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Toyota Tacoma : La réplique

Jusqu’à tout récemment, le secteur des camionnettes intermédiaires était réparti en deux catégories.

Les modèles à vocation plus récréative ou urbaine qu’étaient les Chevrolet Colorado et GMC Canyon cohabitaient avec le Tacoma dont la vocation ciblait un usage davantage destiné à une conduite hors route. 

D’ailleurs, à la base, ce dernier possède une garde au sol supérieure, ce qui explique un seuil d’accès très élevé à la cabine et un dégagement pour la tête passablement réduit. En effet, pour respecter les proportions visuelles, on s’est refusé à rendre la cabine plus haute, ce qui aurait donné à ce véhicule une allure particulière.

Tant et si bien, que les personnes de grande taille doivent pencher la tête pour prendre place à bord et en plus, pour leur assurer un dégagement pour la tête adéquat, le siège est très bas ce qui rend la position de conduite assez inconfortable. Et pour contrer l’arrivée annoncée du Chevrolet Colorado ZR2 spécialement destiné à la conduite hors route dans des conditions extrêmes Toyota a voulu devancer les choses l’an dernier avec le TRD Pro doté de tous les éléments pour en faire un dompteur de sentiers quasiment impraticables.

Parmi les éléments dignes de mention soulignons une suspension dotée d’amortisseurs à réservoir, des ressorts hélicoïdaux avant calibrés avec amortisseurs Fox Racing, une plaque protectrice avant en aluminium TRD Pro d’un quart de pouce, des pneus Wrangler tout terrain P265/70R16 renforcés de Kevlar, et un échappement en acier inoxydable calibré TRD.

Cette année, on s’est contenté de changer quelques couleurs, d’introduire le modèle Limited et de reconduire les modèles plus conventionnels. Pour transporter des charges de poids modeste et surtout pour une utilisation urbaine, la version propulsée par le moteur quatre cylindres 2,7 litres de 159 chevaux fait l’affaire. C’est également le seul modèle deux roues motrices. Malgré tout, un seul choix s’impose presque, il s’agit des versions propulsées par le moteur V6 3,5 litres de 278 chevaux à cycle Atkinson.

Pour :

  • Construction robuste
  • Efficace en hors route
  • Fiabilité assurée

Contre :

  • Moteur quatre cylindres
  • Accès à la cabine difficile
  • Suspension rétive

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Atlas : Le grand nouveau !

En voulez-vous de l’espace?

Vous allez être servi à volonté avec l’Atlas qui remplace le Touareg. La différence est marquée selon les normes VW.

L’Atlas est 24,1 cm plus long que le Touareg et son siège arrière fait quelques chose que peu de se concurrents font : il s’adapte aux adultes de taille normale. Ce n’est pas seulement sur papier que ce véhicule a 7 places; l’accès aux deux derniers sièges est assez facile grâce à une rangée intermédiaire qui glisse et s’incline vers l’avant.

La cabine est typique du design allemand, tout y est bien pensé et disposé. Sobriété et fonctionnalité sont deux caractéristiques typiques chez Volkswagen et les commandes de l’Atlas sont intuitives et facile à apprivoiser. Les sièges à multiples ajustements sont amples et confortables pour toutes les grandeurs.

Pour ce qui est de la motorisation, l’Atlas de base utilise le quatre cylindres turbo de 2,0 litres de VW en envoyant 235 Cv et 258 lb-pi aux roues avant seulement. Par contre, la plupart des clients de l’Atlas vont opter pour le V6 de 3,6L sous le capot. Il développe 276 chevaux et est associé à une boite automatique `8 rapports. Cette dernière version est aussi dotée du rouage intégral 4MOTION à prise constante qui peut répartir le couple jusqu’`50/50 selon les besoins.

De l’extérieur, ce VUS grand format a des lignes plus droites, moins de rondeurs que son prédécesseur, le Touareg. La calandre devient l’élément le plus distinctif de l’Atlas avec ses imposantes lignes horizontales qui accentuent encore plus sa largeur.

Pour un véhicule de cette taille, son agilité est tout de même surprenante même `vitesse élevée et dans des courbes à grand rayon. Il est très stable et procure au conducteur ainsi qu’aux passagers une réelle impression de sécurité.

Le prix du modèle Trendline avec moteur 2,0 litres est de 35 960$. La même version avec moteur V6 et le système 4MOTION en coute 39 790$ tandis que la version la plus équipée et  luxueuse, la Execline, en coute 52 540$.

Pour :

  • TRÈS SPACIEUX
  • CONFORTABLE
  • CONDUITE PRÉCISE

Contre :

  • CONSOMMATION ÉLEVÉ EN VILLE

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Une collaboration pour la Toyota Yaris

Voilà la meilleure avenue pour commencer une future grande collaboration. Avec l’introduction d’une nouvelle Yaris à hayon, le marché américain se retrouvait sans berline sous-compacte chez Toyota. Il faut comprendre que nos voisins du sud n’aiment pas les hayons.

Pour faire suite à de nombreuses discussions, la direction de Toyota s’est entendue avec celle de Mazda pour offrir la Yaris berline qui n’est autre chose qu’une Mazda 2 berline non vendue chez nous. L’occasion était surtout belle puisque Mazda avait décidé d’abandonner la 2 en Amérique du Nord.

Pour 2018, la berline demeure inchangée, mais la version à hayon reçoit une nouvelle partie avant, une partie arrière redessinée, une nouvelle chaîne audio rehaussée et les sièges chauffants de série. 

Les deux déclinaisons sont faciles à distinguer. La berline est une Mazda 2 rebadgée. Elle conserve exactement les lignes de la 2. Même constat à l’intérieur.  C’est un curieux de sentiment de voir cette Mazda identifiée sous la famille Toyota.

Pour ce qui est de la version à hayon, elle est totalement différente et porte le style connu de Toyota. Elle offre un nez plongeant qui s’identifie par une énorme grille en forme de chapeau. Honnêtement, il me faudra m’habituer! Sa partie arrière tronquée est également reconnaissable.

Signe de modernité peut-être, la berline est proposée avec exactement la même mécanique que la version à hayon, mais les boîtes manuelle et automatique sont à six rapports. La Yaris à hayon offre la boîte manuelle à cinq rapports seulement ou la boîte automatique à quatre rapports. Le moteur quatre cylindres de 1,5 litre est de mise dans les deux cas. Si la consommation en ville demeure la même, la version à hayon consomme plus sur la route compte tenu des boîtes vieillottes.

Le choix est tout de même difficile.

La version à hayon est plus polyvalente, mais la berline offre un ensemble mécanique mieux adapté.

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Presque oublié, le Toyota Tundra

Même si le numéro un mondial a mis beaucoup efforts pour convaincre les acheteurs nord-américains de la valeur de sa camionnette pleine grandeur, ces efforts ont donné des résultats plutôt modestes. Il y a bien eu une pointe de succès vers le milieu de la dernière décennie, mais après, tout est revenu au point mort alors que le trio Chevrolet/GMC, Ford et Ram continue de dominer ce marché très lucratif.

Ce n’est pas que le Tundra soit une mauvaise camionnette, mais il ne possède pas les qualités et les atouts de ses concurrents nord-américains. Et en tout premier lieu, lorsqu’un propriétaire de cette camionnette vous parle des qualités et des défauts de ce Toyota de travail, la première chose qu’il vous mentionne est l’appétit en carburant du moteur, notamment le V8 de 5,7 litres de 381 chevaux dont la consommation réelle frôle les 16 l/100 km. Et ce sans transporter un chargement ou tracter une remorque. Les chiffres officiels sont beaucoup plus rassurants, mais à l’usage, l’expérience nous permet de croire que la réalité est toute autre. 

 

Et si on se rabat sur le V6 4,6 litres, sa puissance est un peu juste pour rivaliser avec la concurrence. D’ailleurs, la capacité de remorquage du Tundra, et ce peu importe le moteur, est de beaucoup inférieure à ce que la concurrence propose.

On tente de rehausser l’image de ce modèle avec la version TRD Sport dont la présentation spéciale, les amortisseurs spéciaux et quelques autres accessoires du genre tentent d’intimider les Ford Raptor et Ram Rebel. Malheureusement, si l’impact visuel est réussi, il est difficile pour ce modèle de devancer la concurrence ciblée. 

Soulignons que tous les modèles arborent une nouvelle calandre pour 2018.

Il faut conduire cette camionnette en comparaison avec ce que les nord-américains nous proposent et même le Nissan Titan pour constater à quel point ce modèle a besoin devrait être revu de fond en comble pour être compétitif. Bien entendu, il attire quand même des personnes fidèles à la marque qui veulent graduer du Tacoma à une camionnette plus grosse sans changer de constructeur ou bien des personnes qui veulent tenter l’expérience en se fiant sur la fiabilité légendaire de cette marque.

Pour :

  • Fabrication sérieuse
  • Fiabilité assurée
  • Cabine spacieuse

Contre :

  • Moteurs gourmands
  • Motorisation limitée
  • Conception vétuste

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Toyota Highlander : Statu quo apprécié

L’an dernier, Toyota remaniait son VUS familial en dynamisant la présentation extérieure, en modernisant l’habitacle et en proposant une nouvelle motorisation au chapitre du moteur V6 thermique. 

La propulsion hybride a également été modifiée. Les changements ont été suffisamment importants pour juger bon cette année de limiter les modifications à quelques éléments de détails.

Il faut souligner d’emblée les changements apportés à la section avant avec cette nouvelle grille de calandre qui ne fait pas dans la dentelle, mais qui donne plus d’impact sur le plan visuel. De plus, les parois sont cintrées et possèdent un bourrelet en leur partie inférieure pour éviter la monotonie susceptible de se produire sur un véhicule d’une telle longueur. 

Comme auparavant, le hayon arrière est incliné vers l’avant afin obtenir une silhouette allégée. Toutefois, cela réduit quelque peu la capacité de chargement. Un élément qui est quand même important lorsque la troisième rangée de sièges est déployée.

La planche de bord est sobre, relativement élégante et il faut souligner la tablette de rangement à sa partie inférieure. C’est pratique pour y déposer des objets, mais on peut anticiper que cela deviendra également l’occasion pour y laisser traîner de multiples objets qui vont collectionner la poussière.

L’art dernier, le moteur V6 de 3,5 litres a été sérieusement amélioré et l’apport de l’injection directe assure une meilleure économie de carburant et de bonnes prestations. Il est associé à une boîte de vitesses automatiques à huit rapports elle aussi utilisée l’an dernier. 

Les écologistes seront contents de pouvoir commander la version hybride avec son moteur V6 également de 3,5 litres qui s’associe avec un moteur électrique pour offrir une puissance de 306 chevaux. Et, bonne nouvelle, ce moteur consomme 6,7 l/100 km. Cette fois, il est couplé à une transmission CVT reliée au rouage intégral de série. Il est optionnel avec la version à moteur thermique.

Jadis reconnu pour son comportement routier qui portait à dormir, le Highlander a conservé ses qualités de fiabilité et de finition sérieuse, mais il est également beaucoup plus agréable à conduire avec une direction qui fournit davantage de feed-back.

Pour :

  • Silhouette plus élégante
  • Système hybride éprouvé
  • Excellente habitabilité

Contre :

  • Version hybride onéreuse
  • Troisième rangée peu confortable
  • Dimensions encombrantes

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Toyota Sequoia : Cure de jouvence ?

Le Sequoia est non seulement le plus gros utilitaire sport offert par Toyota sur notre continent, mais c’est également le véhicule le plus imposant de la marque. Compte tenu de ses dimensions et de sa vocation spécialisée sans oublier un prix assez corsé, il ne faut pas se surprendre si sa diffusion est quasiment confidentielle. Cela s’explique en partie par une concurrence nord-américaine qui jouit également d’une grande fidélité de la part des acheteurs de cette catégorie.

Son caractère spécialisé et une faible diffusion expliquent donc le fait que ce modèle n’a connu aucun changement majeur au cours de la dernière décennie. Cette année encore, il nous revient avec que les mêmes composantes mécaniques soit un châssis autonome de type échelle et un moteur V8 de 5,7 litres produisant 385 chevaux et 400 livres pieds de couple. Ce moteur est associé à une boîte automatique à six rapports et seule la transmission intégrale est disponible.

Ce mastodonte ne comble pas son pilote au chapitre de l’agrément de conduite, mais il se démarque par une suspension confortable, une bonne insonorisation et, bien entendu, une finition impeccable. Et comme c’est le cas avec la majorité des véhicules de cette marque, la fiabilité est au rendez-vous. En plus, le système de gestion électronique du rouage intégral est d’une rare efficacité et malgré ses dimensions, ce pachyderme sur quatre roues se tire fort bien d’affaire en conduite hors route.

 

Cette année, sans doute pour compenser pour cette dizaine d’années sans modification radicale, les stylistes ont reçu la commande de rafraîchir la présentation extérieure avec des phares avant redessinés, des antibrouillards à DEL et une grille de calandre redessinée. 

De plus, l’habitacle de la planche de bord a été redessiné afin de se maintenir au goût du jour et il faut avouer que personne ne s’en plaindra. Mais encore, les changements sont relativement modestes. Et il faut souligner l’arrivée cette année d’une version TRD Sport avec des éléments de présentation qui lui sont exclusifs.

Pour :

  • Habitabilité impressionnante
  • Confort assuré
  • Impressionnant en conduite en route

Contre :

  • Dimensions encombrantes
  • Pédale de freins spongieuse
  • Consommation élevée

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Toyota Sienna, sage comme une image

C’est un secret de polichinelle que les constructeurs japonais se livrent entre une concurrence féroce. En effet, dès qu’une compagnie propose un nouveau modèle on effectue une refonte plus ou moins sérieuse de l’un de ses modèles.

 La réplique est quasiment immédiate. C’est du moins ce que l’on pensait lorsque Honda a dévoilé sa fourgonnette Odyssey passablement remaniée bien que sa silhouette soit demeurée plus ou moins la même. Toutefois, malgré l’arrivée de ce concurrent renouvelé, chez Toyota, on a conservé le cap en ce qui concerne la Sienna.

On a réagi d’une certaine façon en redessinant la section avant afin de lui donner un air de famille tandis que les parois latérales ont vu leur partie inférieure remaniée sur tous les modèles. Mais, rien de spectaculaire tout comme dans l’habitacle alors que c’est contenté de menues retouches. Sans doute que chez ce constructeur, on a conclu que les acheteurs potentiels d’une fourgonnette se préoccupent davantage de la sécurité, de la fiabilité et de la polyvalence que de quelques excès au chapitre du design.

À défaut de faire tourner les têtes, cette fourgonnette devrait être en mesure de répondre aux besoins de bien des familles. Et signe évident du caractère essentiellement pratique de ce modèle, un seul moteur est au catalogue. Il s’agit de l’incontournable V6 3, 5 litres qui avait bénéficié l’an dernier de quelques raffinements technologiques, notamment un système d’injection directe.

Les performances ont progressé, mais la consommation de carburant aurait pu être réduite de façon plus importante.

Il est important de souligner que cette Toyota à vocation familiale est la seule de sa catégorie à proposer la traction intégrale, un élément en mesure de convaincre bien des acheteurs québécois.

Le Sienna brille davantage par son caractère pratique et polyvalent que par ses exploits routiers. En effet, la tenue de route est correcte, les performances correctes elles aussi tandis que la direction est vraiment trop assistée. 

Bien entendu, Toyota a insisté pour y installer une pléthore de systèmes de sécurité. Par contre, le constructeur numéro un s’entête à faire appel à son système Entune qui mérite une sérieuse révision.

Pour :

  • Mécanique fiable
  • Habitabilité impressionnante
  • Rouage intégral apprécié

Contre :

  • Système Entune décevant
  • Plastiques durs sur la planche de bord
  • Version de base dépouillée

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Prius, une gamme en soi

La famille des hybrides Prius s’agrandit avec l’introduction de la Prius Prime. Mais voilà une gamme en soi avec quatre modèles au catalogue. La petite C demeure le modèle d’entrée tandis que la Prius V conserve sa vocation plus familiale. La Prius de nouvelle génération se fait accompagner par une version rechargeable pour cette année.

Au départ, la Prius C s’affiche avec quelques transformations d’ordre esthétiques sans plus. L’essence même de petite voiture demeure inchangée. Elle est à l’aise en ville, mais moins sur la route. D’ailleurs, plusieurs entreprises impliquées dans le domaine de la livraison l’ont adopté. Elle est économique à souhait, mais peu performante avec sa puissance combinée de 99 chevaux.

Pour ce qui est de la Prius V, elle conserve ce côté familial qui en fait la voiture idéale pour les opérateurs de taxi. Il suffit de voyager pour en voir à profusion dans nos aéroports. Au combiné, sa puissance grimpe à 138 chevaux.

Maintenant, la nouvelle Prius redessinée l’an dernier conserve cette silhouette un peu bizarre. Particulièrement pour la partie arrière qui porte une lunette encavée en son centre et une deuxième partie en position verticale. Elle nous fait penser à la voiture hydrogène, la Miraï. Une version rechargeable est ajoutée depuis le printemps dernier. 

La Prius Prime peut franchir plus de 35 km en mode électrique seulement. Mais attention, cette référence change rapidement selon votre façon de conduire et selon l’utilisation de plusieurs accessoires comme le climatiseur. Pour une utilisation urbaine sur de courtes distances, disons que ma moyenne obtenue avoisinait les 3,3 l/100. Pourtant, le constructeur annonce 1 l/100 de plus dans sa fiche.

Sommes toutes, la famille Prius offre un beau choix selon les besoins de chacun. Une voiture urbaine, une autre d’une grande polyvalence, une berline plus que moderne et une autre qui respecte la nouvelle tendance, c’est-à-dire rechargeable. Avec la fiabilité Toyota, vous voilà servi!

Pour :

  • Gamme étoffée
  • Voitures peu gourmandes
  • Fiabilité reconnue

Contre :

  • Silhouette discutable (Prius et Prius Prime)
  • Peu insonorisés
  • Piètres performances (Prius C)

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Toyota Rav4 : De pathétique à athlétique

Il est une qualité indéniable des grands constructeurs japonais, ils ne renoncent jamais. Le plus bel exemple de cela est justement le modèle Rav4 de Toyota qui ressemblait pratiquement à un jouet à ses débuts au début des années 90. Puis, au fil des années, les modèles se sont succédés et, à chaque fois, on progressait. La dernière mouture a été dévoilée en 2014. Et cette fois on a réussi à offrir un bel équilibre. En plus, chez Toyota, on se vantait avec emphase que ce modèle était produit dans une usine canadienne.

 

Plusieurs modifications sont apparues au cours des dernières années afin de rendre le produit plus compétitif et plus agréable à conduire. Et ce ne sont pas les déclinaisons qui manquent alors que la version à moteur thermique est offerte en huit modèles tandis que l’hybride est proposé en quatre versions.

Les modèles à moteur thermique sont propulsés par un 4 cylindres de 2,5 litres qui a fait ses preuves depuis longtemps et qui produit 176 chevaux. Il est associé à une boîte automatique à six rapports avec mode manuel. Sa puissance de remorquage est de 1500 lb tandis que la version à moteur hybride peut en remorquer davantage, soit 155 livres de plus. Ce moteur utilise un 4 cylindres de 2,5 litres de cycle Atkinson et produit 194 chevaux au total. 

 

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Cette fois, c’est une transmission à rapports variables qui est utilisée. Le conducteur peut choisir entre quatre modes d’opération, soit Normal, Sport, ÉCO et EV. Faut souligner que tous les modèles hybrides sont à rouage intégral.

 

Mais la grande nouvelle cette année est l’arrivée du Rav4 Trail qui est destiné à une utilisation plus intensive dans les sentiers. Ce modèle cible les jeunes acheteurs. Uniquement proposé en version à traction intégrale, il sera équipé de série d’un ensemble de remorquage avec stabilisateur de remorque (TSC), de l’assistance au démarrage en pente (HAC) et TSS-P. 

Les caractéristiques de style offertes exclusivement sur le RAV4 Trail comprennent des ailes surdimensionnées, des roues de 18 pouces et plusieurs accents de couleur noire. L’habitacle est également proposé en version exclusive.

Pour :

  • Fiabilité légendaire
  • Multiples versions
  • Bonne habitabilité

Contre :

  • Version hybride onéreuse
  • Conduite aseptisée
  • Planche de bord tarabisc

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Tous les VUS ne sont pas égaux !

Chaque fois que les chiffres de vente des véhicules moteurs sur le marché canadien sont émis, il y a toujours de nombreux commentateurs qui déchirent leur chemise en public, se plaignant de la hausse constante des VUS et camionnette de toutes sortes. Selon eux, tout ce qui est VUS signifie une attaque combinée des constructeurs automobiles pour augmenter l’émission de gaz à effet de serre.

Je leur donne raison en grande partie puisque l’acquisition sans cesse croissante de véhicules propulsés par de gros moteurs V8 n’est pas de nature à assainir l’environnement. Mais il faut prendre toutes les choses en perspective. En effet, les chiffres de vente en général sont divisés en deux sections en ce qui concerne les statistiques : automobile et camionnette. Et c’est généralement dans cette division très arbitraire que l’on pose des hauts cris en constatant que la catégorie des camionnettes/VUS est sans cesse à la hausse et celle des automobiles en décroissance.

D’ailleurs, ce phénomène est tellement important, que plusieurs constructeurs ont décidé d’abandonner pratiquement la production de berlines pour se concentrer sur la production de véhicule utilitaire.

Cette division du parc des véhicule moteur est cependant illogique. En raison des normes gouvernementales au chapitre des émissions et de certaines normes de sécurité, il est plus économique pour un constructeur automobile de placer certains modèles dans la catégorie des camionnettes et VUS alors qu’il s’agit tout au plus de véhicules dérivés d’une berline et doté de la traction intégrale ainsi que d’une carrosserie en hauteur. Et encore, plusieurs de ces modèles ne sont offerts qu’avec les roues motrices avant.

Prenez par exemple le Mazda CX-3 qui est dérivé de la sous compacte Mazda2 qui n’est plus commercialisée sur notre marché, mais qui l’est ailleurs de par le monde. On s’est servi de ce modèle pour élaborer un VUS sous-compact propulsé par un moteur quatre cylindres 2,0 litres produisant 146 chevaux. Considéré comme un VUS en raison de sa silhouette un peu plus verticale et de son rouage intégral disponible en option, il est considéré aux yeux de certains comme un véhicule indésirable. Pourtant, sa consommation en ville est de 8,9 l/100 km en ville et de 7,3 l/100 km sur la grand- route.

Et si on se limite encore à la même marque, son modèle CX-9 plus cossu et plus puissant.

Pourtant, sa consommation sur la grand-route est de 8,3 l/100 km. Pas trop mal pour un méchant VUS.

Les cotes de consommation sont plus ou moins similaires si on vous retrouve au volant de la berline Mazda6 qui consomme presque autant que la CX-3 en conduite urbaine avec une moyenne de 9,4 l/100 km. Cependant, en raison d’un profil aérodynamique plus efficace, sa consommation est moindre sur l’autoroute avec une moyenne de 6,3 l/100 km.

On peut citer les exemples à tour de bras pour constater que dans bien des cas, des VUS sous-compacts, compacts et même intermédiaires ont des cotes de consommation presque similaires à celles de plusieurs berlines dans chaque catégorie. Par contre, lorsqu’on parle d’authentiques VUS et non pas d’une berline avec une silhouette relevée et l’option de la traction intégrale, les choses sont différentes.

Un exemple dans la catégorie des grosses camionnettes, la consommation du Nissan Titan est de plus de 17,3 l/100 km en ville. Heureusement, les choses s’améliorent sur la grand-route avec une moyenne de 12,3 l/100 km. Et si on examine un tant soit peu les cotes de consommation des autres camionnettes de cette catégorie, selon le moteur, c’est généralement un peu mieux mais quand même la consommation est importante.

Dans la catégorie des camionnettes compactes, la consommation est moindre en raison de moteurs moins puissants et de véhicules plus légers. Dans ce cas, les consommations moyennes sont équivalentes à celles d’une berline pleine grandeur.

Dans la catégorie des gros VUS comme le Chevrolet Suburban, sa consommation ? 15,1 l/100 km en ville -est plus ou moins à l’égale de celles de la camionnette Silverado. Ce qui est normal puisque ce VUS lui emprunte son châssis et sa motorisation à la camionnette.

Somme toute, il ne faut pas généraliser et mettre tous les VUS dans le même sac. Il y en a dont la consommation est égale ou presque égale à celle d’une berline tandis que les costauds de la catégorie sont vraiment coupables de consommer et de polluer plus. Mais même dans cette dernière catégorie, la plupart des constructeurs proposent également des moteurs de plus petit cylindrée, des diesels afin de réduire la cote de consommation.

Et il ne faut jamais oublier de toujours choisir son véhicule en raison de ses besoins et de ses ressources financières et non pas céder aux tendances du marché. Un résident du Plateau qui se procure une grosse camionnette à moteur V8 habite sans doute dans le mauvais quartier et il se fera certainement des ennemis. Et une pourvoirie qui ne peut compter que sur un VUS sous-compact n’a probablement pas fait le meilleur choix.