La Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) vient d’annoncer la liste des 14 longs métrages de fiction qu’elle soutiendra financièrement dans le cadre de son programme d’aide à la production.
Parmi les films choisis, notons entre autres la comédie écrite par Denys Arcand, Testament. Le film raconte les travers d’une époque où rectitude politique, évolution identitaire, protestations en tous genres, scandales culturels, militantisme et autres tempêtes médiatiques forment la toile de fond d’un récit touchant mettant en scène un homme âgé qui, n’ayant plus foi en l’humanité, découvre pourtant de nouveaux repères, et ainsi son bonheur.
De son côté, Robin Aubert obtient un financement pour aller de l’avant avec le film qu’il a co-scénarisé, Tu ne sauras jamais. Le drame racontera l’histoire de Paul Vincent, un vieil homme en fin de vie, enfermé dans sa chambre d’un CHSLD en temps de pandémie COVID-19. L’attente est longue. Le manque d’effectifs se fait sentir. Sans nouvelles de son amoureuse qui vit aussi dans la même résidence, monsieur Vincent mettra tout en œuvre pour la retrouver. Il sait qu’elle est encore en vie. Il doit la rejoindre.
Le cinéaste Francis Leclerc de son côté pourra mettre en chantier son projet Le plongeur. Adapté du roman à succès de Stéphane Larue, le film raconte un monde où le sommeil est rare, où les amitiés sont éphémères et où les tentations sont nombreuses. Stéphane, étudiant en graphisme à la dérive, évite depuis des mois ses amis, ment et s’endette, aspiré par sa dépendance aux loteries vidéo. L’hiver installé, à bout de ressources, il devient plongeur à La Trattoria. Pendant un mois et demi, il enchaînera les quarts de travail de soir et les doubles avec son mentor, Bébert, ogre infatigable au bagou de rappeur, déjà usé par l’alcool et la drogue. On découvre ainsi le train survolté d’un restaurant à l’approche des fêtes et sa galerie mouvante de personnages. C’est en leur bruyante compagnie que, débordé de toutes parts, le plongeur tente de juguler son obsession en traversant comme il peut cette saison chaotique.
Outre ces trois productions attendues, la SODEC finance aussi des projets de Louise Archambault ou d’India Desjardins.
La SODEC a pour mandat de promouvoir et de soutenir le développement des entreprises culturelles au Québec et à l’étranger dans les secteurs du cinéma et de la production télévisuelle, du livre, des métiers d’art, du marché de l’art ainsi que de la musique et des variétés.