Elle avait tellement marqué les débuts de Lexus. De plus, une version F est venue consolider sa réputation. Mais depuis deux ans, l’IS perd du terrain. La version survitaminée n’est plus au catalogue. Et pendant ce temps, ses concurrentes directes comme la Audi A4 et BMW Série 3 se sont renouvelés. Et tout indique que la nouvelle IS sera renouvelée d’ici deux ou trois ans. C’est long!
Pour l’instant, c’est le statu quo. Cette Lexus IS demeure inchangée pour 2018 à quelques petits détails près. Sa silhouette est pourtant toujours aussi moderne. Nous aimons beaucoup de coup de crayon de profil qui relève la partie arrière de l’élément bas de caisse vers le parechoc. Les feux viennent d’ailleurs souligner cette ligne de découpe. À l’avant, ai-je besoin de vous rappeler que la grande grille en forme de sablier est de mise??
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L’habitacle est dans le ton des produits de la marque. Réalisée avec soin, la présentation du tableau de bord est toujours aussi originale. Trois niveaux de profondeur et une console centrale qui se sépare de l’écran de navigation par des buses d’aération. Les sièges avant sont enveloppants et assurent un bon confort. À l’arrière, le dégagement pour la tête et les jambes est moins intéressant. Grand gabarit s’abstenir svp!
Côté moteurs, trois choix vous sont offerts. Une version s’équipe du moteur quatre cylindres turbo de 2,0 litres pour une puissance de 241 chevaux. Il est bien adapté, mais un peu rugueux en accélération. Le V6 de 3,5 litres nous semble mieux équilibré. L’un propose 255 chevaux tandis que l’autre en offre plus de 306. Dans ces deux derniers cas, la consommation d’essence est la même et le rouage intégral est de série.
Sommes toutes, il faudra être patient dans l’attente d’une nouvelle génération de l’IS. Espérons que le résultat sera à la hauteur de nos attentes et surtout de la concurrence.
Pour :
- Silhouette unique
- Comportement sportif
- Finition impeccable
Contre :
- Commence à vieillir
- IS de base dénudée
- Propulsion seulement( modèle de base)
C’est l’onde de choc sur la planète auto. Le constructeur automobile GM ferme cinq usines au Canda et aux États-Unis en plus d’éliminer cinq modèles de voitures. C’est cette dernière nouvelle qui a passé inaperçue.
La direction de GM explique sa décision dans un but d’économiser plus de 6 milliards de dollars d’ici 2020. Tout ça pour investir dans le développement des voitures électriques et autonomes.
Difficile de croire cet argument. Avec la Bolt, nous aurions tendance à croire que la voiture électrique n’a plus de secret pour le constructeur longtemps considéré comme le plus important fabricant au monde.
Mais voilà que la vérité commence à prendre la forme.
Depuis quelques heures, certains membres de la direction annoncent des nouvelles peu réjouissantes. La voiture qui a donné le ton au futur de GM, la Volt, est retirée du catalogue.
Sa production cessera dès mars 2019. La rumeur veut qu’elle soit remplacée par un utilitaire équipé de la même technologie. Quelle surprise!
Mais voilà que la Buick LaCrosse disparaît également. En troisième place, les Cadillac CT6 et XTS seront aussi relégués au musée. Et si ce n’était pas suffisant, les Chevrolet Cruze et Spark devraient subir le même sort.
Et tout ça dans un avenir plus que rapproché.
Pourtant, il y a quelques mois, les nouvelles étaient bonnes.
Le constructeur américain semblait en bonne santé financière. Permettons-nous d’en douter aujourd’hui. Si GM avait été en bonne position, l’argent aurait suffi pour le développement de nouvelles technologies. De plus, l’élimination d’autant de modèles est un signe de faiblesse et de non-rentabilité.
Ce qui est certain, c’est que GM traverse encore des heures sombres.
À moins que ce ne soit qu’une fausse impression. Pour terminer, est-ce que la fameuse Corvette à moteur central va finir par être dévoilée ou elle passera encore dans le tordeur?
Puisque ses principaux concurrents étaient déjà en place dans ce marché, il fallait que la division de luxe de GM propose un véhicule pas nécessairement original à tout point de vue, mais bien équilibré et proposant un comportement routier intéressant tout en gratifiant son conducteur d’une expérience de conduite positive.
Photos: Denis Duquet /GM Canada
Un air de famille
Comme c’est dorénavant la norme chez les grands constructeurs, la silhouette de cette nouvelle venue respecte les credo esthétiques du reste de la famille Cadillac. On retrouve donc à chaque extrémité avant de longues baguettes lumineuses à diodes électroluminescentes qui sont la signature visuelle de toute la marque. Et contrairement à ce qu’on serait porté à croire, leur position n’a pas pour effet de donner l’impression que le véhicule est étroit, bien au contraire. Il met l’accent sur la largeur du véhicule qui est quand même assez imposante pour la catégorie. Mais le point central d’attention est bien entendu cette grille de calandre très sobre et très élégante à la fois et ornée en sa partie supérieure centrale de l’écusson Cadillac.
De profil, le XT4 de se démarque pas tellement des autres de cette catégorie, mais il est quand même bien proportionné tandis que la section arrière est inclinée vers l’avant pour assurer un peu plus de sportivité à la silhouette tout comme le déflecteur en partie supérieure du hayon. Bref, c’est sobre, élégant et la signature Cadillac est évidente. D’ailleurs, à l’arrière, de longues baguettes lumineuses verticales encadrent la lunette arrière.