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Chevrolet Silverado : allégé, diversifié, et plus moderne

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En décembre dernier, Chevrolet avait rassemblé tout le Gotha de la camionnette Silverado au Texas Motor Speedway pour dévoiler l’édition 2019 de sa populaire camionnette. Toutefois, ce ne fut qu’un clin d’œil puisque la nouvelle édition a été transportée par la voie des airs sous un hélicoptère, déposée sur la piste et conduit sur une plate-forme où on a pu l’admirer une dizaine de minutes tout au plus, mais sans l’approcher. Lors de cette présentation initiale, on nous avait souligné que ce modèle serait offert dans le plus grand nombre de versions possibles sur le marché sans oublier une quantité impressionnante de groupes propulseurs. La table était mise.

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Cette fois c’est réussi

La version actuelle en a été remaniée en 2014 et si elle avait progressé au chapitre de la technologie et de la mécanique, sa silhouette en avait laissé plusieurs sur leur appétit. Alors que les camions concurrents que sont le RAM et le Ford F-150 préconisaient une silhouette moderne et agressive, chez Chevrolet on s’était contenté de rafraîchir le stylisme quelque peu. À tel point qu’il était difficile de distinguer le nouveau de l’ancien. On a répondu qu’il s’agissait d’un outil de travail, et pas un concours d’élégance.

Malgré ces excuses, il semble qu’on était conscient du problème et la nouvelle version 2019 ne nous propose pas du réchauffé sur le plan visuel, bien au contraire. En effet, cette nouvelle venue conserve plusieurs des caractéristiques visuelles et esthétiques propres à la marque, mais c’est plus moderne, plus sophistiqué et nettement plus élégant. On a par ailleurs effectué une révision complète de la planche de bord qui est non seulement élégante, mais très moderne.

Les dimensions du véhicule sont allongées quelque peu alors que la longueur totale a progressé de 41 mm tandis que l’empattement est plus long de 100 mm. Ceci permet d’avoir une caisse de chargement plus longue tandis que l’espace pour la cabine est également plus important. Malgré cela, cette camionnette est plus légère de 204 kg pour un modèle à cabine double avec moteur V8.

La plupart des éléments composant la camionnette comme son châssis, sa cabine et plusieurs autres composantes font appel à une mixité de matériaux afin de rendre l’ensemble non seulement plus léger, mais plus robuste. Détails à souligner, les portières, le capot et le battant arrière sont en aluminium tandis que la carcasse de la carrosserie est en acier. Chez Chevrolet, on insiste énormément sur le fait que la boîte est réalisée dans un acier d’un alliage capable de mieux résister aux chocs. Bien entendu, on a fait une subtile allusion à l’utilisation de l’aluminium par Ford. Chez Chevrolet, on prétend que le mélange des composantes est une meilleure solution.

Pléthore de moteurs et de modèles

Lors du dévoilement au Texas, on avait promis que cette nouvelle venue permettrait de choisir parmi un grand nombre de motorisations. Ils ont tenu parole puisqu’en tout premier, de nouveaux moteurs V8 5,3 l et 6,2 l seront au catalogue. Même s’il s’agit de moteurs de même cylindrée que ceux offerts actuellement, il s’agit de deux nouveaux groupes propulseurs et ils seront équipés du système « Dynamic Fuel Management » qui permet de désactiver un nombre indéfini de cylindres selon les besoins du moment. En théorie, on pourra désactiver d’un à sept cylindres sur ces moteurs.

Bien entendu, pour répondre à la concurrence qui propose un moteur diesel sur leur camionnette de cette catégorie, Chevrolet commercialisera un moteur six cylindres en ligne diesel de 3 l. Ce moteur, tout comme le V8 de 6,2 l est couplé à la nouvelle transmission à 10 rapports de Hydra-Matic. Ils seront également dotés du système arrêt/départ.

En plus, la philosophie de mise en marché du nouveau Silverado est basée sur une multitude de modèles différents afin de mieux répondre aux besoins de la clientèle. En effet, pas moins de huit versions différentes seront au catalogue. Ceux-ci sont répartis en trois catégories.

La première comprend les modèles de grande diffusion que seront les LT, RST et Trailboss, ces deux derniers étant des nouveautés pour 2019. La seconde catégorie est constituée de modèles que l’on considère être d’excellentes valeurs en fonction du prix. Cela comprend le modèle de base que l’on appelle « Work Truck » qui comme son nom l’indique est un modèle dépouillé conçu essentiellement pour ceux qui s’en servent pour leur travail. Dans la même catégorie, on retrouve les modèles Custom et Custom Trailboss, ce dernier étant nouveau pour 2019.

Finalement, le dernier groupe de modèles comprend deux éléments. Le premier est l’incontournable LTZ offrant des accents de chrome sur les pare-chocs, la grille de calandre, les poignées de portières tandis que la sellerie de l’habitacle est en cuir. Finalement, le modèle le plus luxueux et le plus exclusif est le High Country qui est la réplique de Chevrolet au GMC Sierra Denali. Le High Country comprend un battant arrière motorisé de série.

Les « Légendes » sont comblées

Chez Chevrolet, on a décidé de donner de l’importance aux propriétaires de camionnette qui ont enregistré plus de 100 000 milles avec leur Silverado. Plusieurs d’entre eux avaient été évités au dévoilement au Texas et ils étaient également à la présentation officielle à Détroit.

Ces propriétaires appelés « Légendes » par Chevrolet ne sont pas naturellement des analystes impartiaux, mais il était intéressant d’obtenir leur opinion sur cette nouvelle camionnette. La plupart ont déclaré qu’ils appréciaient beaucoup la nouvelle silhouette, ses qualités aérodynamiques et la possibilité de commander une camionnette à moteur diesel. La majorité de ceux à qui j’ai parlé avait accepté la silhouette du modèle actuel, mais elle ne les enthousiasmait pas. Cette fois c’est différent. Ils aiment beaucoup ce qu’ils ont vu, notamment les artifices afin de mieux rediriger l’air le long des parois. Ils donnent également de bonnes notes à la grille de calandre sans oublier les feux arrière sculptés dans la paroi latérale qui sont une signature visuelle fort appréciée.

Et tous ont bien apprécié le fait que la nouvelle configuration de la boîte de chargement permet de transporter des objets plus larges et plus encombrants.

Somme toute, cette nouvelle génération du Silverado semble bien née. Reste à voir quel sera son comportement routier, et ses capacités générales à tracter de lourdes charges. Une chose est certaine, l’habitacle est réussi tout comme l’ensemble de la camionnette.

Si ce modèle tient ses promesses, la concurrence devra s’inquiéter.

Photo : Chevrolet

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Kia Cadenza : Discrètement vôtre

Il se peut que ce modèle vous soit plus ou moins connu faute de l’avoir vu sur les routes. En effet, ce modèle de luxe de Kia jouit de chiffres de vente confidentiels même s’il a été sérieusement modifié l’an dernier. Il est difficile de savoir le pourquoi de cette désaffection, même si on peut se douter qu’une telle appellation ne fait pas courir les foules dans les salles de démonstration. 

Pourtant sur papier, cette grosse berline possède plusieurs éléments plaidant en sa faveur. Il est vrai que ses dimensions sont quand même assez imposantes, mais il faut avouer que la silhouette est très élégante et d’une allure bourgeoise qui nous transmet le message qu’il s’agit d’une voiture de luxe. Cependant, il semble que les gens ont encore de la difficulté à associer Kia à des véhicules de luxe. Avec l’arrivée du nouveau Stinger, il se peut que cette perception soit différente d’ici peu.

L’an dernier la section avant a été modifiée et les stylistes ont fait appel à des bâtonnets verticaux dans la grille de calandre pour la démarquer de la majorité des autres modèles de cette marque. En dépit de cet effort, il semble que malgré l’élégance des lignes, il manque ce petit quelque chose pour la démarquer des autres et attirer les clients. Parlant de clients, ceux qui ont fait l’acquisition de cette voiture ne cessent de vanter le confort de l’habitacle, son apparence cossue et une insonorisation assez efficace.

En fait d’équipement, cette voiture n’est pas démunie avec le freinage d’urgence automatique, le régulateur de vitesse adaptatif, l’avertisseur de changement de voie et une pléthore d’autres accessoires visant à rehausser la sécurité.

Un seul moteur est au catalogue, il s’agit d’un V6 de 3,3 litres d’une puissance de 290 chevaux associé à une boîte automatique à huit rapports. Il permet des accélérations dans la bonne moyenne et les passages de vitesses sont imperceptibles. Quant à la tenue de route, elle est en quelque sorte à l’image de cette voiture :  dans la moyenne sans offrir un agrément de conduite hors de l’ordinaire. En fait, cette voiture pleine de qualité a un défaut majeur, elle manque de personnalité et ce malgré les efforts déployés pour attirer les acheteurs.

Pour :

  • Habitacle raffiné
  • Silhouette élégante
  • Équipement complet

Contre :

  • Faible diffusion
  • Valeur de revente peu élevée
  • Traction avant seulement

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Automobile

Kia Forte 2018 : En trois temps

La Kia Forte est encore l’une des belles compactes du marché. De plus, c’est l’une des seules qui se décline en trois configurations soit berline, coupé et cinq portes à hayon. De plus, le choix de moteurs est intéressant.

Remaniée l’an dernier, la Forte veut bien concurrencer les Honda Civic et Mazda 3 de ce monde, mais il lui manque encore ce petit coup de barre pour la rendre plus attrayante. Après un bon ménage en 2017, les trois modèles de la Forte sont reconduits dans leur intégralité. Nous aimons le design dynamique de la berline et la silhouette aguichante de la Koup. Cependant, la version à hayon propose une plus grande polyvalence, un élément important pour les acheteurs de compactes.

L’habitacle n’offre rien de spectaculaire sur le plan de la présentation. Les plastiques noirs sont même envahissants. Mais l’ergonomie est correcte et l’écran multimédia de bonne taille. Un petit coup de crayon serait apprécié à ce chapitre.

Le catalogue présente un choix de trois moteurs selon la version choisie évidemment. La berline en a deux et la version à hayon tout comme la Koup en a aussi deux. La berline peut recevoir soit le moteur quatre cylindres de 2,0 litres avec ses 147 chevaux ou le même groupe mais disposant de 164 chevaux. Cette deuxième proposition est beaucoup plus intéressante. La puissance est adéquate, mais surtout le couple permet des performances beaucoup plus franches.

Si vous optez pour la version à hayon ou vous préférez  le coupé, le quatre cylindres de 2,0 litres à 164 chevaux est la base. Vous pourrez également choisir le moteur turbo de 1,6 litre pour 201 chevaux. La boîte manuelle six rapports est proposée avec les deux moteurs atmosphériques tout comme la boîte automatique également à six rapports. La boîte automatique à sept rapports est la seule offerte avec le moteur turbo.

Pour :

  • Équipement de base complet
  • Silhouette aguichante
  • Bonne garantie

Contre :

  • Valeur de revente
  • Moteur de base paresseux (berline)
  • Habitacle terne

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L’événement Rennsport, comme si vous y étiez

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L’histoire de Rennsport

Après un passage remarqué à la piste de Lime Rock pour sa première édition en 2001, c’est du côté de Daytona que les deux éditions suivantes ont eu lieu soit en 2004 et 2007. Puis, l’organisation a misé sur la côte ouest avec les programmes de 2011 et 2015.

Cette année, le Rennsport est toujours aussi spectaculaire, et ce, par la quantité des pièces présentes, mais également par le nombre de fidèles passionnés qui s’y rencontrent.

La fête de Porsche

Si vous êtes amateur de la marque allemande et n’avez jamais assisté à cet événement unique, sachez que vous devez le faire une fois dans votre vie. L’histoire de Porsche se trouve là, sous vos yeux, sous l’empreinte de presque 1 500 voitures de courses et de route.

Une immense scène et un grand parterre occupent le centre des activités. Rennsport reçoit des légendes du sport automobile qui ont contribué aux innombrables succès de Porsche en course au fil des décennies.

Imaginez pendant un seul week-end rencontrer les plus grandes vedettes de l’histoire du sport automobile comme Brian Redman, Jackie Ikx, Jochen Mass, Derek Bell, Vic Elford, Gérard Larousse, George Follmer, Elliott Forbes-Robinson et bien d’autres. Prendre un café aux côtés de Chad McQueen, le fils de Steve McQueen, ou serrer la main de Wolgang Porsche, le plus jeune fils du fondateur, Ferry Porsche. C’est presque surréel!

Des voitures à faire rêver

Au même endroit, le musée Porsche se déploie sous un immense chapiteau avec la collaboration des bijoux Chopard. Toutes les voitures qui ont marqué l’histoire de la marque en sport automobile y sont. Et comme si ce n’était pas suffisant, d’autres pièces uniques se pointent dans les garages du circuit. Même la 919 qui a établi le record absolu au Nurburgring avait sa place. La Mission E, ou Taycan, si vous préférez, s’offrait un stand à elle toute seule.

Et autour des aires de repos et de ravitaillements pour les spectateurs, on retrouvait des centaines de remorques et de voitures de compétition de toutes les décennies. C’est là que l’on découvre toute la passion pour le sport et surtout pour la marque. Les Porsche 356 Speedster, 911 RS et autres voitures ayant marqué le phénoménal tableau des victoires s’y trouvent. Et c’est sans oublier les 917, 956 et 962 qui prennent une place de choix pendant ces 4 jours d’activités.

Rennsport est indéniablement le plus grand magasin de jouets au monde. Des jouets Porsche dont la marque peut être fière.

Photo : Porsche

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Kia Rio 5 2018 : Manque de punch!

Le célèbre designer Peter Shryer nous avait habitués à des produits de grand style. Suffit de penser à la berline Optima lors de son lancement sous sa forme actuelle. Les consommateurs sont littéralement tombés en amour avec elle. J’ai toujours aimé l’audace de ce styliste, mais là, je dois avouer ma déception. 

J’avais eu le privilège de voir avant tout le monde la Niro en Corée et c’est là que j’ai perdu mon admiration. Désolé de ce constat, mais la nouvelle Kia Rio 5 me laisse de glace. Elle va probablement passer inaperçue dans le paysage automobile. La partie avant n’est pas vilaine, mais disons que la ceinture de caisse manque de modernité tout comme la partie arrière qui se fond dans le décor.

Dans l’habitacle, si ce n’était de l’écran multimédia déposé au centre du tableau de bord, le reste de l’ensemble manque nettement d’originalité. En contrepartie, cette nouvelle Rio 5 est plus spacieuse que la génération précédente. Le coffre gagne 37 litres en volume de chargement avant de rabattre le dossier de la banquette arrière. Comme c’est l’habitude du constructeur, l’équipement de série est plus généreux que chez les concurrents. La version d’entrée propose le volant gainé de cuir, le volant chauffant et les sièges avant chaussants. Pas mal pour une sous-compacte!

Le groupe motopropulseur demeure légèrement moins puissant que la génération précédente. Contrairement aux 137 chevaux et aux 123 lb-pi de couple, le millésime 2018 présente 130 chevaux et 119 lb-pi de couple. Cette diminution résulte d’une diminution de la consommation de carburant à hauteur de 7%. Les nouvelles normes nord-américaines obligent tous les constructeurs à refaire leurs devoirs.

Devant un marché qui est loin de progresser, le constructeur coréen a choisi la façon la plus économique de renouveler sa sous-compacte. De plus, avec un prix d’entrée avoisinant les 15 000 $, cette Rio est de moins en moins dans le coup. Signalons tout de même qu’elle soit toujours proposée sous la forme d’une berline ou d’une cinq portes à hayon.

Pour :

  • Spacieuse
  • Fiabilité reconnue
  • Exécution honnête

Contre :

  • Silhouette générique
  • Moins puissante
  • Conduite aseptisée

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Kia Niro 2018 : En deux temps  

Nous avions assisté au lancement, du moins aux premiers tours de roue de cette Kia Niro en Corée. Sous l’habit marbré habituel, déguisement requis pour cacher les lignes définitives, nous avions roulé pendant quelques heures à bord de ce multisegment.

À ce moment, la direction de Kia nous avait présenté trois déclinaisons de cette Niro. La première était une version hybride. Elle est d’ailleurs la première voiture du groupe qui dispose de motorisations écologiques seulement. Cette déclinaison profite d’un moteur quatre cylindres de 1,6 litre jumelé à un moteur électrique. Si la puissance du moteur thermique affiche 104 chevaux, au combiné avec le moteur de 32 kW, la puissance grimpe à 139 chevaux. Pas de boîte CVT, mais une vraie boîte automatique à six rapports.

La deuxième possibilité demeure la version rechargeable. Elle conserve le même moteur à essence, mais profite d’un moteur électrique plus puissant qui passe de 32 à 45 kW. Au combinée, la puissance demeure presque inchangée, mais vous pouvez rouler en mode électrique seulement sur une distance de 43 km en condition idéale. Il vous en faudra environ 2.5 heures pour la recharger complètement sur une prise de 240 V.

Mais une version entièrement électrique fera son entrée dans un avenir plutôt rapproché. Au moment d’écrire ces lignes, nous n’avons aucune indication quant à sa date d’entrée, mais il est fort à parier que les données techniques seront les mêmes que pour la Hyundai Ionic soit environ 200 km d’autonomie.

Au chapitre du style, cette Niro a des airs de multisegments plus que d’une voiture à hayon.  Logeable à souhait ses lignes ont été reprises par la petite Rio nouvellement arrivée. Sans faire tourner les têtes, elle offre tout de même une silhouette moderne. L’habitacle manque cependant d’originalité. Son tableau de bord rectiligne n’est pas dans le ton auquel Kia nous a habitués. Sommes toutes, cette Niro devrait connaître une certaine popularité.

Pour :

  • Faible consommation
  • Choix de motorisation
  • Silhouette moderne

Contre :

  • Habitacle austère
  • Modèle de base dépouillé
  • Pas de rouage intégral

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Kia Sedona 2018 : La surprise est passée

Lors de son introduction, le constructeur coréen avait franchi un pas de géant. Le différentiel entre cette nouvelle livrée et la génération précédente était immense. Déjà à cette période, l’on se questionnait sur la survie de ces fourgonnettes que plus personne ne veut conduire.

Malgré cela, Kia persiste et signe et le marché a répondu à notre questionnement. Les fourgonnettes ont toujours leur place, mais dans un créneau haut de gamme. Mais voilà, la concurrence a répondu par la suite. La Toyota Sienna s’est rafraîchie, une nouvelle Honda Odyssey s’est pointée et finalement Chrysler a ramené le nom Pacifica sous la forme d’une fourgonnette de luxe avec tous les accessoires qu’on peut imaginer. Même la Grand Caravan est demeurée sur le marché pour les acheteurs moins nantis. Pendant ce temps, la Sedona perd de son exclusivité.

Pour 2018, elle gagne un hayon à ouverture électrique et un volant chauffant pour la version LX+. C’est tout! Le reste de la gamme demeure inchangé.

Elle propose toujours cette silhouette moderne et surtout empreinte d’une grande élégance. Enfin, c’est notre avis! La finition de l’habitacle est des plus soignées. Sans tomber dans l’extravagance, l’agencement des teintes est réalisé avec goût. De plus, vous aurez droit, dans la version haut de gamme, à deux sièges de deuxième rangée qui se transforme à fauteuils de salon pour le plus grand confort de vos invités.

Un seul groupe motopropulseur est offert soit le V6 de 3,3 litres pour 276 chevaux. Il travaille avec la plus grande douceur et assure des performances honnêtes. De toute façon, les performances ne sont pas la priorité pour ce genre de véhicule. Ce moteur est couplé à une boîte automatique à six rapports, un recul par rapport à la concurrence.

Cette Sedona mérite d’être considérée. Elle a peu à envier à la concurrence et est proposée avec un excellent rapport prix/ équipement, une caractéristique notable chez Kia.

Pour :

  • Silhouette élégante
  • Moteur V6 efficace
  • Confort assuré

Contre :

  • Boîte six rapports
  • Valeur de revente
  • Consommation élevée

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Automobile

Kia Optima : Un standard d’élégance

Lors de son lancement en 2011, l’Optima été applaudie pour son élégance ainsi que l’équilibre de ses lignes. Plusieurs considéraient qu’il s’agissait de ce que Peter Schreyer, alors en charge du design chez Kia, avait fait de mieux. Devenu le grand patron, il a certainement supervisé le remodelage de ce modèle il y deux ans qui a conservé toutes ses qualités visuelles mais mises au goût du jour.

Il est donc quelque peu dommage que cette intermédiaire passe quelque peu sous le radar. D’autant plus qu’elle a plus à offrir qu’une belle allure. Notamment dans l’habitacle qui propose une disposition élégante de la planche de bord en plus d’une finition soignée réalisée à partir de matériaux de qualité. Il faut ajouter que le volant se prend bien en main tandis que l’ergonomie est à souligner.

L’Optima a plus à offrir que des qualités esthétiques. L’acheteur a le choix entre plusieurs motorisations. Le moteur de base est l’incontournable quatre cylindres de 2,4 litres produisant 185 chevaux et couplé à une boîte automatique à six rapports. Celle-ci est également utilisée avec le 2,0 litres Turbo de 245 chevaux. Une puissance permettant de boucler le 0-100 km/h en 7,6 secondes. Ce qui n’est pas mauvais pour la catégorie.

Pour se mettre au diapason des tendances du marché, l’Optima propose également deux motorisations hybrides. La première est un hybride conventionnel avec recharge des batteries par récupération d’énergie. Le second est de type branchable. Et contrairement à la tendance, la boîte de vitesses est à six rapports.

Et pour supporter son allure dynamique, l’agrément de conduite est à souligner associé à une tenue de route inspirante qui devrait plaire. Reste à Kia de convaincre les acheteurs potentiels de la valeur de l’Optima et de son potentiel routier.

Pour :

  • Design raffiné
  • Habitacle spacieux
  • Choix de moteurs

Contre :

  • Visibilité arrière
  • Diffusion limitée
  • La Stinger lui portera ombrage

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Rennsport VI – L’évènement (partie 1/3)

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Karma Revero 2018 : Ça va marcher ?

Vous n’avez qu’à faire une petite recherche sur Google et taper le mot Fisker. Vous remarquerez les similitudes entre cette voiture disparue et la Karma. C’est une simple renaissance de cette berline disproportionnée qui n’a malheureusement pas traversé son premier essai.

Dans ce cas-ci, on efface et on recommence. Cette berline grand format portait le même genre de technologie que la Chevrolet Volt. Un petit moteur à essence agissait comme générateur aux moteurs électriques. La compagnie Fisker a connu sa part de problèmes avec la faillite du fournisseur de batteries entre autres.

Encore une fois, c’est une compagnie chinoise qui est venue à la rescousse de la compagnie. La voiture renaît donc de ses cendres sous le nom de Karma pour la compagnie et Revero pour le modèle. Elle fonctionne toujours sous le même principe. Un moteur quatre cylindres de 2,0 litres agit comme générateur aux deux moteurs électriques. Il vous faudra 3 heures sur le 240V pour recharger complètement votre Revero. L’autonomie totale avant l’intervention du moteur thermique est de 80 km seulement.

La voiture est lourde et ses performances en souffrent. Malgré le format de cette berline, elle ne peut accueillir que quatre passagers. Et attention pour monter à bord. C’est une berline coupée et vous pourriez vous cogner la tête à répétition. La présentation est moderne et les matériaux utilisés sont à l’image du prix commandé pour cette voiture chinoise, soit environ 169 000 $.

Deux concessionnaires canadiens assurent la distribution dont un à Montréal. Sommes toutes, cette Karma Revero pourrait assurer un certain avenir à la société, mais attendons tout de même un peu avant de nous emballer.