Catégories
Automobile

Toyota C-HR, ou comment ne pas se fier aux apparences

 

 

Selon le communiqué de presse de Toyota Canada, l’une des principales raisons de se procurer ce véhicule est la suivante :

« Si vous voulez vous faire remarquer, prenez le volant du Toyota C-HR 2019.

Et l’on enchaîne par la suite en soulignant que le niveau d’équipement est plus étoffé, qu’il y a un plus grand choix de couleurs et que le prix est toujours compétitif. Mais, il y a plus que cela.

Lancé il y a deux ans maintenant, ce VUS urbain sous compact s’est immédiatement fait remarquer par sa silhouette très agressive d’un stylisme très poussé. Il ne s’agissait pas d’une révolution dans le bureau de design de Toyota, mais d’un véhicule initialement destiné à la division Scion qui a plié bagage avant l’arrivée de ce modèle.

Le produit était cependant arrivé à terme et la logique la plus élémentaire voulait que le C-HR se retrouve dans la gamme Toyota. Et son identification n’est pas seulement une association de lettres pour contrer les appellations plus ou moins similaires de la concurrence. Dans le cas qui nous concerne, les trois lettres sont l’abréviation de « Compact- High Rider ».

Quoi qu’il en soit, lors de son lancement, c’est surtout la silhouette qui nous avait impressionné de façon positive, tandis que pour le reste, mon essai avait été plus ou moins concluant. En effet, le parcours choisi pour le lancement était peu sélectif, il pleuvait à boire debout et les quelques exercices ayant pour but de mettre en vedette ses qualités routières étaient peu convaincantes elles aussi.

Cette fois, le modèle 2019 nous revient inchangé sur le plan visuel, mais on a apporté quelques améliorations au chapitre de l’équipement. On a donc corrigé une lacune importante en offrant de série les systèmes Entune 3.0 et Apple Car Play. Il faut préciser que le système Entune 3.0, bien qu’amélioré, n’est toujours pas impressionnant. Malheureusement, Android Auto n’est toujours pas disponible.

Cette fois, l’essai a été plus concluant, plus prolongé et s’est déroulé dans des conditions hivernales qui ont permis de vérifier la qualité de la plate-forme du plus petit VUS de la gamme Toyota.

 

Plein la vue

Voilà un véhicule qui est à l’antithèse de ce que ce constructeur nous proposait sur le plan visuel il y a quelques années à peine. C’est très agressif comme silhouette et rares sont les personnes qui ont trouvé à redire à ce chapitre. À l’avant, la grille de calandre se résume à sa plus simple expression puisqu’il s’agit d’un léger espace placé sous le logo Toyota sur la partie supérieure avant. Elle est encadrée par des feux de route très effilés qui se prolongent vers l’arrière et qui chevauchent même les passages de roues avant qui sont passablement surdimensionnés. Et pour donner l’impression d’être un coupé quatre portes, les poignées des portières arrière sont placées sur la partie supérieure du pilier C. Esthétiquement ça va, mais côté pratique, ce n’est pas tellement impressionnant. De plus, les enfants ne peuvent y accéder.

On retrouve la même audace de design à l’arrière avec une lunette fortement inclinée vers l’avant et surplombée d’un déflecteur qui est l’extension du toit. Il faut également souligner un large pare-chocs de couleur noire tandis que le rebord du hayon est fortement sculpté. Et pour finir, on a décidé de placer une applique en plastique noir au bas de la paroi latérale.

La même audace visuelle se retrouve sur la planche de bord alors que le point central visuel est cet écran d’affichage placé en surplomb sur la planche de bord. Il faut souligner au passage que l’unique porte-gobelet est difficile d’utilisation étant trop près du couvercle du vide-poche de la console centrale. De plus, certains plastiques luisants sont susceptibles de se rayer à la longue.

Presque une avant-première

Il y a deux ans, lorsque ce modèle a été lancé, il était l’un des premiers à utiliser la nouvelle architecture TNGA- Toyota New Global Architecture- qui a obtenu des commentaires positifs en raison de sa rigidité et de sa polyvalence. De nos jours, la plupart des autres modèles Toyota dévoilés depuis ce temps font appel à cette plate-forme qui suit les tendances actuelles de l’industrie qui assure des économies à la fabrication et un comportement amélioré.

Lorsqu’on constate la silhouette du C-HR on s’attend quasiment à trouver sous le capot un moteur sur vitaminé produisant plus de 200 chevaux. Ce n’est pas le cas, mais ce n’est pas mauvais non plus. En effet, on retrouve un quatre cylindres 2,0 litres d’une puissance de 141 chevaux associé à une boîte de vitesses à variation continue faisant appel à une technologie inédite de Toyota pour en améliorer le fonctionnement. Il propose également sept rapports simulés que l’on peut contrôler avec le levier de vitesses.

Cette fiche technique se complète par des suspensions avant et arrière indépendantes et une direction à assistance électrique. Par contre, s’il y a un pavé dans la mare, c’est l’absence de transmission intégrale qui pourrait être offerte en option comme c’est le cas chez plusieurs autres modèles concurrents.

Pas si mal!

Si vous avez lu jusqu’à présent, vous avez sans doute conclu qu’il s’agit d’un « petit char cute » qui n’a pas grand-chose de plus à offrir qu’une silhouette aguichante et la fiabilité propre à ce constructeur.

C’est vrai en partie ! Mais le C-HR offre plus que cela. En effet, son comportement routier est équilibré et on se sent en plein contrôle même lorsqu’on aborde des virages relativement serrés tandis que la direction à assistance électrique est bien dosée contrairement à plusieurs modèles concurrents.

Nous avons eu l’opportunité de piloter ce modèle dans le cadre de chutes de neige assez importantes et, de prime abord, l’absence de la traction intégrale nous faisait appréhender une conduite plus délicate dans les circonstances. Mais grâce à l’équilibre général de cette voiture et l’utilisation de très bons pneus d’hiver, l’expérience s’est révélée très positive.

Bien entendu, le moteur n’est pas exagérément puissant, ce qui contribue à assurer un comportement dans la neige plus sage que si on avait un moteur plus musclé. Par contre, dans la conduite de tous les jours, sur l’autoroute et dans le cadre des différents dépassements, il n’a pas taxé notre patience et répondait toujours à nos attentes. Une vingtaine de chevaux supplémentaires serait appréciée, mais l’excellente boîte CVT permet de compenser.

En conclusion, si une visibilité arrière atroce ne vous dérange pas tout comme l’impossibilité de pouvoir commander une transmission intégrale, l’édition 2019 a connu suffisamment d’améliorations en un peu plus d’un an pour mériter qu’on s’y attarde.

Catégories
Automobile

Dévoilement du Hakkapeliitta LT3

 

 

Un voyage de presse a eu lieu au Copper Mountain Resort, un centre de villégiature et de ski situé à 1heure 40 minutes de l’aéroport de Denver et se trouve à 9712 pieds d’altitude (12?441 pieds au sommet).

En arrivant à Copper Mountain, nous nous sommes enregistré et Nokian nous avait préparé une séance d’information pour nous parler de la compagnie et surtout du nouveau pneu qui était dévoilé en première Nord-Américaine. Par la suite, cocktail, souper et dodo pour être en forme pour la journée d’essais. Je vous avoue qu’à cette altitude on remarque la diminution d’oxygène. Même une simple montée d’escalier peut vous causer un léger essoufflement.

J’ai saisi la chance de piloter le Tesla Model X, que je n’avais pas encore eu l’occasion de «?tester?». Ce véhicule était chaussé de pneus Nokian Hakkapeliitta R3 qui est un pneu d’hiver. Disons que les conditions routières étaient tout à fait exceptionnelles avec un soleil radieux, mais aucune précipitation.

Par contre, cela nous a fait apprécier le fait que Nokian travaille très fort sur «l’indice de roulement» de ses pneus. C’est d’autant plus important pour un véhicule électrique à cause de son poids supérieur comparé à un véhicule avec moteur à combustion. Je peux vous dire que le roulement était tout en douceur, sans bruit excessif, surtout avec un véhicule électrique.

Mais la chose la plus impressionnante c’est le mode autonome! Disons que ce n’est pas tout à fait naturel que de se laisser conduire par une «machine». Tout a bien fonctionné, on suivait des voitures sur le «cruise control» à 100 km/h (60 mph) et le véhicule a tout fait pour nous; garder la bonne distance, tourner et même freiner parfois. Pour ma part, je suis quelqu’un qui adore conduire et je ne suis pas prêt à me laisser conduire, mais je concède que ça peut être pratique en ville dans un trafic intense.

On s’est ensuite dirigé non loin du centre de villégiature dans un parc enneigé que Nokian a désigné le «Little Ivalo». C’était un immense terrain entouré d’un paysage extraordinaire avec les montagnes aux sommets blancs qui nous entouraient et où Nokian avait aménagé plusieurs parcours : un skidpad (plateforme de dérapage), un parcours slalom, un parcours d’accélération/freinage et finalement un circuit tracé dans la neige avec la collaboration des «Snowcat» qui normalement dament les pentes de ski.

C’est avec cette épreuve que j’ai décidé de commencer puisque le nouveau pneu d’hiver, le LT3 chaussait les deux Dodge Ram 1500 munis de Hemi 5,7 litres mis à notre disposition. Sur ce parcours, on a eu la chance de pousser les camionnettes un peu plus fort avec la complicité de deux collègues québécois Dave et Mathieu. Ça nous a permis de constater que ce pneu avait une excellente traction dans de conditions extrêmes. C’est un pneu clouté qui est destiné à un usage commercial et donc très résistant et polyvalent disponible dans les dimensions de 16 à 20 pouces.

Où les tests ont été les plus concluants c’est sur le parcours du slalom; il y avait deux véhicules identiques, des Audi Q5 où un était chaussé avec les pneus Nokian Hakkapeliitta WR G4 qui est un pneu «All-Weather», donc pour toutes conditions, et l’autre avec un compétiteur très réputé. Autant que possible, on a essayé de garder la même vitesse avec les deux véhicules et le résultat était assez concluant.

Le changement de direction était beaucoup plus précis avec les pneus Nokian, sans trop de sous-virage. Ceci nous confère un sentiment de confiance et de sécurité sachant que si l’occasion se présente, on pourra éviter des obstacles sans perdre le contrôle. Le WR G4 est disponible pour voitures, même électrique et hybride ainsi que pour des VUS.

 

 

PARCOURS ACCÉLÉRATION / FREINAGE

Cet exercice simple consiste à un départ arrêté, une accélération à plus ou moins 80 km/h et un freinage brusque. Il s’est fait à bord d’un Audi Q5 et sur une surface enneigée avec des pneus d’hiver nordique non clouté, le Nokian Hakkapeliitta R3 pour VUS. Ce pneu, dévoilé en 2018, est l’évolution logique du R2 qui avait déjà une très bonne réputation. C’est dommage qu’on n’ait pas pu le comparer à un compétiteur dans cet essai.

Par contre, la revue finlandaise Mootori l’a désigné gagnant dans sa catégorie en 2018 dans des essais indépendants, «Le R3 assure une conduite stable et facile, de même qu’une bonne réponse au volant sur la glace et sur la neige. Propriétés bien équilibrées également sur asphalte, comportement logique. Le niveau de bruit le plus bas parmi les pneus mis à l’essai.»

 

 

PARCOURS SKIDPAD

Sur le skidpad (zone de dérapage) on a pu mettre à l’essai le Nokian Hakkapeliitta 9 pour VUS avec le Audi Q3. Le Hakka 9 est un pneu d’hiver avec crampons qui offre une excellente adhérence dans des conditions difficiles. Encore une fois, c’est quand on changeait de direction qu’on ressentait toute l’efficacité de ce pneu.

 

 

RECHERCHE ET INNOVATIONS

Nokian est réputé pour la conception et fabrication de pneus d’hiver de grande qualité. D’ailleurs c’est eux qui ont inventé le pneu d’hiver en 1934, à peine deux ans après avoir commencé à fabriquer des pneus pour voiture. C’est tout à fait logique puisque la Finlande a un climat similaire au nôtre avec des hivers rigoureux. Avec leur grande conscience environnementale typique des Scandinaves, ils ont été les premiers à éliminer les huiles aromatiques nocives, bien avant d’autres grands manufacturiers de pneus.

Parmi quelques éléments qui font la force des pneus Nokian sont l’utilisation de l’aramide, un matériau utilisé dans les vestes pare-balles. C’est surtout sur les flancs (pour les renforcir) des pneus qu’est utilisé l’aramide. Avec les nids de poule qui ont parfois l’air plus des cratères de météorite, ce genre de renfort aide le pneu à demeurer intact sans se fissurer ni faire de ballonnement suite à un de ces accrochages.

Dans leur «concept d’adhérence arctique» Nokian utilise trois éléments importants; des blocs sillonnés sur mesure pour le sec, des «cryo-crystals» incorporés dans la gomme pour les surfaces glacées et des lamelles fonctionnelles pour le mouillé.

Tout ça en améliorant le coefficient de roulement de 8 % entre 2013 et 2018, ce qui contribue à une meilleure consommation d’essence et aide à réduire les émanations de millions de voitures.

Un autre secteur où Nokian se distingue est par rapport aux pneus clouté. En fait, Nokian utilise des «?clous?» en acier inoxydable qui sont moins affectés par les sels et le calcium. Ces clous ont aussi une forme et placement sur le pneu qui est bien étudié pour répondre aux besoins de roulement longitudinal ainsi que dans les courbes.

Nokian est sur une offensive marketing à grande échelle, surtout en Amérique du Nord et ont des installations au Tennessee, présentement en expansion ainsi que des installations en construction en Espagne, le New Technology Centre à Santa Cruz de la Zarza pour mieux testé leurs produits en condition d’été. Ce site aura une piste ovale de 7 kilomètres qui encerclera la zone. C’est avec ce dernier centre de technologie que Nokian pourra mettre à l’essai ses pneus quatre saisons et surtout des produits qui ont une cote de vitesse plus élevée.

Mais le site le plus évocateur est celui d’Ivalo dans le nord de la Finlande, surnommé le «White Hell» (L’Enfer Blanc), il est l’endroit le plus au nord de la planète pour tester des pneus. Il se trouve à 290 kilomètres au nord du cercle polaire! Il y a 30 pistes différentes où des essais ont lieu à toute heure de la journée.

Nokian offre une garantie de satisfaction de 30 jours. Si vous n’êtes pas satisfait avec vos pneus, vous n’avez qu’à les retourner chez votre concessionnaire avec votre facture.

LIFESTYLES

Il ya tout un monde en dehors de la production de pneus pour Nokian?; ils sont affiliés à POWDR Adventure Lifestyles Company qui gère 9 centres de villégiatures à travers les États-Unis (dont Copper Mountain) et ils sont partenaires officiels de la NFL. Ils participent comme partenaire ou commanditaire a beaucoup d’évènements sportifs. D’ailleurs leur pdg est une femme, Hille Korhonen, et elle participe elle-même aux épreuves de Ironman!

RECORD DE VITESSE EN TRACTEUR

Vous avez déjà vu un tracteur faire du «drift» Et bien Nokian qui produit aussi des pneus pour de la machinerie lourde a établi un record pour le tracteur le plus rapide chaussé de pneus d’hiver.

Je tiens à spécifier que tous les essais ont été faits avec le contrôle de traction activé pour simuler des conditions de conduite quotidiennes.

Fondé en 1898, Nokian s’est donné comme mission de vous donner «la tranquillité d’esprit dans toutes les conditions», et leur slogan est «C’est un parcours exceptionnel» (It’s a beautiful journey)

Catégories
Automobile

Top 10 – Les plus élégants emblèmes automobiles

Pour le grand public, l’emblème d’une marque automobile n’est qu’un moyen comme un autre d’identifier les voitures produites par ce constructeur. Certains sont plus élégants que d’autres, mais dans l’ensemble, ce n’est pour plusieurs qu’une identification pour notre porte-clés.

En contrepartie, pour les mordus de l’automobile sous toutes ses formes, l’emblème ou l’écusson d’une grande marque est un élément de première importance. En effet, pour ces personnes, il s’agit littéralement d’une ?uvre d’art mettant en vedette les origines de ces voitures en plus d’être une ?uvre esthétique digne de mention.

Nous n’avons pas l’intention de vous dicter quels sont les emblèmes que vous devez admirer, mais nous nous sommes amusés à réaliser un «Top 10 » des emblèmes associés à une marque automobile. Il s’agit d’une sélection esthétique et ce classement n’a rien à voir avec la qualité et les performances des voitures placées sous ces bannières.

Voici donc cette sélection :

10- Cadillac

Au fil des années, du moins au cours des 30 dernières années, l’écusson Cadillac a connu peu de changements si ce n’est qu’une révision des barres transversales et l’abandon des petits canards qui figuraient auparavant. C’est classique et bien réussi.

9- Volkswagen

Ce n’est pas l’emblème le plus spectaculaire, mais certainement l’un des plus stylisés. Les lettres se sont épaissies au fil des années, mais on a toujours conservé ces deux lettres enchâssées l’une dans l’autre. Un véritable classique.

8- Audi

Difficile de faire plus simple et plus classique tout en respectant les origines de la marque. Les anneaux entrelacés représentent les quatre marques regroupées sous la bannière Auto-Union dans les années 30. Ces marques sont : Audi, Horsh, DKW et Wanderer.

7- Mazda

Cette marque met beaucoup d’emphase sur le style de ses véhicules et il était donc important que l’écusson Mazda soit à la fois dynamique et sophistiqué. Les ailes stylisées représentent un envol vers l’excellence. Même si cet écusson est relativement nouveau, il possède un style classique.

6- Renault

Cette marque fait appel à une forme inspirée de celle du diamant et elle a été utilisée avec plusieurs variantes depuis 1906. Au cours des dernières années, on a conservé la forme originale, mais modifié les textures et accentué les angles afin que cet écusson soit plus visible.

5- BMW

Cet emblème est sans doute le plus classique de tous, car il n’a presque pas évolué depuis les débuts de la marque. Il représente une hélice en mouvement vue de face puisque cette entreprise a débuté initialement dans la construction de carburateurs d’avion pouvant être performants en altitude. Les couleurs blanches et bleues sont celles de la Bavière, lieu de fondation et d’opération de la marque, même de nos jours. C’est classique et élégant.

4- Chevrolet

Le n?ud papillon de cette marque est parmi les plus connus de la planète. Il a connu plusieurs modifications au chapitre de la présentation et de sa couleur, mais on a toujours conservé la forme originale qui, selon la légende, est inspirée de motifs d’une tapisserie d’hôtel. Il est parfois rouge pour les véhicules sportifs et noir pour les utilitaires.

3- Ford

Plus on s’approche du premier rang, plus on retrouve des emblèmes qui ont peu varié depuis leurs origines. Cet ovale bleu affichant en son centre la signature de Henry Ford est un incontournable et reconnu partout sur la planète. Contrairement à la division Lincoln, on n’a jamais été obligé d’y apporter des modifications d’importance.

2- Porsche

C’est le classique des classiques. Cet écusson est d’une présentation ultra classique en raison des éléments qui ont servi à sa conception. En effet, on a fait appel à l’emblème de la ville de Stuttgart, soit un cheval cabré, intégré dans le blason d’un ancien état d’Allemagne de l’Ouest : le Wurtemberg.

1- Alfa Romeo

Sa première place est facile à expliquer. En tout premier lieu, il est d’une élégance incontestable et en plus il intègre des éléments historiques associés à la ville de Milan. En effet, la croix rouge sur fond blanc identifie la ville de Milan. Quant au serpent de droite, il fait partie du blason de la famille des Visconti. Et si au fil des années, il semble cracher du feu comme un dragon, cet animal dans le dessin original avalait un être humain?!

Mentions honorables

Compte tenu de la qualité générale des emblèmes utilisés par les constructeurs automobiles, ce n’est pas une sinécure d’en choisir une dizaine. Plusieurs logos de grande qualité ont dû être laissés pour contre, notamment celui de la défunte marque Saturn, le lion de la marque Peugeot, la légendaire marque Jaguar et son félin bondissant sans oublier bien entendu l’incontournable Ferrari et son cheval cabré. Et il fait également inclure le trident Maserati.

Comme vous pouvez le constater, il y avait plusieurs éléments des qualités. Et je m’en voudrais d’oublier Lexus qui a su styliser la lettre «?L?» de belle façon tandis que l’emblème de la marque Genesis est classique et élégant à défaut d’être original.

À mon avis, l’écusson le moins intéressant sur le plan esthétique est celui de Hyundai alors que la lettre «?H?» est inclinée comme si elle allait s’écraser. On a beau souligner qu’elle représente la vitesse et le mouvement vers l’avant, c’est plutôt faible comme explication.

Hors catégorie

Ce n’est pas pour me défiler, mais vous avez sans doute remarqué que trois des emblèmes de prestige ne font pas partie de notre sélection. Il ne s’agit pas d’un oubli, mais c’est volontaire en raison du prestige de ces marques qui sont hors catégorie pratiquement à tous points de vue. Celles-ci sont Mercedes-Benz, Rolls Royce et Bentley.

L’étoile-d’argent est sans aucun doute l’écusson automobile le plus connu et le plus respecté sur la planète. Les trois pointes de l’étoile représentent la terre, l’air et l’eau, les trois éléments qui devaient servir à l’utilisation des produits de la marque. Quant au mot Mercedes, il est le prénom de la fille d’un client important au début du siècle dernier et qui voulait que l’on baptise la voiture du nom de sa fille : Mercedes.

Quant à Rolls-Royce et Bentley, leurs emblèmes proposent les initiales stylisées des noms de famille des fondateurs de ces marques respectives : Henry Royce, Charles Rolls et Walter Bentley.

Curieusement, Toyota, la marque la plus populaire sur la planète propose un emblème fort critiqué. Ses détracteurs parlent d’un logo qui ressemble à un chapeau de cowboy?!!! Cela n’a certainement pas nui à la popularité de la marque.

À vous maintenant de dresser votre liste!

Catégories
Automobile

Infiniti QX50 : Technologie innovatrice, conduite conventionnelle

Parmi les modèles 2019 dévoilés au cours des derniers mois, l’un des nouveaux arrivants qui a suscité le plus d’intérêt est sans aucun doute l’Infinity QX50 entièrement renouvelé qui proposait en plus une technologie fort innovatrice au chapitre du moteur.

Tout était nouveau, des pneus jusqu’au toit.

Pourtant, lorsqu’on fait le décompte des honneurs décernés pour les modèles 2019, cette élégante japonaise n’a pas récolté beaucoup d’accessits, contrairement à ses concurrents directs, le Jaguar i-Pace ou encore l’Acura RDX.

On peut s’interroger sur cette disette compte tenu du dossier impressionnant, du moins en théorie, de ce modèle. En effet, on pourrait s’attendre à ce que son moteur à compression variable, le seul dans l’industrie, le propulse à l’avant-plan.

Malheureusement, si on prend pour exemple le classement de l’« Utilitaire nord-américain de l’année », le QX50 était en lice, mais il a été dépassé en tant que finaliste par l’Acura RDX, le Hyundai Kona et le Jaguar i-Pace.

Cependant, un essai de plusieurs jours de ce modèle m’a permis en quelque sorte de découvrir pourquoi il n’a pas accédé aux premières places en dépit de ses indéniables qualités.

La technologie d’abord

Sur le plan technique, la nouvelle plate-forme est plus rigide d’environ 30 %, mais cela ne la démarque pas nécessairement des modèles concurrents. Par contre, son moteur quatre cylindres 2,0 litres turbo compressé est unique en son genre. Chez Nissan et Infinity, on souligne qu’il est le fruit de 20 ans de recherche et de développement. Quel est le principal avantage du taux de compression variable ? Il permet tout simplement une bonne économie d’essence lorsqu’on circule à des vitesses régulières et d’intéressantes performances lorsqu’on accélère à fond.

Sans vouloir entrer dans les détails, un ingénieux système de vilebrequin et de bielle articulée permet de pouvoir compter sur un taux de compression pouvant varier de 8 :1 jusqu’à 14 :1. Lorsque le taux de compression est bas, cela permet au turbo de pousser beaucoup d’air dans les cylindres et d’obtenir des performances équivalentes à celles d’un moteur V6. Par contre, lorsque le taux de compression est de 14 : 1, c’est l’économie de carburant qui est avantagée.

Ce quatre cylindres turbo produit 268 chevaux et 280 lb- pi de couple. Il est associé à une boîte automatique à variations continues dotée d’un mode manuel. Et il ne faut pas vous fier aux données techniques des modèles américains à traction puisqu’au Canada, seule la transmission intégrale est offerte.

Pour le reste, la fiche technique est relativement conventionnelle à l’exception peut-être de la direction à assistance électrique de type « drive by Wire ».

Rectitude esthétique

Si on analyse en détail la silhouette de cette nouvelle venue, il est difficile de trouver à redire. Les masses sont équilibrées, on respecte les canons esthétiques en vigueur avec une grille de calandre distinctive encadrée par des feux de route effilée tandis que la section arrière est inclinée vers l’avant afin de dynamiser la silhouette.

Ce n’est certainement pas trop chargé et seules les poignées de portières chromées ainsi qu’une baguette chromée placée sur le pilier D rehausse quelque peu la présentation tout comme les longerons de porte-bagages qui semblent être surtout présent pour l’esthétique que leur utilité. Il faut également noter un renflement en bas de caresses afin de rompre la monotonie des lignes.

Somme toute, c’est élégant, mais ça manque quelque peu de piquant. Si on la compare à la Jaguar i-Pace, la britannique possède un caractère visuel plus agressif.

Le même conservatisme se retrouve dans l’habitacle avec une présentation classique et de bon goût, mais qui nous laisse une fois de plus sur notre appétit. Je sais ! Souvent, c’est un coup de c?ur au premier coup d’?il puis au fil des mois et des années, on se lasse de cette présentation trop agressive. Cette fois, à défaut de nous impressionner au premier coup d’?il, il est fort possible que le QX50 se fasse apprécier davantage au fil du temps.

On retrouve la présence de deux écrans superposés, celui du haut affichant la navigation et celui du bas permettant de gérer les principaux systèmes et l’info divertissement. Détail cocasse, la police de caractère utilisée est différente d’un écran à l’autre.

Parmi les points positifs, il faut souligner le confort des sièges ainsi que les surpiqûres que l’on y retrouve. Les places arrière peuvent être déplacées d’avant arrière sur une distance de 150 millimètres, ce qui permet de modifier la capacité de chargement du coffre. Celle-ci varie de 895 à 1048 litres lorsque les dossiers sont déployés et 1699 litres lorsqu’ils sont abaissés. Il faut également souligner la présence d’un espace de rangement passablement spacieux sous le plancher. Bien entendu, le cache bagages fait partie de l’équipement de série.

Sage comme une image

Si on fait le sommaire à date, ce VUS intermédiaire possède une fiche technique relevée, une silhouette élégante, une finition de qualité supérieure ainsi qu’un habitacle confortable bien que manquant de punch. Sans oublier cette mécanique innovatrice qui remporte bon nombre de prix en fait de technologies avancées.

Pourquoi donc, lors des classements des nouveautés 2019, le QX50 se fait doubler par des modèles concurrents ? La réponse est simple : son exécution est bonne, sa mécanique raffinée, mais pour le reste, les émotions ne font pas partie de l’équation.

Par exemple, il est vrai que le moteur est passablement performant, qu’il permet de boucler le 0?100 km/h en moins de sept secondes et que son comportement routier ne se prête à aucune critique sérieuse. Mais les sensations de conduite sont assez mitigées. Lorsque les gens comparent des véhicules pour les départir, c’est souvent à ce chapitre que la différence effectue.

Bref, ce modèle a l’avantage de proposer une technologie avancée sans pour autant venir interférer à la conduite. Elle permet une légère réduction de carburant, mais pour le reste, ce modèle n’est rien d’autre qu’une Japonaise de luxe bien se comportant sagement et efficacement. Il lui manque ce petit quelque chose qui pourrait la différencier et l’avantager.

Par contre, c’est le type de véhicule que l’on peut acheter sans inquiétude et qui saura livrer la marchandise au fil des kilomètres, des mois et des années. Il ne vous enthousiasmera probablement pas, vous allez vite oublier le caractère innovateur du moteur pour rouler sans ennui et sans émotion au fil des années. Et heureusement pour la marque, la majorité des acheteurs font leur choix en se basant sur ces critères.

Catégories
Automobile

Nissan Juke 2018 : La petite grenouille

Mignon comme toute cette comparaison. Saluons l’originalité de petit utilitaire qui détonne de tout le parc automobile. Lors de son lancement, nous avions eu tout un choc. Certains le trouvent joli, d’autres pas du tout. Ce qui est certain, c’est qu’il ne laisse personne indifférent. Mais attention! La rumeur l’envoie tout droit au musée sous peu.

Déjà huit ans ont passé depuis son lancement. Il a heureusement régné seul tout ce temps. Mais voilà que Toyota a présenté son C-HR. La concurrence se pointe au moment où le Juke pourrait se retirer au profit du nouveau Qashqai qui se veut mieux adapté à la tendance du marché actuel. Car il faut bien le dire, le Juke est vraiment petit. Suffit de s’installer derrière pour comprendre.

Mais il est tellement original. Juste la partie avant mérite notre attention. Les stylistes ont eu l’audace de monter les phares sur la ligne centrale de la partie avant et d’installer les clignotants sur le dessus des ailes. Vraiment unique! Les pourtours d’ailes sont clairement découpés tandis qu’à l’arrière, les feux style boomerang sont installés très haut. Mignon comme tout!

 

Lire aussi :

 

Même originalité dans l’habitacle avec une présentation des plus modernes. En 2017, la version Black Pearl Edition est venue s’ajouter aux versions de base et Nismo. Cette version spéciale toute de noir vêtue voit sa console centrale et ses appuis-bras des portières peintes en blanc perle. Le coup d’?il est réussi.

 

Le Juke s’équipe d’un seul groupe motopropulseur. Le moteur quatre cylindres de 1,6 litre turbo dégage plus de 188 chevaux et 177 lb-pi de couple. Il se joint à soi une boîte manuelle six rapports ou à la fameuse CVT. Vous aurez également le choix entre la version traction seulement ou avec le rouage intégral. Tout est question de prix.

Malheureusement, le Juke voit ses jours comptés. Dommage, car il mettait un peu de couleur sur nos routes. Mais le marché commande sa sortie.

Pour :

  • Bouille sympathique
  • Conduite dynamique
  • Moteur performant

Contre :

  • Places arrière
  • Visibilité arrière
  • Coffre petit

Catégories
Automobile

Nissan Altima : La catégorie stagne

Pas facile de vendre des berlines depuis quelques années.

Le segment se porte bien, mais sans plus, les utilitaires ont pris une place importante dans le coeur des consommateurs. Et c’est au détriment des automobiles traditionnelles.

Même les versions familiales de certains concurrents ont dû abdiquer. L’Altima s’est refait une beauté il y a peu de temps afin de lui offrir un petit air de jeunesse.

Et c’était également pour l’intégrer au sein de la nouvelle image de la marque avec cette grille en V sur laquelle trône en son centre le gros logo Nissan. Les phares renferment également les bandes DEL, signature de la marque.

Elle demeure tout de même moins spectaculaire que la Maxima et pourrait souffrir de la lutte féroce que se livrera Toyota avec sa Camry renouvelée et Honda qui nous présentera une Accord plus moderne.

Sa silhouette discrète pourrait cependant traverser le temps de plus belle façon.

 

Même constat pour l’habitacle qui se veut tout aussi conservateur. La présentation est sans éclat, mais chaque chose est à sa place. Le confort est au rendez-vous avec les fameux sièges zéro gravité. De plus, vos invités profitent d’un bon dégagement autant pour la tête que pour les jambes à l’arrière. Le coffre propose une capacité de chargement de 436 litres ce qui est plus qu’honnête.

Pour ce qui est de la mécanique, vous pourrez opter pour le quatre cylindres de 2,5 litres pour 182 chevaux. La combinaison est correcte, mais ne vous attendez pas à des performances relevées. Pour une douceur accrue et pour des accélérations plus franches, le V6 de 3,5 litres est mieux adapté.  Dans les deux cas, la boîte automatique à rapports continuellement variables (CVT) est la seule offerte.

En résumé, cette berline se veut un bon achat. Elle n’est peut-être pas aguichante, mais elle dispose des atouts importants dans ce segment soit la fiabilité, un choix de moteurs et de l’espace dans l’habitacle.

Pour :

  • Spacieuse
  • Consommation raisonnable
  • Fiabilité

Contre :

  • Style austère
  • Présentation sans éclat
  • Moteur quatre cylindres paresseux

Catégories
Automobile

Terminé le petit roadster de Mercedes-Benz

 La version finale de la SLC, appelée SLK à son lancement en 1996, prendra le chemin du musée dès la fin de cette année. Cette décapotable au toit rigide ne sera pas remplacée au sein de la gamme de Mercedes-Benz. C’est le responsable du département recherche et développement de Mercedes qui en avait glissé un mot au Mondial de Paris en 2018. La SLC n’est pas rentable et les Chinois ont décidé de la bouder.

 

 

Afin de souligner ce départ, la direction de Stuttgart présente la SLC Final Edition. Comme pour jeter un clin d’?il à la première année modèle de la SLK, cette édition de collection portera la couleur jaune Yellowstone. Seules les poignées des portières et les rétroviseurs seront habillés de noir.

Du côté européen, la SLC Final Edition sera proposée avec un choix de quatre motorisations. Entre autres, une version AMG sera disponIble. Il est tout de même curieux de voir disparaître ce joli cabriolet chez Mercedes-Benz pendant que Audi continue avec sa TT et que BMW vient de nous offrir une nouvelle Z4. Dans ce dernier cas, il faut tout de même reconnaître que son développement a été partagé avec Toyota pour le retour de sa Supra.

Catégories
Automobile

Chicago Auto Show : des progrès, mais…

 

 

Pendant des décennies, le Salon de Chicago ou CAS comme on aime l’appeler aux États-Unis était l’événement automobile le plus important avec celui de New York. Puis, dans les années 80, les constructeurs américains ont décidé de faire du Salon de l’auto de Détroit un événement international.

Petit à petit, le prestige de Chicago s’est graduellement effrité au bénéfice de Détroit. Cependant, avec la décision de tenir le Salon automobile de Détroit en juin 2020, c’est une occasion en or pour Chicago de reprendre sa gloire d’antan. Conscients de ce fait, les dirigeants du CAS font l’impossible pour remonter la pente.

C’est dans ce contexte que s’est déroulée la journée de presse à Chicago avec l’espoir que les constructeurs automobiles seraient non seulement présents, mais offriraient d’intéressantes nouveautés. Malheureusement, nous avons eu affaire à une situation que l’on peut qualifier de verre à moitié vide ou de verre à moitié plein selon notre façon de voir les choses.

En effet, il y a eu un progrès notable au chapitre des dévoilements, mais ceux-ci se sont surtout limités à des versions différentes et plus sophistiquées de modèles existants. Les véhicules totalement nouveaux ont été plutôt rares. Si le côté spectaculaire n’était pas là, beaucoup de ces versions améliorées étaient quand même intéressantes. Ce qui n’a pas empêché certains constructeurs de nous proposer d’intéressantes premières.

Les vraies nouveautés

Tout seigneur tout honneur, le CAS est devenu au fil des années un événement mettant surtout l’emphase sur le dévoilement de nouvelles camionnettes. Ce qui était positif dans un sens, mais qui a sans doute découragé d’autres exposants d’y dévoiler de nouvelles voitures et véhicules utilitaires.

Donc, pour respecter la tradition, de nouvelles camionnettes ont été dévoilées. La plus impressionnante, surtout en ce qui concerne la grosseur et la puissance, fut le dévoilement de nouveaux modèles de châssis-cabine Ram dans la catégorie 3500, 4500 et 5500. Pour l’automobiliste moyen, cette annonce n’est pas tellement impressionnante, mais pour l’industrie des véhicules d’utilité, c’est fort important. Avec une capacité de remorquage de plus de 35 000 livres et un moteur diesel Cummins super puissant proposant 1000 livres-pieds de couple, c’est du sérieux.

Pour ne pas se faire damer le pion, Chevrolet a répliqué en dévoilant sa version HD du Silverado. On ne s’est pas contenté de greffer des moteurs plus puissants aux versions 1500 modifiées. La carrosserie est différente, plus agressive et en fait plus intéressante sur le plan visuel que le modèle 1500. Là encore, on parle d’une capacité de remorquage de 35 000 livres. On insiste chez Chevrolet sur la transmission Allison à 10 rapports dont la réputation n’est plus à faire.

Mais on ne s’est pas limité à présenter des camions hors normes. En fait, la seule automobile que l’on peut qualifier de totalement nouvelle est la nouvelle Subaru Legacy. Curieusement, alors que les constructeurs américains délaissent les berlines, les constructeurs japonais continuent à développer de nouveaux modèles. Pour respecter la philosophie de ce constructeur, la silhouette est sobre, élégante et respecte les canons esthétiques en vigueur de nos jours, mais sans jamais trop oser à ce chapitre. L’élément le plus intéressant est l’arrivée sous le capot de nouveau moteur 2,4 litres turbo compressé d’une puissance de 260 chevaux.

Enfin, Range Rover s’est démarqué avec le dévoilement en première nord-américaine de la nouvelle génération de l’Evoque. Sa silhouette est plus moderne et plus sophistiquée tandis que l’aménagement de l’habitacle propose un niveau de luxe très relevé. Détail intéressant, le système de gestion du rouage intégral détecte automatiquement la nature de la chaussée et adopte les réglages qui s’imposent

Nouvelles versions

Si le nombre de primeurs et de nouveaux modèles a été assez limité, Chicago a été la scène de plusieurs dévoilements de versions intéressantes de modèles existants. La palme à ce chapitre revient à la Jetta GLI de Volkswagen. Il s’agit de la Jetta la plus puissante avec son moteur de 228 chevaux, mais elle propose également une suspension arrière indépendante et des amortisseurs plus sophistiqués. Plusieurs signes extérieurs la différencient de la version « régulière » tandis que l’équipement de série est plus complet et l’habitacle plus luxueux. Elle sera sans doute l’une des berlines les plus agréables à conduire de la catégorie.

Difficile d’ignorer les versions 30e anniversaire de la Mazda MX-5. Pour souligner l’événement, Mazda a produit en série limitée de 3000 exemplaires une version commémorative de couleur orange dotée d’une sellerie intérieure avec des surpiqûres de même couleur tandis que les étriers de freins avant et arrière sont également de couleur orange. Les modèles à toit rigide ou souple sont offerts. Au chapitre de la mécanique, aucun changement majeur, sauf la présence d’amortisseurs Bilstein sur la version à boîte manuelle. Mazda Canada dispose de 165 unités, soit une auto par concessionnaire.

Sur une note plus triste, Chrysler a souligné le 35e anniversaire de sa légendaire fourgonnette Autobeaucoup. Cette célébration a été on ne peut plus modeste, se limitant à une triste présentation aux abords de la section Mopar du kiosque corporatif. Une Pacifica arborant un écusson spécial sera commercialisé. Contenu de l’engouement de ce modèle dans les années 80, c’est presque un enterrement.

Par ailleurs, un Jeep Wrangler modifié avec des accessoires Mopar a fortement impressionné.

Parmi les véhicules dotés de modifications esthétiques dignes de mention, il faut souligner le Kia Sportage et le Nissan Qashqai dont la carrosserie a bénéficié de retouches esthétiques.

Chez Toyota par ailleurs, on a dévoilé un trio de versions TRD comprenant le Tacoma, le Rav4 ainsi que le Sequoia. En ce qui concerne le Tacoma, il s’agit d’un modèle 2020 et il bénéficie de plusieurs modifications et améliorations.

Les Allemands : semi-absents

Les constructeurs allemands ont boudé le Salon de l’auto de Détroit sous différents prétextes. À Chicago, certains sont venus et d’autres étaient aux abonnés absents. Porsche et Audi exhibaient tous les modèles de leur gamme. Ce qui signifie que la nouvelle 911 était en vedette tandis que Audi présentait sa nouvelle voiture 100 % électrique en plus de la spectaculaire Q8.

Chez Mercedes-Benz, on a jugé que l’événement de Chicago n’intéressait que les acheteurs de camionnettes, et on a eu droit à un kiosque où toute la gamme des fourgonnettes était exhibée.

Quant à BMW, la marque bavaroise était absente.

L’édition 2019 du CAS propose un certain progrès par rapport à l’événement de l’an dernier aussi bien au chapitre des quelques nouveautés exhibées qu’au nombre de modèles dévoilés. Cependant, ce n’est pas suffisant pour pouvoir se comparer à ce que New York et Los Angeles sont en mesure de faire. Quant à Détroit, reste à savoir ce que donnera cette aventure estivale se qualifiant davantage d’un événement social que d’un salon traditionnel.

Compte tenu de sa position dans le calendrier, de l’ampleur des salles d’exposition et de la volonté de la direction de ce salon de reprendre son titre de plus prestigieux événement du genre en Amérique, l’édition 2020 sera déterminante.

Si les constructeurs de tous les pays y voient une opportunité renouvelée, Chicago prendra du galon. Par contre, si les constructeurs européens entre autres n’apprécient pas tellement de se faire damer le pion par les constructeurs américains comme c’était le cas à Détroit au cours des dernières années, il se peut qu’ils soient relativement tièdes à l’idée investir davantage.

C’est donc un rendez-vous qui sera fort intéressant l’an prochain.

Catégories
Automobile

Lamborghini Miura SV : une véritable oeuvre d’art

Vous connaissez sûrement le grand patron de la FIA, Jean Todt, autrefois le patron de la Scuderia Ferrari pendant la période Michael Shumacher. Ce même Jean Todt est l’heureux propriétaire d’une superbe Lamborghini Miura SV de 1968.

Le département de restauration de Lamborghini, le Polo Storico a mis plus de 13 mois pour remettre cette véritable oeuvre d’art dans son état original. Cette maison spécialisée a le mandat de remettre à neuf des voitures d’époque de Sant’Agata. Elle fournit également la certification et offre les archives de toutes ces voitures.

Cette magnifique Miura est un modèle S à l’origine. Elle fut détruite dans un accident, mais son châssis numéro 3673 a été réutilisé dans la mise en forme d’une Miura SV de 1972. Elle quitta l’Europe pour l’Afrique du Sud, lieu de résidence du propriétaire précédent. Jean Todt en fit l’acquisition et la retourna à l’usine pour une remise en forme.

C’est lors de l’exposition annuelle Rétromobile en France que la direction de Polo Storico l’a dévoilée. Lors de cette exposition, une autre Lamborghini en début de restauration était exposée. Cette Lamborghini 400GT devrait connaître le même traitement dans la prochaine année.

La Lamborghini Miura est probablement l’une des plus belles voitures de l’histoire de l’automobile. Le constructeur en a construit seulement 764 unités entre 1966 et 1973. Équipée d’un superbe V12 et d’une boîte manuelle à 5 rapports, elle atteignait les 100 km/h en moins de 5,3 secondes sous sa robe SV. D’ailleurs, cette version a été produite à seulement 150 exemplaires entre 1971 et 1973.

Catégories
Automobile

Mini Cooper S : belles sensations abordables

Si vous êtes à la recherche d’une voiture relativement abordable qui va vous procurer de belles sensations de conduite, la Mini Cooper 3-portes, 5-portes et cabriolet devrait faire partie de vos choix.

À l’intérieur de la cabine, la disposition du tableau de bord très coloré de la Mini, comprend un indicateur de vitesse, un compte-tours et un niveau de carburant affichés sur des instruments circulaires disposés verticalement. Il y a toujours les interrupteurs à bascule, la marque de commerce de Mini, dans la partie du haut de la console centrale ainsi qu’au bas de celle-ci, y compris un grand levier rouge qui démarre et arrête le moteur. C’est visuellement attrayant mais peut devenir « gadget » à la longue.

La motorisation de la Mini Cooper offre un 4 cylindres turbocompressé de 2,0 litres qui développe 189 chevaux, une traction avant et une tenue de route des plus sportive tout en gardant un comportement routier en douceur au besoin.

La transmission et les changements de vitesse sont précis et, selon le mode utilisé – il y a le choix de Mid (par défaut), Green ou Sport – la voiture affiche beaucoup de verve, d’autant plus prononcé par le centre de gravité très bas du modèle  S, tout comme son excellente adhérence et direction précise.

En version S et, surtout, la version haute performance John Cooper Works, la Mini est autant une voiture sport économique que fonctionnelle (pour sa taille) à hayon. En fait, c’est une BMW à traction avant sous un autre nom.

Le choix de la 5-portes serait plus logique pour avoir « un peu plus» de place supplémentaire même si les places arrières sont tout de même restreintes pour grandes personnes. Il faudra faire attention aux options puisque le prix peut grimper assez vite mais le plaisir de conduire est très palpable pour ce « go-kart » à 5-portes.

Pour :

  • Conduite très agréable
  • Tableau de bord coloré
  • Style original

Contre :

  • Espace limitée sur la banquette arrière
  • Prix élevé selon les options
  • Fiabilité doit faire ses preuves