Catégorie : Divertissement

La campagne de la vice-présidente Kamala Harris met en avant sur les réseaux sociaux les différences de taille des foules entre ses rassemblements et ceux de Donald Trump, qui se vante souvent de l’affluence à ses rallys.

La vice-présidente a même publié des comparaisons directement sur Truth Social, le réseau social de Trump, afin de le narguer!

Kamala Harris Campaign Trolls Trump's Crowd Size on Truth Social | Click to read more 👇 https://t.co/YIjnUArVFx

— TMZ (@TMZ) August 7, 2024

La page officielle de Kamala a publié une comparaison d’images frappantes de deux rassemblement politique à l’université Temple de Philadelphie, l’un de Trump et l’autre de Harris.

Le 22 juin dernier, le rassemblement de Harris au Liacouras Center a attiré une foule immense de sympathisants venus accueillir la vice-présidente et son colistier Tim Walz, remplissant complètement la salle.

Au rassemblement de Donald Trump au même endroit, une photo a révélé que tous les sièges du niveau supérieur étaient vides au moment où Trump faisait son entrée sur scène pour saluer ses partisans les plus dévoués.

La publication du 6 août portait la légende:

«Rassemblement Harris vs. Rassemblement Trump. Même arèna à Philly», avec l’ajout:

«Oui, nous avons publié ça sur Truth Social».

La campagne de Kamala sait comment toucher Trump dans son orgueil.

Yes, we posted this on Truth Social https://t.co/rmbxs1azPb

— Kamala HQ (@KamalaHQ) August 6, 2024

Récemment, la vice-présidente a reçu l’investiture démocrate et a annoncé que le gouverneur du Minnesota, Tim Walz, serait son colistier pour les élections présidentielles de 2024.

Cette nouvelle a été dévoilée lors de leur premier rassemblement commun, face à une foule impressionnante à Philadelphie.

Lors de son premier rassemblement en tant que colistier, Walz n’a pas manqué de critiquer Trump et J.D. Vance, le candidat républicain à la vice-présidence.

Il a souligné que les crimes violents avaient augmenté sous l’administration Trump, sans même inclure les délits commis par Trump lui-même.

Il a également reproché à J.D. Vance d’être financé par des milliardaires de la Silicon Valley et d’avoir écrit un best-seller qui méprise sa propre communauté.

La campagne de la vice-présidente, bénéficiant d’un élan sans précédent et établissant des records de financement, a lancé l’initiative Republicans For Harris pour cibler les électeurs républicains mécontents de la candidature de Trump.

En utilisant Truth Social pour attaquer Trump, elle démontre sa détermination à être un adversaire redoutable dans une campagne présidentielle sans pareil jusqu’à présent.

La tempête tropicale Debby a causé des dégâts considérables dans le sud-est des États-Unis, plongeant les états touchés dans une urgence qui requiert l’intervention fédérale. Le bilan s’avère lourd, avec plusieurs victimes confirmées.

Tropical Storm Debby is expected to send flooding to the Southeast. Here's how much rain could fall https://t.co/L1rQ4Jow1p

— The Associated Press (@AP) August 6, 2024

La tempête tropicale, qui a frappé la Floride en tant qu’ouragan de catégorie 1 lundi avant d’être rétrogradée, a continué de frapper la région avec des vents forts et des pluies.

Depuis le début de la tempête catastrophique, des milliers de résidences, d’entreprises et d’autres bâtiments en Floride, en Géorgie et en Caroline du Sud ont été privés d’électricité.

Face à des prévisions de précipitations diluviennes historiques et d’inondations catastrophiques causées par cette tempête, les autorités ont incité les populations à se préparer en conséquence et ont imposé des couvre-feux.

En réponse à la menace posée par Debby, les gouverneurs de Floride, de Géorgie et de Caroline du Sud ont déclaré l’état d’urgence.

Debby a entraîné la mort d’au moins cinq personnes, y compris des enfants, en Floride, et un décès a également été signalé en Géorgie alors que la tempête vient tout juste de pénétrer dans cet État.

Tout en diminuant en intensité, elle remontera la côte est et est attendue à New York samedi.

Dans une entrevue de Joe Biden, diffusée dans l’émission CBS Sunday Morning le 11 août prochain, le président se dit très inquiet des perturbations possibles de Donald Trump en marge de la prochaine élection présidentielle.

Biden "not confident at all" Trump will accept 2024 election results https://t.co/iI8jqSPuGB

— Axios (@axios) August 8, 2024

Plus encore, Joe Biden discute des conséquences potentielles d’une élection contestée et exprime de sérieuses inquiétudes quant à la direction que pourraient prendre Trump et ses alliés s’ils venaient à perdre l’élection.

En fait, Biden craint que Trump tente de compromettre la transition pacifique du pouvoir, une fois de plus.

Biden a repris les propres mots de Trump pour appuyer son argument, citant l’ancien président qui a utilisé des expressions telles que «bain de sang» en cas de défaite aux élections.

Biden, ainsi que de nombreux détracteurs de Trump, voient ces propos comme une menace pour la démocratie.

Rappelons que lors du dernier débat, alors que Biden était encore le candidat démocrate, Trump avait été interrogé directement sur son acceptation des résultats de l’élection de 2024.

Après avoir tenté d’esquiver la question, il avait répondu que si l’élection était juste, légale et bonne, il accepterait absolument les résultats. Toutefois, beaucoup ont interprété ce commentaire comme signifiant qu’il accepterait les résultats seulement s’ils étaient en sa faveur.

Dans l’entrevue accordée à CBS, Biden a également fait allusion aux tentatives en cours visant à compliquer les processus de vérification après les élections.

L’actuel président américain a appelé à surveiller attentivement ce qui se passe dans les districts locaux, où les votes sont comptés…

Les inquiétudes exprimées par Joe Biden sont partagées par de nombreux Américains…

Loraine Pellegrino est la première des 17 accusés à être condamnée dans l’affaire des faux électeurs en Arizona, suite à son plaidoyer de culpabilité pour dépôt de faux document. Initialement confrontée à neuf chefs d’accusation, la républicaine a reconnu sa culpabilité pour une seule charge réduite, selon ABC News.

One of former Pres. Donald Trump's so-called "fake electors," Loraine Pellegrino, pleaded guilty to a single "reduced charge" in the Arizona 2020 election case, according to the online docket. https://t.co/MrfusYOMXz

— ABC News (@ABC) August 7, 2024

Il est important de noter que, dans cette affaire, dix-sept personnes ont été arrêtées. Parmi elles, des républicains ont faussement prétendu être des électeurs dûment élus, affirmant à tort que Donald Trump avait gagné les élections de 2020 en Arizona.

Avec ce plaidoyer de culpabilité, l’avocat de Pellegrino a affirmé que sa cliente avait pris la responsabilité de ses actions et qu’elle était désormais désireuse de tourner la page.

Les accusations contre elle ont émergé après les événements du 14 décembre 2020, lorsque l’accusée et d’autres grands électeurs républicains à Phoenix ont apposé leur signature sur un document fallacieux proclamant que Trump avait gagné en Arizona.

Le Parti républicain de l’Arizona a diffusé une vidéo de l’événement sur ses réseaux sociaux, et le document frauduleux a été envoyé au Congrès ainsi qu’aux Archives nationales. Ce document n’a pas été reconnu officiellement, et en réalité, Joe Biden a remporté l’Arizona par une marge de 10 457 votes.

Rapellons qu’en avril, les autorités en Arizona ont initié des poursuites pénales contre 11 républicains, 5 avocats associés à Trump, et 2 anciens conseillers du président. Rudy Giuliani et Mark Meadows ont plaidé coupable aux accusations de fraude et de conspiration.

Jenna Ellis, ancienne avocate de Trump, a récemment conclu un accord de coopération avec les procureurs le 6 août dans cette affaire. En échange de sa coopération, Ellis demande l’abandon des charges retenues contre elle.

Des poursuites pénales similaires liées aux faux électeurs ont également été engagées dans le Michigan, le Nevada, la Géorgie et le Wisconsin.

La Cour suprême des États-Unis a décidé de ne pas accorder à l’ancien président Donald Trump et au procureur général du Missouri Andrew Bailey un sursis de condamnation pour Trump dans l’affaire de corruption de Stormy Daniels à New York.

#SCOTUS declined to halt Donald Trump's upcoming sentencing for his conviction in state court in New York on felony charges involving hush money paid to a porn star and a related gag order until after the Nov. 5 election https://t.co/nMp0f645FS pic.twitter.com/fdhQdmZ21g

— Reuters Legal (@ReutersLegal) August 5, 2024

En conséquence, Donald Trump recevra sa sentence le 18 septembre, un coup dur pour lui, car il connaîtra son sort à deux mois avant les élections présidentielles.

Trump et Bailey ne cherchaient pas seulement à reporter la sentence, mais aussi à annuler les mesures restrictives du bâillon imposé par l’État de New York. Actuellement, l’ex-président n’est pas autorisé à critiquer les membres de la cour de New York, leurs familles ou les anciens membres du jury, au moins jusqu’après les élections, compte tenu des fortes tensions électorales.

Cette mesure vise à protéger les personnes directement impliquées dans le procès ainsi que leurs proches.

Bailey soutenait que la condamnation de Trump, ainsi que le bâillon, pourraient l’empêcher de mener campagne dans le Missouri, privant ainsi les électeurs du Missouri d’informations essentielles en vue des prochaines élections.

Rappelons qu’en mai dernier, Trump a été reconnu coupable de 34 chefs d’accusation pour avoir falsifié des documents commerciaux afin de masquer une tentative d’ingérence dans les élections de 2016, ce qui inclut des paiements de pots-de-vin à l’actrice de films pour adultes Stormy Daniels.

Les regards seront certainement tournés vers New York le 18 septembre, date à laquelle la condamnation de Trump sera prononcée.

Dans une interview donnée à Dana Bash sur CNN lundi, Nancy Pelosi, ancienne présidente de la Chambre des représentants et figure majeure du parti démocrate, a déclaré qu’elle n’avait pas parlé au président depuis qu’il s’était retiré de la course présidentielle le mois dernier.

She described her current relationship with Biden, or lack thereof, on CNN.

WATCH HERE 👇 https://t.co/jwbMXE8I6R

— TMZ (@TMZ) August 7, 2024

Cette révélation a surpris beaucoup de monde, et bien que Nancy Pelosi ait été évasive dans ses commentaires, il semble que Joe Biden n’ait pas apprécié la pression exercée par Pelosi pour le pousser à se retirer de la course.

La brève entrevue sur CNN donne un indice sur pourquoi Biden aurait cessé de parler à Pelosi depuis qu’il a annoncé sa décision difficile de quitter la Maison Blanche après un seul mandat.

Dans ses questions à Pelosi, Dana Bash a demandé si elle avait instruit ses alliés démocrates les plus proches de réclamer publiquement le retrait de Joe Biden de la course après sa performance désastreuse lors du débat contre Trump, tandis que Pelosi restait elle-même silencieuse sur le sujet. Dana Bash a souligné qu’elle connaissait très bien qui étaient les alliés les plus fidèles et proches de la démocrate.

Lorsque Bash l’a interrogée sur l’état de sa relation avec Biden et si celui-ci lui en voulait encore, Pelosi a répondu qu’il faudrait le demander à Biden lui-même, ajoutant qu’elle aimait et respectait ce dernier depuis plus de quarante ans.

Il est important de noter que, selon plusieurs sources, Pelosi aurait confié en privé à Biden que les sondages suggéraient qu’il ne pourrait pas battre Trump suite à sa performance désastreuse du débat diffusé à CNN, et que poursuivre sa campagne pourrait compromettre les chances des démocrates de reconquérir la Chambre des représentants et la Maison Blanche.

Cette déclaration aurait plongé Joe Biden dans une attitude défensive et distante. Lors d’un discours à ses partisans, quelques jours seulement avant d’annoncer son retrait de la course, Biden a fait référence à une citation attribuée à Harry S. Truman:

«Si vous voulez un ami à Washington, adoptez un chien.»

Biden avait aussi ajouté qu’il saisissait désormais le sens de ces mots.

Lorsque Bash a finalement demandé à Pelosi si elle souhaitait discuter de nouveau avec Biden à l’avenir, elle a répondu:

«Oui, je le souhaite… mais, nous sommes tous occupés.»