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« Fortnite » : Un joueur banni à vie pour tricherie

 

Jarvis Kaye, un joueur professionnel de Fortnite se retrouve banni à vie après qu’Epic Games découvre qu’il a triché. Ce n’était pas évident au départ puisque Jarvis a utilisé ce qu’on appelle un « aimbot » soit un robot de visée. Pour faire simple, il s’agit d’une aide à la visée qui permet de faire mouche pratiquement à tous les coups sans nécessairement avoir l’ennemi en ligne de mire. C’est bien évidemment plus complexe mais pour les fins de cet article, il convient juste de comprendre qu’Epic Games a une tolérance zéro par rapport à n’importe quel outil permettant de tricher.

Le joueur, vidéaste aux près de 2 millions d’abonnés sur YouTube, fait aussi parti de l’équipe professionnelle de sports électroniques FaZe Clan. C’est en téléversant des vidéos qu’il s’est fait attraper la main dans le sac. Il a depuis publié des tweets et vidéos dans lesquels il reconnait ses torts mais ne s’attendait pas à être banni à vie. C’est pourtant très clairement exposé dans le règlement de Fortnite.

Un porte-parole de l’éditeur/développeur a dit au journal anglais The Independent: « Lorsque les joueurs utilisent des « aimbots » ou d’autres technologies pour obtenir certains avantages, ils ruinent le jeu et les parties pour les autres joueurs qui, eux, jouent de manière juste. »

Une partie de la communauté Fortnite se porte d’ores et déjà au soutien de l’athlète avec notamment le hashtag #FreeJarvis. La balle est désormais dans le camp d’Epic.

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« Overwatch 2 » : tout ce qu’il faut savoir

 

Si vous avez suivi l’actualité jeu vidéo en fin de semaine passée, vous n’êtes pas sans savoir que Blizzard, l’éditeur et développeur derrière autant de succès que sont World of Warcraft, Diablo ou encore Overwatch, a annoncé une suite à ce dernier titre. Paru en 2016 sur la plupart des machines puis en 2019 sur Nintendo Switch, ce FPS compétitif a rapidement su se faire une place sur la scène des des jeux de tir pourtant déjà bien comblée. L’Overwatch League notamment a explosé ces dernières années et le jeu de Blizzard est maintenant un incontournable. Dès lors, pourquoi une suite?

Cette pseudo-suite (appelons un chat, un chat) est surtout un prétexte à mettre en avant le PvE (player versus environment, on joue ensemble contre l’ordinateur en gros). Cette caractéristique est depuis longtemps réclamée par la communauté. L’éditeur prévoit également de nouvelles missions liées à l’histoire avec une scénarisation plus aboutie et des dialogues plus nombreux notamment.

Les missions PvE seront d’ailleurs divisées entre l’histoire et le héros choisi. En parlant de héros, de nouveaux venus feront leur apparition. Pour le moment Blizzard a choisi de se concentrer sur Sojourn, une héroïne canadienne Noire avec un fusil en guise de bras. C’est en tout cas ce que l’on a pu voir dans la longue cinématique de 8 minutes dévoilée à la Blizzcon.

Aussi, soyez rassurés, toutes les modifications cosmétiques seront supportées par cette suite qui contiendra aussi de nouvelles cartes de PvP (player versus player, joueur contre joueur, le mode compétitif de base) sachant que les anciennes seront tout aussi compatibles.

C’est pour quand?

Pas d’autres détails pour le moment et surtout pas de date de sortie. Il va falloir patienter d’autant plus que l’éditeur a promis un silence radio jusqu’à ce qu’il ait d’autres choses concrètes à montrer sur Overwatch 2.

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Les classes de « Diablo IV» détaillées

 

Si on se doutait de l’annonce de Diablo IV, on ne savait pas encore ce que le jeu nous réservait en termes de classes. Maintenant oui! Enfin presque. En effet, dans sa grande mansuétude, Blizzard a révélé trois des cinq classes, à savoir: le barbare, roi de la baston au corps à corps et adepte des cris de guerre pour booster ses capacités et celles de ses alliés; le druide, entre soigneur, changeur de formes et amis des bêtes, son c?ur balance; et enfin la sorcière, championne des sorts à distance aussi dévastateurs qu’impressionnant.

Mais qu’en est-il des autres classes. On ne peut que spéculer, encore une fois, mais, les développeurs se revendiquant fans de Diablo II, il ne serait pas improbable de voir revenir le paladin, l’amazone ou le shaman.

Mais ce n’est bien évidemment pas tout ce que l’éditeur/développeur a annoncé lors de son événement. Entre Overwatch 2 et la prochaine extension de World of Warcraft, les fans ont de quoi avoir l’esprit occupé pendant des jours, des semaines, des mois, voire des années!

N’oublions pas que Blizzard ne livre ses jeux que « quand ils sont finis » (when it’s done). C’est le secret de la qualité même si c’est discutable ces dernières années.

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« World of Warcraft» : Ce qu’apporte «Shadowlands », la prochaine extension

 

Que d’événements et d’annonces surprenantes durant la Blizzcon! Parmi elles, World of Warcraft Shadowlands a fait une apparition remarquée. Tenez-vous bien, il s’agit, ni plus, ni moins que de la huitième extension pour le MMORPG de Blizzard. En ligne depuis 2004, WoW est toujours aussi suivi et ce ne sont pas les joueurs qui ont replongé tête la première dans Classic qui nous diront le contraire.

Mais il est temps de penser au futur. Qu’amène donc cette nouvelle extension? Tout d’abord, il faut savoir que ces terres de l’ombre sont l’endroit où le joueur se retrouve lorsqu’il meurt, avant qu’il ne soit ressuscité. On nous promet une confrontation avec les horreurs et les merveilles de l’au-delà.

En termes de gameplay, on sera amené à visiter cinq nouvelles zones. Mais, et c’est la plus grande promesse du développeur, il y aura aussi un nouveau système de niveau. Blizzard juge qu’il est temps de revisiter cette partie qui n’a que très peu bougé en 15 ans. La progression des niveaux à 1 à 10 sera complètement revue et corrigée. Par ailleurs, on ne pourra visiter les extensions qu’à partir du niveau 10 et les Shadowlands au niveau 50. Il va donc falloir mériter cette nouvelle aventure.

Mais ce n’est pas tout car la personnalisation de notre personnage a été améliorée avec notamment de nouveaux tatouages, coupes de cheveux et d’autres options. De plus, les chevaliers de la mort deviennent une race disponible.

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« Diablo IV » annoncé à la Blizzcon 2019

Annonce du prochain jeu Diablo à la Blizzcon

La Blizzcon 2019 débute sa cérémonie d’ouverture en force en dédiant une de leurs premières annonces à un jeu longtemps attendu par les fans : Diablo IV

Cinematic Trailer de Diablo IV

Luis Barriga, directeur de Diablo IV, commence sa présentation en résumant le jeu en trois mots : ténèbres, monde et héritage.

Diablo IV, un jeu lugubre

Il mentionne que le côté ténébreux du jeu se retrouvera autant dans l’esthétique du jeu que dans son histoire et dans les éléments tirés de l’horreur qui y sont implémentés. En ce sens, Diablo IV fera un retour aux racines plus sombres de la franchise.

De plus, il souligne que l’on peut s’attendre à du contenu gore, des effusions de sang, des symboles et rituels occultes, etc. Il ajoute que les victoires ne seront ni soignées ni garanties. 

Le monde de Diablo IV

Diablo IV accordera également plus d’importance au monde de Sanctuary en développant la caractérisation et l’histoire des personnages, des monstres et des factions en les liant au récit du jeu et de son environnement. Diablo IV présentera un monde faisant référence à une version de l’enfer lugubre, gotique et médiévale. 

Barriga ajoute que le monde de Diablo IV fera partie intégrante de l’expérience de jeu. En effet, on y retrouvera des camps ennemis ainsi que de villes alliées, mais aussi des joueurs avec qui l’on pourra interagir. Les joueurs pourront choisir d’interagir entre eux, d’échanger, de s’associer ou encore, de s’entretuer dans les zones PvP.

Un jeu qui suit l’héritage de la franchise

Barriga mentionne que Diablo IV puisera certains éléments des jeux précédents de la franchise. Il nous parle du sentiment d’effroi dans Diablo I, des classes et du loot chase inspirés de Diablo II ou encore, des combats fluides et violents de Diablo III. Il souligne que Diablo IV est fait avec une grande considération et un profond respect pour la série Diablo.

Finalement, trois premières classes ont été annoncées, soit celles des barbares, des sorcières et des druides. 

L’annonce s’est terminée par la présentation d’une bande-annonce montrant le gameplay du jeu. Dans cette bande-annonce, nous avons un aperçu des trois classes annoncées. 

Gameplay Trailer de Diablo IV

Les participants de la Blizzcon auront la chance d’en apprendre plus sur le jeu puisque Blizzart dédiera plusieurs panels donnant diverses informations sur les fonctionnalités, le système de jeu, l’esthétique et le monde de Diablo IV lors de la suite de la convention. De plus, une démo jouable sera disponible pour tous ceux qui se trouve à l’évènement se déroulant à Anaheim en Californie. 

Aucune date de sortie n’a encore été révélé pour l’instant, mais le jeu sortira sur PC, PS4 et Xbox One. 

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PlayStation Plus : les gratuités de novembre

Sur son blogue officiel, Sony a dévoilé les jeux qui seront offerts aux abonnés du service PlayStation Plus pour le mois de novembre 2019. Dans un premier temps, vous pourrez découvrir le jeu de samouraïs Nioh. Inspiré de Dark Souls, il offre une bone dose d’action et un défi immense. Excellente opportunité de se baigner dans cet univers juste avant la bêta ouverte de Nioh 2 prévue en novembre.

Dans un deuxième temps et quelques jours seulement après l’Halloween, le jeu d’horreur Outlast 2 vous donnera la chair de poule. Fait intéressant, cette série est développée ici même à Montréal par le studio Red Barrels. Gageons qu’ils se réjouissent d’un tel coup de pouce au niveau de l’image de marque!

PlayStation Plus en novembre s’annonce donc excellent avec deux titres appréciés des joueurs. Les titres du mois d’octobre, soit The Last of Us Remastered et MLB: The Show 19 seront disponibles jusqu’au 4 novembre.

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« Luigi’s Mansion 3 » : bien pensé !

 

Il vous avait manqué? Nous aussi! Alors on est très content de retrouver notre ami Luigi en personnage principal dans sa propre série (non, Nintendo, on ne tient pas compte de Mario is Missing, c’était une erreur de parcours fait par des concepteurs d’atlas interactifs). Quoi de neuf pour ce Luigi’s Mansion 3? Eh bien beaucoup de choses.

Commençons par le commencement. Quel plaisir de pouvoir jouer à Luigi’s Mansion à la fois en mode portable et en mode dock (pour les possesseurs de Switch normale on va dire). Le meilleur des deux mondes. Après un premier volet console de salon et un second, portable et fait par un studio tiers canadien, le troisième devrait contenter tout le monde. C’est d’ailleurs à nouveau Next Level Games qui a eu l’honneur et la lourde tâche de concevoir Luigi’s Mansion 3.

Par ailleurs, fini les manoirs hantés, nous voilà dans un hôtel (non, on ne parlera pas non plus d’Hotel Mario, rassure-toi Nintendo) immense qui va du sous-sol au penthouse. Mario, Peach, quelques Toad et bien sûr Luigi sont invités à y séjourner. Bien entendu tout ce beau monde se fait capturer et transformer en peinture sauf Luigi, quel chanceux.

Exploration et références

Tout comme dans le premier épisode, l’exploration est l’élément fondamental de Luigi’s Mansion 3. Il faudra en visiter des étages avant de trouver et délivrer vos amis. Évidemment on n’a pas accès à tous les étages dès le départ, ce serait trop facile. Les satanés fantômes ont enlevé tous les boutons d’ascenseur qu’il faudra donc récupérer en affrontant des boss. Une fois vaincus ils laisseront derrière eux un, parfois plus, bouton pour que vous puissiez continuer votre exploration.

Les phases d’action consistent donc comme dans les jeux précédents à capturer les fantômes grâce à votre super aspirateur. Mais il permet aussi de souffler, de projeter de la lumière et un rayon étrange qui fait apparaitre des objets autrement invisibles.

Durant votre aventure, vous ne manquerez pas de remarquer les nombreuses références que les développeurs ont fait à l’histoire de Nintendo. La plus évidente est l’accessoire que le professeur K. Tastroff vous remet au début du jeu pour communiquer avec lui, un Virtual Boy. Il est même possible de se procurer des cartouches de détection de fantômes ou de gemmes.

Gluigi, le nouveau héros de Luigi’s Mansion 3

Mais la vraie nouveauté réside dans le nouvel aspirateur dont vous disposez qui peut contenir une substance verdâtre. Une pression sur le joystick droit et hop! Gluigi apparait. Il s’agit d’un second personnage que vous pouvez contrôler et qui est capable des mêmes actions que notre héros. Car en effet, il faudra parfois faire preuve de réflexion pour résoudre les différentes énigmes posées par l’hôtel et ses membres fantomatiques. Notre ami gluant peut en outre passer à travers des grilles, des pics mais attention! Touché par un peu d’eau et il disparaitra aussitôt. On peut l’utiliser autant de fois qu’on veut donc aucune crainte.

Déjà présent dans le remake de l’original paru sur Nintendo 3DS l’an passé, Gluigi est réellement mis à l’épreuve dans ce nouveau jeu.

Multijoueur

Si Luigi’s Mansion Dark Moon (ou Luigi’s Mansion 2) proposait déjà du multijoueur, dans ce troisième volet la formule est encore plus raffinée. On peut joueur jusqu’à huit en local et en ligne. La tour hantée fait son retour et on peut à nouveau coopérer avec d’autres joueurs mais un mode compétitif est également de la partie. ScreamPark permet en effet de constituer des équipes et de se mesurer à d’autres joueurs. Tombes à la pelle vous invite à marquer le plus grand nombre de points en capturant le plus de fantômes possible. Grands canon est un peu particulier, puisque, en équipe, vous allez devoir attraper des boulets de canon (duh), les mettre dans le canon puis tirer sur des cibles pour marquer des points. Plus la cible est difficile à atteindre, plus le score sera élevé. Enfin, Bassin miné vous proposera de récupérer des pièces qui flottent à la surface d’une piscine, mais gare aux mines!

Luigi’s Mansion 3 est donc complet de chez complet. De plus, il est tellement raffiné qu’on a du mal à croire que ce n’est pas une production interne à Nintendo. En cette journée d’Halloween (repoussée ou non), c’est le jeu parfait à déguster en famille.

Verdict

Les plus

  • L’exploration
  • Gluigi
  • Les énigmes
  • La durée de vie
  • L’ambiance générale

Les moins

  • Une atmosphère moins oppressante que dans l’original

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« Disco Elysium » sur consoles en 2020

Avez-vous entendu parler du jeu de rôle Disco Elysium? Acclamé par la critique, le jeu indépendant créé par Robert Kurvitz est disponible sur PC depuis peu. Forte d’une trame narrative complexe et prenante, cette nouvelle propriété intellectuelle s’est attirée des comparaisons élogieuses avec des jeux comme Planescape: Torment.

Si vous n’avez pas un ordinateur assez puissant pour faire rouler Disco Elysium, sachez que le développeur ZA/UM compte distribuer son jeu sur consoles dès 2020. Il sera offert sur PlayStation 4 et Xbox One.

« Dans l’immédiat, et c’est pourquoi je ne prendrai pas de vacances de sitôt, notre but est de partager Disco Elysium à un maximum de personnes. Nous le distribuerons sur PlayStation et Xbox l’année prochaine. Nous devrons adopter une approche très pratique. Nous ne désirons pas payer les services d’une entreprise spécialisée dans les portages. Nous croyons que le jeu s’adaptera très bien à la jouabilité sur consoles, car il n’y a pas un besoin de se concentrer sur des tactiques précises et l’utilisation d’une souris. La nature du jeu est plutôt narrative », a expliqué Robert Kurvitz.

Disco Elysium est recommandé par des centaines de joueurs sur Steam. Les dialogues sont le point fort du jeu. Si vous aimez la richesse des textes dans un RPG, vous serez servi!

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Une compétition de programmation pas comme les autres

 

Le décrochage scolaire est un fléau au Québec. Il touche près de 64% des jeunes. Le plus haut taux au pays. OSEDEA, une compagnie de Saint-Henri tente de lutter contre ce problème depuis plusieurs années par différents biais et notamment Code in the Dark. Cette compétition de programmation en langages HTML et CSS propose à des jeunes de remporter 3000 $.

Pour sa troisième années consécutive, la compétition se fait toujours dans le noir, au milieu de machines à fumée et de lasers. Le principe est très simple. On présente aux participants une page web pendant quelques instants et ils doivent la reproduire en 15 minutes sans prévisualisation.

L’accès est gratuit et/ou sur contribution volontaire et réunit chaque année plus de 300 participants. L’ensemble des recettes de l’évènement va directement à l’Académie OSEDEA, organisme de lutte contre le décrochage scolaire dans le quartier de Saint-Henri. Pour en savoir plus: https://codeinthedarkmtl.dev

Le concept vient tout droit de Suède, où il a été créé en 2013, et a été rapporté ici par Martin Coulombe et Ivana Markovic de la compagnie OSEDEA, compagnie de code et création numérique. Des éditions ont eu lieu à New York et Nantes depuis également.

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10 jeux à faire frémir de peur pour l’Halloween

Est-ce que vous célébrez encore l’Halloween? La fête de tout ce qui est effrayant est une occasion parfaite de découvrir la crème des jeux d’horreur. Ci-dessous, je vous partage certains de mes titres les plus appréciés dans un genre qui mérite amplement votre attention.

1 – Resident Evil Remaster

La série Resident Evil est l’une des plus connues dans son genre. Capcom nous glace le sang depuis les années 90 avec ses survival horror. Le remaster du tout premier jeu est encore aujourd’hui une expérience marquante. Le jeu a très bien vieilli, surtout que vous pouvez désormais l’acheter en HD sur toutes les consoles de salon actuelles ou encore sur PC.

2 – Silent Hill 2

Les trois premiers jeux Silent Hill sont de véritables chefs-d’oeuvre. Le croisement entre horreur psychologique et viscérale a marqué les esprits de toute une génération. Même si la série a connu plusieurs ratés avec les volets suivants, la trilogie initiale demeure encore aujourd’hui inégalée. J’ai choisi Silent Hill 2, car il est à mon sens le plus mémorable et abouti. Le premier jeu montre des signes de fatigue avec ses gros pixels de PlayStation, ce qui est moins le cas des épisodes suivants. Si vous voulez une véritable frayeur, jouez à la collection HD qui est une boucherie artistique (lire : ne le faites pas!).

3 – P.T.

L’histoire de P.T. est l’une des plus tragiques. Imaginez un peu ce qu’aurait pu donner une collaboration complète entre Hideo Kojima et Guillermo Del Toro. Hélas, nous ne verrons pas le fruit d’une telle réalisation*. P.T. est l’un des rares jeux que je n’ai pas été en mesure de compléter : son réalisme est si prenant, son atmosphère est si lourde qu’il est difficile de vivre l’expérience dans son entièreté sans faire dans son pantalon. Retiré du PlayStation Network, la seule façon de jouer à ce teaser est de l’avoir téléchargé sur PlayStation 4 il y a plusieurs mois.

* Death Stranding est un bon compromis!

4 – Amnesia: The Dark Descent

Amnesia est une série de jeux développée par Frictional Games. Dans le tout premier volet, vous explorez un ancien château hanté par des créatures cauchemardesques. Incroyable coup de maître en matière d’horreur, Amnesia: The Dark Descent vous fera vivre des situations très stressantes. La vulnérabilité du protagoniste est un élément-clé de l’expérience, car vous ne pouvez pas vraiment lutter contre les forces du mal. Il faut plutôt utiliser l’environnement à son avantage et se cacher des monstres qui rôdent…

5 – The Evil Within

Tango Gameworks est un studio japonais au talent certain. Avec comme concepteur principal Shinji Mikami, père de la série Resident Evil, The Evil Within s’assurait d’une certaine notoriété. Le premier jeu demeure mon favori et une expérience comme il s’en fait peu dans l’industrie. Véritable délire psychologique, The Evil Within prend aussi exemple sur des tropes populaires du genre horreur pour créer des scénarios haletants. Même si je considère le dernier segment plus faible, il n’en demeure pas moins qu’au global c’est un jeu réussi.

6 – Cry of Fear

Jusqu’à maintenant, vous vous peut-être que la liste n’a rien d’original. Le genre horreur a ses grands classiques, mais qu’en est-il des jeux un peu moins connus? Cry of Fear est un bon exemple. Développé par le studio indépendant Team Psykskallar, c’était à l’origine un mod du jeu Half-Life pour ensuite être distribué comme jeu à part entière. Doté d’un scénario troublant, Cry of Fear est l’un des rares jeux (avec P.T.) qui m’a vraiment glacé le sang. L’atmosphère claustrophobique couplée à des séquences franchement effrayantes m’ont tétanisé à l’époque. Un mélange d’Amnesia et de Condemned serait un bon descriptif.

7 – Condemned: Criminal Origins

Le studio derrière des titres comme Blood et F.E.A.R. a créé en 2005 ce qui allait devenir, à mon avis, une nouvelle licence incontournable en matière d’horreur. Condemned: Criminal Origins vous place aux commandes d’un détective qui enquête sur une série de meurtres sordides dans une partie peu recommandable de sa ville. L’enquête prend une tournure étrange et amène le protagoniste à se poser des questions sur sa propre sanité. La brutalité des combats et l’intensité des scènes glauques vous feront passer des moments terrifiants.

8 – Alien: Isolation

Je ne suis pas le plus grand fan des adaptations de films en jeux vidéo. Cause première, ils sont souvent peu fidèles au matériel source. Ce n’est pas du tout le cas d’Alien: Isolation, un jeu d’horreur que vous devez absolument vivre. « In Space, No One Can Hear You Scream ». Vous êtes à bord du vaisseau spatial Anesidora 15 ans après les événements du premier film Alien. La protagoniste, Amanda Ripley (fille d’Ellen Ripley) doit éviter un Xénomorphe qui s’est libéré à bord et qui la prend en chasse. Le gameplay est basé sur la furtivité, donc ce ne sera pas pour tout le monde. Ce que je peux dire, c’est que l’expérience est vraiment prenante. Les face à face avec un Alien vous paralyseront de peur, surtout en réalité virtuelle si vous empruntez cette voie!

9 – Dead Space

Quand Electronic Arts veut se charger de projets excitants, les résultats sont probants. On sait tous que la série Dead Space est morte et enterrée depuis longtemps après un troisième opus plus que déçevant. Encore aujourd’hui, je reviens au premier jeu parce que je le considère un classique des temps modernes. En gros, vous êtes un employé d’une compagnie minière qui est appelé en renfort pour réparer des pièces sur le vaisseau spatial USG Ishimura. À bord, de terribles monstres ont élu domicile. Vous pourrez vous défendre avec un arsenal complet et, innovation majeure à l’époque, sectionner les membres des extra-terrestres pour les tuer (fini les headshots!). Remarquable à tous les niveaux, Dead Space est un jeu d’horreur que vous ne serez pas prêt d’oublier. Avec EA qui compte faire renaître des franchises en HD, on ne peut que croiser les doigts pour une trilogie d’ici 2021.

10 – Until Dawn

En apparence singulier, Until Dawn s’est avéré une véritable surprise pour moi en 2015. L’exclusivité PlayStation 4 développée par Supermassive Games avait l’avantage distinct de se présenter comme un film d’horreur classique. Tout au long de la partie, vous prenez des décisions qui ont des répercussions sur les scènes à venir (effet papillon). Si vous avez écouté Bandersnatch de la série Black Mirror sur Netflix, c’est un peu le même concept de « livre dont vous êtes le héros ». Le gameplay n’est pas spectaculaire, mais c’est toute une ride quand même avec son lot de surprises.