’en a fait voir quelques-unes!

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Un nouveau parc impressionne

Les résidants de Villeray le savent, ça fait depuis août 2018 que le parc Jean-Marie-Lamonde est en rénovation au coin de Châteaubriand et Villeray. L’arrondissement de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension avait promis un super aménagement familial sécuritaire et on peut vous confirmer que c’est le cas!

Via Arrondissement de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension/Facebook

On est allé tester le parc le weekend dernier et on a été agréablement surprises. Plusieurs parents sur place nous confirmaient aussi leur appréciation positive du parc et de comment l’espace a été pensé. Sous le thème de « Forêt enchantée », le parc est divisé en plusieurs aires de jeux selon différents groupes d’âge (0-4 ans et 5-12 ans).  Une immense zone de jeux d’eau permet aux petits et aux grands de se rafraîchir lors des chaudes journées. Question de rester dans le thème du parc, quelques-uns des jeux d’eau sont en forme de champignons trop mignons!

Via Arrondissement de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension/Facebook

Le parc comprend aussi un jardin nourricier avec des potagers et des arbres fruitiers! T’sais! Un terrain de basketball certifié selon les normes de la NBA plaira sans aucun doute aux plus vieux tandis qu’une zone avec des paniers de basket de différentes grandeurs permettra aux plus jeunes et aux bambins de s’initier au sport. Parions qu’avec la victoire récente des Raptors, le basketball vivra un petit moment d’engouement et les multiples paniers au parc Jean-Marie-Lalonde tombent tout simplement à point.

Et surtout, le parc est vraiment sécuritaire, ce qui est quand même un des critères les plus importants pour les parents. On est trop contentes de ce super ajout au quartier! Juste à côté de la crèmerie Archicrème et du café Perko, le parc Jean-Marie-Lalonde va rapidement devenir un incontournable du quartier, on vous le dit!

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Un festival littéraire à ne pas manquer en Estrie!

Si vous êtes de la région ou que vous pensez visiter l’Estrie entre le 8 et le 11 août, on a le festival littéraire parfait pour vous et votre petite famille : les Correspondances d’Eastman!

Ce festival en est déjà à sa 17e édition et il y en a vraiment pour tous les goûts. C’est sous la thématique du ravissement que le festival de 2019 se déroulera.

Courtoisie les Correspondances d’Eastman

Depuis sa création en 2003, le festival se donne comme mission de revaloriser l’écriture et la lecture autant chez les adultes que chez les enfants et ados. On trouve que c’est important de favoriser la découverte et d’encourager la curiosité chez les enfants, et un festival comme les Correspondances d’Eastman fait justement ça!

Chaque année, le festival invite un.e porte-parole et pour 2019, c’est l’autrice jeunesse et journaliste Sonia Sarfati qui remplit le rôle.

En plus de sa programmation jeunesse vraiment intéressante, le festival a plusieurs activités entièrement gratuites, comme les heures du conte, un rallye en forêt et des activités de création.

Les jeunes auront aussi l’occasion de rencontrer plusieurs de leurs auteurs préférés, comme Pierre Labrie (Les 4 Super, Mistral), Chloé Varin (Planches d’enfer), Annie Bacon (Victor Cordi) et Biz (La chute de Sparte).

Courtoisie les Correspondances d’Eastman

C’est vraiment un festival à ne pas manquer!

Vous pouvez aller consulter la programmation de l’Espace jeunesse juste ici.

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La beauté de laisser les enfants s’ennuyer

Il y a quelques semaines, ma filleule de 6 ans est venue passer quelques jours chez moi afin de donner un coup de main à ma soeur dans le trou d’horaire de « l’école est finie, mais les camps de jours ne sont pas commencés ». Comme je suis en congé de maternité, ça me faisait vraiment plaisir de passer du temps avec elle et je me suis dit que mon plus vieux capoterait puisqu’elle est son idole.

Mais soudainement, la veille qu’elle arrive, je me suis mise à stresser. Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire avec une grande de 6 ans, mon 3 ans et un bébé de 9 mois? Alors, je me suis mise à planifier un paquet d’activités. Chaque jour, on a fait quelque chose de spécial. Le vendredi, mon chum m’a aidée à installer les trois bancs d’auto dans ma voiture et j’ai amené toute la bande faire une balade en montagne suivi d’un dîner casse-croûte.

Il faisait chaud, la grande voulait aller plus vite et le moyen était tanné de marcher. Ça m’a coûté 40$ de poutines et de slush pour que plus personne n’ait faim après deux bouchées. Et le bébé a hurlé tout le long en revenant dans l’auto. Arrivé à la maison, j’étais complètement détrempée et à bout d’énergie. On a passé le reste de l’après-midi dans la piscine et c’était vraiment beau de voir les enfants s’inventer un paquet de jeux. 

Quand sa cousine est partie, j’ai demandé à mon garçon s’il avait passé une belle semaine et qu’est-ce qu’il avait préféré. Sa réponse: jouer dans la cour. Pas les 2000 activités que je me suis stressée à leur organiser. Mais tout simplement jouer avec sa cousine.

Et ça m’a frappée de plein fouet: toute cette pression pour ne pas qu’ils « s’ennuient » était tellement inutile. Les enfants ont cette capacité extraordinaire à trouver des façons de se divertir. En fait, laisser les enfants s’ennuyer stimule leur créativité. Je me souviens quand j’étais moi-même enfant, je pouvais partir avec mes amis pendant des heures jouer dans la «forêt » de mon quartier (qui maintenant, avec mes yeux d’adulte, n’est qu’un regroupement d’environ 4 arbres). Jamais je n’avais l’impression de m’ennuyer, même si aucun adulte ne planifiait mon jeu. Au contraire!

Nos enfants passent tellement de temps à suivre des horaires: à la garderie, à l’école, dans leurs activités et ils doivent aussi se conformer à la nôtre. Leur donner des périodes non structurées, c’est aussi les aider à développer leur imagination, à être plus autonomes et aussi, à relaxer. 

J’ai bien appris ma leçon, et la prochaine fois que ma filleule sera en visite, on fera peut-être une ou deux activités spéciales, mais la priorité sera de leur laisser tout le temps du monde de s’ennuyer ensemble. 

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5 choses à ne pas oublier sur la Côte-Nord

Ça fait un paquet de fois que je viens passer du temps à Natashquan (et avant, Havre-Saint-Pierre) sur les presque 10 ans que je suis avec mon conjoint. C’est la fois première fois où j’y suis aussi longtemps et surtout, si tôt en saison. J’ai donc fait un petit guide de trucs à ne pas oublier pour vivre l’expérience nordique au Québec avec un peu plus de confort!

  1. Des bas chauds, pour de vrai. Le soir à Natashquan, il fait un genre de 13-15 degrés Celcius. Si la chaleur actuelle à Montréal c’est votre rêve, sachez qu’ici on top pas mal juste 22 degrés en grande chaleur. C’est donc important de penser à avoir chaud aux extrémités. Si des gants et une tuque semble too much, le mieux c’est de penser à apporter des bas chauds.
  2. Des couches supplémentaires : dans mon sac Ikea, j’ai apporté un coupe-vent, une petite doudoune du Uniqlo et un manteau en toile de coton. Je peux facilement jouer avec les trois couches pour trouver ce qui me rend confortable sur le bord d’un feu, par exemple, ou quand je me rends à ma cabane.
  3. Des sandales d’eau : je me suis commandé de chez Frank and Oak des sandales Teva pour pouvoir les porter et aller dans l’eau avec. Si j’avais un peu en horreur ce genre de sandales, cette paire de Teva complète ma trinité avec mes Birkenstock, mes Blundstones. Pis oui, je vais les porter avec des bas dedans!
  4. Des pantalons écourtés. Qu’on se le tienne pour dit, même s’il fait maximum 24, c’est l’été ici. J’irai pas jusqu’à mettre des shorts, même si j’ai apporté une jupe courte pour le fun, mais des pantalons écourtés, c’est vraiment beau et surtout pratique pour aller mettre ses Teva dans l’eau sans rouler ses pantalons.
  5. Des chandails lignés : bon ben ça, c’est ben juste parce que je trouve ça beau pis pratique, mais j’adore les chandails lignés et j’aime vraiment beaucoup comment ça fait bord de mer. Méhéhéhéhé!

Bonus 1 : un petit foulard de coton que vous pouvez pulvériser d’anti-moustiques et autres bibittes qui piquent.

Bonus 2 : un lot de chandails chauds.

Voilà! Venez me voir à Natashquan, votre valise est prête!

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Refaire la garde-robe de votre famille pour 10$

Chez TPL Moms, on aime beaucoup les petites entreprises qui font attention à l’environnement, surtout lorsqu’elles évoluent dans un milieu qui n’est pas toujours réputé pour son empreinte écologique?  Notre plus récente découverte, c’est le Club de troc de MTL (MTL Barter Club), qui est en fait un club d’échange de vêtements.

Ce qui est vraiment cool dans ce genre de modèle d’affaires en mode, c’est qu’on a l’occasion de vraiment exploiter la durée de vie réelle d’un vêtement. Avec les boutiques de fast-fashion, c’est un peu trop facile d’acheter un morceau, le porter 1-2 fois et s’en débarrasser par la suite alors que le vêtement est à peine porté pendant le dixième de sa vie « potentielle ». Ça permet aussi de mieux gérer les envies de nouveauté en n’allant pas systématiquement acheter du neuf en boutique.

Le principe derrière le Club de troc de MTL est assez simple. On paie 10$ pour entrer et on peut apporter jusqu’à 25 pièces de vêtements ou d’accessoires à échanger. Évidemment, il faut que les morceaux soient nickel: aucune trace d’usure ou de saleté ne sera acceptée! Les pièces apportées sont évaluées et celles qui sont retenues vous donnent droit à un crédit échangeable contre un nouveau morceau. Bref, on en donne un, on peut en prendre un!

La collection du Club de troc de MTL comporte environ 150 morceaux et il y a même des vêtements pour hommes et pour enfants. Quand on sait qu’un enfant peut changer de taille de vêtement quelques fois en peu de temps, ce genre de boutique-concept devient encore plus intéressant! En plus, les crédits inutilisés peuvent être reportés à une séance ultérieure.

Le Club de troc de MTL n’est pas le premier club d’échange de vêtements à voir le jour. Le Shwap Club a été le premier à Montréal à paver la voie à ce genre de nouveau concept dans l’industrie de la mode. Et bonne nouvelle! Le Shwap Club accepte dorénavant lui aussi les vêtements pour enfants.

On vous invite à aller consulter la page Facebook du Club de troc de MTL pour plus de détails. 

La boutique est située au 1990, rue William, local 201 et est ouverte du mardi au dimanche.

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5 romans pour ados à lire cet été!

L’école est finie, les vacances sont commencées et vos ados tournent en rond? Voici quelques suggestions de romans à glisser dans leurs valises avant de prendre la route. Ne boudez pas votre plaisir et lisez-les vous aussi! Discussions passionnantes garanties. 

Crédit : Les Malins

 Le Pit (Prochain arrêt #1) de Simon Lafrance 

Dans une petite ville nommée L’Avenir, les adolescents disparaissent un à un. Est-ce l’oeuvre d’un maniaque? D’extraterrestres? Gabriel s’en fout un peu, parce qu’il en a déjà plein les bras avec sa mère dépressive et les intimidateurs qui le harcèlent. Après la disparition de sa s?ur, il décide de mener sa propre enquête, à ses risques et périls.  

Le charme de ce roman réside dans son ton résolument ado et la richesse de son personnage principal, Gabriel. Rien n’est tout noir ou tout blanc dans ce roman. En tant que prof, j’ai particulièrement rigolé en lisant tous les passages vitrioliques sur le milieu scolaire. Malgré sa fin un peu confuse, j’ai vraiment hâte de lire la suite de cette nouvelle série au rythme enlevant.  

 

Crédit : Bayard

Kateri et le corbeau de Rollande Boivin 

Une magnifique poésie et une grande beauté se dégagent de ce roman singulier qui raconte l’histoire de Kateri, une jeune autochtone qui tente de vivre en paix avec sa famille et de protéger leur territoire et leur mode de vie des coupes à blanc et du déracinement. Après le décès de son amoureux qui s’est noyé dans la rivière, son esprit revient sous la forme d’un corbeau qui l’accompagnera dans son périple. Une magnifique histoire d’amour, de deuil, de résilience, empreinte de magie et de respect. À découvrir!  

Crédit : Espoir en canne/Facebook

Notre-Dame-des-Anges d’Émilie Rivard 

Émilie Rivard, qui nous avait offert le délicieux 1ère avenue, nous offre ici un nouveau roman young adult dont l’action se situe dans la ville de Québec. Olivier, lutteur amateur du quartier Saint-Roch, hérite d’un immeuble à logements et découvre la vie de son père qu’il n’a pas connu. On reconnaît dans ce roman la plume de l’autrice, qui a un don pour donner vie à des personnages authentiques, drôles et attachants. Un récit plein de tendresse et d’humour qui m’a donné envie de faire une petite virée à Québec! 

Crédit : Luzerne Rousse

Oser pour soi de Sandra Dussault 

Cédric tourne un peu en rond depuis le départ de son frère pour l’Inde, coincé entre une blonde contrôlante et une mère pas facile. Suki, fille un peu excentrique, se questionne sur ses origines. Leurs destins vont se croiser et ils vivront un road trip marquant.  

Transparence totale, j’ai quelques réserves par rapport à ce roman. J’ai trouvé certains personnages stéréotypés et peu profonds, surtout les personnages secondaires féminins, et ça m’a agacée. Mais ça reste une histoire d’amour drôlement efficace et une quête identitaire intéressante. On y reconnaît le talent de celle qui nous a offert le fabuleux Programme. Un roman qui donne envie de sauter dans sa voiture et partir pour la Côte-Nord.  

Crédit : Les malins

Les damnés (Anna Caritas #2) de Patrick Isabelle 

Le meilleur pour la fin. Je vous ai déjà parlé de mon amour inconditionnel pour cette série du talentueux Patrick Isabelle. LE roman d’horreur pour ados dont le Québec avait besoin. Si vous n’avez pas encore lu le tome 1, pitchez-vous dessus! Frissons d’horreur et de plaisir garantis.  

Bonne lecture!  

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Quand bébé tombe malade avant de partir en voyage

(chronique)

Après plusieurs mois de planification, j’étais tellement excitée que les vacances arrivent enfin! Il était 20 h. J’attendais que mon bébé s’endorme pour finaliser les bagages, car notre départ pour l’aéroport était prévu pour 4 h du matin. 

Mais, l’imprévu arriva… À 21 h, ma petite, qui dormait depuis une trentaine de minutes, se réveille en hurlant. En rentrant dans sa chambre, je la trouve couverte de vomi. NON. J’espère l’indigestion, mais je pense trop fort au mot que personne ne veut entendre : GASTRO.

Elle n’arrive jamais au bon moment, right?

Je paniquais… je lavais mon bébé dans la douche en pleurant ma vie pendant que mon chum tentait de me rassurer, mais je voyais bien dans ses yeux qu’il commençait à être nerveux aussi.

RE-VOMI.

Moi qui suis habituellement en contrôle de la majorité des situations, je sentais que ma détresse le déstabilisait. Qu’est ce qu’on allait faire? Partir quand même? Annuler? Je réalisais que de n’avoir pas pris d’assurance annulation était une mauvaise idée. BRAVO.

Pourtant, notre fille aînée était toujours malade pendant nos voyages. Toutes les fois avant ses 5 ans. Elle avait l’habitude de faire des convulsions fébriles lors d’épisodes de fièvre intense. Je me rappellerai toujours cette fois, à Cuba, à 3h du matin, quand elle s’était mise à trembler avec les yeux « dans le beurre ». C’était notre première expérience avec ce phénomène.

Est-ce que sa petite soeur avait la même malédiction?

À cause de ces expériences passées, est-ce que je paniquais trop aujourd’hui?

Heureusement, tout s’était bien terminé cette fois-là, mais cet épisode m’avait laissé un traumatisme qui resurgissait quand mes enfants étaient malades. J’avais peur du moindre bobo. J’angoissais et je n’étais plus moi-même.

C’était frustrant aussi, car en Madame Organisatrice que je suis, j’avais tout planifié jusqu’au plus petit détail. TOUT, sauf ça.

Je n’étais pas capable de réfléchir. J’oscillais entre y aller ou annuler. Je focussais uniquement sur le « pourquoi ». Mes plans étaient solidement chamboulés et c’était tout ce à quoi je pensais…

C’est finalement suite aux conseils tardifs d’une amie infirmière insomniaque et du 811*, qu’on a décidé de partir pareil. Mon amoureux se faisait rassurant : dans 24h ce serait réglé et on allait être au chaud. Il avait réussi à éteindre mon angoisse.

Mon copain a eu raison (il va être content que je dise ça). Le trajet s’est bien déroulé, mais il a fallu 2 jours à mon ti pou pour se remettre sur pieds. Ce qui a donné le temps à la plus grande de… l’attraper! La grande qui a d’ailleurs vomi sur le monument des morts de la place publique de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. #ohwell

Donc la prochaine fois qu’on part en vacances en famille, inutile de surcharger les journées avec une tonne d’activités car, avec des enfants, les plans VONT changer! Peut-être aussi partir plus longtemps question de prendre le temps de décrocher et de s’adapter aux imprévus.

Car, même avec la meilleure planification, il est impossible de tout prévoir n’est-ce pas?

Bonne vacances!