Trump y est allé d’une déclaration étrange, voire loufoque, lors d’un autre Town Hall, diffusé sur Fox News, en Géorgie, où il s’est autoproclamé le «père de la fécondation in vitro».
Cette phrase a suscité la frustration de nombreux observateurs, étant donné qu’il est le principal responsable de la nomination de juges ultraconservateurs qui ont annulé Roe v. Wade, ce qui a perturbé les services de FIV dans certains États ayant mis en place des lois très strictes suite à cette décision controversée de la Cour suprême.
Devant un public exclusivement féminin, Trump a déclaré que le parti républicain était «le parti de la fécondation in vitro», rien de moins.
Trump semble par ailleurs peu inquiet de sa responsabilité dans le conflit national sur l’avortement et les droits reproductifs.
Ces droits ont été gravement mis à l’épreuve par des lois controversées, notamment en Alabama, où les embryons sont considérés comme des êtres humains, imposant un lourd fardeau aux patients et aux équipes médicales dans le domaine.
Rappelons que Trump s’efforce depuis un certain temps de modérer ses propos sur l’avortement, qui est devenu un enjeu majeur dans les élections en cours.
Il a récemment déclaré qu’il opposerait son veto à une éventuelle interdiction fédérale de l’avortement, après être resté expressément silencieux sur le sujet auparavant.
Les doutes persistent malgré ses tentatives de rassurer à ce sujet. En effet, plusieurs personnes pressenties pour occuper des postes dans un éventuel gouvernement sous Trump figurent parmi ceux qui ont contribué au document infâme de plus de 900 pages du «Project 2025».
Ce document propose l’interdiction totale de l’avortement, ainsi que l’interdiction des méthodes de fertilisation assistée et de tous les moyens contraceptifs, y compris la pilule et les préservatifs.