Si vous étiez gameur ou gameuse dans les années 90, vous connaissez Contra III : The Alien Wars sur Super Nintendo. Depuis le 11 juillet dernier, le studio brézilien ToyMasher propose Blazing Chrome, que l’on pourrait pointer comme étant son successeur spirituel.
Le verdict? Excellent.
Depuis longtemps, Contra III : The Alien Wars est confortablement juché dans le top de mon palmarès de jeux vidéo préférés. À mon humble avis, il s’agit encore à ce jour du meilleur «Run & Gun», point à la ligne. Un titre parvient désormais à s’en rapprocher: Blazing Chrome.
La prémisse est sensiblement la même, c’est-à-dire mince comme un feuille de papier, mais ô combien? badass. Dans un futur postapocalyptique dont les dernières décimales sont en XX, deux humains armés jusqu’aux dents tentent une mission suicide pour détruire (littéralement) le coeur de l’armée des méchants qui a presque anéanti l’humanité.
À feu nourri de mitraillettes, lasers et lance-roquettes, c’est dans un bain de sang et d’explosions que des déferlantes d’ennemis périssent.
Il s’agit d’anticiper les dangers et de les détruire, puis d’y retourner encore et encore en essayant d’apprendre par coeur la composition des vagues d’ennemis et des patterns des boss, dans un nombre de vies limité.
En lieu d’extraterrestres, Blazing Chrome recolore son jeu sous l’angle des cyborgs, puis s’assure de conserver les conventions du genre.
Il ne réinvente pas la roue, mais la fabrique en 2019. La courbe de difficulté, les différents modes de jeu, la progression non linéaire et le design de niveau dont l’expérience varie selon le nombre de joueurs (1 ou 2); tout dans Blazing Chrome fonctionne. Ne cherchez toutefois pas trop de prise de risques ou de nouveautés. Il s’agit bien ici d’un produit pensé pour un public cible de niche, dans lequel, de toute évidence, je nage. Je savais qu’on s’adressait à moi, sitôt vu le trailer du lancement: