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Les concepts de Bertone vivent encore!

Bertone renaît de ses cendres avec deux supercars électriques. Un projet entièrement fabriqué en Italie et dévoilé à Milan par le personnel de Flymove Dianché, dirigé par Paolo Carlin.

Tout a commencé il y a un an et demi, lorsque Carlin a réussi à réunir un groupe d’investisseurs autour de son rêve.

 

C’est-à-dire lancer une plate-forme complète de mobilité électrique, qui va de la production d’énergie à partir de sources renouvelables au stockage dans des points de ravitaillement.

Et surtout, à la production de supercars et même d’avions. Le groupe d’investisseurs met les 5 premiers millions au début. Maintenant, il en faut encore 30 pour continuer.

Parmi eux se trouve Carlin lui-même, issu d’une famille vénitienne d’entrepreneurs en chimie, mais il a également travaillé dans les domaines de la finance et du conseil.

Et il y a Paolo Clerici de Fintrade di Brescia, une entreprise du secteur de la santé. Outre les investisseurs, le groupe d’ingénierie français AKKA a également apporté son soutien (16?000 employés, plus de 1,5 milliard de chiffre d’affaires dans les technologies automobile, aérospatiale, numérique et biomédicale). AKKA achète depuis quelque temps la marque Bertone à la faillite.

Et il l’a accordée à Flymove Dianché comme garantie de style. Nom choisi en fonction des marchés d’Extrême-Orient, Dianché signifie en chinois voiture électrique.

Deux supercars, le prix autour de trois millions d’euros

En réalité, le rêve de Carlin est déjà assez concret. Les deux premières supercars de Flymove Dianché de Bertone, la GT Cube BSS et la GR One BSS ont été présentées au siège central de Milan, via Gadames, dans la région de Certosa. Le premier est décrit comme un monstre de 600 kW de puissance (804 chevaux), avec deux moteurs de 300 kW chacun, un à l’avant et un à l’arrière. Avec quatre roues motrices, une batterie de 100 kWh et une vitesse maximale de 350 km/h. En plus d’une accélération de 0 à 100 km/h en 2,2 secondes.

La GT One est un peu plus discrète. La puissance est de 300 kW (400 chevaux), toujours avec double moteur et quatre roues motrices, avec une vitesse maximale de 300 km/h. Une accélération de 0 à 100 km/h est annoncée en 2,6 secondes. Le style est signé par Carlos Turone, les premières livraisons auront lieu en 2020. Mais une voiture a déjà été vendue à un acheteur arabe, révèle Carlin. Et ce n’est pas l’ambition des performances sportives qui manque : en 2019, la GT Cube BSS tentera de battre le record du tour des voitures électriques au Nurgurbring.

Toutefois, le record absolu, pour les voitures de production, appartient à une supercar électrique, la Nio EP9, qui a parcouru les 20 km du «?Green Hell?» en 6 : 45,9, battant de plus de 6 secondes le précédent record de la Lamborghini Huracan Performante.

Et en 2020, il participera à l’épreuve de Pikes Peak, après les performances extraordinaires de la Volkswagen I.D. R. en 2018.

Il y a aussi la BSS City Car Cube qui porte la griffe de Bertone et qui vise les centres urbains qui est prévu pour une production prochaine.

Relancez le défi d’échange de batterie

Flymove Dianché envisage également un autre défi : relancer le système d’échange de batterie. C’est-à-dire que le ravitaillement en carburant ne se fait pas par des bornes de recharge, mais par le remplacement rapide des piles épuisées par un paquet similaire de piles chargées. Une solution déjà expérimentée sans succès, il y a dix ans, par la start-up israélienne Better Place, qui a gaspillé plusieurs centaines de millions d’euros collectés auprès d’investisseurs du monde entier. Carlin pense que le temps n’était pas mûr alors, mais aujourd’hui oui.

Pour une ville comme Milan, par exemple, on pense à un réseau de 16 points d’échange de batteries, avec un investissement d’environ 16 millions d’euros. Mais le programme est également conçu pour les mégapoles chinoises. Et ce n’est pas un hasard si un constructeur chinois, Nio, songe à améliorer le même système. La production d’énergie se ferait localement à partir d’énergies renouvelables. De plus, les ambitions de Flymove Dianché ne se limitent pas aux voitures : il y a des idées de produire aussi des avions électriques.

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L’unique Chevrolet Impala SS 1961 de Dan Gurney

Au début des années soixante, les constructeurs d’automobile américains commençaient à s’intéresser aux véhicules de performance.

C’était bien avant les «muscle cars» et les «pony cars».

La recette était simple, implanter un gros V8 puissant sous le capot d’un «énorme» coupé de production. Rien ou presque n’était modifié au niveau de la suspension, du freinage et de la direction.

C’était aussi l’époque où plusieurs grands pilotes américains commençaient à s’illustrer sur la scène internationale, des gens comme Phil Hill, Carroll Shelby et Dan Gurney. Gurney était un de ceux qui allaient devenir une véritable star de la course automobile.

Éventuellement, il allait être le seul Américain à gagner en Formule Un au volant d’une auto de sa création (Eagle). Il allait aussi permettre à Ford de gagner les 24 Heures du Mans en 1967, cela au volant d’une voiture complètement américaine, la Ford GT Mark IV, de conception américaine avec une équipe américaine (lui et A.J. Foyt) sur pneus américains (Goodyear). Gurney avait, auparavant, gagné plusieurs courses NASCAR sur circuit routier (surtout au Riverside Speedway en Californie) au volant de Ford Galaxie modifiées pour la série. Après une superbe carrière en course automobile, Dan Gurney nous a quitté le 14 janvier 2018.

Un exploit peu publicisé

Gurney a une incroyable feuille de route avec nombre de victoires. Toutefois, un de ses «exploits» les moins connus demeure sa participation aux courses de berlines en Angleterre en 1961.

À cette époque, les grandes berlines Jaguar Mark II à six cylindres de 3,8 litres écumaient les pistes de course britannique.

C’est à cette époque que Gurney, dont la réputation internationale commençait à peine à émerger, décida de tenter sa chance en Grande Bretagne au volant d’une voiture américaine. Il choisit alors une Chevrolet Impala 1961, un coupé à deux portes mû par un V8 de 409 pouces cubes (6,6 litres) de quelque 360 chevaux combiné à une boîte manuelle à quatre rapports.

L’auto était à peine préparée pour la course ne serait-ce que pour ses échappement libres, des barres de stabilisation de Corvette, ses freins (à tambour!) de police/taxi et quelques prises d’air pour leur refroidissement. Il n’y avait pas, à ce moment-là, de cage de protection alors que l’intérieur y était au complet incluant la radio.

Encore une fois, à cette époque-là, les amateurs de voitures de sport ou de course se moquaient des «grosses Américaines» les traitant de pataudes sans tenue de route. Il est vrai qu’elles avaient la tendance à se coucher dans les courbes rapides, mais c’était sans compter sur les aptitudes du grand Gurney.

Il s’est donc présenté en 1961 à Silverstone au British Saloon Car Championship (Championnat britannique des berlines) avec sa Chevrolet sous le rire général des témoins sur place.

Leurs moqueries se sont vite transformées en interrogations quand Gurney décrocha la pole position devant les puissantes Jaguar. Il a même dominé la course jusqu’aux derniers tours alors que le centre d’une jante déchira empêchant le pilote américain de continuer.

Il a donc décidé de se reprendre plus tard avec, cette fois, des jantes renforcées de NASCAR mais à sa grande surprise, son Impala ne se pliait plus aux «nouveaux » règlements de la série. (Gurney dira plus tard qu’il était sûr de l’influence de Lofty England, le directeur des compétitions chez Jaguar dans cette décision).

Gurney vendit donc l’auto qui se retrouva en Australie (où elle fut découverte tout récemment avec la conduite à droite et un moteur à six cylindres). Il connut une «douce revanche» deux ans plus tard lorsque le Britannique Jack Sears gagna sept fois contre les Jaguar avec des Ford Galaxie 1963 à moteur de sept litres (427).

De retour en piste

L’impala de Gurney fut donc retrouvée en Australie (avec son V8 original à ses côtés) et complètement restaurée dans sa configuration originale pour servir de «pace car» l’été dernier lors de courses de «Vintage» à Goodwood en Angleterre.

Le réputé Dario Franchiti en a pris les commandes (se demandant comment Gurney avait fait pour contrôler une voiture à la suspension aussi molle). Plus jamais les Britanniques (ni les Européens) ne se sont moqué des grandes américaines! Surtout pas de la Chevrolet Impala SS de Dan Gurney!

Note : saviez-vous que c’est Dan Gurney qui a institué le rituel de la «douche de champagne» en 1967 après sa victoire aux 24 Heures du Mans (Ford GT Mk IV avec A.J.Foyt).

Auparavant, le gagnant ne faisait que déboucher la bouteille de champagne. Gurney, lui, a été le premier à brasser la bouteille et à arroser les gens autour de lui!

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Le Dodge Durango, une solution mitoyenne

Je dois avouer avoir eu de la difficulté à bien cerner ce véhicule et tenter de comprendre pourquoi les acheteurs allaient opter pour un Dodge plutôt que d’un Jeep.

En effet, lorsqu’on se présente chez un concessionnaire FCA, l’évidence pour se procurer un véhicule tout-terrain d’une certaine taille est le Jeep Grand Cherokee qui est automatiquement plus prestigieux et vraiment plus polyvalent que la plupart des modèles concurrents.

Mais si pour une raison ou une autre les qualités du Jeep ne réussissent pas à vous convaincre, dans la même salle de démonstration, il y a le Durango de Dodge.

Sa silhouette arrondie et imposante affiche bien le caractère de ce gros VUS qui est plus imposant que le Grand Cherokee, mais de plus petit format que des modèles comme le Chevrolet Suburban ou le Ford Expedition pour ne citer que ces deux modèles.

Le Durango devrait intéresser des acheteurs traditionnels, à la recherche d’un véhicule à trois rangées de sièges et en mesure de tracter une charge de 6200 livres avec le moteur V6 de 295 chevaux et un couple de 260 lb-pi de couple. Comme avec tous les autres moteurs disponibles, il est associé à une boîte automatique à huit rapports.

C’est d’ailleurs la motorisation de notre modèle d’essai, une version GT.

Un vétéran

Le modèle actuel du Durango entame sa septième année sur le marché. Dans le secteur de l’automobile, sept ans, c’est très long. Pourtant, les stylistes ont réussi à rajeunir l’apparence des différents modèles de sorte que visuellement, ce costaud est toujours dans le coup.

Le GT bénéficie cette année d’une révision de la section avant et le fait d’avoir choisi le capot haute performance offert en option ajoute du caractère à la présentation extérieure tout comme les roues en alliage de 20 pouces de couleur noire.

L’habitacle est sobre, mais le fait d’avoir choisi un groupe d’options ciblant l’habitacle hausse le niveau de confort et la polyvalence intérieure de notre véhicule d’essai. Soulignons, entre autres, le volant chauffant, les sièges à garniture de cuir ainsi que des prises USB.

Je tiens d’ailleurs à souligner que j’ai bien apprécié le volant chauffant. Croyez-moi, cet accessoire porte bien son nom, ceux qui ne veulent pas porter de gants en hiver seront heureux avec cet accessoire.

 

Bien entendu, compte tenu des dimensions extérieures passablement imposantes, l’habitabilité ne fait aucunement défaut. Les deux sièges de la seconde rangée se sont révélés confortables tandis que la troisième rangée est plus spartiate et devrait convenir surtout à de jeunes enfants pas trop préoccupés de leur confort.

Bien entendu, la soute à bagages permet de voyager avec pratiquement tout ce que vous désirez emporter dans vos déplacements en raison de ses dimensions plus que généreuses.

Soulignons au passage que le Durango surpasse le Grand Cherokee à ce chapitre. Cependant, le seuil de chargement est relativement élevé.

La planche de bord est sobre, les commandes sont bien placées et donc faciles d’accès. De plus, la gestion des différents systèmes s’effectue par l’entremise d’un écran de 8,4 pouces affichant le système de gestion Uconnect très efficace et très facile à gérer. Cependant, sa réputation de fiabilité pourrait être meilleure.

Adéquat, mais si vous en désirez plus…

Le moteur V6 Pentastar est l’un des meilleurs sur le marché tout au moins dans cette catégorie. Son rendement est bon, les réponses nerveuses et son association avec la boîte automatique ne se prête à aucun commentaire négatif. Et puisque notre modèle d’essai était équipé de l’option remorquage, un système de freinage d’appoint était de la partie.

Avec un véhicule pesant plus de deux tonnes et avec le rouage intégral, il ne fallait pas s’attendre à une consommation de carburant écologique. Si le constructeur avance une consommation moyenne de 11.3 l/100 km, j’ai enregistré une moyenne de 13,6 l/100 km, ce qui n’est pas mal pour la catégorie.

Mais il faut souligner que, dans le cadre de cet essai, j’ai fait quand même plus de la moitié du kilométrage sur les autoroutes. Un confrère de Toronto m’a avoué une consommation de 15 l/100 km.

La conduite est sans histoire et ce gros VUS s’adapte sans problème aux différentes routes rencontrées sur notre parcours. Cependant, il ne nous faut pas non plus tenter de défier les lois de la physique à son volant, vous risquez une petite frayeur.

Mais si vous conduisez comme la moyenne des gens, vous allez apprécier sa suspension passablement confortable, sa direction assez précise et une motorisation ne vous laissera jamais tomber.

Et il ne faut pas oublier de mentionner que notre véhicule d’essai était équipé de tous les systèmes de sécurité généralement offerts de nos jours.

Choix varié

Malgré son appellation de GT qui nous laisse croire à un modèle ultra sportif, ce n’est pas le cas. Mais si vous avez des aspirations de conduite plus sportive au volant d’un VUS, commandez les versions plus performantes comme le SRT. Les émotions fortes sont garanties avec son moteur V8 6,4 litres d’une puissance de 475 chevaux. De plus, une présentation extérieure différente permettra d’afficher la sportivité de votre véhicule au grand public.

Bref, le Durango est un véhicule qui est toujours dans le coup malgré le fait qu’il doive concurrencer des modèles nettement plus modernes et donc très compétitifs. Mais avec des agencements de carrosseries différents, un choix de moteurs intéressants et une plate-forme toujours efficace, le Durango connaît une hausse de ses ventes depuis plusieurs mois.

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Ford Explorer 2020 : Un best-seller transformé

L’arrivée d’une nouvelle génération de l’Explorer est un événement important pour Ford pour plusieurs raisons.

En tout premier lieu, il était temps de remplacer ce modèle qui, bien que populaire, était sur le marché depuis 2011. En plus, il est non seulement le véhicule le plus vendu de sa catégorie, mais il est le VUS le plus populaire de ce constructeur.

Inutile de dire que compte tenu de l’importance de ce modèle, il n’est pas question de rater le coche. On a investi beaucoup en premier lieu dans la recherche afin de déterminer les besoins et attentes du marché. Pour ce faire, on a interrogé des centaines de propriétaires actuels de ce modèle et des acheteurs potentiels.

Des visites au domicile de ces personnes ont permis de déterminer non seulement leurs attentes en fait de véhicules utilitaires, mais on a également pris note de leurs goûts, de leurs choix musicaux, on a même fouillé leur garde-robe.

Bien entendu, ces gens ont été dédommagés, mais cela a permis à Ford d’établir une liste de besoins à remplir pour cette nouvelle mouture.

En premier lieu, on a conçu un produit nécessairement plus raffiné, mais également plus léger puisque l’utilisation d’acier de haute qualité et autres techniques d’allégement ont permis de retrancher une centaine de kilos au poids total.

En plus, pour la première fois dans l’histoire de l’Explorer, six modèles seront au catalogue : le modèle régulier, XLT, Limited, Limited Hybrid, ST et Platinum.

Pour l’instant, les informations techniques et technologiques s’appliquent à tous les modèles offerts saufs les versions hybrides et ST.

Filiation visuelle

Comme c’est généralement le cas pour un véhicule qui connaît une très grande popularité, les stylistes ont conservé plusieurs éléments visuels du modèle actuel. Cependant, les angles sont plus raffinés, le toit s’incline vers l’arrière pour donner une allure allégée tandis que la section avant est partiellement redessinée, mais conserve quand même une allure que l’on associe facilement au modèle qui nous quitte.

Force est d’admettre que le résultat est élégant et bien équilibré et ne devrait pas décevoir les acheteurs potentiels.

En plus, il conserve une identité visuelle avec les autres VUS de la marque. On a donc conservé les piliers A et B de couleur noire tandis que le pilier C est de même couleur que la carrosserie. De plus, le porte-à-faux avant est passablement réduit donnant ainsi une apparence encore plus sportive.

Les roues de 18 pouces en aluminium sont de série, mais par le catalogue des options, on offre sept choix de jantes, incluant des roues de 21 pouces disponibles sur les modèles Platinum.

Dans l’habitacle, on note immédiatement au tableau de bord un écran vertical comme c’est de plus en plus la tendance. Cet écran de 10,1 pouces est installé sur les versions plus luxueuses et permet d’offrir plus de configurations d’affichage.

Selon les modèles et les choix de configuration, l’Explorer peut accommoder huit ou sept occupants selon que la rangée médiane est dotée d’une banquette ou de sièges capitaines. Détail intéressant, des témoins lumineux sur la planche de bord indiquent au conducteur si tous les occupants ont bouclé leur ceinture de sécurité. Les occupants de la troisième rangée ne pourront plus tricher.

Une inspection brève de l’habitacle a permis de déterminer que les matériaux sont de qualité, que la planche de bord est recouverte de matériaux souples et que les sièges avant sont confortables. Un essai routier permettra d’en savoir davantage.

Roues arrière motrices

Soyez sans crainte, cela ne signifie pas que ce modèle ne sera disponible qu’avec les roues arrière motrices. Mais cette architecture offre une meilleure capacité de remorquage par rapport à la version précédente qui avait un moteur transversal et privilégiait la traction. Et chez Ford, on insiste sur le fait que ce nouveau modèle offre un équipement supérieur à la version précédente pour quelques dollars de plus. La version de base offre un hayon arrière motorisé, un moteur 2,3 litres EcoBoost, une nouvelle boîte automatique à 10 rapports, un écran huit pouces tactile de série ainsi que plusieurs autres éléments standards. Soulignons au passage que le système comprend également Apple Car Play, Android Auto et Waze.

Au chapitre de la motorisation, en plus du moteur de série, un quatre cylindres de 2, 3 litres Eco Boost de 300 chevaux, il faut noter un moteur V6 double turbo de 3,0 litres d’une puissance de 365 chevaux offert sur la version Platinum, ce qui est en fait l’Explorer le plus puissant de l’histoire. Les versions à roues arrière motrices proposent les modes de conduite suivant : normal, sport, sentiers, glissants, remorquage et éco. Pour les versions équipées du rouage intégral, deux autres modes viennent s’ajouter, soit neige profonde et sable. Tous ces modes du modèle à quatre roues motrices sont gérés par le tout nouveau système « Terrain Management » qui permet d’optimiser la traction dans toutes les conditions.

Enfin, au chapitre remorquage, les modèles équipés du moteur quatre cylindres 2,3 litres EcoBoost peuvent tracter un poids de 5300 livres, ce qui représente une augmentation impressionnante puisque la capacité de remorquage du modèle actuel est de 3000 livres.

Les modèles équipés du moteur 3,0 litres ont une capacité de remorquage de 5600 livres.

La techno à notre service

Si les stylistes ont été relativement conservateurs et ont opté pour une silhouette plus équilibrée que révolutionnaire, les ingénieurs s’en sont donnés à coeur joie pour doter ce nouvel Explorer d’une pléthore de systèmes d’aides électroniques à la conduite.

Sans vouloir tous les nommer, un nouveau système « Active Park Assist » se charge complètement de l’opération de stationnement, qu’il soit parallèle ou perpendiculaire au trottoir.

En fait, le conducteur n’a qu’à se placer au bon endroit pour stationner et appuyer sur un bouton.

S’il appuie constamment sur ce bouton, le système s’occupe de tout : la direction, la gestion de l’accélérateur et même le freinage.

On fait appel à une partie de ce système, pour offrir le système « Reverse Brake Assist » qui immobilise le véhicule lorsqu’il y a un obstacle à l’arrière. Il faut également ajouter le nouveau régulateur de vitesse adaptatif qui non seulement maintient la distance avec le véhicule qui précède, mais qui observe automatiquement les limites de vitesse affichées.

Et ce n’est qu’une partie de tous les équipements offerts au chapitre de la sécurité. Contentons-nous de n’en mentionner que quelques-uns :

  • Assistance pré collision avec freinage d’urgence
  • Détection des piétons,
  • Avertissement de collision frontale et support de freinage dynamique.
  • Système de maintien voie automatique
  • Caméra arrière avec un nettoyeur de lentille intégré
  • Feux de route à réglage automatique
  • Possibilité de Wi-Fi pour 10 appareils mobiles avec le service d’abonnement au sans-fil.

Enfin, le système « FordPass Connect » permet de régler plusieurs éléments à partir de votre téléphone. On peut ainsi verrouiller, déverrouiller les portières, localiser le véhicule et même démarrer le moteur avec cette application en plus d’obtenir différents diagnostics par rapport à la mécanique.

Le nouvel Explorer sera assemblé à l’usine Ford de Chicago et sera disponible dans les salles de démonstration au cours de cet été.

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Découvrez le nouveau Police Interceptor hybride de Ford

Dans le cadre d’une séance d’information pour les journalistes spécialisés, Ford a dévoilé plusieurs intéressantes nouveautés, dont la génération future du Police Interceptor que l’on pourra commander en version hybride.

Il s’agit d’une toute nouvelle mouture et même si on n’a pas spécifié l’origine du véhicule lui-même, une analyse attentive des photos proposées par le constructeur permet d’avancer qu’il s’agit de la toute nouvelle génération de l’Explorer qui devrait être dévoilé en version civile d’ici quelques jours.

Quant à la motorisation de type hybride, il s’agit d’une première pour ce modèle et on peut en conclure que des versions à motorisation hybride seront également offertes sur la version « régulière».

Selon les informations fournies par le constructeur, la version à moteur hybride sera propulsée par un moteur V6 de 3,3 litres et il sera également possible de commander deux autres moteurs V6 soit un 3,0 litres EcoBoost et un 3,3 litres atmosphérique. Tous sont associés à une boîte automatique à 10 rapports qui est également toute nouvelle. Cette transmission est associée à système de rouage intégral offrant entre autres les modes de contrôle pour la neige profonde et le sable.

Plus rapide et plus pratique

En général, la majorité du public associe des véhicules hybrides à des performances modestes et des accélérations relativement modestes. Pourtant, dans son communiqué, Ford mentionne des tests effectués par les patrouilleurs de l’État du Michigan qui ont permis d’obtenir des chiffres d’accélération fort impressionnants avec la version hybride. Par exemple, les accélérations de 0-60 MPH effectuées par la version hybride ont été plus rapides que celles du modèle conventionnel avec moteur V6 de 3,7 litres. Et on a bouclé le test de 0?100 MPH avec un avantage de 4,7 secondes pour le modèle hybride. En plus, des essais en piste ont permis de devancer le modèle conventionnel par 2,4 secondes.

On a également effectué des tests de chevauchement de trottoir, de torture de la mécanique, et cette nouvelle génération plus écologique a devancé ses concurrents.

L’un des avantages de la propulsion hybride est le fait que le véhicule dispose de batteries beaucoup plus puissantes et en mesure d’être sollicitées plus longtemps que des piles conventionnelles servant à démarrer le moteur seulement. Donc, au lieu de faire tourner le moteur continuellement afin d’alimenter en électricité tous les accessoires propres à un véhicule de police, un système automatisé coupe le moteur sans que les accessoires cessent de fonctionner par manque de courant. Cela permet également d’installer des systèmes plus sécuritaires afin de mieux protéger les policiers occupant le véhicule. Un système d’alerte de périmètre installé à l’usine utilise des censeurs en mesure de surveiller un rayon d’environ 270° degrés et ainsi détecter tout comportement agressif. Si tel est le cas, les systèmes allument la caméra arrière, émettent un avertissement sonore, remontent les fenêtres et verrouillent les portières.

En plus, la présence de l’intrus est affichée sur l’écran intérieur afin que les policiers puissent surveiller l’agresseur potentiel. Toujours dans la même philosophie de protection des policiers, il leur est possible de mettre en circuit la caméra arrière.

Bien entendu, plusieurs technologies installées sur les véhicules réguliers sont de série, notamment l’assistance d’après collision avec freinage d’urgence automatique, le système de détection des piétons et l’avertissement de collision frontale. Cependant, les policiers peuvent mettre ces systèmes hors circuit dans le cas de poursuites ou de tactique d’intervention lorsque nécessaire.

Comme il s’agit de véhicules à vocation spécialisée, les sièges avant sont recouverts d’un tissu à usage intense avec des supports latéraux réduits afin de faciliter la sortie du véhicule en cas d’urgence et pour plus de confort également. À l’arrière, les sièges sont en vinyle tandis que le plancher est également recouvert de vinyle afin de favoriser le nettoyage.

Dernier détail, des plaques de protection sont placées dans le dossier des sièges avant pour prévenir toute blessure provenant d’un canif ou tout autre objet semblable.

L’économie, l’économie !

Pas besoin d’être un grand spécialiste en mathématique pour conclure qu’un véhicule de police à propulsion hybride sera naturellement beaucoup plus économique au chapitre de la consommation de carburant. En effet, avec un véhicule conventionnel, son moteur tourne au ralenti pendant des minutes et même plus encore lorsque le véhicule est stationnaire selon les circonstances d’une patrouille ou d’une intervention. Avec le moteur hybride, celui-ci et permet donc d’économiser du carburant. Par la même occasion, les batteries, placées sous le plancher, permettent de continuer à alimenter tous les circuits opérationnels pendant longtemps et donc favorisant une consommation de carburant réduite. Selon les données fournies par le constructeur, les projections prévoient une économie de 3500 $ à 5700 $ par véhicule annuellement en coûts de carburant par rapport au modèle actuel alimenté par des moteurs traditionnels. Si ces économies étaient appliquées à tout modèle Police Interceptor Utility vendu en 2017, cela pourrait représenter une économie variant entre 118 millions et 193 millions de dollars ou plus de 43 millions de gallons d’essence ou 195 millions de litres de carburant.

70 ans d’expérience

Le nouveau Police Interceptor qu’il soit à motorisation conventionnelle ou hybride représente plus de 70 ans d’expérience de Ford dans le domaine des véhicules des forces policières.

En 1950, ce constructeur est devenu le premier à offrir un véhicule spécialement destiné à une utilisation des forces policières. Il était spécialement fabriqué pour ce travail et il était en plus facile d’y apporter des modifications et l’installation d’équipements spécialisés. Le nom Interceptor a été utilisé pour la première fois en 1951, il s’agissait de modèle optionnel doté d’un moteur V8 à culasse à plat.

En 1961, 59 % des véhicules policiers en utilisation dans les 50 plus grandes villes des États-Unis étaient des modèles Ford. Les corps policiers appréciaient ses performances, sa versatilité et sa durabilité. Enfin, en 1983, il était possible de commander une version Crown Victoria Police Interceptor propulsée par un moteur V8 de 5,8 litres qui a été le moteur préféré des corps policiers des villes et municipalités pendant des décennies.

En 2011, on a abandonné les modèles Crown Victoria à moteur V8. Ceux-ci ont été remplacés par des véhicules utilitaires, ceux-ci étant dorénavant la référence en la matière. D’ailleurs, en 2017, plus de la moitié des ventes des véhicules policiers aux États-Unis étaient des versions dérivées de VUS spécialement conçus pour ce travail spécialisé.

La nouvelle génération de Police Interceptor Utility devrait permettre à Ford de conserver cette hégémonie avec l’arrivée de ce modèle dérivé la nouvelle génération de l’Explorer et proposant en plus une motorisation hybride offrant plus de versatilité et une consommation de carburant moindre.

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Toyota Sienna SE AWD, le «van» qui se prend pour un VUS!

 

 

Il y a une trentaine d’années, les fourgonnettes (aussi appelées Auto Beaucoup, minifourgonnettes ou «minivan» à l’époque) détrônaient les familiales (appelées, elles, «station wagon») auprès des petites familles.

Au départ, certaines d’entre elles étaient à traction avant (surtout les produits de Chrysler dont la Dodge Caravan et la Plymouth Voyager) alors que d’autres, basées sur des châssis de petits pick-up (comme les Ford Aerostar, Chevrolet Astro et GMC Safari et autres) étaient à propulsion.

Éventuellement, quelques-uns de ces modèles allaient hériter de la traction intégrale ou de la motricité aux quatre roues sur demande.

Avec le temps, la plupart des fourgonnettes allaient être offertes avec la traction avant ou intégrale. Mais tout cela allait changer avec le départ des enfants de la maison et l’avènement des VUS de tous gabarits, surtout les plus petits.

Lentement, les consommateurs allaient délaisser la fourgonnette pour le petit VUS.

De nos jours, il ne reste que quelques modèles de fourgonnettes sur le marché incluant la légendaire Dodge Grand Caravan, la toute récente Chrysler Pacifica, la plus élaborée Honda Odyssée, la plus discrète Kia Sedona et, bien entendu, l’inévitable Toyota Sienna. Toutefois, de toutes ces fourgonnettes, seule la Sienna est proposée avec la traction intégrale.

Et c’est de celle-ci dont il est question ici.

De base, une Sienna est une fourgonnette très spacieuse à traction avant (dont la plateforme est dérivée de celle des Camry de la génération précédente) capable de transporter sept passagers. Dans ses versions plus élaborées LE et SE elle accueille huit passagers mais on trouve aussi au catalogue de celles-ci la traction intégrale (AWD) qui en limite l’accueil à sept personnes. La version de grand luxe LXE n’accepte que sept passagers, qu’elle soit à traction avant ou intégrale. Le prix de base d’une Sienna est d’un peu plus de 35 000 $ (ce qui n’est pas donnée surtout face à la concurrence de la Grand Caravan) alors que la version XLE Limited à traction intégrale commence à quelque 54 000 $.

Le véhicule qui a servi à cet article était une version SE AWD relativement bien équipée à sept passagers dont le prix de base était de 45 405 $.

Toutefois avec le groupe Technologie optionnel de près de 6 000 $, les frais de transport et de livraison de plus de 1815 $ et les diverses taxes, la facture finale était de 53 162, 50 $… plus les taxes de vente.

Le seul moteur livrable dans la Sienna de 2019 (qui est presque identique à celle de 2018, année de la révision de son avant) est le vénérable mais fiable V6 de 3,5 de Toyota qui fait 296 chevaux. Il est combiné à une boîte automatique à huit rapports et, bien entendu, la traction intégrale.

Tous les éléments mécaniques de cette fourgonnette sont relativement élaborés, des freins à disque avec antiblocage à la direction avec assistance électrique. Normalement équipée de pneus P235/55R18, notre véhicule d’essai fourni par Toyota Canada avait été préalablement monté de pneus d’hiver Bridgestone Blizzak LM60 approprié aux rigueurs de notre hiver québécois.

Et ces pneumatiques allaient aussi mettre en valeur la traction intégrale de la Sienna.

Quand on dit «fourgonnette», on parle d’un véhicule avec un intérieur incroyablement spacieux. Dans le cas de cette SE, les deux places avant (avec sièges chauffants) étaient tout simplement confortables avec de l’espace pour les jambes et un grand débattement pour la tête. On accède aux places du centre par des portes latérales à ouverture automatique. Celles-ci sont aussi confortables que celles d’avant.

Évidemment, tout à l’arrière, on a droit à une banquette divisible qui non seulement est facilement atteignable mais qui peut également se replier à plat.

D’ailleurs si on replie celle-ci et les sièges du centre, on obtient un plancher qui peut accepter une feuille de contreplaqué de 4 pieds sur 8 à plat!

Derrière le volant

Lorsqu’on se glisse derrière le volant, on fait face à un tableau de bord récemment redessiné mais moins «torturé» que celui de la génération précédente. Il est d’un design plus simple mais dont les commandes sont plus facilement reconnaissables et si facilement manipulables. Même le système d’infodivertissement Entune est de plus en plus convivial.

Une fois en marche, on pourrait se croire aux commandes d’un grand VUS mais sans un énorme capot qui nous empêche de voir l’avant du véhicule. Et ce serait là la seule différence! Ce qui explique mal pourquoi tant de gens (dont certains jeunes journalistes) ne voudraient se faire voir au volant d’une fourgonnette.

 

Dans mon cas, j’y suis très confortable et j’apprécie surtout l’espace caverneux derrière moi. Vu que j’aime voyager, je considérerais cette Sienna avant plusieurs VUS dont l’espace de chargement est ridiculement minime. Ah oui! La conduite. La Sienna n’a rien à envier à la majorité des VUS. Son centre de gravité relativement bas lui donne une tenue de route raisonnable et surtout plus stable que plusieurs VUS plus haut sur pattes. Quant aux performances, passer du point mort à 100 km/h en moins de huit secondes n’est pas négligeable, pas plus que les vitesses de reprises semblables. Et vu que c’est une traction intégrale, la Sienna se débrouille très bien dans la neige (lorsque les roues avant se mettent à patiner, celles d’arrière entrent en action) et elle est plus sûre sur la glace que bien d’autres véhicules (il faut dire que les pneus Blizzak ont leur mot à dire ici).

Évidemment, il faut composer avec la consommation. Mais celle-ci vous surprendra. Durant ma première semaine d’utilisation, la Sienna a beaucoup roulé sur des autoroutes et j’y ai obtenu une moyenne de moins de 12 litres aux 100 km. Les déplacements de la deuxième semaine se sont surtout faits en situation urbaine qui se sont soldés par une moyenne de 13,7 litres aux 100 km.

Conclusion

Si vous êtes vraiment à la recherche d’un véhicule spacieux, utile, sûr et très utile, avez-vous déjà pensé à la Sienna AWD? Non, ce n’est pas un VUS.

Ça demeure une «van», une vraie fourgonnette. Mais elle se prend vraiment pour un VUS, ce à quoi elle ressemble beaucoup… à tous points de vue!

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Kia Sedona 2019, pratique et raffinée

De nos jours, les fourgonnettes n’ont plus la cote, mais il faut se souvenir qu’à une certaine époque elles jouissaient d’une très grande popularité.

En fait, la vague populaire pour les fourgonnettes avait presque l’ampleur de l’engouement actuel du public pour les VUS.

Cette désaffection ne signifie pas pour autant de ces véhicules ont perdu leurs qualités initiales qui sont fort appréciées par les personnes à la recherche d’un véhicule pratique et polyvalent.

Au fil des années, le nombre de modèles disponibles a diminué, ce qui n’empêche pas celles qui ont survécu d’avoir beaucoup à offrir.

Alors que son partenaire Hyundai a abandonné la production des fourgonnettes, Kia a même modernisé son modèle Sedona pour 2019.

Un air de famille

Au chapitre de l’esthétique, les principales améliorations ont été apportées à la section avant avec une nouvelle grille de calandre, de nouveaux feux de route et également les phares antibrouillards relocalisés et redessinés. À l’arrière, on a également procédé à plusieurs retouches afin d’apporter un équilibre avec la section avant.

Dans l’habitacle, on a mis le paquet au chapitre de l’équipement, du confort et des aménagements en général. La planche de bord est élégante et on n’a pas tenté de jouer la carte de haute technologie ou de quelques gadgets gérés par contact ou effleurement. Il faut toutefois souligner la présence de deux coffres à gants superposés. Celui en partie supérieure est doté d’une tirette d’ouverture horizontale facile à ouvrir, même de la part du conducteur.

Notre modèle d’essai était une version haut de gamme et les sièges de la deuxième rangée étaient des sièges capitaines inclinables et dotés d’un support pour les jambes comme on en retrouve chez certains modèles de fauteuil de maison. Le confort prédomine et même la troisième rangée peut accommoder des adolescents sans qu’ils se sentent à l’étroit.

Cependant, ces sièges capitaines ne sont pas amovibles et ne peuvent pas non plus être repliés sur eux-mêmes, ce qui a pour effet de réduire la capacité de chargement. On a jugé chez ce constructeur que la personne qui se procure un Sedona est plus intéressée au confort qu’à transporter des objets volumineux. Malheureusement, pas de système d’info divertissement avec écran vidéo sur les dossiers des sièges avant comme c’est le cas aux États-Unis.

 

Une motorisation adéquate

L’acheteur potentiel n’aura pas à s’interroger longtemps quant au choix de la mécanique. En effet, un seul moteur et une seule transmission sont au catalogue. Les ingénieurs ont encore fait appel au moteur V6 3,3 litres d’une puissance de 276 chevaux. Ce moteur a fait ses preuves et s’est révélé robuste et fiable au fil des années. Son seul défaut, sa consommation en hydrocarbure est passablement élevée. Cependant, on a tenté de remédier à la situation en optant pour une nouvelle boîte de vitesses à huit rapports qui devrait permettre d’abaisser quelque peu la consommation de carburant. Cette boîte passe les rapports de façon imperceptible et son étagement est correct. Malgré tout, la consommation observée lors de notre essai qui comprenait de nombreux trajets sur des autoroutes a été de 12,2 l/100 km.

Pour compléter cette fiche technique, les suspensions avant et arrière sont indépendantes tandis que la direction à crémaillère est à assistance hydraulique sur les modèles d’entrée de gamme et électrique sur le modèle le plus luxueux.

Il est possible de bénéficier d’une foule de systèmes de sécurité active et passive, mais dans certains cas, il faudra se tourner vers les versions plus luxueuses, donc plus onéreuses, afin d’optimiser la sécurité du Sedona.

Priorité au confort

Après quelques kilomètres au volant de cette fourgonnette, on ne peut que conclure que les ingénieurs qui ont généré sa mise à jour ont privilégié le confort, le silence de roulement et une tenue de route davantage orientée vers la conduite sur les autoroutes.

En tout premier lieu, les performances sont moyennes. Si on compare les temps d’accélération des modèles concurrents, le Sedona est le plus lent. Cependant, ce n’est pas catastrophique non plus. En effet, une accélération de 0-100 km/h inférieure à huit secondes, c’est loin d’être vilain.

La tenue de route est correcte. Certains vont trouver la suspension un peu trop rigide, mais dans l’ensemble, le comportement routier est équilibré et le feed-back de la direction est légèrement supérieur à la moyenne.

Bref, on apprécie ce véhicule à sa pleine valeur lorsqu’on profite du confort des sièges, de la suspension relativement confortable et d’une tenue de route sans surprise.

Et à défaut de surpasser la concurrence à tous les points de vue, cette fourgonnette propose un équipement fort complet, un prix très compétitif, une garantie rassurante, des cotes de sécurité élevées tandis que sa fiabilité est éprouvée.

Pour 2019, la fourgonnette Kia a connu de multiples changements afin de l’adapter aux goûts du jour tout en conservant un prix de vente compétitif.

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Lotus Evora 2018 : À quand l’avenir?

Pas facile de demeurer en vie dans cette jungle automobile. Pourtant, la petite firme Lotus résiste à la fermeture. Car il faut bien l’admettre, Lotus n’a rien d’autre qu’une poignée de trophées pour épater la galerie.

Il fut une époque où Lotus avait encore un certain respect compte tenu de son histoire et des caractéristiques de ces voitures. Aujourd’hui, on lui dirait d’aller voir ailleurs! Eh oui, Colin Chapman doit se retourner dans sa tombe! Celui-là même qui avait dit que faute de puissance, il faudrait réduire le poids. Ça ne vous dit rien, réduire le poids? Les temps changent et la mémoire faiblit. 

Ce principe élémentaire dirait Watson s’applique de plus en plus et pourtant la petite société Lotus semble l’avoir oublié. L’Evora est plus lourde que la défunte Élise et sa version encore plus performante, l’Exige.

Mais la bonne nouvelle est venue de Chine. Le constructeur Geely, propriétaire de Volvo, s’est porté acquéreur de Lotus. Voilà une bonne nouvelle en soi compte tenu de la relance du constructeur suédois.

Pour l’instant, seul l’Evora 400 demeure en vie. Elle porte une silhouette à peine modifiée compte tenu des moyens restreints de la compagnie. La dernière mouture de Lotus est l’Evora 400 pour accentuer l’impression de sa puissance. 

Cette Lotus dispose d’un moteur V6 de 3,5 litres qui délivre plus de 400 chevaux au final. Pensez que cette Lotus ne pèse que 1422 kilos au passage. Avec ses 302 lb-pi de couple et le choix d’une boîte manuelle à six rapports ou automatique également à six rapports, les accélérations sont probantes et la tenue de cap exemplaire. Le 0-100 en 4,2 secondes, ça vous dit?

Évidemment, aller vers la fourchette de prix des 135 000 $ sans savoir si la société survivra, ça demande un certain courage. Si vous aimez les casinos, vous aimerez gager sur son avenir.

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Les Ford Expedition et Lincoln Navigator revus de fond en comble

Pendant que la tendance est axée davantage vers les véhicules économiques en carburant, voir même hybrides ou électriques, les gros véhicules utilitaires sport continuent tout de même de faire leur petit bout de chemin dans le marché automobile. Il faut dire que ces mastodontes s’adressent à une clientèle bien ciblée pour qui l’espace et le confort figurent en liste de leur motivation d’achat. 

Pour 2018, afin de se maintenir bien ancré dans le segment des VUS grand format, Ford et sa compagnie jumelle Lincoln ont décidé de revoir de fond en comble l’Expedition et le Navigator.

Cette année, la silhouette et la conception des deux gros VUS ont été  modifiées afin d’être un peu plus au goût du jour. 

Conçues sur une architecture se rapprochant drôlement du F150, leurs carrosseries sont maintenant fabriquées en aluminium, un matériel rigide et plus léger que l’acier. Avec un look de plus en plus imposant et leur grande dimension, ils sont loin de passer inaperçus.

Par contre, soyez averti…prévoyez beaucoup d’espace pour vos manoeuvres en conduite urbaine et pour le stationnement.

Une fois bien installé derrière son volant, on remarque tout de suite que la position de conduite est très haute. La visibilité est excellente et le niveau d’insonorisation digne de mention. Et de l’espace vous en voulez? En voilà! Dans certaines versions, il peut même accueillir jusqu`à 8 passagers. Il est à noter que les sièges de la 2e et de la 3e rangée sont complètement rabattables dans le but d’obtenir un espace cargo très utile.

Sous le capot on nous propose le V6 3,5 Litres Ecoboost avec des versions pouvant varier entre 375 et 450 chevaux. Peu importe votre choix, le moteur est jumelé à une boîte de vitesse automatique très sophistiquée de 10 rapports.

Pour :

  • Beaucoup, beaucoup d’espace à l’intérieur!
  • Bonne capacité de remorquage
  • Moteur Ecoboost dynamique

Contre :

  • Consommation d’essence excessive
  • Look très conservateur
  • Dimensions extérieures gênantes

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Lincoln MKZ 2018 : L’obscure Lincoln

La division devenue marque à part entière Lincoln a peine à reprendre ses lettres de noblesse. Longtemps, Lincoln était une marque de grand luxe en Amérique. Mais les crises économiques et le manque de vigueur de sa direction ont poussés Lincoln dans les oubliettes.

Il fut même un temps ou les produits de la marque n’étaient que de pauvres copies endimanchées de produits Ford. L’arrivée du maître Alan Mullaly allait cependant changer bien des choses. Abandon ou vente de plusieurs divisions de la société mère. Un des grands coups a été de fermer la division Mercury au profit d’une relance de la marque Lincoln.

La MKZ fut la première voiture à se remettre aux couleurs de la nouvelle marque Lincoln appelée maintenant, les automobiles Lincoln. Elle s’est présentée sous une robe unique en soi. L’an dernier, elle s’est refait une beauté afin d’entrer dans le rang des produits uniformisés. La grille rectangulaire prend lieu et place de cette moustache peu prisée. Pour 2018, pas de changements compte tenu de sa jeunesse.

Au chapitre des motorisations, trois choix vous sont offerts. Une version hybride est offerte. Cette combinaison propose un moteur quatre cylindres de 2,0 litres accompagnés par un moteur électrique de 87 kW. Au final, c’est 188 chevaux qui s’en extirpent. La deuxième combinaison consiste en un moteur quatre cylindres turbo de 2,0 litres pour 245 chevaux. 

Finalement, une version plus performante est également proposée. Elle s’équipe d’un moteur V6 turbo de 3,0 litres pour 400 chevaux. Notez que la version hybride est disponible en mode traction tandis que le rouage intégral est de série pour les deux autres versions.

La Lincoln MKZ est une voiture intéressante, mais qui ne peut rivaliser encore avec ses concurrentes?? Les Volvo, Lexus et Acura ont mieux à offrir si ce n’est qu’au chapitre de la conduite.

Pour :

  • Style unique
  • Confort assuré
  • Rouage intégral

Contre :

  • Conduite aseptisée
  • Notoriété discutable
  • Prix élevé