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« DayZ » en format physique cet automne

Je me souviens des premières versions du jeu de zombies DayZ : une présentation maladroite truffée de bogues, mais une expérience très engageante si vous pouviez passer outre les lacunes techniques.

Je parle bien entendu du mod créé par Dean « Rocket » Hall en 2013. La version zombifiée du jeu tactique ARMA 2 bousculait un genre déjà bien établi avec son réalisme avancé : fractures, infections, pertes de connaissance, faim, soif, il y avait toute une gestion à prendre en considération.

En 2018, le mod est devenu un jeu à part entière développé par le studio Bohemia Interactive. Il sera distribué en format disque par l’éditeur Sold Out dès le 15 octobre sur PlayStation 4 et Xbox One. Voici quelques points saillants par rapport à cette production si vous ne connaissez pas de quoi il s’agit :

  • Jusqu’à 60 survivants en simultané sur un serveur
  • Perte de progrès totale à la mort (permadeath)
  • La carte totalise 230 kilomètres carrés et se fonde sur de vrais environnements dans le pays fictif Chernarus (Europe de l’Est)
  • Vous devez survivre aux zombies, à la météo et aux différents prédateurs (animaux)
  • Plusieurs mécaniques de survie, y compris la chasse et la fabrication d’objets
  • Combats de mêlée ou fusillades, toutes les options sont sur la table
  • Présence de véhicules pour traverser le monde plus rapidement

Je tiens à préciser que DayZ sur consoles n’est pas une nouveauté : seule la version physique l’est! En effet, le jeu est sorti cette année au mois de mars sur Xbox One et en mai sur PlayStation 4. N’empêche, si vous préférez acheter dans un format tangible, cette sortie pourrait vous intéresser!

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Nintendo Direct : résumé des annonces

À quelques semaines de la saison automnale, Nintendo a diffusé une nouvelle capsule vidéo Direct pour annoncer ses plans quant au futur de la console Switch.

Voici un résumé de toutes les informations importantes mises de l’avant au cours de ce live stream.

Overwatch bientôt sur Switch

Le Nintendo Direct a débuté avec l’annonce d’un portage Switch du jeu Overwatch. Blizzard compte le commercialiser à compter du 15 octobre, soit plus de trois ans après les versions PC, PlayStation 4 et Xbox One.

Du nouveau pour Animal Crossing: New Horizons

Nintendo a aussi profité de cet événement pour diffuser du nouveau gameplay issu du jeu Animal Crossing: New Horizons, prévu en exclusivité sur Switch le 20 mars 2020.

Arrivée de Super Kirby Clash sur Switch

Par la suite, Nintendo a annoncé le développement du jeu multi Super Kirby Clash. Le jeu est disponible dès maintenant sur eShop avec une version d’essai gratuite.

Nouvelles infos sur Pokémon Sword & Shield

Return of the Obra Din cet automne sur Switch

Le créateur du jeu Papers, Please en remet avec le jeu d’aventure Return of the Obra Din, qui sera porté sur Switch dès cet automne.

Little Town Hero en octobre

Game Freak, qui planche sur les jeux Pokémon Sword & Shield, travaille également sur Little Town Hero, un autre jeu de rôle. Les amateurs de musique seront ravis d’apprendre que Toby Fox, passé à l’histoire avec son jeu Undertale, est un compositeur de cette production.

Banjo & Kazooie débarquent dans Smash…aujourd’hui!
Annoncés il y a quelques semaines, Banjo & Kazooie entrent dans l’arène Super Smash Bros. Ultimate dès aujourd’hui. Visionnez une nouvelle bande-annonce qui détaille en profondeur les possibilités avec ce duo emblématique!

Terry Bogard prêt au combat dans Super Smash Bros. Ultimate

Vous vous rappelez cette fuite d’informations relayée par mon collègue Pier-Luc plus tôt cette semaine? Eh bien, c’est maintenant officiel : Terry Bogard de la série Fatal Fury fera son apparition dans Super Smash Bros. Ultimate.

Enfin de la Super NES sur Switch Online!

Sans doute l’une des annonces les plus importantes de ce Nintendo Direct : l’arrivée (dès demain) de jeux Super Nintendo pour les abonnés Nintendo Switch Online (NSO). Voici la liste de jeux prévus pour l’instant :

  • Super Mario Kart
  • Kirby’s Dream Course
  • Super Mario World 2: Yoshi’s Island
  • F-Zero
  • The Legend of Zelda: A Link to the Past
  • Super Mario World
  • Star Fox
  • Stunt Race FX
  • Super Metroid
  • Kirby’s Dream Land 3
  • Pilotwings
  • Super Soccer
  • Super Tennis
  • Brawl Brothers
  • Demon’s Crest
  • Joe & Mac 2: Lost in the Tropics
  • Super E.D.F. Earth Defense Force
  • Super Puyo Puyo 2
  • Breath of Fire
  • Super Ghouls ‘n Ghosts
  •  
  • Tokyo Mirage Sessions #FE Encore le 17 janvier 2020


Deadly Premonition 2: A Blessing in Disguise annoncé pour 2020

J’ai été vraiment surpris d’apprendre l’existence de Deadly Premonition 2, car le premier jeu avait un budget limité. Je suis ravi d’apprendre qu’une suite est en développement, car le premier titre a un cachet certain avec ses airs de Twin Peaks. Vous ne connaissez pas? Aucun problème : vous pouvez acheter Deadly Premonition sur eShop dès aujourd’hui!

Doom 64 sur Switch le 22 novembre

Quoi, Doom 64 aura droit à un portage après toutes ces années? C’est vraiment une belle surprise de voir ce volet méconnu de la série enfin sur une console moderne. Dois-je préciser que le jeu n’a JAMAIS vu le jour autre que sur Nintendo 64 en 1997? Ouais, c’est plutôt big.

Brigandine: The Legend of Runersia annoncé pour le printemps 2020

Xenoblade Chronicles: Definitive Edition en 2020

Bonne nouvelle! Vous n’aurez plus à débourser plus de 60 $ pour une copie de Xenoblade Chronicles sur Wii. Nintendo et Monolith Soft ont annoncé Xenoblade Chronicles: Definitive Edition qualifié à la fois de remake et de remaster. Voyez vous-même pourquoi!

Devil May Cry 2 le 19 septembre sur Switch

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On a essayé la Nintendo Switch Lite

Juste avant le Nintendo Direct, la maison de Mario nous a invité à venir essayer sa toute nouvelle console pendant une heure.

Je me suis donc rendu dans cette suite d’hôtel où nous attendaient des représentants de Nintendo, Switch Lite à la main.

C’est peut-être qu’on ne m’invite pas souvent à venir m’amuser une heure dans une chambre d’hôtel, mais j’ai été charmé par la petite dernière de Nintendo.

Ce que je vais dire est d’une évidence presque ennuyante, mais la première chose qui frappe l’esprit quand on prend la Switch Lite en main, c’est à quel point elle est petite comparée à sa grande soeur.

Je sais que je vais faire une comparaison qui va parler à peut-être 15 personnes, mais si vous avez déjà tenu une Vita dans vos mains, c’est comparable.

Ce qui est encore plus impressionnant, toutefois, c’est qu’on ne perd pas tellement de surface d’écran. L’écran de la Switch régulière est de 6,2 pouces, alors que l’écran de la Lite fait 5,5 pouces.

Pourtant, la console paraît beaucoup plus petite.

L’explication est simple: il y a moins d’espace perdu. Les rebords de l’écran sont moins larges, et les boutons sont plus près de l’écran (sans être trop près).

Résultat: une console qui se glisse mieux dans un sac à main.

Hormis sa taille légèrement réduite, l’écran m’a paru presque identique à l’écran original, pour le meilleur et pour le pire. Ça reste un écran brillant sans être exceptionnel, qui est toujours limité à 720p (quoique si je me fie aux textures que j’ai pu observer dans la version Switch de The Witcher 3 Switch, la console en est déjà à ses limites de toute façon).

On doit toutefois noter les changements notables au niveau des boutons sur la console.

Déjà, grosse amélioration: comme les Joy-cons ne se détachent plus, on s’est permis de mettre un D-Pad traditionnel sur la manette gauche, ce qui est plus que bienvenu.

Les boutons ont également une texture différente: ils sont plus mats, ils « cliquent » davantage que les boutons originaux, et ils sont plus profonds.

C’est un peu difficile à expliquer, mais ça se remarque immédiatement quand on prend la console en main. J’envie un peu les boutons de cette nouvelle itération.

Certains se plaindront sans doute de la plus grande proximité des boutons (un collègue s’est d’ailleurs plaint d’avoir accroché à quelques reprises «R» en voulant appuyer sur «ZR»), mais en tant que gars qui mesure plus de 6 pieds et qui a les mains qui vont avec, je n’ai pas eu à me plaindre.

Je vais l’avouer: je suis un vendu de la Switch. Rapidement après sa sortie, la console hybride de Nintendo est devenue ma console favorite de tous les temps.

Même si cet enthousiasme est largement partagé, certains résistent à l’appel de la Switch. J’aime bien demander à ces détracteurs, qu’ils soient en ligne ou devant moi, ce qui les fait hésiter.

Un argument qui revient souvent est celui de la portabilité. J’aime brancher ma Switch sur la télé pour profiter de meilleurs graphismes, puis la sortir du dock pour l’amener avec moi dans l’autobus (ou dans mon lit).

J’ai même acheté une grip pour ma console, comme si elle n’était pas déjà assez grosse.

Mais certains se foutent des graphismes accrus, et ne cherchent pas nécessairement à jouer devant la télé. Certains de mes amis étaient bien heureux avec leur 3DS, qui leur permettait de passer le temps quand ils écoutaient des émissions pas trop enlevantes ou quand ils devaient se taper le traffic du matin en autobus.

Pour eux, la Switch Lite risque d’être tout indiquée. Beaucoup plus petite et légère, et sans pièces détachables, on dirait enfin une véritable console portable.

Nintendo a déjà laissé entendre dans des rencontres d’investisseurs qu’après les ventes impressionnantes des deux premières années de vie de la Switch, leur stratégie pour soutenir la croissance était de convaincre les maisonnées d’acheter plus d’une Switch.

Après tout, ils l’ont déjà fait avec le 3DS. Il n’était pas rare de voir chaque enfant avoir son propre 3DS, quand Maman ou Papa n’avaient pas également le leur.

Certains ont même acheté plusieurs éditions différentes du 3DS, au fil des révisions matérielles (j’en suis).

La Switch Lite pourrait très bien devenir une deuxième console de la maison. J’imagine assez bien un scénario où il y aurait une Switch originale qui resterait branchée sur la télé, et une Switch Lite qui se glisserait dans le sac à dos quand fiston part en tournoi de soccer.

On nous a d’ailleurs confirmé que les jeux liés à un même compte pourront être téléchargés sur plusieurs consoles à la fois, mais une seule console pourra y jouer à n’importe quel moment donné.

Ainsi, si vous avez déjà acheté Mario Kart sur votre Switch OG pour la famille, et que votre enfant souhaite y jouer sur sa Switch Lite pendant qu’il est en vacances, il pourra le faire, mais vous ne pourrez pas jouer en même temps que lui.

Par contre, si je vante les mérites de la Switch Lite depuis tout à l’heure, je dois également vous dire autre chose: je ne l’achèterai pas.

Visiblement, Nintendo vise un marché particulier avec cette édition: ceux qui s’intéressent au mode portable et rien d’autre.

Mais pour un joueur comme moi, qui aime passer de longues heures sur des JRPGS, ou qui aime sortir sa Switch pour des parties de Smash, Mario Kart ou Mario Party lors des soirées avec des amis, le 100$ d’économie sur le prix de vente ne justifie pas tous les sacrifices.

Parce que rappelons-le: avec cette Switch Lite, impossible de jouer sur la télé, ou de jouer à un jeu qui demande de détacher les Joy-Con ou de faire usage de la vibration (qui ne fonctionne pas sur la Lite).

Si vous voulez jouer à plusieurs, vous devrez le faire chacun sur votre console, en regardant vos écrans individuels.

C’est d’autant plus dommage que la structure en ligne de Nintendo est pour le moins défaillante. Faire une partie de Smash en ligne, c’est comme regarder les diapositives d’un vrai affrontement.

Mais tous les autres risquent d’y trouver leur compte.

Après tout, Nintendo propose une console comme seule elle sait les faire: mignonne, peaufinée et surtout, amusante.

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Northern Arena se paye Mirage Esports

Mirage Esports qui a participé à la fondation du club école des Toronto Defiant, les Montréal Rébellion, va passer sous le giron de Northern Arena.

Mirage Esports se trouve une nouvelle maison

C’est les bras ouverts que Northern Arena, organisation connue pour ses tournois dont un sur Mortal Kombat 11, s’apprête à faire l’acquisition de Mirage Esports. Cette équipe de sports électroniques fondée à Montréal en 2017 s’est surtout faite remarquer pour ses victoires à Overwatch, le jeu de tir à la première personne de Blizzard. Mais leurs compétences ne s’arrêtent pas là puisque Mirage est un compétiteur de taille sur League of Legends, Rocket League, et bien d’autres.

« L’ajout d’une organisation de sport électronique et de l’expérience de Yannick Babin en tant que vice-président aux opérations de l’équipe, nous aidera à développer notre contenu en collaborant avec divers créateurs et acteurs de contenu afin d’étendre notre portée au sein de la communauté du sport électronique à travers le pays et au-delà », a déclaré Carl -Edwin Michel, PDG de Northern Arena.

Grâce à cette acquisition, Northern Arena supervisera l’équipe League of Legends des Scouting Grounds de Mirage, les joueurs Fortnite, l’équipe Overwatch, ses joueurs esports de LNH et plusieurs streamers.

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DreamHack : Ce qui vous y attend

C’est dans moins d’une semaine que le DreamHack, le plus gros événement de sports électroniques du Canada, attérira au Stade Olympique de Montréal. Déjà, habitués comme curieux n’en peuvent plus d’attendre ces trois jours d’activités, de compétitions et de cris de joie. Pour ceux qui ne connaissent pas du tout ou bien qui voudraient savoir ce qu’est le DreamHack, Jeux.ca vous offre un rapide résumé de ce qui vous y attend. 

DreamHack est un festival pour les fans de jeux vidéo et de technologie qui tient maintenant des événements un peu partout sur la planète. Pour l’édition de Montréal, les meilleures équipes du monde sont invités pour performer sur leurs jeux de prédilection. Un tournoi amateur donnant la chance de mettre la main sur l’une des nombreuses bourses en argent réunira également des milliers de joueurs locaux. On y attend de plus de la présentation de divers concours et spectacles sur scène, sans oublier la présence de fabricants de pièces d’ordinateurs prêt à vous faire tester leurs tous derniers produits.

Les tournois

Le volet majeur du DreamHack, c’est sans aucun doute sa panoplie de tournois et de joueurs qui se déplacent en masse pour assister aux exploits des professionnels ou bien tenter leur chance dans le tournoi BYOC (Bring Your Own Computer, ou Apportez votre propre ordinateur). C’est plus de 350 000$ en bourses qui seront remis aux différents vainqueurs des tournois. Au niveau professionnel, ce sont 7 jeux qui seront à l’honneur pour le plus grand plaisir des fans.

  • DreamHack Pro Circuit – Rocket League
  • Starcraft II World Championship Series 
  • Rainbow Six Siege 
  • Brawlhalla 
  • Mortal Kombat 11 
  • Super Smash Bros. Melee
  • Super Smash Bros. Wii U 

Au niveau amateur, les joueurs auront aussi la chance de faire voir leur talent durant le tournoi  BYOC sur une multitude de jeux, en plus de pouvoir faire la finale sur scène devant public. Une belle expérience pour profiter de l’achalandage et vivre la pression des joueurs professionnels.

  • Counter-Strike: Global Offensive
  • Overwatch
  • League of Legends
  • Fortnite
  • Hearthstone
  • Rocket League
  • PUBG

Notons aussi la présentation le vendredi des finales du DreamHack Canadian Championship qui couronnera la meilleure équipe du pays sur les jeux League of Legends et Counter-Strike: Global Offensive. Plusieurs autres jeux et tournois seront aussi présentés au public pendant toute la fin de semaine.

Les activités

Au delà des tournois, une panoplie de kiosques et de divertissements seront offerts pendant les trois jours. La zone exposition permettra aux visiteurs et participants de voir et rencontrer divers partenaires de l’événement, allant de l’Académie Esport Montréal pour en savoir plus sur la présence des sports électroniques dans les écoles jusqu’aux plus grand fabricants d’ordinateurs et de pièces tel que MSI, NVIDIA et HP Omen. Nintendo sera aussi sur place pour vous faire essayer en exclusivité les jeux qui sortiront plus tard cette année. Ce sera de plus l’occasion de vous ramener quelques souvenirs avec des magasin de jouets et accessoires divers pour décorer votre salle de jeu à la maison (ou tout autre pièce de votre choix, on ne vous dit pas quoi faire!)

Si vous voulez du divertissement autre que les tournois, vous trouverez aussi des concerts de musiques, concours de costume (qui vaut le coup d’oeil!), présentation d’émissions en direct avec vos streameurs québecois préférés et la fameuse Zone Indie de Loto-Québec qui met en vitrine les studios et jeux québécois. Une occasion unique de pouvoir tester des petites merveilles bien ?made in Qc? et de parler aux membres de l’industrie. Notons aussi le retour de NoReset, le marathon de speedrun qui à chaque édition nous en met plein la vue avec des glitchs, bugs et exploits afin de terminer une panoplie de jeu le plus rapidement possible (attention, votre enfance pourrait être détruite!).

Que vous soyez un fervent connaisseur de sports électroniques ou un simple geek amateur de jeux vidéo, le DreamHack saura vous impressionner. L’événement se tiendra du 6 au 8 septembre prochains au Stade Olympique de Montréal. Vous pouvez déjà vous procurer vos billets en ligne sur le site web du DreamHack ou bien à la porte du Stade Olympique. L’horaire détaillé des activités et tournois est aussi disponible en ligne sur le site Web de l’événement.

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La date de sortie de « Yooka-Laylee and the Impossible Lair » révélée

Après le jeu de plateformes 3D Yooka-Laylee sorti en 2017, le studio britannique Playtonic nous replongera dans cet univers avec Yooka-Laylee and the Impossible Lair dès le 8 octobre.

Dans ce nouveau jeu qui n’est pas une suite directe, les développeurs ont misé sur la 2.5D inspirée entre autres de la série Donkey Kong Country.

Normal, compte tenu que Playtonic compte plusieurs vétérans de l’industrie qui avaient bossé pour Rare à l’époque. Même le compositeur légendaire David Wise a contribué à ce projet!

Yooka-Laylee and the Impossible Lair se dessine comme une ode à un genre délaissé depuis plusieurs années.

Chaque niveau semble empreint d’une créativité incroyable avec la possibilité de changer le gameplay et l’apparence du jeu grâce à des potions spéciales. Par exemple, vous pourrez traverser des niveaux dans un style rétro!

Yooka-Laylee and the Impossible Lair sera offert sur PC (Steam), PlayStation 4, Switch et Xbox One.

Bande-annonce : Yooka-Laylee and the Impossible Lair

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Décès d’Alec Holowka, prédateur sexuel allégué de l’industrie du jeu vidéo

Alors que les langues des développeuses de l’industrie du jeu vidéo commençaient à se délier, un autre drame est venu la secouer.

Alec Holowka, développeur de Night in the Woods mais aussi prédateur allégué dénoncé par Zoe Quinn, est mort.

Il se serait suicidé, mais pas nécessairement suite au tollé provoqué par la dénonciation publique dont il a fait l’objet, selon toute vraisemblance.

Son décès prématuré signifie qu’il n’y aura pas de procès, ne sera pas jugé et demeurera donc innocent aux yeux de la justice criminelle.

Plus de détails seront bien entendu dévoilés au cours des prochains jours en lien avec cette affaire qui se sera avérée tragique du début à la fin.

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« Crash Team Racing Nitro-Fueled » : une belle réussite

Attachez votre ceinture, car le studio québécois Beenox s’est attaqué à la refonte complète du jeu de course Crash Team Racing sorti à l’origine sur PlayStation en 1999. Est-ce que l’arrêt au puits pour cette franchise en valait le coup?

Welcome to Crash Kart

Il y a un peu plus de deux mois (qu’est-ce que vous voulez, je suis lent), Beenox et Activision distribuaient Crash Team Racing Nitro-Fueled sur PlayStation 4, Switch et Xbox One. Force est d’admettre que des jeux de course, ce n’est pas vraiment ce qui manque. Pourtant, peu ont réussi à capter autant mon intérêt que ce remaster.

Il faut dire que j’étais nostalgique à l’idée de retrouver Crash et sa bande dans un jeu de karts après quoi, 20 ans déjà? Je me souviens qu’à l’époque, Crash Team Racing m’avait surpris par sa grande qualité. Impossible de ne pas le comparer à son plus proche rival Mario Kart. Au-delà des apparences, le projet de Naughty Dog s’était démarqué par l’inclusion d’un mode aventure complet, ce que je n’avais pas vu depuis Diddy Kong Racing.

Et dans Crash Team Racing, pas de satané coquille bleue pour vous arrêter à la toute dernière seconde. Aux côtés de Rollcage et Driver, j’avais trouvé un autre jeu de course très amusant sur PlayStation. Si je voulais quelque chose de moins arcade, je pouvais me rabattre sur Gran Turismo.

Du gros matos sous le capot

Comme je l’ai indiqué en amorce, ce remaster de Crash Team Racing Nitro-Fueled pouvait compter sur un excellent fond. Beenox n’avait qu’à l’actualiser pour un nouveau marché, ce que le studio a accompli avec brio. La transition vers les consoles modernes exigeait un travail de moine au niveau visuel. Je vous laisse admirer le travail avec cette image comparative fournie par le studio :

La version PSX de Crash Team Racing a été nettement améliorée au point de vue des graphiques, c’est évident. Les environnements prennent vie avec une multitude de nouveaux détails, idem du côté des personnages. Le résultat final est très convainquant. J’ai eu énormément de plaisir à redécouvrir les pistes après autant d’années et l’incroyable qualité du travail artistique réalisé pour la cause.

Devenir un as du volant

J’avais certaines appréhensions au niveau gameplay, je dois l’avouer. Il y a une mince ligne entre reproduire un succès et le dénaturer en voulant trop le moderniser. Je crois que Beenox a compris l’importance de conserver une maniabilité facile d’approche pour les débutants. La priorité était d’adapter le succès de Naughty Dog à une audience moderne : un pari réussi sur toute la ligne!

Quand je lis que l’authenticité de l’expérience était un point central de ce remaster, je ne peux être qu’en accord. Crash Team Racing Nitro-Fueled se contrôle sans soucis majeurs : vous tentez de franchir la ligne d’arrivée en premier, utilisez des objets pour vous aider ou nuire à vos adversaires et usez de différentes techniques pour améliorer votre sort.

L’une des techniques les plus importantes à maîtriser pour devenir un as du volant est le « boost drift », soit accélérer en dérapant. Vous pouvez effectuer cette technique trois fois de suite au maximum. Je crois que le jeu indique mal comment s’y prendre (ou je suis bête!) : vous devez appuyer sur L1 ou R1 dans la direction de votre choix, puis appuyer dans la direction inverse avec l’autre gâchette. De la façon que le tutoriel nous l’apprend, je croyais que je devais relâcher une gâchette, donc je n’arrivais pas à booster!

D’autres techniques un peu plus obscures s’ajoutent, par exemple Sacred Fire lorsqu’on passe sur une rampe turbo. C’est un élément important à prendre en considération, puisque votre vitesse en sera directement affectée. Par contre, les instructions du jeu à ce sujet sont limitées. Ce n’est pas un problème en soit, mais si vous voulez moindrement gagner dans le mode en ligne il faut prendre le temps de pratiquer toutes ces techniques.

Le mode aventure : des qualifications excitantes

Crash Team Racing Nitro-Fueled excelle à plusieurs niveaux. La présence d’un mode aventure complet avec des boss est un élément distinctif majeur par rapport aux autres jeux de course. Ce n’est pas du jamais vu, mais assez rare pour être digne de mention. Surtout pour un jeu qui ne se prend pas vraiment au sérieux avec une atmosphère légère.

En mode aventure, vous apprendrez comment piloter votre kart, débloquerez différents défis et tenterez de remporter les quatre trophées après avoir vaincu autant de boss. Au départ, vous ne pouvez participer qu’à des courses normales, mais plus tard vous débloquez les défis CTR (trouver ces lettres cachées dans les niveaux pour un bonus) et les courses de reliques.

Le mode aventure est une excellente introduction avant de se lancer en ligne ou de défier ses amis. L’intelligence artificielle des ennemis peut s’avérer frustrante sans pour autant dire qu’elle triche. Gardez en tête que la vitesse des adversaires varie selon le niveau de difficulté choisi. L’IA est aussi plus agressive que dans un jeu comme Mario Kart, du moins à mon avis. Mais si vous maîtrisez par exemple le drift boost, vous pouvez facilement avoir le dessus.

Le circuit planétaire

Sans doute la plus grande addition à Crash Team Racing est le volet en ligne complet. Beenox a déployé beaucoup d’efforts pour créer une expérience en ligne addictive.

C’est aussi là où le bât blesse, car l’aspect en ligne semble encore en early access. Comme c’est devenu coutume dans l’industrie, on nous a livré un autre jeu en bêta de ce côté : c’est mon impression. Les bogues de collision sont nombreux, le système de progression (expérience) connait des ratés, certains objets sont invisibles (mais vous touchent quand même) et j’en passe.

Une déception amère puisque le jeu en soi est excellent. La fâcheuse manie de livrer des jeux incomplets ou bogués continue ici. Et n’allez pas croire que Beenox est sur le coup : vaut mieux créer du nouveau contenu ($$$) que de corriger les problèmes existants.

Le spectre d’Activision

Depuis la sortie du jeu en juin dernier, des mises à jour ont introduit le concept de Grand Prix à Crash Team Racing Nitro-Fueled. Au cours de ces événements à durée limitée, vous pouvez amasser des points Nitro pour débloquer du contenu spécial.

Cela m’amène à discuter d’un autre défaut du jeu, soit le système de progression. À l’instar d’un free-to-play, Crash Team Racing Nitro-Fueled propose des récompenses sous forme de pièces à gagner tant dans le mode aventure qu’en ligne. Il faut investir un temps incroyable pour obtenir des éléments cosmétiques ou, vous l’aurez deviné, passer du côté obscur avec les microtransactions.

Le jeu se vend moins cher puisqu’il s’agit d’un remaster, mais je suis franchement fatigué de ces systèmes de progression à la ramasse. C’est vraiment une tache sur cette production.

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Les programmes de sports électroniques du secondaire sous le feu des chercheurs

L’arrivée de programmes sports études version jeu vidéo dans quelques établissements secondaires du Québec suscite l’inquiétude pour les chercheurs locaux.

Les programmes de la discorde

C’est un article de Radio-Canada publié récemment qui met le feu aux poudres. Dans sa balade-diffusion associée, Mathieu Dugal, l’animateur, reçoit Véronique Bohbot, professeure au Département de psychiatrie de l’Université McGill. Cette dernière s’est inquiétée fortement?d’aucuns diraient insurgée?suite à l’annonce de certains établissements scolaires secondaires d’inclure dès la rentrée un programmes de sports électroniques assimilé à du sports étude.

L’enseignante avance des études honnêtes et vérifiées mais tout de même peu pertinentes dans le cas présent. Les résultats de ces recherches montrent que la pratique intensive du jeu vidéo, surtout les jeux de tir à la première personne (FPS), sollicitent majoritairement les noyaux codés. Ces derniers sont associés aux automatismes auxquels nous sommes tous soumis. Comme par exemple, lorsque l’on emprunte le même trajet tous les jours pour se rendre au travail ou à l’école. Mais l’effet pernicieux d’un trop gros noyau codé est une atrophie, une diminution de l’hippocampe. Il s’agit ici de la partie du cerveau liée, entre autres, à la mémoire. Les conséquences d’un petit hippocampe sont assez dangereuses comme le souligne Véronique Bohbot: augmentation du risque de dépression, de schizophrénie, de syndrome de stress post-traumatique et d’Alzheimer.

Après les études, la réalité des programmes de jeu vidéo au secondaire

Cependant, derrière toutes ces bonnes intentions, et une diabolisation à peine voilée, on oublie que le jeu vidéo a de bons côtés. Et aussi et surtout que les jeunes étudiants du secondaire qui s’inscrivent à ces fameux programmes ne vont pas faire que ça. Le jeu vidéo à l’école passe par un maintien de bons résultats scolaires comme pour n’importe quelle autre programme similaire. De plus, la pratique reste encadrée et les jeunes ne sont pas livrés à eux mêmes.

L’animateur rappelle également à la professeure qu’il y a également des dangers avec d’autres sports, comme par exemple le football responsable de nombreuses commotions cérébrales. Mais c’est à nouveau très aisé de tirer sur le jeu vidéo, cible décidément très ou trop facile.

Mais on ne peut s’empêcher de se poser des questions et de douter des résultats des études réalisées. Certes, les joueurs de FPS au niveau compétitif s’entraînent souvent sur les mêmes cartes mais elles changent de temps en temps, les automatismes ne sont donc plus adaptés. L’hippocampe reste donc sollicitée suffisamment, à mon avis. Même chose pour les jeux procéduraux comme PUBG où les cartes changent à chaque partie. Sans oublier les capacités d’adaptation dont les joueurs doivent faire preuve pour relever les défis. Et que dire des joueurs de jeux de rôle dans lesquels on découvre de nouveaux univers à chaque jeu et de nouvelles régions au fil de l’aventure? Les joueurs, surtout au niveau professionnel, ont bien plus de mérite que ce que veulent nous faire croire les scientifiques.

Ce qu’en pensent les acteurs locaux

On parlait récemment d’une rencontre qui va avoir lieu le 10 septembre entre la FQSE, entre autres, et différents acteurs volontaires. Il serait bien que ces chercheurs locaux y participent pour qu’on puisse leur expliquer concrètement les tenants et les aboutissants du jeu vidéo façon Esports.

Par ailleurs, François Savard, président de la Fondation des Gardiens Virtuels, soit l’autorité de la bonne pratique du jeu, nous a transmis un commentaire plein de bon sens: « L’annonce des jeux vidéo dans les écoles dérangent beaucoup une certaine partie de population qui ne comprend pas nécessairement le phénomène et qui a beaucoup de préjugés. Malheureusement, ces préjugés se retrouvent dans toutes les strates de la société. Aucun loisir, sport ou activité n’est sans comporter une facette problématique, allant de la dépendance aux commotions cérébrales, en passant par des problèmes d’inégalités sociales. Le point majeur ici est que le fait de ne pas encadrer une activité déjà omniprésente dans le quotidien des jeunes est énormément plus dommageable pour eux que de les encadrer selon les meilleurs pratiques du moment et qui sont, de plus, adaptées au fur et à mesure que de nouvelles recherches sont faites. » À méditer.

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Agressions dans le monde du jeu vidéo: que faire?

Malgré que ça fasse déjà quelques années que le mouvement #MeToo a pris d’assaut Hollywood, l’industrie des jeux vidéo a été plutôt épargnée.

Il ne faudrait pas croire pour autant que c’est parce que tout va bien. On entend depuis longtemps les rumeurs de femmes qui ont subit des situations inacceptables, mais qui n’osaient pas parler dans ce milieu rempli d’hommes.

Mais il semble que le vent soit en train de tourner puisque cette semaine, certaines femmes ont décidé de parler.

Mon collègue Antoine Clerc-Renaud résumait bien la situation hier, si bien que je m’attarderai pas à résumer la situation en détail.

Les histoires d’horreur sont nombreuses: viols, harcèlement sexuel et psychologique, abus de pouvoir… bref, on comprend que beaucoup d’entres elles racontent porter les séquelles de ces actes des années plus tard.

Un problème systémique

Une chose devient évidente: il y a un grave problème de sexisme et d’abus de pouvoir dans cette industrie.

Évidemment, l’industrie du jeu vidéo est loin d’être la seule à faire face à ce fléau. Il y a eu Hollywood avant, et même si les inconduites sexuelles dans les milieux de travail moins publics ne défraient pas la manchette, ça ne veut pas dire qu’elles sont moins courantes et moins importantes.

Ceci étant dit, si vous êtes comme moi, ça ne vous empêche pas d’éprouver un malaise énorme devant la situation.

Qu’est-ce qu’on peut bien faire pour que notre hobby préféré ne soit pas souillé par ces comportements déplorables?

Voter avec son porte-feuille: difficile

L’une des choses les plus évidentes à faire serait de voter avec son portefeuille. Après tout, si on n’achète plus les jeux produits par des agresseurs, ces agresseurs ne travailleront plus dans le milieu, non?

Ce n’est malheureusement pas si simple, parce que les jeux vidéo sont un média fondamentalement collaboratif.

On peut très bien choisir de ne plus acheter l’album de Chris Brown parce qu’on ne veut pas endosser quelqu’un qui a battu sa blonde, mais quand on parle d’un jeu qui emploie souvent des centaines de personnes, c’est plus compliqué.

On ne peut punir des centaines de gens pour les actions d’un seul. Et même dans le cas de plus petits projets indies, ce n’est pas simple.

En demander plus des entreprises

Ce qui frappe dans la plupart des témoignages recueillis cette semaine, c’est que souvent ces événements se sont déroulé au sein d’entreprises qui ne possédaient pas les structures pour prévenir et dénoncer ces comportements, quand elles ne fermaient pas carrément les yeux sur la situation.

Prenons par exemple l’histoire de Katie Chironis, qui raconte avoir été harcelée sexuellement lors d’un party de Noël chez Oculus. Des dizaines de témoins auraient assisté à l’incident, et certains seraient même venus appuyer ses dires lorsqu’elle a porté plainte aux ressources humaines.

Le résultat? Rien.

L’homme en question est toujours embauché par la compagnie.

On peut certainement demander aux compagnies qui emploient les gens pointés du doigt de rendre des comptes. Bethesda s’est déjà fait contacter par plusieurs médias qui demandent à l’entreprise de réagir aux accusations envers son compositeur.

Ne pas être des complices, surtout

Ceci étant dit, il y a deux moyens qui devraient être encore plus évidents: si vous faites partie de l’industrie, n’agressez pas (l’évidence même).

Et si vous êtes témoins de comportements répréhensibles, dénoncez. Ça ne veut pas dire de faire le coming-out d’une victime à sa place si elle n’est pas prête, mais ça veut dire de confronter le coupable, d’offrir son aide à la victime, de passer par les autorités concernées le cas échéant.

Mais je crois également qu’en tant que joueurs qui ne font pas nécessairement partie de l’industrie, on peut se questionner sur notre propre rapport aux femmes et au sexisme.

Soyons clairs: je ne suggère d’aucune façon que le public est responsable des actions de ceux qui ont abusé physiquement ou psychologiquement de leurs collègues.

Mais je crois toutefois qu’en tant que public, si on se dresse contre les femmes qui dénoncent, si on s’attaque constamment aux féministes, si on se révolte quand les femmes prennent un peu plus de places dans les jeux vidéo, on ne crée pas un environnement où les femmes victimes d’actes sexuels risquent d’être à l’aise de se lever et de dénoncer.

On peut faire tellement mieux.

Évidemment, on ne règlera pas les problèmes du sexisme et des agressions sexuelles aujourd’hui.

Mais ces dénonciations me semblent un énorme premier pas, et on ne peut que saluer le courage de celles qui ont osé parler.