«Recentrer TVA sur son rôle de diffuseur uniquement.»
C’est tout un coup de tonnerre dans le paysage télévisuel qui s’est fait ressentir en milieu d’après-midi, jeudi (2 novembre), alors que TVA annonçait la mise à pied de plus de 500 employés.
«Groupe TVA n’est plus viable», apprenait-on un peu plus tard de la bouche même de Pierre Karl Péladeau, qui s’est livré à un étonnant exercice lors d’une conférence de presse qui expliquait en détail les raisons et les implications de cette décision.
Une décision qui en comprend plusieurs autres dans un plan global, dont celle de «recentrer TVA sur son rôle de diffuseur uniquement».
PKP explique notamment à l’aide de tableaux que les plateformes numériques ont forcé un changement radical de l’industrie télévisuelle québécoise.
«Nous répétons l’urgence d’agir», lance ensuite Péladeau.
PKP a senti le besoin de rassurer les loyaux consommateurs de TVA de la survie de plusieurs émissions, dont Le Tricheur, Révolution et La poule aux oeufs d’or, notamment.
«TVA c’est plus qu’une entreprise (…) Notre objectif est de pouvoir continuer de proposer les meilleurs contenus originaux d’ici à nos auditoires et à nos annonceurs (…)», ajoute-t-il.
«Il n’est pas question que Groupe TVA disparaisse du paysage médiatique et télévisuel du Québec», assure ensuite Pierre Karl Péladeau.
Toutefois, au final, TVA révèle des pertes de pas moins de 32 millions de dollars lors des neuf premiers mois de l’année.
Au total, c’est 547 employés qui se voient licencier aujourd’hui, soit 31% des effectifs complets de Groupe TVA.
Ceux-ci s’ajoutent aux 140 coupures déjà annoncées en février dernier.