Catégorie : Divertissement

Lors de son apparition à l’émission matinale The View, Robert De Niro a été censuré à plusieurs reprises alors qu’il tenait des critiques virulentes envers Trump. Il a exprimé de vives inquiétudes concernant les conséquences potentielles d’une nouvelle victoire de Trump à l’élection présidentielle de 2024, utilisant des termes forts, notamment plusieurs jurons, pour souligner ses propos!

Les commentaires de De Niro, bien que crus et censurés, avec l’usage répété de mots en F, reflétaient ses profondes inquiétudes concernant le leadership de Trump et les répercussions néfastes potentielles pour l’Amérique s’il était réélu lors des prochaines présidentielles. Il qualifie d’ailleurs le candidat comme étant haineux, odieux et vicieux. Il estime d’ailleurs que les supporters de Trump continueront de le soutenir peu importe ce qu’il fait.

L’acteur s’est dit surpris de constater que les gens ne prennent pas les paroles et les actions de Trump au sérieux. De Niro a fait une comparaison frappante entre le discours et les actions de Trump à ceux de dirigeants fascistes tels qu’Hitler et Mussolini. Il a souligné avec force que ces dictateurs avaient été historiquement sous-estimés et que le risque de répéter cette erreur pourrait avoir des conséquences désastreuses. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que des parallèles sont faits entre les discours du dictateur nazi et ceux de l’ex-président des États-Unis.

De Niro a également tenu à clarifier ses propos antérieurs lorsqu’il avait évoqué vouloir frapper Trump, en expliquant qu’il souhaitait simplement rendre à l’ancien président la monnaie de sa pièce, utilisant ainsi la rhétorique de Trump lui-même. Lors d’un précédent rassemblement, Trump avait déclaré à ses partisans, vouloir frapper au visage un manifestant. Alors que beaucoup avaient minimisé ces paroles, De Niro s’interroge sur le type de personne capable de tenir de tels propos et s’il s’agit réellement d’un choix rationnel pour la prochaine présidence.

Sous les nombreux bips (l’équipe de mise en ondes de The View a été pas mal occupée!), De Niro a terminé sa critique de l’ancien président devant les animatrices et téléspectateurs de l’émission, qui approuvaient son discours, en suggérant que le slogan de campagne devrait être: «F* America, I want to F* America!».

Des allégations sérieuses portées contre le réalisateur Francis Ford Coppola ont éclatés en pleine période où il se préparait à présenter son film Megalopolis en avant-première à Cannes, prévue pour le 17 mai.

Le réalisateur de 85 ans a été accusé d’avoir eu des comportements douteux sur le plateau de tournage à l’endroit de certaines membres de l’équipe. Selon plusieurs sources, il aurait essayé d’embrasser des figurantes, puis les aurait invitées à s’asseoir sur ses genoux pour les «mettre dans l’ambiance» d’une scène de boîte de nuit.

Suite à ces accusations, plusieurs personnes dont le coproducteur exécutif de Megalopolis, Darren Demetre, a pris la défense de Coppola, expliquant que le réalisateur tentait de créer une ambiance conviviale lors des scènes de club du film en offrant des étreintes, des baisers et d’autres gestes affectueux… confirmant ainsi les comportements qui lui sont reprochés.

Selon Variety, Demetre a affirmé que Coppola avait amicalement embrassé certains figurants sur la joue et qu’aucune d’elle n’avait exprimé de malaise vis-à-vis du comportement du réalisateur.

Ces allégations sont certainement une douche d’eau froide à Cannes et pour le réalisateur au film de 120 millions de dollars, provenant notamment de ses fonds personnels.

Megalopolis qui met en scène Adam Driver et Aubrey Plaza.

Trump a pris le temps de participer à un rassemblement politique dans le New Jersey, malgré son procès en cours à New York. Lors de cet événement, il a exprimé son admiration pour Hannibal Lecter, le personnage fictif de l’œuvre The Silence of the Lambs, tout en tenant des propos choquants sur l’immigration, qui ont consterné Edward Saxon, le producteur du film de 1991, selon TMZ.

Dans son discours étrange, Trump a décrit Hannibal Lecter, tueur en série fictif connu pour son cannibalisme, comme un homme merveilleux, tout en poursuivant ses critiques envers les migrants sans papier. Dans sa tirade, il mentionnait avec véhémence l’urgence d’agir face aux repris de justice et aux malades mentaux qui affluent à la frontière américaine… selon ses dires.

Edward Saxon s’est dit choqué et a exprimé son dégoût face aux propos de l’ancien président. Il trouve inapproprié et offensant de comparer les migrants cherchant une vie meilleure en Amérique, comme ses propres grands-parents, à un tueur en série, dévorant de la chair humaine. D’ailleurs, il n’est pas tout à fait clair si Trump comparait l’attitude des migrants à celle du tueur ou s’il souhaitait plutôt dire que les États-Unis devraient agir comme ce dernier.

Bien que l’étrange mention de Trump à propos d’Hannibal ait semé la confusion, les partisans sur place ont accueilli ses propos avec des applaudissements retentissants. Ce n’est pas la première fois que l’homme controversé mentionne ce personnage et son film d’origine. En 2023, il avait même confondu le personnage et l’acteur qui endosse son rôle, Anthony Hopkins.

Il semblerait que l’ancien président soit un grand admirateur du film au tueur cannibale.

Les méthodes non conventionnelles de l’ex-président continuent de susciter un mélange de critiques et de soutien à travers tout l’échiquier politique.