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Tesla procède à un rappel massif en raison de problèmes de sécurité

L’entreprise de véhicules électriques Tesla fait les gros titres cette semaine avec l’annonce d’un rappel à grande échelle de la quasi-totalité de ses voitures circulant sur les routes américaines, totalisant près de deux millions de véhicules électriques, rapporte NBC News.

Cet important rappel fait suite à une série d’inquiétudes sur le système Autopilot de la compagnie Tesla, qui serait en cause dans plusieurs accidents et sécurité routière selon une enquête menée, depuis août 2021, par la National Highway Traffic Safety Administration.

L’Autopilot de Tesla permet aux voitures de gérer automatiquement leur vitesse, leurs freins et leur direction sur une seule voie. Ce système Autopilot a joué un rôle central dans l’identité et les stratégies de marketing de la marque Tesla depuis sa version initiale introduite en octobre 2014.

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De nombreuses inquiétudes ont été soulevées dans l’enquête de la National Highway Traffic Safety Administration. Le manque d’engagement des conducteurs sur ce qui se passe sur la route lorsqu’ils utilisent l’Autopilot serait à l’origine de plusieurs accidents routiers. Des collisions avec des véhicules d’urgence à l’arrêt auraient été la sonnette d’alarme sur de potentiels problèmes causés par l’Autopilot de Tesla.

Malgré des désaccords initiaux avec les conclusions de la National Highway Traffic Safety Administration, la compagnie Tesla et son CEO Elon Musk, a décidé de procéder au rappel des modèles Tesla Y, S, 3 et X fabriqués entre le 5 octobre 2012 et le 7 décembre 2023. Tesla s’est d’ailleurs engagé à faire des mises à jour logicielles afin d’ajouter des alertes et des mesures de protection supplémentaires pour renforcer l’engagement du conducteur.

Ce rappel suscitera probablement des débats sur la conduite autonome et sur la pratique de Tesla, souvent critiquée, qui consiste à tester ses fonctionnalités sur des utilisateurs réels dans des lieux publics.

L’action Tesla a connu une légère baisse à la suite de l’annonce du rappel.

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Le Dodge RAM électrique 2024 est éblouissant

RAM a présenté la carcasse officielle de son 1500 électrique pendant le duel du Super Bowl LVII qui opposait les Chiefs de Kansas City aux Eagles de Philadelphie.

Finalement, la camionnette a des allures plus actuelles que futuristes, comme on le présageait lors de l’amorce de cette transition énergétique.

Le REV, le nom de modèle de ce RAM électrique, ressemble un tantinet au Ford Lightning F-150, selon les spécialistes. Ce modèle est d’ailleurs le principal concurrent du RAM pour la course au camion pleinement électrique.

Concernant le physique de la bête, on peut observer une calandre horizontale de type moderne incluant le logo «modernisé» et les phares aux traits horizontaux, alors que les lumières arrière, quant à elle, se fusionnent au panneau.

Soulignons également que l’intérieur s’inspire de la dernière version du 1500 à essence et que le levier de vitesse est plutôt un bouton que l’on tourne afin d’activer les vitesses. Pour ce qui est de l’écran central, c’est très similaire également.

Au sujet de la motorisation, ça demeure encore nébuleux/secret, mais tout porte à croire que ça pourrait ressembler à une capacité de puissance de recharge de 350 kW, ainsi qu’une «architecture électrique» de 800 V.

Si l’on se fie aux dires de RAM, la capacité de remorquage et l’autonomie éclipseront les compétiteurs. Notons que le véhicule sera placé sur le marché à l’automne 2024.

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Art de vivre Automobile

Rolls-Royce prépare une voiture 100% électrique (avec toute une gueule)!

Rolls-Royce déposera sur sa ligne de construction une première voiture électrique à deux portes. Cette voiture sera d’ailleurs plus longue qu’une Cadillac Escalade, un véhiculaire utilitaire sport.

Cette future automobile arborera le nom de Spectre, et l’on retrouvera pas moins de 5876 étoiles à l’intérieur des portes, une technologie de Rolls-Royce appelée Starlight Headliner. Cette décoration fera en sorte que les occupants seront entourés d’une tonne de points lumineux.

Les portes de ce concept s’ouvriront vers l’arrière, et puisqu’elle comportera deux portes, elle sera considérée comme une super-coupée.

La Spectre affichera une gueule incroyable en raison de sa calandre emblématique très large, la plus grosse de toutes les Rolls-Royce. Évidemment, malgré cette énorme calandre, la Spectre sera la plus «aérodynamique» jamais construite par le constructeur.

Elle d’ailleurs devrait présenter un coefficient de traîné de 0,25, selon les estimés de la société.

Ajoutons à cela que les quatre roues seront directrices, ce qui la rendra très agile dans les courbes. Le moteur dont elle sera munie développera 557 chevaux et elle atteindra les 100 km/h en 4,4 secondes.

Rolls-Royce prévoit être entièrement électrique d’ici 2030, ce qui demeure un objectif certes colossal. La Spectre sera ni plus ni moins la voiture «test» afin de réaliser cet objectif.

Soulignons que la Spectre sera davantage guidée par des commandes physiques au lieu de commandes via un ordinateur de bord, ce qui fera changement de la tournure actuelle chez les constructeurs automobiles.

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Automobile

Maserati mc20: La première de son espèce

Photos : Matthew Lipscomb Ahvendre.com

Derrière le Volant était présent à l’introduction exclusive de la toute nouvelle Maserati MC20 en sol canadien, une supercar qui se veut l’élan d’une nouvelle ère pour la marque du trident. Cet événement s’est déroulé dans la salle de montre du Groupe Holand qui détient la concession de Rolls-Royce ainsi que celle de Maserati. Après la ville de New York, Montréal et Toronto sont les deux seuls endroits où cette voiture fera une apparition au Canada.

Vêtue d’une couleur matte, « blanc audacieux » (en italien, Bianco Audace) qui se veut l’imitation du blanc des glaciers, la MC20 scintille avec des nuances bleues irisées selon l’angle de la lumière qui éclaire la carrosserie soigneusement sculptée de ce bolide.

MC20 signifie Maserati Corse 2020 et marque l’entrée de la marque dans une nouvelle ère, la redécouverte de son ADN sportif d’origine, de ses racines dynamiques et de son audace essentielle. Il y avait plus de quinze ans que Maserati avait produit une supercar, la MC12 qui avait été conçue pour participer au championnat GT FIA.

C’est pendant un événement spécial, « MMXX : C’est le temps d’être audacieux » tenu le 9 septembre en Italie que le monde à fait connaissance avec la MC20 pour la première fois.

UNE AGRESSIVITÉ SEREINE

Maserati, longtemps connue pour son confort et son élégance sur la route, riposte désormais avec férocité sur la piste. La MC20 représente la forme pure de la vitesse, avec le panache Maserati: un travail d’ingénierie sculpturale apparemment taillé, pièce par pièce, à partir d’un bloc de carbone brut magistralement ciselé, montrant la voie vers l’avenir esthétique de la marque.

Créé par un processus d’élimination, il n’y a ni fioritures ni excès: juste de l’énergie. Même à l’arrêt, on a l’impression qu’elle va déjà vite. Ce projet est le fruit du Centro Stile Maserati à Modène et a bénéficié de l’expertise de la firme Dallara, spécialiste de la conception et production de monoplace et voitures de course. Un vrai tour de force par la marque du trident puisqu’elle a été conçue et produite en seulement 24 mois grâce à l’apport technique de simulateurs très sophistiqués développé par les ingénieurs chez Maserati.

Les portes à élytre sont une première pour Maserati et ont une fonction avouée, car elles améliorent l’ergonomie de la voiture et permettent un accès optimal depuis et vers la cabine.

La simplicité est aussi le mot d’ordre de la console centrale recouverte de fibre de carbone et intégrant seulement quelques fonctionnalités: le chargeur de téléphone portable, le sélecteur de mode de conduite (GT, Wet, Sport, Corsa et un cinquième, ESC Off, qui désactive les fonctions de contrôle) , deux boutons de sélection de vitesse, les commandes de lève-vitre électrique, les commandes du système multimédia et un compartiment de rangement pratique sous l’accoudoir. Toutes les autres commandes sont sur le volant, avec le bouton d’allumage à gauche et la commande de lancement à droite.

NETTUNO : UN MOTEUR EXCLUSIF CRÉER PAR MASERATI

Le cœur de la MC20 est un moteur à essence V6 bi turbo, entièrement produit à l’usine de Modène, le premier depuis plus de vingt ans avec plusieurs composantes brevetées Maserati. Situé à l’arrière du véhicule, conformément aux configurations de course traditionnelles, ce moteur unique est doté d’une technologie de Formule 1, propulsant la marque vers le monde passionnant de la course. Cette pièce d’ingénierie historique s’appelle Nettuno et comprime une puissance de 630 CV dans 3000 cc de déplacement avec un couple de 538 livres-pied jumelé à une transmission à double embrayage à huit rapports pour une vitesse de pointe qui frôle le 330km/h! Avec un poids réduit à 1500kg, le 0-100 km/h se fait en à peine 2,9 secondes. Au cœur de chaque MC20 se trouve une monocoque en fibre de carbone – similaire à ce que vous obtenez dans de nombreuses supercars modernes.

Développé par Maserati et Dallara, ce châssis peut accueillir les trois versions (coupé, électrique et cabriolet) avec seulement de légères modifications. En utilisant cette monocoque comme base, les concepteurs de Maserati ont passé plus de 2000 heures dans la soufflerie de Dallara à sculpter le look final. Et ce temps passé en vaut la peine.

Il n’y a pas que la voiture qui est nouvelle, mais le logo, qui accompagnera toutes les nouveautés chez Maserati, a été redessiné et épuré, comme la tendance de plusieurs autres manufacturiers l’ont déjà fait d’ailleurs.

Vous pouvez donc d’ores et déjà placer votre commande pour ce super bolide MC20 qui entrera en production au mois de juin 2021 et sera livrable au Canada au mois de septembre 2021 pour un prix qui varie entre 250 000$ et 325 000$ selon les multiples personnalisations qui vous pourrez choisir.

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Mini Cooper SE 2020 : Encore une question d’autonomie?

Voilà la grande question existentielle lorsque l’on argumente sur le choix d’une voiture tout électrique. Comme vous le savez déjà, tous les constructeurs doivent plonger vers ce nouveau mode de motorisation. Face aux changements d’habitude, les consommateurs doivent planifier leurs déplacements en fonction du temps de recharge et de l’autonomie totale de la voiture.

C’est probablement là que cette Mini aura plus de mal à se tailler une place. Pendant que la concurrence présente des modèles offrant une autonomie supérieure à 300 km, la Mini Cooper SE n’offre que 187 km en conditions idéales.

Selon les dires du constructeur, la majorité des conducteurs effectuent une moyenne de 60 km par jour avec leur voiture. À leur défense, il faut savoir que les normes de mesure changent d’un continent à l’autre. C’est dans la vie de tous les jours que l’on pourra en mesurer sa véritable autonomie. Cette nouvelle Mini écologique peut être rechargée autant sur une prise domestique régulière que sur une prise rapide.

Même si elle troque son moteur thermique pour une motorisation électrique, cette petite Anglaise est toujours aussi amusante à regarder et à conduire. Au chapitre du style, elle se distingue par une grille pleine traversée par une double ligne verte, des roues au design spécial et quelques logos identitaires ici et là.

Notons que ce mode de propulsion n’est offert qu’avec la version deux portière.

À l’intérieur, la présentation est toujours unique avec cet immense cercle au centre du tableau de bord, ce dernier renferme entre autres la carte du système de navigation. Derrière le volant siège un petit écran ovale qui présente la consommation d’énergie selon vos habitudes de conduite et le niveau des batteries. Vous pourrez aussi mesurer la quantité d’énergie récupérée au freinage.

Lors de notre essai, nous avons pu mesurer l’efficacité de ce type de motorisation. À l’aller, nous avons emprunté le boulevard qui longe la mer entre Miami et Fort Lauderdale. Avec la quantité démesurée de feux de circulation et de travaux routiers, notre consommation s’est avérée plus que raisonnable. Au retour, sur l’autoroute 95, l’absence de freinage nous a fait découvrir que cette Mini est beaucoup plus efficace en ville que sur la route. Comme toutes les voitures électriques, le couple est saisissant et les accélérations foudroyantes. Le système de récupération d’énergie permet également de maximiser le freinage.

Sommes toutes, cette Mini est encore un vrai délice pour la conduite tandis que son comportement général est digne d’une voiture de compétition. Il vous suffit tout simplement de planifier vos déplacements si vous avez à franchir de longues distances.

PRIX 39?990 $
MODÈLE MINI e
VERSIONS Cooper
CONFIGURATION 2 PORTES
MOTEURS Électrique
PUISSANCE (CH) 181
COUPLE (LB/PI) 199
BOÎTE Rapport fixe
MODE TRACTION
FREINS DISQUES
SUSPENSION INDÉPENDANTE
DIRECTION CRÉMAILLÈRE
PNEUS P195/55WR16
0-100 7,3
COFFRE (L) 211
POIDS (KG) 1365
CAPACITÉ DE REMORQUAGE (KG) S/O
CONSOMMATION VILLE (L/100) S/O
CONSOMMATION ROUTE (L/100) S/O
RÉSERVOIR (L) S/O
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Subaru Crosstrek: une recette éprouvée

Personnellement, je n’étais pas tellement optimiste quant à la popularité du Crosstrek lorsque ce modèle a été dévoilé au Salon de l’auto de Francfort en 2011. Appelé Impreza XV, il était placé en évidence à une intersection entre deux allées et personne ne s’immobilisait pour l’examiner ou le contempler. Bref, l’attrait visuel semblait nul. Était-ce parce qu’aux yeux de ces gens ce n’était qu’une Impreza plus musclée, déguisée en quelque sorte en véhicule hors route ? Pourtant, la recette d’ajouter un peu de testostérone à un modèle de base avait réussi avec la version Outback Sport de l’époque. En effet, en 1991, on avait augmenté la garde au sol d’une Impreza Sport, ajouté des appliques de couleur contrastante sur les flancs en plus de la doter de roues en alliage plus robustes.

Subaru Impreza Sport Outback

Curieusement, l’Impreza familiale de l’époque était jugée trop chère pour connaître du succès, mais déguisée en modèle Outback Sport, les ventes ont été spectaculaires ou presque. Mais, au fil des années, ce modèle a pris de l’ampleur en devenant une version familiale du Legacy avant de devenir un modèle à vocation autonome. Avec cette évolution, dans la gamme Subaru, il y avait un certain vide entre l’l’Impreza et le « gros » Outback. On a donc décidé d’adopter la même politique d’il y a quelques années en donnant à l’Impreza les allures d’un tout-terrain compact en relevant la garde au sol , dotant la carrosserie d’éléments visuels destinés à démarquer ce modèle sans oublier des jantes distinctes.

Et contrairement à mes appréhensions dans le cadre du lancement de celui-ci, le Crosstrek jouit d’une rassurante popularité.

Juste ce qu’il faut

Les personnes d’un certain âge doivent se souvenir des publicités de Maurice Richard vantant les mérites de Grecian Formula dans le but de ce d’éliminer les cheveux blancs. Et à la fin de la publicité, la légende du hockey soulignait qu’il avait laissé juste ce qu’il fallait d’un peu de gris. Cette fois-ci, on ne parle pas de teinture pour les cheveux, mais force est d’admettre que les stylistes de Subaru ont dessiné une carrosserie qui n’exagère pas dans les modifications destinées à faire plus aventurier, plus baroudeur. Donc, juste ce qu’il faut.

En fait, un applique noire placée en bas de caisse et ceinturant les passages des roues, quelques renflements de tôle bien placés, une grille de calandre noire, une prise d’air avant cerclée de noir tout comme les phares antibrouillard lance le message qu’il s’agit de véhicules plus costauds que la moyenne de la catégorie. Il faut également ajouter des jantes en alliage qui semblent plus robustes.

Bref, cette silhouette ne remportera probablement pas aucun prix d’élégance, mais c’est suffisant pour démarquer ce modèle. Par ailleurs, à l’intérieur c’est mieux réussi.

Comme pour l’extérieur, les stylistes ont adopté une approche plus pratique qu’élégante pour l’habitacle. Et le centre d’attention est cet écran d’affichage de huit pouces intégré dans la paroi de la planche de bord. Celui-ci est superposé par un autre écran plus petit qui affiche différentes informations techniques entre autres.

Le volant se prend bien en main et sur la version que nous avons essayée, le volant était chauffant. Ajoutons que le commutateur pour activer le volant chauffant était bien placé, en périphérie du moyeu du volant. Ce qui n’est pas toujours le cas chez d’autres constructeurs.

Les sièges avant sont confortables tandis que la banquette arrière peut être qualifiée de correcte avec une habitabilité en mesure de bien d’accueillir des personnes de taille moyenne. Comme tous les autres modèles de cette marque, la qualité des matériaux et de la finition est impeccable. Précisons que sur notre modèle, une version Limited, les surpiqûres de couleur rouge donnaient un ton un peu plus luxueux dans une voiture au caractère essentiellement pratique.

Cylindres à plat ? Bien entendu !

Ce constructeur tient mordicus à une motorisation à cylindres horizontaux, de type boxer. En fait, seule la petite Justy commercialisée il y a une couple de décennies a dérogé à cette règle avec ses trois cylindres verticaux. D’ailleurs, chaque présentation de Subaru est accompagnée d’un long discours vantant les mérites de cette configuration. Sur le Crosstrek, il s’agit d’un quatre cylindres boxer 2,0 litres produisant 152 chevaux et associé à une boîte automatique à rapports variables, la seule offerte sur la version Limited. Il est possible de commander une boîte manuelle à six rapports sur les autres versions tandis que si vous commandez un modèle avec le système EyeSight, la boîte CVT est incontournable.

Comme toutes les autres Subaru sur le marché, notre modèle d’essai était doté du rouage intégral permanent à prise constante tandis que les suspensions avant et arrière sont indépendantes. La version Limited est équipée de pneus de 18 pouces. Détail à souligner, ce sont des pneumatiques de marque Falken, un produit que l’on ne rencontre pas généralement en première monte. Ce qui ne les empêche pas d’être à la hauteur de la tâche.

Il faut savoir

Certains soulignent que le moteur 2,0 litres de 152 chevaux est le talon d’Achille de ce modèle alors que les accélérations sont plutôt modestes tandis que le niveau sonore de ce moteur n’est pas de la musique aux oreilles de plusieurs. Je crois que c’est exagéré. Il est vrai que les prestations sont loin d’être sportives, mais adéquates compte tenu de l’utilisation anticipée et des attentes des acheteurs de ce modèle. Ce qui n’empêche pas Subaru de proposer en option pour 2021 le moteur de 2,5 litres d’une puissance de 182 chevaux. Ce qui devrait mettre un peu de pep sous la pédale d’accélération. Il s’agit du même groupe propulseur que celui équipant les Legacy et Outback.

Notre essai s’est bien entendu effectué avec la version 2020 et même si les performances ne sont pas étincelantes, elles devraient convenir à la grande majorité des gens qui acceptent le Crosstrek pour ce qu’il est, à savoir un véhicule solide, bien ficelé et proposant comportement routier sans surprise tout en bénéficiant d’un rouage intégral qui a fait ses preuves.

Une réserve malgré tout. Malgré son apparence l’associant davantage à un VUS compact et la présence d’un rouage intégral, il ne faut pas croire que cette Subaru état l’égale de certains modèles Jeep Trail Rated. Le Crosstrek se débrouille fort bien sur les routes secondaires rn mauvaise condition, mais il n’est pas destiné à franchir des chemins impraticables. Mais je ne crois pas que personne ne va s’intéresser à ce modèle pour ce type de conduite. Et c’est tant mieux.

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AMC-Jeep-Renault: 8 ans de cohabitation!

Au fil d’une carrière qui s’est déroulée sur plusieurs décennies, Denis Duquet a été témoin de nombreuses transactions dans le monde de l’automobile. Cette fois, il nous remémore la présence de Renault sur notre marché lorsque le constructeur français s’est porté acquéreur du groupe AMC.

Récemment, la ville de Kenosha dans le Wisconsin a défrayé la manchette en raison de brutalités policières et de manifestations qui ont parfois mal tourné. Mais, on oublie que cette ville a déjà été un centre de production automobile fort important. En effet, l’une des premières usines automobiles à produire des véhicules en série a débuté en 1902, soit une année après les débuts de Oldsmobile et une année avant Ford. À l’époque, la compagnie s’appelait Thomas B. Jeffrey et produisait une voiture appelée Rambler.

Rambler 1902

Toutefois, en 1916, Charles Nash alors à la tête de General Motors se porte acquéreur de la compagnie qui porte dorénavant le nom de Nash Motors tout en demeurant indépendante de GM. Au cours des années qui ont suivi, cette usine de production automobile a été la première en Amérique à se syndiquer en 1933 alors que les employés ont formé une branche associée à la Federation Of Labor. Puis, deux ans plus tard, ce syndicat se joint à la UAW qui venait de se former à Détroit .

En 1937, Nash s’associe à Kelvinator, le fabricant d’électroménagers. Pendant le second conflit mondial, les usines produisent des moteurs d’avions pour l’industrie militaire. Ensuite, en 1954, Nash- Kelvinator s’associe à Hudson Motors pour créer la compagnie American Motors ou AMC. Toutefois, ce regroupement ne parvient pas à convaincre les acheteurs et les profits sont très modestes s’ils existent. Pour aider la rentabilité, AMC achète Jeep Motors de Kaiser en 1969.

Nash Ambassador

Hudson Hornet

Jeep Kaiser

Les finances chancelantes de AMC ont incité Renault à prendre les commandes de la compagnie américaine en 1979 qui est devenue AMC-Jeep-Renault. En fait, cette acquisition était surtout basée sur l’intérêt de Renault de se porter acquéreur de la marque Jeep et du réseau de distribution d’AMC. Quant aux voitures AMC, la plupart d’entre elles n’étaient pas compétitives et souvent dépassées sur le plan technique.

AMC Javelin AMX

Les Américains en jaune, les Français en jeans

Cette association s’est terminée en 1987 par l’acquisition de cette compagnie franco-américaine par Chrysler. Renault était en difficultés financières en Europe, son patron Georges Besse avait été assassiné l’année précédente et on voulait se départir de cette filière américaine peu rentable.

La présence de Renault sur le marché américain n’a pas nécessairement créé beaucoup de modèles intéressants, il y a eu la Renault 18 qui était moyenne et on attendait beaucoup de la R25 qui était assemblée dans la toute nouvelle usine de Bramalea en banlieue de Toronto. Il y a bien eu les modèles Alliance et Encore qui ont connu un succès initial, mais les ventes ont décliné lorsque les gens ont découvert la qualité minable de ces deux voitures.

Renault Alliance

Renault 25

Mais le plus intéressant dans cette cohabitation franco-américaine était le comportement des deux clans. Dans un premier temps, sans doute pour s’adapter à ce qu’ils concevaient de la vie à l’américaine, la majorité des Français affectés au marché américain se déguisait en portant des jeans et des chemises à carreaux. Par ailleurs, beaucoup d’Américains s’habillaient à la française en portant des pantalons noirs et un chandail jaune, les deux couleurs associées à Renault.

Une cohabitation parfois hilarante

J’ai eu l’opportunité de participer à quelques lancements de la compagnie AMC-Jeep-Renault. L’influence européenne se manifestait de plusieurs façons. Par exemple, ce qui était absolument interdit chez les Nord-Américains, c’était d’offrir du vin et de la bière lors du lunch dans le cadre d’une présentation. Une année, après avoir servi bière et vin, un journaliste américain a pris le volant d’une Jeep, a trouvé le moyen de le faire capoter et s’est fracturé la jambe. Malgré cela, le lendemain, les breuvages alcoolisés étaient de nouveau au rendez-vous. En plus, à une autre occasion, alors que le grand patron était parmi nous, on nous a convoqués après le dîner à une séance de cinéma. Interloqués, nous nous sommes tous présentés à la salle de bal de l’hôtel transformé en cinéma.

Mais au lieu d’un film classique ou d’un tout récent succès du grand écran, on a projeté un film porno à la grande stupéfaction des journalistes invités et au grand plaisir du patron qui commentait les ébats érotiques projetés à l’écran. En sortant de la projection, nous nous sommes tous dits : « Avec un tel dirigeant, pas surprenant qu’ils prennent des décisions parfois saugrenues. »

Lors du lancement de la Renault 18, la présentation technique a été effectuée par Philippe Ventre, l’ingénieur en chef du projet. Sans mettre en doute ses qualités de leader et d’ingénieur, sa présentation ressemblait davantage à une imitation du célèbre inspecteur Clouzeau. Et dans son laïus, il a souligné qu’on avait fait appel à des tests d’impacts en utilisant des cadavres humains « for saving precious bones of ze body ». Il fallait avoir l’expression sur les visages des journalistes américains !

Renault 18

Et vogue la galère

Bien entendu, comme Renault était le grand patron de cette association, on avait placé plusieurs dirigeants à des postes de direction. Ces personnes désignées n’étaient pas toujours les plus compétentes disponibles. Mais le légendaire piston social à la française faisait des merveilles. Par exemple, on avait confié la direction de l’usine d’assemblage des Jeep Cherokee à une personne qui avait essentiellement de l’expérience dans les brasseries. Et selon les dires de plusieurs, il gérait cette usine comme s’il s’agissait d’une usine brassicole. Ce personnage avait une maîtresse et pour impressionner celle-ci, il a fait « pimper » une Cherokee avec une présentation extérieure spéciale, des roues exclusives, un habitacle avec sellerie de cuir et un équipement fort complet.

Cependant, le grand patron de la compagnie est venu visiter l’usine et il s’est interrogé quant à la présence de ce véhicule pour le moins exclusif qui était stationné à la sortie de la chaîne d’assemblage. Coincé, notre directeur a affirmé que c’était une surprise qu’il lui réservait et que c’était sa conception de ce que devrait être un nouveau modèle Cherokee de luxe. Sa présence d’esprit lui a sauvé son job, puisque le grand patron a été impressionné et a décidé sur-le-champ de produire cette version plus huppée. Parfois, l’incompétence est récompensée.

Jeep Cherokee Limited 1983

Jeep Cherokee Limited 1983

En fait, les produits Renault destinés à l’Amérique étaient plus ou moins de nature à être des concurrents aux producteurs américains. D’ailleurs, lorsque Chrysler a acquis AMC-Jeep-Renault, on a créé la division Eagle pour commercialiser les produits Renault sous une autre enseigne, mais le projet n’a pas duré, les produits n’étaient pas suffisamment attrayants pour intéresser les clients. Et pas question de souligner l’association de ces modèles à Renault, puisque la cote du constructeur français était tellement mauvaise, que Chrysler a été obligé d’éliminer tout élément qui pourrait associer ces voitures, à Renault. On est même allé à enlever les écussons de la régie sur les radios et certaines composantes.

En plus de l’entente de non-compétition entre Renault et son acquéreur américain pendant un certain nombre d’années, on ne peut s’empêcher de donner raison au constructeur français d’être hésitant d’effectuer un retour sur notre marché. On a préféré offrir des modèles Nissan faisant appel à certaines composantes de son associé français.

L’histoire de l’assemblage automobile à Kenosha s’est terminée en décembre 1987 alors que Lee Iacocca a annoncé la fermeture de la production automobile à Kenosha, suite à l’achat d’AMC-Jeep-Renault la même année.

Eagle Premier AKA Renault 25

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Jerry Hirshberg : un designer pas comme les autres

Cette fois, Denis Duquet nous parle de Jerry Hirshberg, l’un des stylistes automobiles les plus excentriques qu’il a rencontrés.

Tous les stylistes en chef des constructeurs automobiles ont généralement le statut de vedette. En effet, ce sont eux qui sont responsables de la silhouette des voitures offertes sur le marché et un design réussi peut être responsable de chiffres de vente positifs. En général, ces designers sont des personnages à part, généralement vêtus de noir avec chemise blanche lors des présentations et ils s’expriment dans un langage codé qui est parfois proche du délire. Lorsque rencontrés individuellement, ce sont des personnes fort intéressantes ayant des opinions sur un peu tout et capables de critiquer leur travail sans vouloir trouver des excuses.

Mais, l’un des stylistes les plus différents des autres est sans contredit Jerry Hirshberg qui a connu une intéressante carrière chez General Motors avant de devenir le responsable du stylisme chez Nissan Amérique du Nord et fondateur du centre Nissan de design international -NDI ? à La Jolla en Californie.

Mais avant de devenir un styliste automobile, il a connu une carrière musicale sous le nom de Jerry Paul et a enregistré la chanson « Sparkling Blue » qui a connu du succès au Hit-Parade américain, ce qui lui a permis d’être en première partie des spectacles de chanteurs fort connus à l’époque qu’étaient Bobby Rydell, Fabian et Frankie Avalon.

Jerry Paul and The Plebe

Mais il a abandonné sa carrière musicale après avoir gradué en Design du Cleveland Institute of art. Diplôme en poche, il poursuit ses études en Europe avant de revenir en Amérique et être engagé chez General Motors en tant que styliste. Au fil des années, il a participé à l’élaboration de voitures passablement intéressantes comme la Pontiac Firebird 1967, la Pontiac GTO 1968 et finalement la légendaire Buick Riviera 1971. Lorsqu’il a quitté GM en 1980, il était devenu le designer en chef des divisions Pontiac et Buick.

Buick Riviera 1971

Buick Riviera 1971

Pontiac GTO 1968

Nissan Design International

Une fois en poste à titre du directeur de stylisme en Amérique du Nord, il est devenu président du Centre de design international de Nissan. Ce fut l’un des premiers établissements du genre avec celui de Toyota ? Calty -établi lui aussi en Californie. Les deux constructeurs japonais avaient choisi la Californie pour y établir ces centres de créativité en raison du style de vie différent et du caractère social avant-gardiste de cet état.

Et on était loin de s’ennuyer à ce centre de créativité de Nissan. Hirshberg avait fait aménager un terrain de volley-ball dans la cour de l’établissement afin de permettre à ses employés de relaxer de temps à autre. De plus, il ne daigne pas les faire participer à des activités extra curriculaires. Parfois, il amenait tout son groupe au cinéma, au salon de quilles ou à toute autre activité indépendante de leur travail. Enfin, pour stimuler leur créativité, NDI a accepté des contrats qui n’avaient rien à voir avec l’automobile. Son groupe a ainsi dessiné une botte de ski pour Salomon, un club de golf pour la compagnie Taylor Made, un gros yacht de luxe en plus d’un ordinateur pour la compagnie RDI. Mieux encore, plusieurs de ces designs ont obtenu des prix en fait de qualité de stylisme.

Nissan Pathfinder 1985

Nissan Gobi 1990 (concept)

Nissan NX 1991

Infiniti J30 1992

Pour les TDC !!!!

Au cours de la première décennie d’opération de ce centre de créativité, plusieurs des voitures qui ont été dessinées se sont démarquées par leur caractère original. On peut citer par exemple le Pathfinder qui était un VUS qui se différenciait de la concurrence par sa silhouette. D’ailleurs, plusieurs des composantes visuelles de ce véhicule ont été reprises par la suite sur d’autres modèles.

L’arrivée de la nouvelle division Infiniti a permis à ces créateurs de s’intéresser à cette marque de luxe, concurrente directe de Lexus de Toyota. On a alors dessiné la J30, une berline intermédiaire dont les lignes étaient assez originales. Et chaque fois qu’on dévoilait un nouveau modèle chez NDI, Hirshberg y allait d’une présentation qui était toujours fort colorée. Mais, dans le cadre de la J30, il s’est surpassé. En effet, il a souligné que dans certaines catégories de voitures, il fallait songer à la clientèle de façon plus particulière et je cite : « Ce modèle a été dessiné pour une clientèle d’hommes d’affaires, bref des trous du cul. »

Inutile de préciser que cette phrase, qui n’a pas nécessairement été appréciée au quartier général japonais, en fait le tour de la planète automobile. Malheureusement pour notre homme, la J 30 n’a pas connu beaucoup de succès et on a blâmé sa silhouette. Pour avoir conduit ce modèle, il faut ajouter qu’une position de conduite inconfortable, des performances moyennes et une tenue de route quelconque sans ajouter un prix assez relevé n’ont pas contribué non plus à sa popularité.

Infini J 30

Il semble que par la suite, la grande majorité des voitures dessinées à La Jolla, se démarquait par un stylisme pratiquement anonyme. C’était fini le temps de la créativité à gogo et des modèles hors normes. Une exception, un peu avant son départ de la direction du design Nissan en Amérique, Hirshberg a convaincu Carlos Ghosn, nouvellement arrivé à la direction de Nissan Motor Corporation, de ne pas abandonner la Nissan Z et a dessiné une voiture concept de ce coupé sport qui est considéré comme un classique du genre. Ce fut son chant du cygne chez ce constructeur.

Il faut préciser que son départ n’était pas une retraite forcée, on lui avait même offert le poste de chef du stylisme de toute la compagnie. Il a préféré se retirer, car au cours des 10 dernières années de son poste de directeur de NDI, la plupart des voitures à la silhouette anonyme avaient été des exigences des grands patrons japonais. Pourtant, son départ a coïncidé avec l’arrivée de Carlos Ghosn qui privilégiait le stylisme plus agressif des produits Nissan. Peut-être que la réputation de ce dernier que l’on appelait le « Cost Cutter » a influencé la décision de l’ Américain.

Nissan Quest 1992

Nissan Altima 1992

Nissan Sentra 1995

Nissan Xterra 1999

Langue de bois : connaît pas

Lorsqu’il a quitté Nissan en 2000, Hirshberg avait 60 ans et a ni plus ni moins profité de sa retraite en se consacrant en bonne partie à la peinture en plus de participer à quelques conseils d’administration et a également agi à titre de conseiller au chapitre du stylisme pour quelques compagnies. C’était un peintre doué et plusieurs de ces toiles ont été exhibées dans des galeries bien cotées. Il est décédé d’un cancer en novembre 2019.

Il est reconnu pour la postérité comme un styliste de talent et un dirigeant qui a insufflé à son équipe une indépendance de créativité assez spéciale. Mais ce dont tous se souviendront, c’est l’absence de retenue lorsqu’il exprimait sa pensée. Aucune autre personne dans l’industrie n’aurait osé traiter les hommes d’affaires de TDC, pas plus de souligner que la Sentra qui était sortie des tables à dessin de son centre de créativité s’adressait « À des mères de famille portant des bigoudis au volant et à de jeunes graduées collégiales à la recherche d’une voiture qui n’avait pas l’air d’un « econo box » même si c’était le cas ».

Homme aux multiples talents, à l’esprit créatif sans cesse en activité, il a même rédigé un ouvrage portant sur le processus de créativité intitulé « The creative productivity » qui est un ouvrage parfois aride, mais fort intéressant tentant d’expliquer le processus visant à créer des objets afin qu’ils connaissent du succès du point de vue commercial.

Son esprit universel, son originalité et son absence de restriction verbale lui réservent une place à part au Panthéon des stylistes automobiles.

En ce qui me concerne, ce fut l’un des personnages les plus colorés que j’ai rencontrés dans mon métier les yeux c’est s’il y a un an ils sont vraiment hors normes.

Voitures associées ou créées par Jerry Hirshberg

Nissan Z ( concept) 1999

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La conduite préventive, y avez-vous songé?

Les routes et autoroutes sont de plus en plus encombrées, les embouteillages pratiquement un fait quotidien, et il n’est pas rare d’être témoin d’un accident parfois mortel causé par une conduite trop agressive, trop négligente ou encore le fait d’une personne utilisant son cellulaire en roulant. Il faut savoir que depuis de nombreuses années, la plupart des grandes compagnies donnent à leurs employés appelés à circuler dans des véhicules de la compagnie des cours de conduite défensive ou préventive.

En effet, un bon nombre d’accidents pourrait être prévenu si les gens mettaient en application quelques règles de base qui sont pourtant relativement simples et faciles à appliquer.

1 ?Maintenez un espace de sécurité

Beaucoup de gens conduisent trop près de la voiture qui précède. On en a souvent la preuve alors qu’un véhicule emboutit celui qui précède lorsque ce dernier a été obligé d’effectuer un freinage non prévu. Il suffit de maintenir une distance sécuritaire, mais pas nécessairement exagérée afin d’avoir le temps de réagir en cas d’urgence. De plus, il faut avoir une bonne vision de la route devant vous. Si vous suivez un camion qui vous obstrue la vue, doublez celui-ci le plus rapidement et le plus sécuritairement possible. En outre, ne regardez pas nécessairement devant la voiture, mais loin devant vous. Si jamais il y a un freinage d’urgence à l’avant, vous aurez la chance de prévenir le coup. D’autant plus que les feux de freinage surélevés dont sont dotés tous les véhicules de nos jours permettent de réagir rapidement.

Un régulateur de distance adaptatif permet de respecter une distanciation sécuritaire.

Il faut respecter ses distances.

oops ! On suivait de trop près.

Sur les autoroutes, lorsque vous circulez sur la grande route assurez-vous que le véhicule qui vous suit ne soit pas trop près. Si tel est le cas, laissez-vous doubler tout simplement. Parce que si vous maintenez une bonne distance à l’avant, mais que vous êtes talonnés de l’arrière, les conséquences seront quand même dramatiques en cas de freinage.

De plus, il faut laisser un espace autour de votre voiture. Ne vous laissez pas emboîter par d’autres véhicules. Par exemple, sur une route à trois voies, trouvez le moyen d’avoir un espace pour pouvoir man?uvrer en cas d’urgence. Cela peut signifier de rouler un peu plus lentement, mais vous serez en mesure de réagir de façon plus sécuritaire.

Il ne faut pas être suivi de trop près.

2?Assurez-vous d’être vu

Vous avez certainement vu comme moi que plusieurs personnes font le strict minimum pour dégager leur voiture de la neige en hiver ou encore d’enlever la glace qui recouvre le pare-brise et les autres vitres du véhicule. Ces gens conduisent de façon dangereuse, car leur champ de vision est limité. De plus, vous devez vous assurer de dégager les feux de route, de positionnement et les clignotants afin que les gens puissent deviner de votre intention. C’est essentiel et non optionnel.

En outre, les voitures modernes sont dotées de capteurs permettant de détecter les présences latérales, de freiner devant un obstacle et même de gérer la distance entre votre véhicule et celui qui vous précède. Il est donc important de connaître le positionnement de ces capteurs et de les dégager avant de prendre la route. Il en est de même pour nettoyer l’objectif de la caméra de recul. En hiver, il est recommandé d’effectuer ce nettoyage chaque fois que vous prenez votre voiture. Incidemment, certains modèles de nos jours sont dotés d’un système de nettoyage de l’objectif, une option qui devrait prendre de la popularité. Il y a bien entendu, quelques marques qui protègent la lentille de la caméra de recul en plaçant celle-ci derrière l’écusson de la marque qui se dégage lorsqu’on fait marche arrière.

Toujours bien déneiger son véhicule.

Surtout en hiver, nettoyer la lentille de la caméra de recul avant de prendre la route.

Certains objectis de caméras de recul sont abrités derrière un écusson articulé.

3? Éviter les distractions

Même jusque dans les années 60, la conduite d’une auto nécessitait beaucoup d’attention, car dans bien des cas la direction n’était pas assistée, tout comme les freins et il fallait une bonne dose de concentration pour pouvoir conduire de façon sécuritaire. De nos jours, la plupart des voitures modernes pensent pour nous ou presque. Elle nous avertit si on franchit la ligne blanche, de la présence de véhicules dans l’angle mort et elles se stationnent automatiquement chez certains modèles. Et pour gérer toutes ces fonctions, il y a un écran tactile.

Malgré la modernité de tous ces éléments, il s’agit parfois d’éléments de distraction. D’ailleurs, en Allemagne, un automobiliste a connu un accident de la route alors qu’il tentait de régler la vitesse des essuie-glaces de sa Tesla par l’intermédiaire de l’écran tactile. Le juge l’a déclaré coupable de négligence et lui a imposé une amende particulièrement élevée. Il a dit qu’il considérait plusieurs éléments de la voiture comme étant un ordinateur et que la loi empêche de manipuler les commandes de celui-ci lorsque la voiture roule.

Il est donc dangereux de se laisser distraire par ces commandes qui nous obligent à quitter la route des yeux pour gérer un écran tactile qui nécessite parfois plusieurs interventions et qui vous obligent à quitter la route des yeux avec parfois des conséquences désagréables ou fatales.

Il y a bien entendu la téléphonie cellulaire qui est l’une des causes majeures des accidents de nos jours. Téléphoner en tenant l’appareil dans vos mains, texter, ou tout autre chose semblable est interdite par la loi parce que c’est dangereux. En outre, les applications Apple CarPlay et Android auto permettent de communiquer avec ‘écran de votre automobile ou camionnette et cela risque d’être distrayant également.

La prochaine fois que vous conduirez, tentez de détecter les distractions causées par votre environnement ou même par vous-même alors que vous songez à quelque chose d’autre tout en conduisant. Vous risquez d’être surpris.

4?S’adapter à l’environnement

Un bon conducteur n’est pas seulement celui ou celle qui peut conduire vite et bien, mais également qui est en mesure de s’adapter aux conditions du moment. Par exemple, si vous circulez sur une route dont la limite de vitesse est de 90 km/h, mais que la chaussée est rendue glissante, conduire à cette vitesse n’est pas sécuritaire, même si vous respectez les limites de vitesse affichée. Il faut alors réduire sa vitesse en conséquence afin d’éviter une perte de contrôle ou un freinage trop long en cas d’urgence.

Il faut s’adapter aux conditions routières.

Un autre élément de conduite préventive ou sécuritaire est d’éviter l’endormissement au volant. Si vous effectuez un long trajet et qu’à un certain moment l’endormissement vous guette, il est impératif de vous arrêter le plus rapidement possible, d’aller prendre un café, de marcher un peu afin être en mesure de conduire en toute sécurité. On parle d’alcool au volant, de drogue au volant, de vitesse excessive, mais l’endormissement est l’une des causes majeures d’accidents.

L’endormissement au volant peut être fatal.

Et finalement, l’une des conduites préventives les plus efficaces, mais qui est souvent ignoré par la grande majorité des gens est le respect des limites de vitesse. En fait, il s’agit sans doute de la loi que l’on enfreint pratiquement tous les jours. En effet, pratiquement toutes les personnes sont honnêtes, paient leurs taxes, respectent les lois de la société, mais dépassent les limites de vitesse affichées aussitôt qu’ils prennent leur volant. Je ne parle pas de vitesse excessive, mais tout simplement de rouler de 20 à 30 km/h au-dessus de la limite. Le respect de ces limites aura pour effet une conduite moins stressante, une réduction de la consommation de carburant et une diminution du danger pour les autres. J’admets qu’en certaines circonstances, les limites imposées peuvent paraître excessives, mais il faut savoir que ces décisions sont prises en fonction de la configuration de la route, du dossier des accidents survenus et des différentes autres caractéristiques qui obligent à l’imposition de ses limites.

Respecter les limites de vitesse fait partie de la conduite préventive.

On parle souvent des autoroutes allemandes où il n’y a pas de limites de vitesse, mais il faut savoir que seulement 25 %-les autoroutes allemandes n’ont pas de limites de vitesse. Et encore, lorsque la chaussée est mouillée ou glissante, la vitesse est réduite à 100 km ou moins. De plus, les Allemands sont respectueux des lois et très disciplinés de sorte qu’ils circulent selon les limites imposées lorsqu’il y en a.

Simple comme bonjour !

Conduire défensivement ne signifie pas de rouler trop lentement, ou de ne pas prendre de plaisir à rouler, mais de respecter certaines règles de conduite qui vont vous permettre de diminuer les accidents et d’augmenter le niveau de sécurité sur nos routes. Et bien entendu, il faut s’assurer que votre véhicule soit bien entretenu afin de pouvoir tirer parti de tout son potentiel.

Bref, s’astreindre à quelques règles de base peut vous permettre d’éviter un accident.

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On a plus les Toyota qu’on avait!

Les temps ont grandement changé chez ce constructeur. En effet, année après année, les chroniqueurs automobiles se plaisaient à souligner la silhouette plus ou moins anonyme des véhicules de ce constructeur tout en insistant également sur l’absence d’agrément de conduite. Par ailleurs, une qualité de fabrication et une fiabilité à toute épreuve en plus de leur caractère pratique étaient les éléments les plus déterminants de ces produits.

Mais depuis l’arrivée d’un nouveau grand patron en 2009, Akio Toyoda, on doit admettre que la présentation des Toyota est nettement plus dynamique et moderne tandis que l’agrément de conduite a été haussé de plusieurs crans. Et le Rav4, transformé l’an dernier, bénéficie de ces changements. L’avant-dernière génération était correcte et se vendait fort bien, mais une comparaison entre l’ancien et le nouveau modèle permet de confirmer que celui-ci a connu de notables progrès.

Un air de famille

Au premier coup d’?il, ce VUS compact partage avec les autres véhicules de la famille une grille de calandre surdimensionnée traversée par de larges bandes transversales, tandis que les parois latérales sont sculptées et se terminent par une applique en bas de caisse et, j’allais oublier, on a un protecteur assez imposant sous les pare-chocs. Placez ce modèle avec le CH R et il est facile d’en déduire que les deux modèles partagent plusieurs éléments de design.

Mais c’est surtout au chapitre de la planche de bord que les changements sont plus importants. On a enfin abandonné cette partie saillante en bas de la planche de bord qui n’avait aucune raison d’être sauf d’obstruer certaines commandes. Cette fois-ci, c’est plus agressif, plus moderne et l’écran d’affichage de huit pouces  est nettement en relief. Et comme il se doit sur tous les produits dévoilés de nos jours, les rayons horizontaux du volant sont dotés de commandes placées à chaque extrémité de ceux-ci.

Le conducteur à plusieurs moyens de contrôler la gestion du véhicule. Sur la console centrale, il peut choisir entre cinq modes de conduite par l’intermédiaire de pavés de sélection, soit Eco, Normal, Sport, Snow et finalement contrôle de pente. Ces pavés encerclent un  bouton qui permet de gérer le rouage intégral. Selon les circonstances, le conducteur peut sélectionner le mode Normal, Boue et Sable et finalement Terrain rocailleux. Pour le peu de conduite que j’ai effectuée sur des sentiers en mauvais états ou boueux, le système m’a paru correct pour la catégorie.

Bien entendu, comme toute Toyota qui se respecte, la finition était impeccable  et la qualité des matériaux sans reproche. Il faut également souligner que l’habitabilité est supérieure à la moyenne tout comme la capacité du coffre à bagages. On accède à ce dernier par hayon motorisé.

Moteur rugueux

Le Rav 4 essayé était la version à moteur thermique. Ce dernier est un 4 cylindres de 2,5 litres d’une puissance de 203 chevaux et un couple de 264 livres pieds. Il est associé à une boîte automatique à huit rapports. Tel que mentionné précédemment, comme il s’agissait de la version Trail AWD, les quatre roues étaient motrices et en plus, la suspension est plus adaptée à la conduite hors route qu’avec les modèles à roues motrices avant.

Comme ce constructeur est le champion toutes catégories de la motorisation hybride, il ne faut pas se surprendre qu’une version hybride soit offerte. Cette fois-ci, le moteur de 2,5 litres produit 178 chevaux et est associé à un moteur électrique qui porte la puissance de 119 chevaux. Et comme c’est souvent le cas, Toyota demeure fidèle à la batterie de type Nickel-Hydrure métallique. Compte tenu de la maîtrise de cette technologie par ce constructeur, il est recommandé de considérer ce choix aussi bien en raison de meilleures performances que d’une réduction de la consommation de carburant. Cette fois, la boîte de vitesses est à rapports variables.

Quant à notre modèle d’essai, son moteur propose des performances correctes, mais il est parfois rugueux , surtout en accélération, et l’insonorisation n’est pas le point fort de ce véhicule. Quant à la boîte automatique, on oublie sa présence. Toujours sur le plan technique, les suspensions avant et arrière sont indépendantes tandis que la capacité de remorquage est de 3500 livres ou 1588 kg. Ce qui est adéquat pour remorquer une petite roulotte, un bateau de pêche ou encore deux motoneiges en hiver.

La conduite : un élément positif

La plupart des commentaires par rapport au comportement routier des modèles Rav 4 antérieurs n’étaient pas dithyrambiques, loin de là. Mais, au fil des générations de ce modèle, cet élément s’est amélioré et il faut avouer que l’édition actuelle se démarque avantageusement. Le secret ? C’est tout simplement que l’on utilise la nouvelle plate-forme universelle TNGA de Toyota utilisée sur la quasi-totalité des nouveaux produits et l’amélioration est remarquable. Par exemple, cette plate-forme est utilisée sur la Corolla Hatchback et tous ceux qui l’ont essayé ont avoué avoir été agréablement surpris.

Le Rav4 est de même mouture et sa conduite est nettement plus agréable que précédemment. Cette plate-forme est tellement efficace que les ingénieurs n’ont pas eu à développer une suspension ultra rigide qui gomme tout agrément de conduite. La suspension n’est pas guimauve, mais suffisamment souple pour absorber les trous et les bosses sans tangage et roulis de caisse. De plus la direction est plus précise et l’expérience générale de conduite est nettement plus positive. Il ne faut pas en conclure nécessairement que son habilité sur une route sinueuse est supérieure aux meilleurs de la catégorie, mais elle se débrouille nettement mieux qu’auparavant. Un peu plus d’agilité serait la bienvenue, mais sa tenue de route sera quand même appréciée par la grande majorité des gens.

Ajoutez à cela la fiabilité traditionnelle de cette marque et il n’est pas surprenant que ce VUS soit si demandé.