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Le FBI a publié un rapport de près de 500 pages relatif au dossier de l’enquête des meurtres de Nicole Brown Simpson et de son ami Ronald Goldman.

Le double meurtre de 1994, pour lequel O.J. Simpson a longtemps été le principal suspect, est au cœur de ces dossiers exhaustifs.

Cette affaire extrêmement médiatisée a captivé l’attention à l’international lors procédures judiciaires. De nombreuses questions sur l’enquête persistent, de nombreuses années après les faits.

À la suite du décès d’O.J. Simpson, le FBI a publié, conformément à sa procédure, tous les dossiers accumulés sur l’ancien suspect au fil des ans. Ces documents fournissent un aperçu détaillé d’une des enquêtes criminelles les plus médiatisées aux États-Unis.

Le rapport du FBI contient des informations cruciales sur la collecte de preuves et les analyses effectuées lors de l’enquête, y compris l’examen de fibres provenant de la Ford Bronco blanche d’O.J. Simpson. Il comprend également des détails sur les tests médicolégaux et autres examens réalisés sur la scène du crime.

Les dossiers incluent aussi des notes manuscrites liées à une marque de chaussures qui avait particulièrement intéressé les enquêteurs à l’époque. Ces derniers se sont rendus en Italie pour enquêter sur la production et la distribution de chaussures Bruno Magli. Une trace de sang avait été découverte sur les modèles Lorenzo et Lyon de la marque sur les lieux du crime.

Rappelons qu’O.J. Simpson, décédé d’un cancer de la prostate à 76 ans en avril dernier, avait d’abord été acquitté des meurtres au criminel en 1995 par le jury, mais ensuite jugé responsable lors d’un procès civil sur la mort injustifiée de Nicole Brown et Ronald Goldman. En 1997, il a été condamné à payer 33,5 millions de dollars aux familles des deux victimes.

Une vidéo de Trump datant de l’élection de 2016 a récemment refait surface et suscite la controverse. Des reproches d’hypocrisie sont lancés contre l’ancien président, qui est aussi candidat aux prochaines élections.

Dans une vidéo enregistrée lors d’un rassemblement en Caroline du Nord, peu avant l’élection de 2016, Trump s’adressait à Hillary Clinton en déclarant qu’un candidat faisant l’objet d’une enquête criminelle ne devrait pas être autorisé à se présenter, une déclaration qui résonne aujourd’hui alors que Trump devrait être nommé candidat républicain en juillet et fait lui-même face à d’importants ennuis judiciaires. Il vient d’être condamné pour fraude et est présentement en attente de sa sentence.

Donald Trump a ajouté qu’ultimement un procès pénal «paralyserait le gouvernement».

Rappelons qu’en 2016, le FBI a mené une enquête sur Hillary Clinton concernant l’utilisation de son serveur de messagerie privé pour des communications officielles lorsqu’elle était secrétaire d’État. Cette enquête a été très médiatisée pendant la campagne présidentielle.

Bien que le FBI ait finalement recommandé de ne pas poursuivre Clinton, l’affaire a soulevé des questions sur la sécurité des informations classifiées et a impacté sa campagne électorale. Cette enquête fédérale a été un point central des attaques de Trump contre la candidate démocrate.

James Comey, directeur du FBI à l’époque, avait annoncé la réouverture de l’enquête fédérale sur l’utilisation d’un serveur privé par Hillary Clinton lorsqu’elle était secrétaire d’État. Trump avait par ailleurs déclaré à ses partisans que les États-Unis seraient confrontés à une «grave crise constitutionnelle» si Clinton remportait l’élection.

Même avec le retour de cette vidéo, il est difficile de prévoir si les démêlés judiciaires de Donald Trump affecteront ses ambitions politiques et celles du parti républicain ni même le résultat des prochaines élections… mais on connait déjà vaguement la réponse.

Le procureur général du Wisconsin a inculpé, le 4 juin dernier, trois anciens alliés de Trump pour leur implication dans l’établissement d’une fausse liste électorale ayant pour but de fausser les résultats des élections de 2020.

Selon les documents judiciaires, Kenneth Chesebro, Jim Troupis et Mike Roman sont accusés d’un chef d’inculpation chacun. Ils auraient remis de faux documents électoraux du Wisconsin à un représentant du Congrès de Pennsylvanie, qui devait à son tour les transmettre à l’ancien vice-président, Mike Pence, le 6 janvier 2021.

Les trois accusés dans cette affaire doivent comparaître devant le tribunal le 19 septembre. Ils font face à un chef d’accusation passible d’une peine maximale de six ans de prison et d’amendes de 10 000$.

Le Wisconsin rejoint l’Arizona, la Géorgie, le Michigan et le Nevada dans leurs enquêtes sur des complots similaires de création de faux électeurs.