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Sony dans l’embarras avec son annonce PlayStation 5

(CHRONIQUE)

La venue de nouvelles consoles sur le marché est toujours un moment excitant à vivre. C’est un événement rare qui se répète une seule fois par génération. Celle en cours a débuté il y a environ 7 ans, donc il était grand temps d’en savoir plus sur le futur de l’industrie.

Microsoft et Sony ont traîné de la patte avant d’annoncer les détails de ce qui attend les joueurs à l’automne. Il faut dire que sans salon E3 pour tout lâcher d’un coup, les fabricants ont préféré attendre avant de révéler leurs plans. Au final, c’est en septembre que les technicalités derrière la Xbox Series X et la PlayStation 5 ont été révélées.

Les deux géants de l’industrie se livraient à un jeu du chat et de la souris pour ne pas révéler le prix de leur console en premier. Après une fuite, Microsoft n’a eu d’autre choix que de plonger et d’officialiser ses plans pour la Xbox Series X. Sony a emboîté le pas quelques jours après avec son événement showcase diffusé le 16 septembre.

Jusqu’ici, rien de bien particulier, ne serait-ce une attente plus longue qu’à l’habitude expliquée en partie par les chamboulements liés à la COVID-19. C’est le showcase et surtout la communication autour de cette présentation qui ont fait défaut pour le camp Sony.

Succession de bévues entourant la PlayStation 5

On nous annonce d’abord que les jeux PlayStation 5 seront vendus 10 $ de plus que sur PlayStation 4. Un sujet dont j’ai déjà parlé à quelques reprises et qui est toujours objet de polémique. Le problème, c’est qu’on nous a envoyé cette information sans cérémonie pour ne pas dire en catimini.

Après, Sony vantait le nombre d’exclusivités sur sa console PlayStation 5. Au final, il n’y en aura que trois au lancement : Astro’s Playroom installé sur la console, le jeu de démolition Destruction AllStars et le remake de Demon’s Souls. Les autres gros canons présumés de la console auront droit à une version PlayStation 4, par exemple Horizon: Forbidden West, Spider-Man: Miles Morales et Sackboy: A Big Adventure.

À noter que je parle ici des exclusivités au lancement de la console, donc oui je suis conscient que des titres comme Final Fantasy XVI sont excitants pour bien des joueurs et feront la différence sur PlayStation 5. Encore ici cependant, plusieurs exclusivités ne le sont que pour une durée limitée, donc la définition d’exclusivité n’est pas aussi franche qu’on pourrait le penser.

Cerise sur le gâteau, les précommandes. Sony nous avait promis qu’il n’y aurait pas de surprise à ce sujet, mais je ne vous apprends rien en disant que c’était un fiasco. Mon collègue Antoine a recensé les endroits où il était possible de précommander la PlayStation 5 au Canada, mais tout s’est déroulé de façon très chaotique. J’ai été parmi les chanceux à obtenir ma précommande, mais Sony a manqué son coup en ne spécifiant pas quand les consommateurs pourraient s’en prévaloir. Ce qui donne des résultats comme celui-ci :

Chaque génération trouve ses scalpers, mais les fabricants facilitent un tel comportement lorsqu’ils ne communiquent pas bien leurs plans. Il y a aussi toute la question de stock qui demeure floue, même si nous savons que Sony a déployé des efforts en ce sens.

Autre coup dur, le prix des jeux PlayStation 5 en Europe. Nos cousins d’outre-mer goûteront un peu à notre médecine avec le taux de change. Ici, un jeu PlayStation 5 sera vendu 89,99 $ plus taxes. En Europe, ce sera 80 euros. Donc 125 $ pour un jeu de nouvelle génération sur le vieux continent. Une vraie claque au visage pour les joueurs là-bas dont la devise n’a pas du tout été respectée dans cet échange.

Enfin, nous ne savons pratiquement rien sur la rétrocompatibilité et la machine elle-même. Sony nous promet que la plupart des jeux PlayStation 4 seront jouables sur PlayStation 5, mais qu’en est-il des générations antérieures? J’aurais aussi apprécié voir l’interface utilisateur (UI) de la console, le démarrage d’un jeu à partir du menu principal. Tout semble encore se dérouler dans le plus grand secret à environ 2 mois de la sortie!

Je suis enthousiasmé par la sortie prochaine de la console PlayStation 5. Pour ce qui est du comment ces informations nous sont présentées, on repassera.

Un texte de Michael Bertiaux de Jeux.ca

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Un film «Super Mario» pour 2022!

D’après le site Games Radar qui prend ses informations du document Corporate Management Policy Briefing, la production du nouveau film Super Mario se déroule très bien. Pour rappel, il s’agit d’un film en images de synthèse façon Toy Story plutôt que Sonic (qui mélange les deux). Il est réalisé par le studio Illumination, celui qui nous a donné Despicable Me et les Minions, entre autres.

L’autre bonne nouvelle, c’est que Nintendo confirme que le créateur du personnage en salopette, Shigeru Miyamoto, est bel et bien impliqué dans le long métrage à titre de co-producteur.

Mais ce n’est pas tout, le document indique également que Nintendo (qui finance le film avec Universal), pourrait élargir « (son) offre de contenu audiovisuel au delà du cinéma. » sans plus de précisions. Le retour du Super Mario Bros. Super Show ?

Un texte de Antoine Clerc-Renaud de Jeux.ca

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xCloud : Plus de 150 jeux maintenant disponibles

Voilà arrivé le moment que plusieurs joueurs attendaient depuis un bon moment. Xbox a officiellement lancé son Cloud Gaming (mieux connu sous le nom de xCloud). Le service est présentement offert exclusivement à tous ceux et celles qui sont abonnés au Xbox Game Pass Ultimate.

Il est donc possible dès maintenant de jouer à plus de 150 jeux de la librairie Xbox Game Pass sur un appareil Android. Voici ce dont vous aurez besoin pour pouvoir utiliser le service :

  • Un téléphone intelligent Android tournant sur la version 6.0 (Marshmallow) ou supérieure
  • L’application Xbox Game Pass gratuite (Téléchargeable sur le Google Play)
  • Un abonnement Xbox Game Pass Ultimate (16,99$ par mois, premier mois à 1$)
  • Une connexion internet (Minimum de 10 Mbps est recommandé)
  • Une manette compatible Bluetooth (Comme la manette Xbox One ou PlayStation 4)

Malheureusement, le service n’est toujours pas disponible sur les appareils iOS, compte tenu de la bisbille entre Apple et Microsoft.

Il y a quelques semaines, Xbox et Electronics Arts ont annoncé que le service EA Play (un accès à un catalogue d’une soixantaine de jeux EA) serait gratuit pour les abonnés Xbox Games Pass Ultimate. De ce fait, Xbox nous promet que quelques-uns des meilleurs titres disponibles sur EA Play seront jouables via leur service de Cloud Gaming d’ici la fin de l’année.

Liste des jeux compatibles au lancement du service xCloud :

  • A Plague Tale: Innocence
  • Absolver
  • Afterparty
  • Age of Wonders: Planetfall
  • ARK: Survival Evolved
  • ASTRONEER
  • Batman: Arkham Knight
  • Battletoads
  • Battle Chasers: Nightwar
  • Black Desert
  • Blair Witch
  • Bleeding Edge
  • Bloodstained: Ritual of the Night
  • Bridge Constructor Portal
  • Carrion
  • Children of Morta
  • ClusterTruck
  • Crackdown 3: Campaign
  • Crosscode
  • Darksiders Genesis
  • Darksiders III
  • DayZ
  • de Blob
  • Dead by Daylight
  • Dead Cells
  • Dead Island Definitive Edition
  • Death Squared
  • Deliver us the moon
  • Demon’s Tilt
  • Descenders
  • Destiny 2 : Extensions Renégats et Bastion des ombres (à partir du 22 septembre)
  • DiRT 4
  • Don’t Starve
  • Double Kick Heroes
  • Drake Hollow
  • Dungeon of the Endless
  • Enter The Gungeon
  • F1 2019
  • Fallout 76
  • Farming Simulator 17
  • Felix the Reaper
  • Fishing Sim World: Pro Tour
  • For the King
  • Forager
  • Forza Horizon 4
  • Fractured Minds
  • Frostpunk: Console Edition
  • Gato Roboto
  • Gears of War 1: Ultimate Edition
  • Gears of War 4
  • Gears 5
  • Goat Simulator
  • Golf with Your Friends
  • Grounded
  • Guacamelee! 2
  • Halo 5: Guardians
  • Halo Wars : Édition finale
  • Halo Wars 2
  • Halo: The Master Chief Collection
  • Halo: Spartan Assault
  • Hellblade: Senua’s Sacrifice
  • Hello Neighbor
  • Hollow Knight
  • Hot Shot Racing
  • Human Fall Flat
  • Hyperdot
  • Hypnospace Outlaw
  • Indivisible
  • Journey to the Savage Planet
  • Katana ZERO (Bientôt disponible)
  • Killer Instinct Definitive Edition
  • Kona
  • Levelhead
  • Lonely Mountains: Downhill
  • MARVEL VS. CAPCOM: INFINITE
  • Metro 2033 Redux
  • Middle Earth: Shadow of War
  • Minecraft: Dungeons
  • MINIT
  • Momodora: Reverie Under the Moonlight
  • Moonlighter
  • Mortal Kombat X
  • Mount & Blade: Warband
  • Moving Out
  • Mudrunner
  • Munchkin: Quacked Quest
  • Mutant Year Zero: Road to Eden
  • My Time At Portia
  • Neon Abyss
  • New Super Lucky’s Tale
  • NieR:Automata
  • Night Call
  • Night in the Woods (Bientôt disponible)
  • No Man’s Sky
  • Nowhere Prophet
  • Observation
  • Ori and the Blind Forest: Definitive Edition
  • Ori and the Will of the Wisps
  • Overcooked! 2
  • Oxenfree
  • Pathologic 2
  • Pikuniku
  • Pillars of Eternity: Complete Edition
  • Power Rangers: Battle for the Grid
  • ReCore: Definitive Edition
  • Remnant: From the Ashes
  • Resident Evil 7 Biohazard
  • Rise & Shine
  • River City Girls (Bientôt disponible)
  • Sea of Thieves: Anniversary Edition
  • Sea Salt
  • Secret Neighbor
  • Shadow Warrior 2
  • Slay the Spire
  • Sniper Elite 4
  • Spiritfarer
  • State of Decay 2: Juggernaut Edition
  • Stellaris
  • Stranger Things 3: The Game
  • Streets of Rage 4
  • Streets of Rogue
  • Subnautica
  • Surviving Mars
  • Tacoma
  • Tell Me Why Chapitres 1 à 3
  • Terraria
  • The Bard’s Tale IV: Directors Cut
  • The Bard’s Tale Remastered and Resnarkled
  • The Bard’s Tale Trilogy
  • The Dark Crystal: Age of Resistance Tactics
  • The Elder Scrolls Online
  • The Gardens Between
  • The Jackbox Party Pack 4
  • The Long Dark
  • The Lord of the Rings: Adventure Card Game
  • The Messenger
  • The Outer Worlds
  • The Surge 2
  • The Touryst
  • The Witcher 3: Wild Hunt
  • The Escapists 2
  • The Talos Principle
  • The Turing Test
  • The Walking Dead: A New Frontier – Épisodes 1 à 5
  • The Walking Dead: Michonne – Épisodes 1 à 3
  • The Walking Dead: Saison 2
  • theHunter: Call of the Wild
  • Thronebreaker: The Witcher Tales
  • Totally Accurate Battle Simulator
  • Totally Reliable Delivery Service
  • Touhou Luna Nights
  • Tracks – The Train Set Game
  • Trailmakers
  • Train Sim World 2020
  • Two Point Hospital
  • Undermine
  • Untitled Goose Game
  • Void Bastards
  • Wandersong
  • Warhammer Vermintide 2 (Bientôt disponible)
  • Wasteland Remastered
  • Wasteland 2: Director’s Cut
  • Wasteland 3
  • We Happy Few
  • West of Dead
  • Wizard of Legend
  • World War Z
  • Worms W.M.D
  • Xeno Crisis
  • Yakuza 0
  • Yakuza Kiwami
  • Yakuza Kiwami 2

Source : Xbox Wire

Un texte de Antoine Vinette-Lambert de Jeux.ca

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Critique – Super Mario 3D All-Stars

Joyeux anniversaire à Super Mario Bros!

Le 13 septembre dernier, nous fêtions les 35 anniversaires de Super Mario Bros (à ne pas confondre avec la date d’anniversaire de notre plombier préféré, soit le 9 juillet 1981) et Nintendo a décidé de fêter en grand.

Ainsi, au début du mois, lors d’un Nintendo Direct, Big N nous a dévoilé plusieurs surprises. L’une d’entre elles était l’arrivée imminente d’une collection de trois classiques de l’univers Mario, nommée Super Mario 3D All-Stars, sur la Nintendo Switch.

Dès la fin de la diffusion du direct, le jeu faisait déjà polémique. Certains fans étaient en diapason devant l’annonce de ces classiques, maintenant disponibles sur leur console hybride préférée. D’autres étaient moins heureux lorsqu’ils ont découvert qu’il ne s’agissait simplement que d’un portage (certaines sources parlent même d’émulation) de ces vieux jeux et vendu à plein prix. Ajouter à cela le fait qu’il s’agisse d’une vente limitée en temps (le jeu étant disponible seulement jusqu’à la fin mars 2021), Mario 3D All-Stars était déjà aussi aimé que détesté. Nous en avons la preuve ici même à jeux.ca! Vous n’avez qu’à lire l’article d’opinion qu’a publié mon collègue Michael Bertiaux : Le culte de Nintendo doit cesser.

Je n’ai donc pas le choix d’adresser directement l’éléphant dans la pièce : Super Mario 3D All-Stars est effectivement un simple portage de Super Mario 64, Super Mario Sunshine et Super Mario Galaxy sur la plus récente console de Nintendo. Bien sûr, quelques petits changements ont été apportés pour améliorer l’expérience de jeu aux écrans HD, mais il s’agit bel et bien des mêmes jeux de votre enfance; intouchés, imparfaits et nostalgiques.

Et c’est très bien comme ça!

Super Mario 3D All-Stars; l’occasion parfaite de revisiter ces classiques

Compléter les trois jeux, dans l’ordre chronologique et dans un court laps de temps, a permis l’appréciation de l’évolution de la série et de saisir toute l’importance qu’ils ont eue pour l’industrie. En d’autres termes, expérimenter ces jeux tels que conçus à leurs sorties m’a procuré à la fois une joie nostalgique, mais m’a aussi permis d’apercevoir les changements dans les mécaniques et design d’un jeu à l’autre. Un remaster aurait dénaturé cette expérience.

L’argument principal concernant l’existence même de Super Mario 3D All-Stars est qu’elle donnera à plusieurs la chance de replonger dans leurs souvenirs tout en permettant d’en créer d’autres! En effet, le portage de ces jeux permet à de nouvelles générations de se plonger dans cet univers polygonal à qui nous devons la plupart des jeux de plateformes en trois dimensions d’aujourd’hui. Bien sûr, plusieurs diront qu’il existe d’innombrables émulateurs permettant de faire à peu près la même chose. Reste qu’il s’agit de la seule façon de posséder tous ces jeux de façon légale et jouable autant sur écran géant qu’en version portable à la salle d’attente d’un hôpital (true story here)!

Super Mario 64; là où tout à commencé

Commençons donc avec la première aventure 3D; Super Mario 64. Avec plus de 15 niveaux hauts en couleur, 120 étoiles à collectionner, plusieurs secrets à découvrir et une caméra à dompter, Super Mario 64 reste l’un des jeux les plus complets proposés par la Nintendo 64. Ce n’est pas pour rien que cet opus est considéré comme l’un des pionniers des jeux d’aventures qui ont aidé à créer les standards de qualité que l’on retrouve dans nos jeux modernes.

La plupart d’entre vous connaissent le jeu par cœur et en vanter les mérites serait aussi futile que d’admettre que la terre est ronde. Passons donc à ce qui vous intéresse vraiment; sa jouabilité sur Switch.

Super Mario 3D All-Stars semble rouler une version améliorée du Super Mario 64 disponible sur le eShop de la Wii U. En ce sens, les dimensions et les textures du HUB sont adaptées à votre écran HD. Toutefois, contrairement aux autres jeux de la collection, celui-ci garde son ratio 4:3. Soyez toutefois sans crainte, le jeu n’a jamais été aussi beau!

Il est important de mentionner qu’au grand dam des speedrunners, la version Wii U de Mario 64 répare quelques bogues de la version originale. Au revoir le long saut arrière, au revoir les records! Au revoir la phrase douteuse que prononce Mario lorsqu’il lance Bowser sur les piques géants (les vrai-es savent).

Le reste est complètement intouché. Vous pouvez toujours être sadique et lancer le bébé pingouin dans le vide, faire des triples sauts, courser contre la maman pingouin, souhaiter que l’enfer s’abatte contre celle-ci durant la course, faire des saltos, rêver à des raviolis, et encore plus! TOUT Y EST! Oui…même cette fichue caméra qui préfère montrer les fesses du personnage principal que le chemin que vous empruntez.

Mais ce « package deal » est maintenant portable et accessible. Je l’ai avec moi, partout où j’emmène ma console, et c’est pour moi une pure joie.

Super Mario Sunshine; le mouton noir de la série

Il est difficile de créer une suite. Il est certainement encore plus difficile de créer une suite de Super Mario 64, le jeu révolutionnaire de sa génération. À sa sortie, Super Mario Sunshine a clairement souffert des attentes trop élevées des fans, mais qu’en est-il 18 ans plus tard?

Ayant marre de réparer la plomberie du royaume champignon, Mario, Peach et les Toads décident de partir en vacance sur une île tropicale luxuriante. Bien sûr, si tout se passait bien, nous n’aurions pas de jeu à jouer! Dès leur arrivée, notre héros moustachu est arrêté pour avoir sali la ville de Delfino avec de satanés graffitis gluants. Après avoir été reconnu coupable de ce crime, Mario est dans l’obligation de purger sa peine en accomplissant du service communautaire, soit en nettoyant la ville et en rendant service aux habitants. Évidemment, Mario est innocent. Le seul crime commis dans Mario Sunshine est d’avoir engagé des acteurs pour doubler la voix des personnages principaux.

À l’instar de Super Mario 64, Mario devra voyager au travers de 7 mondes paradisiaques et collecter plus de 120 étoiles (shines). Pour ce faire, notre plombier s’est muni d’une nouvelle arme, soit F.L.U.D.D., un sac à dos robotique servant d’arrosoir de luxe. Ainsi, la panoplie de mouvements proposée par le jeu s’en retrouve agrémentée. En effet, ceux-ci sont encore plus fluides (héhé…) et nombreux. Les triples sauts sont toujours de la partie, mais Mario peut maintenant flotter et être propulsé comme une fusée grâce aux jets d’eau sortant de son sac à dos. Il est a noter que même s’il est possible de jouer avec une manette de Nintendo GameCube, celle-ci sera reconnue comme une Manette Pro. Ainsi, certaines fonctions de la manette GameCube sont absentes (comme celle d’appuyer légèrement sur les touches pour avancer tout en arrosant).

Malheureusement, malgré qu’elle soit un peu meilleure, la gestion de la caméra est toujours aussi atroce. Je ne compte plus le nombre de morts engendrées par l’impossibilité de calculer l’espace spatial autour de Mario et parfois, l’impossibilité complète de voir où je mets les pieds. C’est encore pire dans les niveaux sans F.LU.D.D. Ceux-ci sont toujours aussi casse-pieds et malheureusement obligatoires dans certains niveaux.

Malgré tout, Super Mario Sunshine reste l’un des jeux les plus charmants de la saga. On y trouve un effort au niveau de la caractérisation des personnages (chose qu’ont ne voit plus dans les Mario modernes), des mondes époustouflants et originaux, des sections de jeux de plateformes satisfaisantes et des « boss battle » diversifiés et fun. Au niveau de la qualité de l’image, Mario Sunshine n’a pas à rougir face aux autres pour un jeu datant de 2002. Le jeu est magnifique.

Super Mario Galaxy; la renaissance et la marche à suivre

Si l’époque de Super Mario Sunshine et la Nintendo GameCube furent considérées comme une période sombre pour Nintendo, nous pouvons également dire que Super Mario Galaxy et la Nintendo Wii en sont sa renaissance. Promis comme étant la suite « spirituelle » de Super Mario 64, le dernier opus de cette collection souhaitait redresser le bateau et redonner à Mario sa couronne du roi des jeux de plateforme. La promesse a été tenue avec brio et éclat. Longue vie au roi!

Super Mario Galaxy propose plus de 42 niveaux et 121 étoiles de puissance à récolter. Cette fois, les mécaniques de jeux reposent sur la gravité. Sautez vers l’extérieur d’une planète et vous vous retrouverez de l’autre côté en un instant. Je ne peux que féliciter les développeurs et développeuses chez Nintendo qui ont dû se casser la tête longuement pour trouver le moyen d’implémenter ce système de gravité d’une façon aussi innovante et amusante. Chaque galaxie est composée de planètes et d’étoiles tout aussi différentes les unes que les autres, offrant aux joueurs et joueuses une plénitude d’environnements et de casse-tête originaux, innovateurs et tout simplement fun.

Les mouvements de Mario approchent de leur paroxysme en ce qui concerne la fluidité et la précision (seul Mario Odyssey arrivera à le surpasser). Le plombier est extrêmement agréable à contrôler. En plus des mouvements habituels (encore plus précis qu’avant), le joueur peut appuyer sur X lors d’un saut, faisant tournoyer le moustachu et permettant grandement de contrôler sa chute. Sur la Wii, ce mouvement était actionné en secouant la Wiimote, ici, il ne s’agit que d’appuyer sur un bouton. D’ailleurs, si vous désirez une expérience plus proche de celle proposée sur la Wii, vous pouvez toujours détacher les Joy-Con de la console pour y utiliser la détection des mouvements.

Bref, Super Mario Galaxy est l’un des meilleurs jeux de plateformes produits par Nintendo. Seul Mario Galaxy 2 (manquant cruellement à cette collection) et Super Mario Odyssey peuvent se targuer d’être « meilleurs ». À lui seul, ce jeu mérite amplement la moitié du prix de la collection.

Super Mario 3D All-Stars; trop cher?

Après avoir complété les trois jeux et rédigé mes notes pour cette critique, je me suis demandé si le prix était trop élevé pour le simple portage de ces vieux jeux. J’en suis venu à la conclusion que la réponse à cette question est complètement subjective.

Le barème d’acception du prix semble différé pour chacun en ce qui concerne ce jeu. Pour l’un, la possibilité de jouer à ces classiques n’importe où et n’importe quand n’a pas de prix. Le joueur passionné et nostalgique, désireux de faire découvrir les jeux de son enfance à sa jeune famille, pourrait être excité d’avoir en sa possession cette collection. Pour l’autre, il est impensable de vendre un jeu qui en « émule » d’autres à un prix aussi exorbitant; il ne s’agit que d’une façon paresseuse de la part de Nintendo de faire de l’argent facile.

Peu importe où vous vous trouvez dans ce spectre, Super Mario All-Stars reste une collection de trois des meilleurs produits à avoir garni la bibliothèque de leur console respective. C’est l’occasion de revisiter l’évolution de la franchise, de faire découvrir à d’autres et de rendre accessible presque 25 ans de Super Mario Bros.

Oh, est-ce que j’ai mentionné que les bandes sonores complètes de ces trois jeux sont aussi accessibles dans l’application?

Bonne fête Mario!

Un texte de Pier-Luc Gauthier de Jeux.ca

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Apple met à jour l’iPad pour ses 10 ans

L’iPad a 10 ans, voici les nouveaux modèles

Il y a 10 ans, c’est un Steve Jobs très amaigri et affaibli par la maladie qui nous présentait pour la première fois la tablette d’Apple, l’iPad. D’abord raillé, mais très vite adopté, l’appareil a su se faire une place dans les foyers. Comme nous le disait Tim Cook aujourd’hui lors de l’événement spécial Apple qui vient d’avoir lieu, ce sont plus de 500 millions d’iPad qui ont trouvé preneur (dont 51% de nouveaux utilisateurs de tablettes) depuis leur première mise en marché en 2010.

Pour souligner cet anniversaire, la firme de Cupertino a fait deux annonces. Premièrement, l’iPad originel se modernise et nous montre sa 8ème génération. Équipé de la puce A12 Bionic qui embarque un CPU 6 cœurs et un GPU 4 cœurs, entre autres, l’appareil est d’une rapidité fulgurante. Nous en avions brièvement parlé lors de notre tour d’horizon d’Apple Arcade ou du test de la manette filaire Rotor Riot, mais l’iPad est une excellente plateforme de jeu. Les manettes sans-fil PS4 et Xbox One sont tout à fait compatibles et permettent de profiter de nombreux jeux dans les meilleures conditions. Avis aux développeurs : le développement de jeux mobiles est désormais aussi intéressant sinon plus que sur consoles ou PC. Mais nous y reviendrons.

Crédit : Apple

La seconde annonce d’Apple au sujet de ses tablettes est une refonte totale de l’iPad Air. Ce dernier est plus fin et léger que jamais. Il est propulsé par la nouvelle puce A14 Bionic, la première de 5 nanomètres et qui embarque 11,8 milliards transistors. Même les iPad Pro lui jalousent. Des développeurs de jeux ont témoigné et nous ont montré à quel point cette tablette fait des merveilles notamment en termes de lumière et d’ombrage. Sans parler de la fluidité, preuve d’une optimisation sans faille. En parlant d’appareils haut de gamme, comme ces derniers, le nouvel iPad Air ne dispose que d’un seul port USB-C. Exit le port Lightning donc (et la compatibilité avec les accessoires, notamment la manette filaire que l’on a testée) mais on accueille plus de possibilités de connexion. On pense par exemple à ceux qui voudraient jouer sur un grand écran. C’est désormais un peu plus simple.

Crédit : Apple

L’iPad de 8ème génération commence à 429$ et sera disponible à partir du 18 septembre 2020. Le nouvel iPad Air quant à lui débute à 719$ et sera disponible au mois d’octobre. On rappelle que les iPads sont également d’excellents appareils de lecture et on en profite pour vous rappeler que l’intégralité du catalogue de Third Éditions est disponible en numérique (en attendant que Pix’n’Love et Omaké Books se décident à faire de même).

La firme a également annoncé la nouvelle Apple Watch Series 6, Apple Fitness +, et même un abonnement, Apple One, qui regroupe tous les services. Apple TV+, Apple News+, iCloud, etc… Il ne reste décidément plus que Sony et sa PlayStation dans cette course. Mais les rumeurs disent que ce sera réglé dès leur émission prévue pour demain 16 septembre.

Un texte de Antoine Clerc-Renaud de Jeux.ca

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«Marvel’s Avengers»: pas de quoi s’emballer

Marvel’s Avengers, l’aventure au pays du loot

Critique réalisée grâce à un code PS4 généreusement fourni par l’éditeur.

Comme on a pu le voir dans d’autres publications, difficile de savoir si l’idée de faire jeu basé sur le loot vient de Crystal Dynamics ou de Square Enix. Un peu des deux peut-être ? Toujours reste-t-il que c’est ce qui caractérise le titre mettant en vedette les super-héros les plus célèbres. Que ce soit dans la campagne ou dans le mode multijoueur, on passe son temps à ouvrir des coffres puis par extension dans le menu à changer son équipement. Mais reprenons depuis le début.

On a découvert le premier teaser de ce projet en janvier 2017 lorsqu’on a appris que Square Enix travaillait non pas sur un mais bien plusieurs jeux vidéo avec les licences Marvel. Mais seul The Avengers avait été officialisé. Ensuite silence radio pendant un an jusqu’en janvier 2018 date à laquelle l’éditeur a débauché différent talents de Naughty Dog et Electronic Arts (Visceral Games) pour travailler sur le Avengers Project. Puis plus rien jusqu’à l’E3 2019 lors de la conférence Square Enix où l’on a découvert un vrai trailer avec les différents personnages et leur visage qui a beaucoup fait jaser. À tel point que les développeurs les ont légèrement modifiés.

C’est l’un des problèmes du titre, il arrive après la folie Avengers et Marvel au cinéma. Même si le jeu se veut différent et son propre produit, il essaie souvent de calquer les relations entre les personnages ou encore l’attitude de certains que l’on a pu voir dans les films. C’est dommage, très dommage. Parce qu’on est au final face à une mauvaise copie.

Crédit : Square Enix

Dans Marvel’s Avengers on a le choix entre un mode campagne d’une dizaine d’heures et un mode multijoueur qui permet d’enchainer des missions accompagné de ses amis (ou de l’IA si on n’a pas (assez) d’amis).

Commençons par la campagne. Comme on n’a pu le voir dans la première bande annonce puis dans la bêta, le jeu commence avec le fameux A-Day, un événement qui place les six super héros en mauvaise posture ; au point de détruire une bonne partie de la ville de San Francisco. Mais pas que. En effet, un produit se répand et confère des super pouvoirs aux gens qui sont touchés, c’est la naissance des Inhumans. Les Avengers sont considérés comme responsables et la bande d’amis se sépare (comme un groupe, comme les Beatles). Entre temps, le professeur George Tarleton qui était aux premières loges fonde Advanced Idea Mechanics (AIM) et se place en sauveur de l’humanité en ramenant la loi et l’ordre grâce à une armé de robots.

On joue l’une de ces Inhumans, Kamala Khan, alias Ms. Marvel qui peut étendre son corps façon Reed Richards (Mister Fantastic) dans les 4 Fantastiques. Elle a le mérite d’être l’une des premières super héroïnes musulmanes et c’est rafraichissant. De même que son côté fan girl qui met un peu d’ambiance. Mais l’histoire est assez mal racontée, essaie d’en faire trop ou pas assez et surtout entrecoupée de scènes de jeu ratées.

Crédit : Square Enix

Elle recherche des rebelles qui pourraient l’aider à prouver que les Avengers sont en fait victimes d’un coup monté. Elle va donc devoir s’enfuir du New Jersey dans un premier temps. Et les problèmes commencent pour le joueur. On commence par se farcir des séquences d’infiltration digne des hits de 2002. Vous savez, ceux dans lesquels si on se fait voir, il faut recommencer au dernier checkpoint. Dans le cas d’Avengers, ça ne fait aucun sens puisque Kamala Khan est consciente dès le départ de ses pouvoirs. Elle pourrait donc se battre plutôt que de nous infliger des temps de chargement horriblement longs.

Sa quête va l’emmener jusque dans l’Utah (elle prend le bus), où elle va découvrir le Chimera, le vaisseau qui sert de base pour le restant du jeu. Elle va rencontrer d’abord un Hulk énervé (merci Captain Obvious), puis Bruce Banner,… Ensemble ils vont accomplir différentes missions, toutes aussi insipides les unes que les autres.

On arrive alors au cœur du problème de Marvel’s Avengers. Les missions que ce soit dans la campagne ou le multijoueur consistent à défaire des armées de robots (façon Dynasty Warriors mais sans la bonne musique) avec très peu de variété, à détruire ou protéger des objectifs et surtout à parcourir de grands environnements vides. De temps en temps on affronte des boss comme Abomination, ou d’autres mais on a vu mieux comme antagonistes. C’est grand, très grand mais on s’ennuie. On peut chercher des coffres avec Jarvis qui nous corne dans les oreilles qu’il y a un coffre « non loin d’ici ». On dirait Donald et ses Lucky Emblem de Kingdom Hearts III ou Ignis et ses recettes dans Final Fantasy XV.

Crédit : Square Enix

Parlons un peu des combats. Car il y a de quoi dire. Ou pas en fait. Tous les personnages se jouent de la même façon : coup normal, coup puissant, attaque à distance, super attaque 1, super attaque 2, mega attaque. On se croirait dans un tableur. Bon d’accord Iron Man et Thor peuvent voler… On a donc l’impression de jouer le même personnage avec une « skin » différente. Mais pour une raison inexplicable, ça fonctionne avec les deux personnages les plus « humains » à savoir Captain America et Black Widow. C’est particulièrement vrai pour cette dernière. Ses coups s’enchainent à merveille mais on déplore qu’elle soit l’exception qui confirme la règle.

Là où on a du mal à comprendre, c’est que si Destiny était à la mode lorsque le projet a débuté, le jeu vidéo a bien changé depuis et rien que pour Marvel on a eu droit à un excellent Spider-Man. On comprend aussi qu’il peut être délicat de changer son fusil d’épaule en étant aussi avancé dans un projet. Mais quand on voit le résultat final, on regrette que les personnes en charge aient foncé tête baissée dans cette direction.

Parce que le gameplay, surtout la partie qui consiste à changer son équipement toutes les 30 secondes, ne colle pas du tout à l’univers. Genre l’équipement de Hulk permet de modifier ses muscles et ses os !? Puis, on ne verra aucune modification à l’écran. On a par contre accès à des costumes pour changer l’apparence de nos héros. Costumes que l’on peut récupérer dans le jeu mais aussi en dépensant de vrais dollars. Oui, les micro-transactions sont là comme pour nous achever et en remettre une couche.

En ce qui concerne le côté multijoueur, c’est tout aussi lent et mou que la campagne avec une partie loot encore plus accentuée. Autant dire que la manette nous tombe des mains.

C’est un triste constat quand on sait que les studios en charge notamment Crystal Dynamics et Eidos Montréal sont capables de bien mieux comme ils l’ont prouvé à maintes reprises avec respectivement Tomb Raider et Deus Ex.

Mais il y a tout de même un bon côté : la technique et la réalisation. C’est beau, très beau. Les personnages sont très expressifs même si leur doublage laisse à désirer la plupart du temps. D’ailleurs, pour ajouter à la polémique des visages, pourquoi ne pas leur avoir donné ceux de leur doubleur plutôt que de chercher à en créer de nouveaux ? Les décors sont très réussis et destructibles la plupart du temps donc raccord avec les capacités de nos protagonistes. On note tout de même des ratages comme les morceaux de tissus collés aux avants-bras de Hulk comme s’ils faisaient partie de son corps. Enfin, mention à la bande-son qui nous fait réaliser à quelle point celle d’Alan Silvestri pour les films est réussie. Ici c’est générique au mieux, totalement raté au pire.

Crédit : Square Enix

Marvel’s Avengers avait tout du jeu de rêve et finalement s’écrase à l’arrivée comme Iron Man qui essaie sa première armure. LA déception de 2020, la lanterne rouge, en espérant qu’ils le débranchent avant 2030.

Un texte de Antoine Clerc-Renaud de Jeux.ca

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«Hotshot Racing» touche la cible

Difficile de trouver un jeu de course plus « Sega » que Hotshot Racing. Le style polygonal à la Virtua Racing, les dérapages quasi perpendiculaires à la piste comme dans Outrun, l’annonceur qui crie « Time extended », une trame sonore rock très « Sega Rally », le tout par le studio derrière les Sonic All-Star Racing. Ça démarre en force!

Dès ma toute première course, j’étais sur le bout de mon siège. Je me suis rarement autant battu pour la première place que dans Hotshot Racing. On voit le capot des adversaires se pointer dans le bas de l’écran tellement ils sont près. Souvent, les 8 coureurs passent le fil d’arrivée à l’intérieur DE LA MÊME SECONDE. Et ce, même à la difficulté la moins élevée.

Les circuits sont larges: on est souvent plusieurs côte à côte, à jouer du coude pour la première place. Pire, on est une grappe de voiture indissociable, changeant constamment de position. Incroyablement excitant.

Le secret, c’est le slipstream

L’élément qui change tout dans Hotshot Racing, c’est le slipstream (l’aspiration). Dans la plupart des jeux de course (et dans la vraie vie), suivre une voiture de près nous donne un regain de vitesse. Celui de Hotshot Racing est tellement puissant qu’il permet même au joueur en dernière place de sauter d’une voiture à l’autre et finir par rattraper la flotte.

De plus, le slipstream est l’une des deux façons de remplir sa jauge de «?boost?» offrant donc à tous les joueurs, sauf celui en tête, une chance de prendre la première place.

Ça créer une sorte de « rubber banding » organique, en comparaison à un The Crew, par exemple, où l’adversaire à 1 kilomètre derrière se mettra à rouler à 500 km/h pour vous rattraper ou dans un cas inverse, ralentit lorsqu’il approche la ligne d’arrivée pour vous laisser une chance. Les mauvais jeux de courses utilisent cette technique pour créer un suspense artificiel, alors que dans Hotshot Racing, c’est toujours chaud, sans tricherie.

La deuxième façon de gagner du « boost », c’est avec des dérapages contrôlés. Ils sont encore plus faciles à maîtriser que Mario Kart: il suffit d’appuyer sur le frein et d’utiliser le joystick pour corriger sa trajectoire.

Comme tout bon jeu de course de style arcade, suivre sa ligne de course est important, mais ce qui l’est encore plus, c’est d’accumuler du boost autant que possible et de l’utiliser au bon moment. Pas besoin d’être un as du volant pour avoir du plaisir dans Hotshot Racing, juste d’être réactif et attentif!

Par contre, attention! La difficulté expert est brutale! C’est à expert que le décompte dans le haut de l’écran prend tout son sens, et qu’on attend impatiemment que la voix hors champs nous lâche un « Checkpoint! » bien mérité. On a presque le réflexe de glisser un jeton dans la machine.

Jusqu’à 4 joueurs en écran partagé, ou 8 en ligne

D’ailleurs, c’est un excellent jeu de party, puisque justement, n’importe qui peut prendre la manette et avoir du plaisir. Jusqu’à 4 joueurs en écran partagé, ou 8 en ligne. Le traditionnel grand prix et les courses simples sont présents, mais aussi deux modes rigolos.

« Gendarmes et voleurs » est un jeu de tag où les policiers frappent à répétitions les bandits, jusqu’à ce que ceux-ci ne soient eux-mêmes transformés en «?agents de la paix?». Si vous êtes la police, vous devez tuer le plus de gens pour gagner. (Sans commentaire).

« Conduire ou mourir » nous rappelle un film de Keanu Reeves: si vous ralentissez au-delà d’une vitesse cible, vous risquez d’exploser! Il faut alors conduire prudemment, mais à toute vitesse. Un beau paradoxe.

La nostalgie se sent dans la trame sonore, avec des pistes nous rappelant les jeux de course arcade à succès du passé. Comme on peut le voir dans le mini-documentaire ci-dessous, Heine House et Waterflame sont de grands fans du genre. Ça explique pourquoi les pistes brisent souvent le quatrième mur pour nous faire un gros clin d’œil, empruntant des allures de futurefunk de style Hideki Naganuma (Sega Rally et Jet Set Radio), des lignes de basses très Dreamcast.

Côté visuel, son style rétro polygonale est non seulement joli, mais il permet d’atteindre 60 fps sans problème même sur Switch. Sa simplicité est presque rafraîchissante, au beau milieu de la mode des simulateurs, qui dure depuis plus de 7 ans déjà.

Hotshot Racing est plutôt léger en contenu, soit 4 environnements avec 4 circuits chacun, donc 16 pistes au total, si on ne compte pas le mode miroir. Heureusement, Curve Digital nous a déjà promis du contenu gratuit après le lancement, soit plus de circuits, de modes, et championnat. Reste que pour une vingtaine de dollars, ça reste une aubaine. Et si l’offre n’était pas assez alléchante, il est présentement inclus dans Xbox Gamepass!

 

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Critique – Tony Hawk’s Pro Skater 1+2

Tony Hawk se rappelle à notre bon souvenir avec ce remake

Critique réalisée via un code généreusement fourni par l’éditeur.

« Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans Ne peuvent pas connaître » on connait la chanson, mais elle s’applique particulièrement ici. Tony Hawk’s Pro Skater et sa suite respectivement sortis en 1999 et 2000 sont des icônes de leur temps. Des incontournables auxquels tous les vieux loups de mer ont joué au moins une fois, si ce n’est exploré de fond en comble. Mais si vous avez moins de vingt ans comme le chantait feu-Charles Aznavour, vous n’avez pas pu vivre la sortie de ces titres, véritables micro-événements du secteur durant le renouveau du sport extrême en lui-même.

Crédit : Activision

Quoi qu’il en soit, la série Tony Hawk’s Pro Skater est lancée, le succès est au rendez-vous et tout se passe bien jusqu’en 2007. Le Skate d’EA sort et fout la pagaille. Face à un Tony Hawk en perte de vitesse (la série de jeux, pas l’athlète) et qui peine à se renouveler, la nouvelle franchise de skateboard se taille la part du lion. Après des tentatives ubuesques de renouveler la formule avec une vraie fausse planche pour simuler le skate (et faire plaisir à tes voisins), un remake et une suite horribles, il était temps pour le faucon de se reposer.

En effet en 2020, la scène du jeu vidéo de skate a bien changé. À part quelques simulations comme Session et Skater XL, le reste se compose de « petits » jeux d’arcade comme Skate City, Olli Olli ou encore SkateBird à venir bientôt. Le moment était donc propice au retour de Tony Hawk et sa bande. Vicarious Visions, qui s’occupe de ce remake, n’en est d’ailleurs pas à son coup d’essai avec la série. Les développeurs américains ont en effet développé des épisodes pour Game Boy Advance et PlayStation dont le 4 sur cette dernière qui est l’un des pires « demakes » (la série étant passé sur les consoles de nouvelle génération de l’époque).

Crédit : Activision

De l’intro sur fond de Guerrilla Radio de Rage Against the Machine, au gameplay recréé à la perfection, en passant par les niveaux fidèles aux jeux originaux, on est bien. Les anciens retrouveront leurs marques facilement (même si un temps d’adaptation sera nécessaire pour revenir à un certain niveau respectable). Pour les nouveaux, un didacticiel est disponible pour apprendre toutes les bases.

Par ailleurs, on aimerait signaler que les combinaisons de boutons sont issues des jeux de la série à partir de Tony Hawk 3. C’est à dire que les doubles/triples tricks sont de la partie si on appuie plusieurs fois sur la même touche.

Crédit : Activision

Concernant le gameplay à proprement parler, on a le choix entre les niveaux du premier ou du deuxième jeu. On peut aussi sélectionner une troisième option qui est plus de l’ordre du challenge avec des défis comme obtenir le meilleur score, etc… Pour le mode carrière classique, ce remake est un savant mélange des jeux qu’il remet au goût du jour. Si la majorité des objectifs est la même et placée aux mêmes endroits, les développeurs de Vicarious Visions en ont ajouté de nouveaux. Qu’il s’agisse de récupérer les lettres S-K-A-T-E, de réaliser certaines figures à des emplacements donnés ou de trouver des objets reliés aux niveaux en question, tout est là.

Pour augmenter les stats de son skater pro, il faut trouver puis récupérer les points de stats cachés dans les niveaux. C’est un peu long mais le jeu en vaut la chandelle. Du côté des tricks spéciaux, au lieu d’être limité à 3 ou 4 on peut en avoir 10 ! Autant dire que le score augmente vite grâce à des combos de spéciaux !

Crédit : Activision

Mais ce Tony Hawk’s Pro Skater 1+2 sait donner dans la modernité. Il propose un skate shop (même si ce n’est pas nouveau en soi) dans lequel on peut dépenser les dollars qu’on accumule en réalisant certains objectifs secondaires. On note aussi la présence d’un système d’expérience même si on doute franchement de son utilité. À part pour le point suivant.

C’est bien entendu le multijoueur. On peut faire du multi local ou en ligne et les défis possibles sont très nombreux. Mais il va vous falloir de l’entraînement pour vous imposer sauf si vous avez une prédisposition à être bon à ce genre de jeux. Autant dire que la durée de vie est quasiment infinie. Ajoutez à cela l’éditeur de skate park et vous avez un jeu qui vous dure 10 ans au moins !

De plus, comme on vous le mentionnait dans nos articles précédents sur ce remake, la bande son fait la part belle aux tubes de l’époque tout en en incorporant de nouveaux. Bien entendu il en manque certains et c’est dommage, mais on apprécie tout de même l’effort d’avoir voulu recréer le début des années 2000 avec du bon son.

Verdict

Les plus

  • Les deux premiers jeux remis au goût du jour
  • Le gameplay qui n’a pas pris une ride
  • Le multijoueur local ET en ligne
  • Les options de personnalisation

Les moins

  • Certaines chansons manquent à l’appel
  • Les points d’expérience inutiles

Note finale

8 / 10

Un texte de Antoine Clerc-Renaud de Jeux.ca

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Microsoft officialise la date de sortie de ses prochaines consoles

Après l’annonce de leur seconde console entièrement dédiée au numérique (et un peu moins puissante apparemment), Microsoft officialise enfin la date de sortie.

Comme un bon sournois, le constructeur de Redmond a choisi la date du 25ème anniversaire de la PlayStation pour faire son annonce. Il faut reconnaitre qu’avec les rumeurs qui circulaient, on leur a un peu forcé la main.

Quoi qu’il en soit, c’est le 10 novembre 2020 que débute la nouvelle génération de consoles avec les Xbox Series X et S.

Deux machines, deux prix mais une seule expérience d’après Microsoft. On attend plus que la réponse de Sony désormais.

Un texte de Antoine Clerc-Renaud de Jeux.ca

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6 jeux qui ne méritent pas leur mauvaise réputation

Vous avez sûrement quelques jeux que tout le monde semble adorer sauf vous, pour une raison obscure. 

Pour ma part, je ne comprendrai jamais les joueurs qui disent avoir adoré Fallout 4 (quand on enlève les éléments de jeu de rôle de Fallout, il ne reste qu’un shooter médiocre et beaucoup trop long pour rien). 

Mais des fois, l’inverse ce produit; un jeu obtient des critiques abominables, que ce soit de la part de la presse ou de vos amis, mais pour une raison ou pour une autre, vous décidez d’essayer le jeu quand même. 

Vous insérez le disque dans votre console, vous attendant au pire… mais le pire ne vient jamais. Puis les crédits défilent, vous avez terminé le jeu, et vous ne comprenez pas: pourquoi tout le monde a détesté ce jeu, déjà?

Voici 6 de ces jeux qui ne méritent pas leur mauvaise réputation.

Batman: Arkham Origins

Après Arkham Asylum et Arkham City, deux titres encensés par la critique qui ont sans doute contribué à révolutionner les jeux de super-héros tout en tuant les adaptations de franchises sur console pour presque toute la génération, WB Montréal avait une tâche difficile avec Arkham Origins. 

Ils devaient présenter un jeu qui serait à la hauteur de ses illustres prédécesseurs pendant que le développeur original, Rocksteady, était occupé à développer la «vraie» suite, Arkham Knight. 

Et les joueurs comme la critique n’ont pas été tendres. On reprochait tout à Origins: le manque d’innovation, l’absence des acteurs originaux, l’histoire. 

C’était injuste. Les acteurs appelés pour remplacer Kevin Conroy et Mark Hamill, soit Roger Craig Smith (Batman) et Troy Baker (Joker) ont fait un travail exceptionnel. 

L’histoire, qui suit un chevalier noir plus jeune, est intéressante, et les combats de boss excellents (le combat contre Electrocutionner reste légendaire). 

Bien sûr, Origins n’est pas le jeu de la série qui innove le plus. Mais pouvait-on vraiment se plaindre d’avoir plus de la même bonne recette savoureuse? 

En plus, Rocksteady ont innové dans Arkham Knight avec la bat-mobile, et on sait ce que ça a donné. 

Réessayez Arkham Origins alors que 5 années se sont écoulées depuis la sortie du dernier jeu Arkham. Vous découvrirez un jeu bien meilleur que dans votre souvenir. 

The Saboteur

Quand j’ai acheté ce titre abandonné dans une boîte à rabais au EB Games, mes amis ont ri de moi. 

Pourquoi avoir acheté ce titre que personne n’avait aimé? Même à 10$, je m’étais fait arnaquer. 

Pourtant, je suis tombé en amour avec l’univers du Saboteur. 

Si vous ne connaissez pas ce jeu, on y incarne Sean Devlin, un pilote de course irlandais qui s’engage dans la résistance parisienne en pleine Deuxième Guerre mondiale. 

Inspiré par GTA, le jeu nous propose de nous promener dans ce Paris occupé pour… saboter les efforts des nazis. 

Vous devrez assassiner des hauts-placés, poser des explosifs sur des bâtiments et infrastructures nazies, faire la course dans les rues de Paris… il y a de l’action en masse. 

Surtout, il est ultra-satisfaisant de voir des nazis terrifiés par votre seule présence, de voir la ville reprendre ses couleurs (littéralement, le jeu a une esthétique noir et blanc frappante) au fur et à mesure que les plans des forces nazies s’écroulent grâce à vous. 

Un excellent jeu qui a malheureusement signé l’arrêt de mort de son studio, Pandemic. On ne verra probablement jamais de suite, même si aujourd’hui serait le meilleur moment pour dégommer des nazis. 

DmC: Devil May Cry

Je vais être honnête, c’est en voyant passer une vidéo qui parlait de ce jeu que j’ai eu l’idée de cet article. 

Plus jeune, j’adorais les jeux de la série Devil May Cry, même si j’étais nul. C’est surtout que j’étais obligé de jouer occasionnellement chez des amis, n’ayant pas de PS2 à l’époque. 

Quand j’ai vu que DmC était le jeu gratuit du mois sur PS+ quelque part en 2013, j’ai décidé de sauter sur l’occasion, même si j’avais entendu de bien mauvaises choses sur ce reboot. 

Évidemment, tout le monde décriait le changement de style de Dante. On avait remplacé son look habituel «coupe en bol de skater de 2003» et manteau rouge pour un look un peu plus punk/emo. 

Qu’à cela ne tienne, j’aimais le look. Surtout, l’univers était stylisé, beaucoup plus que n’importe lequel autre jeu de la série Devil May Cry avant ça. Le concept d’une dimension infernale parallèle à la nôtre permettait de présenter des environnements à la fois reconnaissables et imaginatifs. 

L’histoire était intéressante et beaucoup plus claire que le fouillis confus qu’est le «lore» de la série régulière. Pour une fois, je pouvais comprendre ce qui se passait et m’attacher aux protagonistes. 

J’étais investi dans la relation fraternelle tragique entre Nero et Dante. 

Je peux comprendre ceux qui décriaient le manque de profondeur du système de combat, mais pour être parfaitement honnête, je n’ai jamais été assez bon à Devil May Cry pour exploiter pleinement le système de combat, de toute façon. 

Je pense que pour beaucoup, l’obstacle principal auquel DmC a fait face, c’est le changement de look de Dante. C’est eux les pires: Dante retrouve ses cheveux blancs et son manteau rouge à la fin du jeu. VOUS AVEZ JUSTE MANQUÉ DE PATIENCE.

Middle-Earth: Shadow of War

Cette controverse, je la comprend très bien; j’ai moi-même fait partie des gens fâchés par Shadow of War. 

Shadow of War est la suite de l’excellent Shadow of Mordor, un jeu inspiré par Assassin’s Creed (mais meilleur, oserais-je dire) dans l’univers du Seigneur des anneaux. 

Le problème avec cette suite, c’est qu’elle est très gourmande en termes de micro-transactions. 

Si vous me suivez un peu, vous savez que je déteste les micro-transactions. 

L’affaire, c’est que si on oublie ces micro-transactions, il y a quand même un excellent jeu, ambitieux et avec un système de nemesis tellement exceptionnel que je suis encore étonné aujourd’hui de voir que tous les compétiteurs ne l’ont pas imité. 

Je comprends les joueurs qui ont boycotté Shadow of War à l’époque. Mais 3 ans plus tard, le titre se vend pour une bouchée de pain et vous offrira des dizaines d’heures de plaisir décadent. 

Mettez juste pas un sou en micro-transactions, faut pas les encourager, gang. 

New Super Mario Bros. U

Quoi, un jeu de Mario développé par Nintendo qui n’a pas été encensé à sa sortie? 

Quand je me suis acheté une Wii U, je me rappelle avoir été laissé sur ma faim par les nouvelles aventures de Mario. 

Ce n’était pas un mauvais jeu, loin de là; c’était encore le même bon vieux jeu précis auquel Mario nous a habitués.

Mais c’était justement ça le problème: c’était encore le même vieux jeu.

Après la sortie de New Super Mario Bros., New Super Mario Bros. Wii et New Super Mario Bros. 2 en 6 ans, il n’y avait justement plus grand chose de nouveau dans la formule. 

NSMBU n’était pas non plus le pas de géant que les joueurs espéraient avec la Wii U. Je comprends la déception.

Mais ayant complété de nouveau le titre récemment sur Switch, j’ai découvert un jeu de plateforme bien meilleur que dans mon souvenir. 

Oui, NSMBU ressemble à ses prédecesseurs. Mais il est aussi la meilleure version de la série. 

Les jeux de Super Mario sont tellement précis et satisfaisants, on serait fous de s’en priver. 

Resident Evil 5

Je suis sûrement un bien mauvais juge pour parler de Resident Evil. Je vais m’en confesser: je n’ai pas un grand amour pour la franchise. 

Je reconnais que ce sont de bons jeux, mais je n’ai pas beaucoup d’enthousiasme pour les jeux «survival-horror». Avant Resident Evil 7, la série ne m’avait jamais enthousiasmé outre mesure. 

Mais il reste qu’un soir de 2009, j’ai décidé de louer RE5 avec un ami au club vidéo (vous rappelez-vous des clubs vidéo?). 

On a passé une nuit formidable à se crier «DONNE-MOI DES MUNITIONS» et «ATTENTION AU GARS À LA CHAINSAW». 

Est-ce que c’était un jeu effrayant? Pas le moins du monde. 

Mais est-ce que c’était un maudit bon moment de coop locale, un genre excessivement rare de nos jours? 

Absolument. 

Resident Evil 7 fait peut-être plus peur, et les remakes sont peut-être plus aboutis techniquement. 

Mais jamais je n’ai autant ri qu’en donnant des coups de pied dans face de zombies en compagnie de mon meilleur ami. 

C’est tu pas beau les jeux vidéo? 

Un texte de Pier-Luc Ouellet de Jeux.ca