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Land Rover Range Rover 2018 : La voiture de sa majesté

C’est probablement le précurseur aux utilitaires présidentiels ou royaux. Car, ce grand et élégant VUS est préparé pour transporter Sa Majesté Royale. De plus, il fait partie de cette riche histoire de l’industrie automobile britannique. Et au prix demandé, on n’en attend pas moins!

 

 

C’est pourtant curieux, car sa silhouette a peu évolué au fil des décennies. Eh oui, des décennies! Ce sont ses concurrents qui ont pris le soin de se trouver une personnalité. Le Range Rover avait déjà la sienne. Sans éclat, il affiche toujours cette silhouette rectiligne très massive. Une grande boîte assise sur quatre roues de grande dimension. Sa grille rectangulaire s’incline vers l’avant à sa base et s’entoure de phares immenses. Seule découpe au niveau de la ceinture de caisse que ces ouïes qui s’installent aux portières avant et qui se joignent à une fine ligne qui traverse la base de la carrosserie. Cette dernière se lie aux feux arrière.

 

Sans tomber dans l’extravagance, la présentation de l’habitacle est d’un goût exquis. Les cuirs qui envahissent même la planche de bord offrent un coup d’?il d’une grande élégance. Malgré tout, la sobriété est de mise. L’écran multimédia siège en plein centre du tableau qui se voit traverser par une bande de couleur assortie aux cuirs des sièges. Le confort est digne des limousines et le silence qui règne à bord est digne de mention.

Comme la facture totale pour ce Range Rover est loin de faire sourciller ces illustres propriétaires, la consommation élevée des deux groupes motopropulseurs l’est tout autant. Le premier groupe se forme d’un V6 turbo diesel de 3,0 litres pour 254 chevaux et un couple élevé de 440 lb-pi. Pour les puristes, le V8 surcompressé de 5,0 litres propose 550 chevaux. Dans les deux cas, la boîte automatique à huit rapports et le rouage intégral sont de mise.

Pour :

  • Confort assuré
  • Notoriété établie
  • Luxe à bord

Contre :

  • Fiabilité discutable
  • Gabarit imposant
  • Système multimédia

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Koenigsegg 2018 : Maintenant la lune!

Les plus grands constructeurs automobiles s’évertuent à offrir des produits de masse. Et c’est tout à fait normal.

Comment peut-on penser à une voiture qui affiche un poids de 1628 kilos et qui est propulsée par un engin qui porte une fiche de 1100 chevaux??

C’est tout à fait impensable!

Pourtant, cet ovni a trouvé preneur.

Le constructeur en a fabriqué 25 à 1 500 000 $ la copie et les acheteurs se sont bousculés aux portes.

Maintenant place à la Regera qui porte en son coeur une mécanique hors du commun.

On commence par le début. Cette bête de cirque dispose d’un V8 biturbo de 5, 0 litre qui propose plus de 1100 chevaux.

Vous avez bien lu! 1100 chevaux au compteur! Et comme si ce n’était pas assez, les ingénieurs du groupe lui ont greffé trois moteurs électriques.

Ces trois moteurs disposent de 215 chevaux. Maintenant, quel est le résultat au final? On ne sait pas, mais ce qui est certain c’est que cela frise la démence. Et cette voiture est vendue pour une utilisation quotidienne! Une vraie farce. De plus, la boîte de vitesse à rapport fixe se joint à l’ensemble. Selon les dires de certains responsables, le résultat final pourrait bien afficher 1500 chevaux et plus de 1475 lb-pi de couple. La lune n’est vraiment pas loin!

À l’intérieur, la simplicité volontaire s’impose. Ne riez pas! C’est vrai. Il y a des voitures d’entrée de gamme qui offrent une présentation plus spectaculaire que ça. Mais les sièges vous assurent un maintien maximum et vos yeux seront rivés sur la route et non pas sur la finition intérieure.

 

En résumé, si vous n’avez pas eu l’occasion d’acheter une Agera RS, attendez que l’un des propriétaires ait besoin d’argent. Pour la Regera, je vous suggère d’appeler rapidement. Et assurez-vous que votre conjoint soit d’accord!

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Land Rover Discovery : Le diesel lui va à merveille

Même si certains constructeurs construisent des VUS orientés vers la performance capables de commettre des infractions de plus en plus flagrantes contre les lois de la physique, il est bon d’en trouver un qui privilégie sans vergogne le confort et l’utilité plutôt que la vitesse pure. Le nouveau Land Rover Discovery Td6 diesel est respectueusement vif pour quelque chose de sa forme et de sa taille, mais nous pouvons être certains qu’il ne sera jamais envoyé pour tenter un tour record du Nürburgring. Au contraire, c’est un transporteur suprême, décontracté, capable de faire de longs trajets sans la moindre sueur.

Le Discovery demeure un transporteur familial puissant avec une troisième rangée de sièges rabattables électriquement, en option pour le HSE et de série pour le HSE Luxury.

La spécification HSE de base du Td6 est bien équipée: toit ouvrant panoramique, phares à DEL, sièges en cuir, hayon à commande électrique et système audio Meridian de 380 watts à 10 haut-parleurs, encore amélioré pour un système de 825 watts à 14 haut-parleurs dans le luxe HSE.

La cabine est bien finie, mais il manque une partie de la magie du design des Range Rover et Range Rover Sport plus coûteux – le « Disco » utilise des instruments conventionnels plutôt que des instruments numériques, par exemple. De nombreuses fonctions ont migré dans l’écran tactile de 10,2 pouces du système d’infodivertissement InControl Touch Pro, bien que l’ergonomie ne semble pas avoir été particulièrement bien prise en compte, et peu de boutons durs ont survécu au transfert.

Mais c’est sur la route que le Td6 est le plus solide – et pas seulement en termes d’économie accrue. Le moteur convient presque parfaitement au caractère décontracté de la voiture et, si vous en avez les moyens, justifie amplement l’augmentation relativement modeste pour cette version.

Pour :

  • Confort assuré
  • Consommation réduite (pour ce genre de véhicule)
  • Capacité hors-route et bonne capacité de remorquage

Contre :

  • Gabarit imposant
  • Véhicule lourd

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Land Rover Discovery Sport 2018 : La multiplication des pains

Chez Land Rover, la multiplication des modèles ne semble pas avoir de limite. Avec l’introduction du Velar, les consommateurs ont de quoi être confus. Les différences se mesurent en cm maintenant. C’est un peu le cas du Discovery et du Discovery Sport.

À les regarder, ils sont semblables. Pourtant, le Discovery Sport est plus petit. Il perd 182 mm sur l’empattement et 381 mm sur la longueur. S’il est plus bas, sa largeur gagne 100 mm.  Ce membre de la famille Land Rover est venu remplacer le vieillissant LR2. Vous vous rappelez! Il vient s’insérer entre le Discovery régulier et l’Evoque plus petit.

Malgré une carrosserie plus jolie, son habitacle n’offre pas nécessairement un coup d’?il vraiment plus moderne. Le coup de crayon est mieux, mais simplement la taille de l’écran multimédia nous rappelle ses origines. La qualité d’exécution est sans reproche et les matériaux sont de qualité. Deux strapontins sont montés en guise de troisième rangée. Mais c’est vraiment à titre de dépannage.

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Comme tous les membres de la famille Land Rover, le Discovery Sport se débrouille à merveille en mode hors route. Il s’équipe du système Terrain Response qui vous permet de choisir parmi quatre modes de conduite. Ce système modifie certains paramètres de l’utilitaire afin de l’adapter aux conditions du terrain. Un seul groupe motopropulseur équipe ce Discovery Sport. Le moteur quatre cylindres turbo de 2,0 litres extirpe 240 chevaux. Couplé à la boîte automatique à neuf rapports, il se veut légèrement paresseux. Il porte la même motorisation que l’Evoque, mais accuse un poids légèrement plus élevé.

 

Sur la route, ce n’est pas le plus dynamique, mais en situation difficile, il est vraiment étonnant. Il affiche une silhouette exclusive, propose un confort relevé et deux places d’appoint comme troisième rangée. Mais sa fiabilité est encore discutable et son prix relativement élevé.

Pour :

  • Style moderne
  • Nombreux rangements
  • Aptitudes hors route

Contre :

  • Fiabilité
  • Habitacle trop sobre
  • Écran multimédia minuscule

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Lamborghini : la supercar du troisième millénaire

URUS

2018 sera une année extraordinaire pour le « toro enragé » avec plusieurs nouveautés dont la plus attendue est celle du VUSS (véhicule utilitaire super sport), l’Urus. Contrairement à ce que bien des gens pensent, ce n’est pas le premier hors route produit par Lamborghini. Le LM002 avait été produit de 1986 à 1992 en 300 exemplaires. C’est donc 25 ans plus tard que Lamborghini, suite à plusieurs années de rumeurs, dévoile le nouveau VUSS le 4 décembre 2017. Le Lamborghini Urus redéfinit ce qui est possible, créant une classe à part : des performances VUS sans précédent, le luxe et la polyvalence, avec l’ADN distinctif du design dynamique d’une super voiture de sport, signé Lamborghini.

En ce qui concerne l’extérieur, on y découvre un fascia beaucoup plus agressif que l’on retrouve sur n’importe lequel des modèles apparentés et c’est tout à fait normal. Il a d’énormes bouches d’aération, un diviseur avant imposant et des passages de roue très musclés.

L’Urus n’utilisera pas les moteurs V10 ou V12 à aspiration naturelle de marque Lamborghini. Au lieu de cela, Lamborghini a développé un nouveau V8 bi-turbo de 4,0 litres produisant 650 chevaux et il y aura une version hybride branchable. Lamborghini affirme que ce moteur est uniquement utilisé par Lamborghini, évitant l’idée qu’il s’agit simplement d’une version révisée du V8 4.0L d’Audi qui est utilisé sur certains modèles Audi S et RS et la gamme A8, et partagé avec Bentley dans le coupé Continental V8 et Flying Spur V8.

 

Le Lamborghini Urus sera beaucoup plus léger que la plupart des VUS en raison de l’utilisation intensive de polymère renforcé de fibre de carbone, bien qu’il soit basé sur la même plate-forme que l’Audi Q7, Bentley Bentayga, Porsche Cayenne et Volkswagen Touareg.

Il aura une transmission intégrale et pourrait atteindre une vitesse maximale de 328 km/h, ce qui en ferait le VUS le plus rapide au monde, dépassant les 301 km/h de la Bentley Bentayga (301 km / h). L’Urus pourra accueillir quatre passagers.

Même si ces voitures se vendent dans les 6-chiffres, Lamborghini a atteint des records de ventes pour l’Aventador avec 7000 ventes en six ans ainsi que 3000 de vendues pour la Huracan. Cet engouement et la venue du nouveau Urus ont obligé Lamborghini à agrandir ses installations à Sant ?Agata. Même le Pape François a hérité d’une Huracan qui, en fait, était un don de Lamborghini. Cette Huracan « céleste » sera mise à l’encan le 12 mai 2018 et les fonds recueillis iront pour des causes pour lesquelles le Pape François tient à coeur.

TERZO MILLENIO

À la fin de 2017, Automobili Lamborghini à annoncé un partenariat de recherche avec le très réputé M.I.T. (Massachussetts Institute of Technology) pour développer la supercar du troisième millénaire via l’utilisation de technologies et matériaux d’avant-garde.

 

L’objectif technologique du projet est de permettre à Lamborghini d’aborder l’avenir de la super voiture de sport en cinq dimensions différentes: les systèmes de stockage d’énergie, les matériaux innovants, les systèmes de propulsion, le design visionnaire et l’émotion.

Stefano Domenicali, le pdg de Lamborghini est très enthousiaste de collaborer avec le MIT pour leur département R & D et est une opportunité exceptionnelle de faire ce que Lamborghini a toujours fait de très bien: réécrire les règles sur les super voitures de sport. Il dit, « nous présentons maintenant un concept-car passionnant et progressif. Nous sommes inspirés en embrassant ce qui est impossible aujourd’hui pour façonner les réalités de demain: Lamborghini doit toujours créer les rêves de la prochaine génération. »

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Découvrez l’Infiniti QX50 2019

Malgré qu’il y ait eu plusieurs courts reportages sur le nouveau VUS de luxe QX50 d’Infiniti, peu ont porté sur un long essai routier de ce véhicule compact de luxe. Alors, pourquoi ne pas en profiter pour vous transmettre mes impressions de conduite sur un long trajet, celui qui m’a mené de Laval au Canadian Tire Motorsports Park (anciennement Mosport) en octobre dernier?

En vérité, le petit véhicule m’a servi pour me rendre au Festival des Essais de l’Association des Journalistes Automobile du Canada (AJAC), un évènement annuel qui nous permet d’évaluer un certain nombre de véhicules tout nouveaux afin de déterminer laquelle de ces voitures ou camionnettes pourraient devenir l’auto ou le véhicule utilitaire de l’année au pays. En passant, le QX50 faisait partie de ce groupe.

 

Le petit véhicule qui me fut confié était une version Autograph de grand luxe dont le prix de base était de 57 990 $ plus l’option d’une couleur spécifique (Bleu Hermosa) de 650 $. Parmi les autres frais, il y avait ceux de transport et livraison 2 045 $ et autres frais locaux de 127 $ ce qui portait la facture à 60 812 $.

À ce prix, le client a droit au tout nouveau moteur à taux volumétrique (compression) variable, un exploit technique (qui est en lice dans le concours de la technologie de l’année de l’AJAC tout comme le QX50 l’est dans sa catégorie) qui se caractérise par une sorte de joint mobile au centre des bielles qui peut faire passer la compression de 8,0 à 1 à 14,0 à 1. Ces changements de rapport volumétrique (contrôlés par électronique) permettront, selon Nissan, constructeur des produits Infiniti, de réduire substantiellement la consommation de carburant du moteur. Dans le cas de la QX50 dont il est question ici, il s’agissait d’un quatre cylindres à essence de 2,0 litres qui peut faire jusqu’à 268 chevaux et 280 li-pi de couple. Il vient combiné à une de ces fameuses boîtes automatiques à variation continue (CVT) et à la traction intégrale.

 

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En ce qui a trait au design extérieur, je vous laisse en être le juge tout en y regardant les photos. En ce qui me concerne, je crois que les dessinateurs de la marque ont fait un beau travail de reconduire la ligne originale avec modernisme tout en lui conservant un air à la fois de luxe et de sportive. L’intérieur est des plus agréables à regarder. Il est invitant même si les places arrière sont un peu à l’étroit. Toutefois, je crois que le tableau de bord est d’une grande élégance. Les commandes sont toutes faciles à atteindre. Seul reproche d’importance, l’écran du système de navigation (qui sert aussi à la caméra de marche arrière) est un peu petit et son image manque de définition.

 

Sur la route

J’ai donc pris la direction du Canadian Tire Motorsports Park en empruntant d’abord la (soporifique) autoroute 20 qui devient la 401 en Ontario question d’évaluer le régulateur de vitesse adaptatif qui a bien fait son ouvrage de ralentir la voiture lorsque j’approchais trop du véhicule me précédent. Il me fallait alors changer de voie mais si je n’utilisais pas le clignotant, le système de détection de déviation des voies tentait de me ramener dans la voie d’origine. En fait, c’est un beau système de sécurité mais je l’ai trouvé très intrusif.

Pour le chemin du retour, j’ai décidé de prendre un peu plus de temps et de passer par la route 7 qui va de Peterborough vers Ottawa, une route provinciale moins rapide passant par de petites villes qui me ferait plus apprécier le comportement routier de la QX50. En effet, ce fut plus amusant et j’ai pu profiter des accélérations de 0 à 100 km/h en moins de sept secondes du véhicule et des reprises tout aussi convaincantes. Notez, encore une fois, que les rapports peuvent être passés manuellement par le levier à la console ou par les palettes derrière le volant.

Question confort, je n’ai pas eu à me plaindre malgré les heures passées au volant de ce véhicule. La visibilité n’y était pas difficile malgré la ligne fuyante du toit. La climatisation était à la hauteur de la situation alors que la direction m’a paru précise à souhait. Je n’ai pas eu à tester le freinage d’urgence et c’est tant mieux. Mais quelques essais en terrain privé m’ont convaincu que ce freinage est bien adapté au véhicule.

 

Une des caractéristiques mécaniques de cette auto est sa traction intégrale. Évidemment, la météo ayant été clémente, il m’était difficile d’en apprécier les avantages. Toutefois je suis persuadé qu’en hiver, équipée de pneus appropriés, la QX50 sera à la fois agile et sécuritaire sur les routes enneigées ou glacées.

La semaine passée au volant de ce petit VUS s’est soldée par une consommation de 9,4 litres/100 km. Sur la route, le moteur était moins gourmand. Toutefois, j’ai aussi utilisé le véhicule en situation urbaine trop souvent congestionnée ce qui a eu une influence négative sur la moyenne de consommation.

Somme toute, si la QX50 attire votre attention, pourquoi ne pas en profiter pour aller la voir chez un concessionnaire Infiniti local. Voilà un choix que je trouve judicieux dans un créneau de plus en plus concurrentiel. Je ne crois pas me tromper en le conseillant à ceux qui recherchent à la fois un petit véhicule luxueux qui est aussi à l’aise en ville que sur la route pour de longs voyages!

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Buick Regal GS 2019, cette fois c’est réussi!

Cette division de General Motors, comme plusieurs autres de ce constructeur, n’a pas toujours eu la vie facile au cours des dernières années. Mais il y a un peu plus d’une décennie, une révision en fait de mise en marché, de stylisme et de technologie ont permis à cette marque de survivre au maelström qu’a connu ce constructeur a la fin de la dernière décennie.

 

En fait, si ce n’eût été de sa grande popularité en Chine, il n’y aurait plus de Buick.

Dans le travail de reconstruction de la gamme, on a importé d’Allemagne une berline intermédiaire, la Regal. Cette voiture était impressionnante au chapitre de la conduite, de la qualité de la finition, mais elle manquait quelque peu d’intérêt au chapitre de sa silhouette. Celle-ci était élégante, mais nettement trop sobre pour attirer en grand nombre les consommateurs nord-américains.

Il y a deux ans, on a décidé de produire une seconde génération de ce modèle et cette fois c’est réussi sur toute la ligne. Et il s’agit d’une création allemande une fois de plus.

 

Cette curieuse appellation pour une voiture américaine est justifiée par la présence d’un hayon. Et celui-ci est bien intégré à la silhouette de coupé quatre portes très répandue actuellement. Au premier coup d’?il, il n’y paraît pas et c’est lorsqu’on soulève le couvercle du coffre qu’on découvre qu’on a soulevé un hayon, ce qui permet de transporter des objets plus volumineux.

 

La planche de bord est également sobre, élégante et pratique. De plus, la finition est bonne tout comme les matériaux. Il semble qu’au fil des années, ce constructeur a compris que les demi-mesures ne suffisaient plus. Il faut également ajouter que les sièges de la version GS, notre voiture à l’essai, sont de type sport. Non seulement ils offrent un excellent support latéral, mais leur confort est digne de mention. Les places arrière sont également confortables, mais il faut se pencher passablement pour monter à bord en raison de la ligne très fuyante du toit.

 

 

Motorisation sophistiquée

La version GS est propulsée par un moteur V6 de 3,6 litres qui est utilisé sur plusieurs modèles de ce constructeur. Avec ses 310 chevaux et sa transmission automatique à neuf rapports, il est difficile de trouver à redire. Ajoutez la transmission intégrale et vous vous retrouvez au volant d’une voiture dont les performances sont dignes de mention tandis que la transmission est non seulement d’une grande douceur, mais les rapports sont bien étagés pour pouvoir tirer le meilleur profit possible de ce V6.

Toujours au chapitre de la fiche technique, la suspension sport de la GS propose un bon rapport entre le comportement routier et le confort. La voiture aborde les virages avec assurance et sans roulis de caisse prononcé.

 

On a visé juste

Il est difficile de déterminer si ce sont les origines allemandes de ce modèle ou si la division Buick a révisé ses objectifs, mais c’est réussi sur toute la ligne. Le style n’est ni trop rétro, ni trop futuriste, juste ce qu’il faut. La mécanique produit un nombre suffisant de chevaux pour rendre la conduite sportive possible tandis que l’habitacle est bien fignolé.

Un moteur vigoureux, une bonne tenue de route, une direction relativement précise et une plate-forme rigide, voilà autant d’éléments qui rendent la conduite de cette berline fort agréable. Elle n’est ni trop sportive, ni trop bourgeoise.

 

Même si elles ne sont pas dans la même catégorie, je la préfère d’emblée à la LaCrosse, plus grosse et plus bourgeoise, mais qui ne nous transmet pas cette impression de conduire une voiture de catégorie de luxe.

 

La GS pour sa part se veut de tempérament sportif, et elle réussit à le faire, et ce avec élégance.

Il faut également préciser qu’il existe une version moins sportive et plus abordable qui nous propose la quasi-totalité des qualités de ce modèle, à part des performances un peu plus timides, mais quand même fort adéquates.

 

En revanche, il faut déplorer l’absence de la version Tour X de la gamme Buick au Canada. Non seulement sa silhouette est élégante, son comportement routier très relevé mais en plus l’espace de chargement est très impressionnant. Cette familiale serait en mesure d’inquiéter les Volvo de même catégorie.

 

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Kia Stinger : L’échelon supérieur

Quand Peter Schreyer, le grand patron de Kia, est l’un des stylistes les plus reconnus sur la planète, il est certain que le design d’une automobile n’est pas laissé au hasard. C’est le cas de la Stinger, une berline sport cinq portes dévoilée au dernier Salon de l’auto de New York. Selon ce dernier il s’agit de la plus belle réussite à date d’un véhicule de la marque. Et force est d’admettre que ce coupé quatre portes en impose par son allure qui décline à la fois le côté sportif et luxueux de cette voiture.

Selon les dires de la compagnie, cette berline n’est pas une voiture de sport, mais un modèle de grand tourisme capable de performance élevée tout en dorlotant ses occupants par un habitacle luxueux et confortable. La planche de bord se démarque par la présence de trois buses de ventilation circulaires placées en plein centre qui sont en quelque sorte une caractéristique exclusive à ce modèle. De plus, le volant sport avec sa partie inférieure plane et son gros boudin est un facteur de plus qui permet une conduite plus inspirée.

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La motorisation est bien adaptée au goût du jour avec un moteur 4 cylindres 2,0 litres turbocompressé d’une puissance de 255 chevaux équipant les modèles plus économiques. Il permet de réaliser le 0?100 km/h en six secondes. Les versions GT sont propulsées par un moteur V6 de 3,3 litres à double turbo produisant 365 chevaux. Sa puissance permet d’effectuer le 0-100 km/h en cinq secondes. Peu importe la motorisation, une boîte automatique à huit rapports de nouvelle génération est offerte. Détail à souligner, les versions à moteur V6 sur le marché canadien sont dotées de série du rouage intégral.

La conduite d’un Stinger nous permet de réaliser à quel point ce constructeur coréen a accompli des progrès tant au chapitre du raffinement que des performances. La plate-forme est ultra rigide tandis que les composantes de la suspension assurent une tenue de route impressionnante avec une rassurante neutralité dans les virages et l’absence de roulis.

Et s’il faut en croire les dires de Kia Canada, le modèle le plus onéreux se vendra pour moins de 50 000 $. Un argument de poids.

Pour :

  • Silhouette réussie
  • Bonne tenue de route
  • Bon rapport prix qualité

Contre :

  • Visibilité arrière moyenne
  • Fiabilité inconnue
  • Planche de bord controversé

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Kia Sportage 2018 : Un joueur sérieux

Le Kia Sportage est un joueur des plus sérieux dans une catégorie qui compte pas mal de concurrents. Il est alléchant pour son prix, mais soyez prudents. Le modèle de base est décevant sous plusieurs aspects. En contrepartie, vous profitez d’une allure moderne et d’une des meilleures garanties du marché.

La version de base du Sportage perd quelques éléments décoratifs à l’extérieur et les roues de 18 pouces.

De plus, son habitacle est terne et sans découpage avec des matériaux rehaussés. Et c’est sans compter sur l’absence du démarrage sans clé et quelques détails au chapitre des accessoires. Mais malgré tout cela, votre Sportage offre le confort, l’agilité par son format et une fiabilité toujours en hausse.

Pour 2018, toutes les versions profitent d’éléments décoratifs rehaussant l’apparence  et de quelques accessoires supplémentaires dans la version EX Premium de milieu de gamme. Côté motorisation, le moteur quatre cylindres est toujours le roi. Le premier, d’une cylindrée de 2,4 litres permet de disposer d’une puissance de 181 chevaux. Avec ses 175 lb-pi de couple, ce Sportage offre des accélérations correctes tout comme les reprises.

Mais nous préférons le 2,0 litres turbo avec ses 237 chevaux et ses 260 lb-pi de couple. Sous cette déclinaison, vous pourrez au moins remorquer de petites charges à hauteur de 907 kilos. Sachez que vous préférez le mode traction seulement, seules les versions munies du 2,4 litres le proposent. Avec le moteur turbo, vous n’aurez droit qu’au rouage intégral. Disons que simplement pour la valeur de revente, le rouage intégral est un atout.

Le rapport prix/équipement et la garantie sont les deux arguments pour l’achat de ce Kia. Car, il faut bien l’avouer, les Mazda CX-5 et Nissan rogue font mieux au chapitre de la dynamique de conduite. Même au chapitre de la valeur de revente, ces deux Japonaises tout comme le Toyota RAV4 obtiennent une cote beaucoup plus élevée.

Pour :

  • Rapport prix/équipement
  • Allure moderne
  • Rouage intégral efficace

Contre :

  • Version de base
  • Consommation élevée
  • Valeur de revente

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Jaguar I-PACE : Un incroyable premier contact!

Pas toujours facile de mettre la main sur une véritable nouveauté sans être invité à la présentation de presse, une occasion qui est trop souvent réservée à un petit groupe élite de journalistes.

Heureusement, cette fois, le véhicule vedette dont il est question ici fut mis à la disposition de tout un groupe de journalistes qui ne sont pas toujours invités à ces évènements select, mais qui méritent de conduire un modèle hors de l’ordinaire. C’est ce que Jaguar Land Rover du Canada a fait en incluant son tout nouveau petit (?) VUS compact tout électrique I-PACE à la liste des véhicules inscrits au concours de l’Auto de l’année de l’Association des Journalistes Automobile du Canada (AJAC) lors de son Festival des essais en Ontario en octobre dernier.

C’est ainsi que j’ai pu mettre la main sur ce spectaculaire véhicule pour un premier contact intéressant dans des conditions qui se rapportent plus aux nôtres plutôt que lors d’un voyage exotique à l’autre bout du monde. Sachez qu’au départ, je ne suis pas un «fan fini» de voitures électriques.

Je m’y intéresse, ne serait-ce que par professionnalisme. Mais trop de ces véhicules ne correspondent pas nécessairement à mes attentes ou à mes besoins. Toutefois, je dois avouer que je fus impressionné par la Chevrolet Bolt lors du même évènement l’année dernière. Mais, pour moi, l’auto était trop petite. La Tesla que j’ai conduite à peine quelques minutes? Peut-être un peu trop exotique. Mais définitivement hors de portée de mon budget. Alors, qu’est-ce que le Jaguar I-PACE avait de plus à offrir?

D’abord, le look. Le I-PACE ressemble vraiment à un petit VUS de Jaguar. Malgré son design unique, il est facile à identifier. Puis, la ligne est superbe. Pas besoin de lui donner une ligne futuriste ou dénudée de chrome. Le I-PACE, c’est un Jaguar. Et il y a le nom?! Après tout, qui ne réagit pas au nom Jaguar??

Le constructeur «British» (du géant indien Tata) serait le premier du groupe d’Européens de grande renommée (comme Audi, Mercedes ou Porsche) à nous propose un VUS tout électrique. Sous la robe reconnaissable de ce Jag, l’amateur de «belle mécanique» n’y verra pas de moteur à essence ou diesel, mais plutôt deux moteurs électriques, un à l’avant, l’autre à l’arrière (vous aurez compris que le I-PACE est à traction intégrale).

Combinés, ils produisent un total de 394 chevaux et 512 livres-pied de couple, rien de moins! Pas besoin de transmission ici…

De ce que j’ai appris, à basse vitesse et sous une accélération raisonnable, seul le moteur électrique d’arrière entre en fonction. Mais lorsqu’on appuie sur l’accélérateur, les deux entrent en action. Vous parler de la finition intérieure pourrait prendre des heures tant c’est bien fait. Mais un rapide coup d’?il sur les photos saura vous convaincre.

Quatre personnes peuvent prendre place à bord du I-PACE. Quant au coffre (devrais-je dire AUX COFFRES), le hayon arrière permet de charger les valises des passagers alors qu’à l’avant, lorsqu’on ouvre le capot… il n’y a pas de moteur, seulement un espace de rangement pour de plus petits objets ou de petites valises.

Une randonnée impressionnante

Sachez que le I-PACE n’est pas qu’une voiture de grand route mais aussi un véhicule hors route accompli. Sa suspension pneumatique peut se relever pour attaquer les sentiers les plus difficiles. Mais c’est surtout sur des routes de campagnes que j’ai pu apprécier ce Jag…

Commençons par l’accélération. On sait tous qu’un véhicule à moteur électrique peut accomplir des accélérations étonnantes grâce au couple du (ou des) moteur(s) électrique(s), car ce type d’engin produit tout son couple presque à ses premiers tours. Donc, passer de 0 à 100 km/h prend environ quatre secondes (ce que je n’ai pu calculer précisément n’ayant pas les outils nécessaires sous la main). Mais cette accélération arrive tellement vite que le conducteur ne peut qu’être surpris (à ne pas essayer avec votre compagne dans le siège du passager à moins de l’avertir au préalable?!). Quant aux reprises de 80 à 120 km/h? aussi bien vous avouer que je ne les ai pas calculées non plus (toujours faute d’instruments). Mais, croyez-moi sur parole, ces reprises étaient tout simplement époustouflantes?! Au point même que je devais garder les deux mains bien ancrées au volant de crainte de me retrouver dans le siège d’arrière?! Pas de farce?! Heureusement que les gros pneus Goodyear procuraient toute l’adhérence voulue.

En relâchant l’accélérateur, le I-PACE ralentit substantiellement, car c’est ainsi qu’il y a une certaine régénération d’électricité pour les batteries cachées sous le plancher. Incidemment, Jaguar avance une autonomie de plus de 400 kilomètres. Toutefois, pour recharger les batteries, il vaut mieux opter pour le chargeur de 100-kW (pour un temps d’environ 85 minutes), car, semble-t-il, avec un poste de 240 volts et 32 ampères domestique, il faudrait quelque 13 heures pour les recharger (si elles sont à plat).

Outre cela, ce Jaguar est un vrai charme à conduire. Doux, rapide, définitivement silencieux, c’est vraiment un véhicule de luxe. Lors de ce premier contact, je me suis rendu compte que la visibilité arrière était plutôt restreinte. D’autre part, je me suis mis à penser que dans le passé, les éléments électriques des voitures britanniques n’étaient pas des plus fiables. Et maintenant, ces «Brits» font des autos électriques? Faut dire que les temps ont changé et que, de toute façon, il y a Tata derrière, ce qui n’est pas une mauvaise référence!

Enfin, si vous demandez le prix, sachez que cette auto affichait une facture de 96500 $. Moins cher qu’une Tesla et surtout plus élégant, voilà un VUS électrique qui pourrait m’intéresser, ne serait-ce que par ses performances extraordinaires. Mais si on le sollicite souvent, on risque d’en diminuer l’autonomie. Y aurait-il alors suffisamment de bornes de recharge sur mes trajets? Puis, est-ce que je risque de m’ennuyer du son des moteurs (je possède un roadster Cobra avec des échappements latéraux plutôt bruyants)?

Tiens, voilà un tuyau intéressant!

Si vous êtes un inventeur, pourquoi ne pas créer un petit module qui pourrait s’insérer dans les prises OBD II des autos électriques et qui serait capable de reproduire le son des moteurs V8 dans la cabine, vous savez comme Ford fait avec la sonorisation de ses F-150 de luxe avec moteur V6 dont l’ensemble stéréo reproduit le son d’un V8 à l’effort au travers les haut-parleurs quand le conducteur sollicite le moteur? On est loin des cartes que l’on pinçait sur les supports d’aile de nos vélos pour qu’elles reproduisent un son quelconque en tapant sur les rayons des roues du vélo!