On ne pensait pas qu’on dirait ça en 2023, vu que ça rappelle plutôt la fin des années 1990, mais voilà que l’Allemagne s’inquiète de la position dominante de Microsoft dans son marché domestique des services numériques.
Le Bureau fédéral des cartels d’Allemagne, c’est son nom, a annoncé en début de semaine qu’il ouvrait une enquête plus spécifiquement sur la place importante occupée par Windows et Office dans le marché allemand des logiciels d’affaires. L’ajout par Microsoft au fil des ans de nouveaux services et logiciels qui viennent se greffer à Windows et à Office ne font que renforcer la position dominante de Microsoft, soupçonne le gouvernement allemand.
Dans l’explication fournie pour justifier cette enquête, le bureau de la concurrence allemand explique que cette domination est en train de se transposer du côté des services en nuage. Il donne en exemple la plateforme d’hébergement Azure, et les outils de gestion de documents en ligne OneDrive.
Ajoutez à cela le réseau social pour professionnel LinkedIn, qui est un incontournable pour des millions de travailleurs dans le monde, la plateforme de jeu vidéo Xbox, l’application d’appels vidéo Teams et l’intégration de plus en plus prononcée d’outils d’intelligence artificielle, et vous obtenez un portrait qui a de quoi inquiéter, en effet.
Tout ça regarde plutôt mal pour Microsoft. L’Allemagne a déjà fait le même exercice à propos de Google, Meta et Amazon, et les trois ont été trouvés coupables d’abuser de leur position avantageuse dans les technologies en Allemagne.
Apple est aussi dans la mire du bureau allemand de la concurrence depuis juin 2021.
Bref, l’Allemagne prend les grands moyens pour éviter que les géants technologiques prennent le contrôle de son économie numérique. Il va être intéressant de voir dans les prochains mois si le reste de l’Europe va suivre la voie, et si ça va aussi influencer d’autres pays, comme le Canada, à emboîter le pas.
Ça va vite en intelligence artificielle, et ça va de plus en plus vite, en fait. Voilà que GPT-5 s’en vient, probablement avant la fin de l’année, si on se fie aux rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux.
On parle beaucoup depuis l’automne dernier de ChatGPT, qui permet d’entretenir une conversation écrite dans un langage assez naturel avec une intelligence artificielle qui semble tout savoir, et cette application là fonctionnait au début à partir d’un moteur de langage appelée GPT-3. La quatrième génération de ce moteur, GPT-4, a été mise en ligne il y a deux semaines à peine.
GPT-5 pourrait être une mise à niveau très importante. Déjà, GPT-4 était de 10 à 1000 fois plus puissant que GPT-3. Et GPT-5 serait lui aussi plusieurs dizaines de fois plus puissant que GPT-4.
Si ça se produit, ce que les experts expliquent, c’est qu’on pourrait assister à la naissance de la première véritable «intelligence générale artificielle», appelée AGI en anglais. Ça a l’air banal, dit comme ça, mais c’est le nom qu’on donne à une IA qui serait capable d’accomplir n’importe quelle tâche que n’importe quel humain peut lui aussi effectuer, sans erreur.
Par exemple, elle saurait comment réparer un évier qui coule, comment préparer le meilleur gâteau au chocolat, ou comment équilibrer votre budget familial. La seule chose que l’IA, même générale, n’est toujours pas en mesure de faire, c’est notre déclaration de revenus, et c’est bien malheureux…
Évidemment, le potentiel d’une IA comme celle-là pourrait aussi être utilisé à des fins malicieuses. C’est là que ça commence à inquiéter… Mais il semble que ce n’est pas suffisant pour arrêter OpenAI, la société qui travaille au développement du moteur GPT-5.
Les prochains mois risquent donc d’être assez occupés pour les experts en intelligence artificielle.
Très attendu le 12 mai prochain, Nintendo et le producteur Eiji Aonuma ont dévoilé de nouveaux détails concernant The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom. Ainsi, au cours d’une petite présentation d’une dizaine de minutes, nous en avons non seulement appris davantage au sujet du jeu, mais nous avons également été informés de la venue de nouveaux accessoires à l’effigie de la prochaine aventure de Link.
Des nouveautés qui promettent
Au niveau de l’interface du jeu, ce dernier ressemble énormément à celui de The Legend of Zelda: Breath of the Wild. En revanche, l’icône des runes a visiblement été remplacée par une icône représentant une pomme. Cela signifie que la nourriture occupera toujours une place importante dans le jeu et qu’un raccourci a été ajouté afin que nous puissions sélectionner des ingrédients à cuisiner rapidement.
Par ailleurs, bien qu’Hyrule sera toujours présente, Link s’aventurera bel et bien dans le ciel au sein des Sky Islands. Ces îles flottantes, qui ne sont pas sans rappeler The Legend of Zelda: Skyward Sword, auront leurs propres environnements et ennemis que vous pourrez combattre avec diverses armes. Celles-ci auront toujours une durabilité limitée, mais vous aurez l’occasion de les fusionner afin d’en créer de nouvelles. Par exemple, lors de la présentation, nous avons pu apercevoir Link fusionner une simple branche d’arbre fragile avec une pierre afin de créer un marteau. La fusion fonctionnera aussi avec les flèches, ce qui permettra notamment d’ajouter des dégâts élémentaires ou même de créer des flèches avec visée automatique en leur attachant un globe oculaire. Les monstres auront aussi accès à des armes fusionnées lorsqu’ils vous confronteront.
D’autre part, à l’image de Banjo-Kazooie: Nuts and Bolts, Link pourra créer ses propres véhicules afin de parcourir l’immense environnement devant lui. Dans le vidéo, nous avons notamment vu Link assembler des billots de bois puis ajouter une hélice afin de créer un radeau lui permettant de naviguer sur les flots de la mer.
Enfin, Link pourra utiliser une nouvelle habileté nommée Ascend. Cette dernière lui permettra de traverser n’importe quel plafond dans le jeu afin d’explorer tout type d’environnement, dont des donjons et cavernes. De plus, lorsque vous passerez des Sky Islands à Hyrule, vous pourrez maintenir le bouton R afin de tomber plus rapidement.
Une nouvelle Switch OLED et de nouvelles manettes
Avec cette présentation, Nintendo a profité de l’occasion pour dévoiler une toute nouvelle Nintendo Switch OLED aux couleurs de The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom. Disponible le 28 avril au coût de 469,99$, les couleurs du socle seront en or et blanc avec le sceau officiel d’Hyrule. Les Joy-Cons seront quant à eux en or avec des croquis en blanc et vert.
Le 12 mai, le jeu sera lancé aux côtés d’une nouvelle manette Nintendo Switch Pro et d’un étui de transport. La manette sera vendue au prix de 99,99$ tandis que l’étui sera offert pour 32,99$.
On n’associe pas encore tout à fait Netflix au marché du jeu vidéo, mais le service de diffusion en ligne compte déjà sur sa plateforme 55 jeux auxquels ses abonnés peuvent jouer à partir de leur téléphone mobile. L’intention de Netflix est de hausser le nombre de jeux qui sont disponibles à 100 avant la fin de l’année.
Parmi les jeux qui vont s’ajouter au catalogue dans les prochains mois, on trouve notamment trois titres qui sont développés exclusivement pour Netflix par le studio Ubisoft, dont Valiant Hearts : Coming Home et deux jeux exclusifs de la série Mighty Quest.
Netflix se permet aussi de décliner des jeux vidéo basés sur ses séries télé exclusives. Par exemple, la série de téléréalité Too Hot to Handle a déjà droit à son propre jeu, appelé Love is a Game, et il y aura une suite à ce jeu qui sera mise en ligne dans les prochains mois.
Le géant techno américain prévoit aussi continuer la publication de nouveaux jeux en 2024. Au total, ce sont plus de 80 nouveaux jeux qui seront offerts au cours des 18 à 24 prochains mois. L’intention de Netflix est de créer dans le jeu vidéo le même genre de désir de revenir dans son environnement que la plateforme suscite déjà auprès de certains de ses abonnés qui dévorent ses films ou ses séries télé.
Netflix a d’ailleurs expliqué qu’il y aura des nouveautés à chaque mois au moins jusqu’à la fin de l’année, pour que ses abonnés aient le goût de revenir régulièrement et qu’ils essaient de nouveaux jeux.
Contrairement aux films ou aux séries télé, par contre, les jeux sont téléchargeables sur un appareil mobile à même la boutique d’applications d’Apple ou de Google, plutôt que directement dans l’application Netflix.
Ça faisait depuis 2014 qu’on n’avait pas eu un portrait clair de l’état de santé du jeu vidéo au Québec et la Guilde du jeu vidéo, qui regroupe la plupart des entreprises du secteur, a donc décidé de publier il y a quelques jours un portrait mis à jour avec les données de 2021 du jeu vidéo québécois.
Ce rapport est présenté de façon très positive : le nombre d’entreprises spécialisées dans le jeu vidéo partout dans la province continue d’augmenter. On en comptait 291 en 2021, dont 26 filiales de géants internationaux, comme Ubisoft, Warner Brothers, et ainsi de suite. En tout, ils emploient environ 14 000 personnes, qui gagnent chacun en moyenne un peu plus de 90 000 $ par année.
Ce salaire, on le sait, est subventionné en partie par le gouvernement du Québec, qui offre depuis 25 ans ses fameux crédits d’impôt sur les titres multimédias et qui couvrent 37,5% des salaires des employés jusqu’à hauteur de 100 000 $ par personne. Or, en 2021, Québec a allongé 311 millions $ à travers ces crédits, mais a récolté 370 millions $ en recettes fiscales issues du secteur. La Guilde conclut que cette formule est rentable.
Autre détail intéressant : l’industrie est sortie de Montréal et de Québec au cours des dernières années pour s’installer dans des villes comme Sherbrooke et au Saguenay, et il semble que la formule fasse l’affaire des éditeurs et des travailleurs qui se trouvent dans ces régions-là.
La grande séduction n’est pas terminée pour des villes comme Sherbrooke En tout, un peu plus du tiers des entreprises du jeu vidéo sont établies à l’extérieur de Montréal, et un peu moins de 10% de ces entreprises sont soit à Sherbrooke, soit à Saguenay.
Bref, la Guilde espère voir le secteur continuer son expansion à l’extérieur de Montréal. Elle est aussi à la recherche de moyens pour améliorer la mise en marché des produits créés par les entreprises québécoises, et pas nécessairement juste les jeux vidéo, pour aider les plus petites entreprises à faire des affaires à l’extérieur de la province. Pour l’ensemble du secteur, environ 85% de ce qui est produit est vendu à l’étranger, ce qui est évidemment plus facile pour les grandes multinationales que pour les PME québécoises.
On ne savait pas si Québec allait ajouter de nouvelles mesures spécifiques en ce sens dans le budget qui a été présenté hier, mais ça n’a pas été le cas. Au moins, Québec ne touchera pas à ses crédits d’impôt.
L’Unesco s’est associée avec le laboratoire québécois en intelligence artificielle Mila Québec pour présenter lundi un livre intitulé «Angles morts de l’intelligence artificielle». Dans le livre, des spécialistes reconnus mondialement se penchent sur 18 de ces «angles morts». Il identifient des risques qui sont liés à l’émergence sans aucun contrôle apparent de nouvelles applications d’intelligence artificielle comme ChatGPT.
Surtout, étant donné qu’il s’agit d’un ouvrage publié conjointement avec l’ONU, le livre suggère aux États d’élaborer un cadre législatif qui permettrait d’éviter les dérapages.
Le chercheur de l’Université de Montréal Yoshua Bengio, qui est très connu dans le monde de l’intelligence artificielle, a participé au livre. Il soulève quelques-unes de ses inquiétudes, notamment le risque que les nouvelles technologies mènent à une trop forte concentration du pouvoir économique ou du pouvoir politique dans les mains d’un nombre de plus en plus petit de personnes.
On le voit déjà un peu du côté des géants technologiques, et l’impact qu’ils ont sur la société et sur notre quotidien, mais on peut aussi citer la façon dont l’IA est utilisée par des gouvernements autoritaires comme la Chine, où la population est suivie de près et où les communications sont contrôlées très sévèrement par l’État central.
Bref, ce que suggèrent les auteurs, c’est justement d’avoir un peu plus de transparence dans ce qui se fait en termes de développement de l’IA, et de rendre les entreprises davantage imputables pour les technologies qu’elles mettent en marché.
Le cas de ChatGPT est un bon exemple dans ce sens : OpenAI, la société qui a créé la technologie, l’a mise en ligne tout à fait gratuitement et plein de secteurs d’activité semblent déjà être chamboulés par son apparition, mais OpenAI ne prend aucune responsabilité par rapport à tout ça.
Pour quiconque s’intéresse aux technologies et au numérique, le livre de Mila Québec et de l’ONU vaut la peine d’être consulté. C’est un bon présage des transformations à venir qui sont promises par l’émergence de l’intelligence artificielle.
Bien qu’il ait fait l’objet de rumeurs au cours des derniers mois, Valve a pris tout le monde par surprise aujourd’hui en annonçant officiellement le développement du jeu multijoueur Counter-Strike 2. Mieux encore: la suite de Counter-Strike: Global Offensive sera disponible très bientôt !
En effet, Valve a indiqué que le jeu sera disponible cet été. Aucune date de sortie plus précise n’a été fournie, mais cette dernière devrait être connue au cours des prochaines semaines. Toutefois, certains joueurs de Counter-Strike ont été invités à tester le jeu dès aujourd’hui, notamment pour mettre à l’épreuve les serveurs.
Par ailleurs, Valve a mentionné que Counter-Strike 2 sera une mise à jour gratuite pour les propriétaires de Counter-Strike. Parmi les améliorations promises, on note entre autres des cartes remodelées, des effets audio et visuels refaits ainsi que des grenades fumigènes qui devraient avoir un grand impact lors des parties. À noter que le jeu roulera sur l’engin Source Engine 2 et que tous les items que vous possédiez dans Counter-Strike seront transférés.
Des joueurs PlayStation ont tenté de faire entendre leur voix, encore eut-il fallu qu’ils aiguisent leurs arguments…
Crédit Image : Activision
En décembre 2022, un regroupement de joueurs PlayStation a décidé de déposer une plainte contre Microsoft afin d’empêcher le rachat d’Activision-Blizzard. Leur argument : en cas de rachat Microsoft pourra retirer Call of Duty du catalogue PlayStation.
Il semble cependant, que cela n’air pas convaincu la juge Jacqueline Scott Corley qui a rendu son jugement et classé la plainte comme irrecevable. En cause, la faiblesse des arguments des plaignants incapables de démontrer l’intérêt de Microsoft à rendre Call of Duty exclusif sur Xbox et PC. Dans son jugement, Jacqueline Scott Corley s’interroge : « Est-il possible que Microsoft rende le catalogue de jeux d’Activision totalement ou partiellement exclusif ? Oui. Les plaignants ont-ils allégué des faits qui rendent plausible le fait que Microsoft soit raisonnablement susceptible de le faire ? Sans plus de contexte factuel, non ».
Les fanboys sont de mauvais avocats
Que cette plainte émane réellement de la communauté ou ait été diligentée par Sony, son exécution a été un ratage complet. Malheureusement pour eux, si les fanboys sont très forts pour accuser, et j’en sais quelque chose vu les accusations d’être pro PS5 ou pro Xbox que je me reçois (ce qui m’amuse bien comme je joue 99% du temps sur PC) leur argumentation repose toujours sur des accusations vides. Sauf que la vraie vie ce n’est pas les réseaux sociaux où celui qui crie le plus fort l’accusation la plus courte gagne.
Il eut fallu démontrer les raisons pour lesquelles Microsoft pourrait retirer Call of Duty, chose qui n’était pas infaisable avec de la recherche et une bonne argumentation. Alors oui, si cette plainte a été présentée par les mêmes types de personnes qui m’affirmaient avant le lancement de la PS5 qu’elle allait jouer les jeux en 8K à 120 FPS, il est clair qu’à répéter les arguments de Sony sans aucune connaissance technique ou juridique, que celle-ci ne pouvait qu’aller droit dans le mur.
En tout cas, ce jugement ne va pas influencer la tentative de rachat qui est toujours en cours. Pour rappel, si la Chine et l’Union Européenne ont donné leur accord, les États-Unis quant à eux craignent une situation de monopole dont pourrait bénéficier Microsoft.
Sorti depuis 3 semaines, Destiny 2 Lightfall est en train de diviser les joueurs et à raison. Si le jeu introduit nombre de nouveaux éléments, en avoir trop promis côté histoire a généré une attente plus que démesurée, retour de bâton pour Bungie ?
Cette nouvelle année de Destiny 2 semblait très bien partie avec Lightfall. Comme toujours, nous avons droit à un nouvel environnement, en l’occurrence la ville de Neomuna située sur Neptune, de nouveaux équipements, de “nouvelles” activités, une nouvelle subclass assez incroyable, mais qui divise la communauté, et bien sûr un nouveau raid est arrivé et qui a demandé son pesant de patience pour en venir à bout lors de sa mise en ligne.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, saluons l’arrivée du système de recommandation des joueurs. Encourager à attribuer des points de récompense qui comptent dans votre renommée lorsque vous en recevez est une excellente idée! Les comportements toxiques que l’on retrouvait dans les matchmaking tels que les coups d’épaules ou d’épées pour sortir un allié de la map ont disparu. Désormais, c’est un concours de qui réanimera l’autre en premier ou l’aidera à trouver son chemin.
Une histoire qui divise
Je me suis plongé avec plaisir dans la campagne solo à légendaire de Destiny 2. Commençons par le meilleur, l’action est soutenue du début à la fin! Si vous vouliez de la difficulté vous allez être servis, Lightfall s’avère généreux en combats jusqu’au final. Une fois que vous l’aurez terminé, vous éprouverez un véritable sentiment de triomphe. Bien sûr, cela ne vaut que pour le niveau légendaire et de le jouer solo. À normal, vous roulerez dessus en moins de trois heures, et il est bien plus facile en coop à légendaire
Mais alors, qu’est-ce qui ne va pas dans cette campagne ? Eh bien, si la campagne a déçu, c’est parce que Bungie en avait promis beaucoup. Entre l’arrivée des pyramides dans la périphérie de la Terre et surtout le Traveller s’ouvrant pour la première fois pour tirer un rayon dans la bande-annonce, nous allions enfin avoir des révélations sur cette entité présente depuis le début de Destiny. Finalement, rien de tout ça! Presque toutes les révélations de l’histoire se trouvent dans la bande-annonce, de quoi frustrer ceux qui attendaient quelque chose. Bien sûr, celle-ci se prolonge un peu avec les missions hebdomadaires de la Reine et de grosses révélations sur Amanda Hollyday, mais c’est tout.
Il va falloir comme souvent se tourner vers le Lore de Destiny pour en apprendre plus et il est vrai que de ce côté, les scénaristes ont disséminé des révélations comme le pourquoi l’arrivée de la Hive sur la Lune. Mais voilà, lire le Lore de Destiny aussi intéressant soit il ne concerne que les plus acharnés, les autres pourront se tourner vers les sites en lignes qui expliquent le Lore à l’image de Play Box pour la communauté francophone.
Ce surpuissant Strand qui divise
La nouvelle doctrine, Strand, est vraiment surpuissante. La possibilité de s’élancer dans les airs vers des zones élevées ou contre ses ennemis est vraiment bluffante. Comme toujours, les contrôles ont été extrêmement bien pensés, tandis que les éléments permettant d’enrichir la doctrine sont nombreux. Et c’est là que le jeu divise. Divers build basés sur le strand sont tout simplement trop puissants, par exemple pour vous donner une idée. J’ai farmé cette nuit un lost sector à Master pour les nouveaux bras exotiques du Warlock avec mon build permettant de recharger très rapidement mes grenades strand. Résultat : les ennemis les plus puissants étaient suspendus en permanence, incapables de me tirer dessus. Cela peut-être certes amusant, mais pour la difficulté, on repassera. D’un autre côté, malgré la puissance du strand, réussir les activités les plus difficiles comme la mission Vexcalibur à Master demandera une grosse dose de coordination, surtout si comme moi vous le faites en coop à deux et underlevel. Donc oui, Strand est puissant, mais cela ne vous empêchera pas de mourir, dans les hautes activités, mais pour les activités normales et même difficiles, il permet de nettoyer une salle un peu trop rapidement. D’un autre côté, si vous vous équipez d’un Osteo Striga et d’une Forbearance avec explosive light, vos dégâts seront aussi dévastateurs, donc oui Strand est puissant, si l’on commence à nerfer cette doctrine, il va également falloir se préoccuper du titan feu, du hunter cryo ou du warlock Stasis dont les doctrines sont également dévastatrices.
Un endagme qui demande sa dose de farm
Une fois l’histoire finie, c’est le moment d’entrer réellement dans Destiny 2. Au-delà des habituelles nouvelles missions pour les quêtes exotiques, on retrouve des Battleground dans de nouveaux environnements, deux nouveaux assauts, de nouvelles missions hebdomadaires, un mode qui demande à repousser une invasion dans Neomuna, et bien sûr le Gambit et le PVP.
Le farm a été allégé en ce qui concerne les assauts et les nightfall. On regrette cependant qu’un niveau de difficulté ait disparu dans les nightfall, et qu’il ne soit pas possible d’avoir du matchmaking dans les activités élevées. S’il est normal de devoir communiquer à GrandMaster ou dans un raid, une nightfall d’un niveau inférieur, même à Master, n’est pas si compliquée et peut se faire sans micro. C’est un gros problème, car si vous n’avez pas de clan ou un LFG, ces activités sont fermées pour les joueurs solo.
Autrement, développer le strand et aller acheter tous les fragments va vous demander une grosse dose de farm. C’est un peu dommage de côté, on aurait aimé quelque chose de plus équilibré.
Le PVP a enfin reçu sa mise à jour mettant en relation les joueurs selon leur niveau et c’est très bien. L’ancien matchmaking était devenu abusif et complètement inintéressant avec des niveaux bien trop disparates. Plus équilibré ce PVP risque de plaire, d’autant plus que ce principe a été poussé jusqu’en Osiris. On ne tombe plus face à une équipe en y allant solo, le jeu vous matche contre des équipes où les joueurs sont également solo, ce qui vous permettra d’aller chercher bien plus facilement le flawless.
Un raid superbe, mais facile
Comme chaque année, le raid a été le moment pour les meilleures équipes de le réussir lors de son lancement en étant underlevel. Si l’on a pu voir des voix s’élever sur le fait que la période de 24 heures a été portée à 48, les journalistes et streamer qui se plaignent oublient qu’ils sont payés à jouer et que de nombreux joueurs de Destiny ne peuvent pas prendre off leur vendredi. Donner deux jours permet enfin de ne pas pénaliser les personnes qui devaient jusque-là faire un choix entre leur travail/famille et Destiny.
Du côté du raid, je me suis occupé du gros démobage et quelques mécaniques lors du day one et je dois vous avouer que le démobage m’a semblé facile. Il est vrai que j’avais fait la mission Vexcalibur à Master la veille pour me préparer, mais à titre d’exemple les 3e niveau du Vow of the Disciple day one était bien plus difficile. En retournant dans le raid à normal, celui-ci en devient très facile. En tout cas, il oblige à apprendre de nouvelles mécaniques, et je suis impatient de le jouer à Master avec les challenges.
Il reste le roi, mais pour combien de temps ?
Si Lightfall apporte son lot de nouveautés, avoir axé la présentation du jeu sur la promesse de révélations a été une mauvaise idée de la part de Bungie, surtout que le scénario de la campagne ne nous apprend pas grand-chose. Pire, alors que celui-ci aurait pu s’attarder sur l’histoire et la création des Cloud Striker, le jeu nous ballote d’une place à une autre durant les 10-12 heures que prend cette campagne en prenant son temps.
D’un autre côté le endgame offre toujours de nombreuses activités, tandis que le strand est parfois vraiment grisant à jouer. Le raid est bien sûr toujours aussi fun et surtout incroyablement magnifique. Les nouvelles mécaniques vont demander de s’y habituer, et les armes sont puissantes. Au final, Distiny 2 Lightfall apporte des nouveaux éléments, mais le scénario de l’histoire principale est assez décevant. Les nouveaux joueurs qui ont du mal à comprendre cet univers qui regorge de richesse vont être encore plus perdus, tandis que les vétérans qui attendaient plus de révélations sont déçus. Cependant, l’arrivée du Témoin et ce qui se passe actuellement pourrait nous faire croire que nous sommes proches du dénouement de ce combat entre la Lumière et les Ténèbres et que Bungie a tout simplement fait durer le plaisir. C’est un peu dommage, car en axant le scénario sur des révélations comme nous en avions eu dans l’excellent Witch Queen, Bungie aurait pu bien mieux s’en tirer.
En termes de contenu, Destiny 2 Lightfall reste un jeu énorme. Comme toujours, ses contrôles parfaits et sa jouabilité mélangeant armes et pouvoir écrasent des concurrents comme Warframe et lui assurent une avance confortable, mais pour combien de temps encore ?
Plus
Beaucoup d’activités
Strand
Jouabilité toujours aussi unique
Le système de recommandation
PVP plus équilibré
Moins
Scénario bancale qui nous en apprend peu
Pas assez de matchmaking pour les activités comportant un tantinet de difficulté et pour les quêtes
Répétitif à la longue, mais c’est le principe
Manque d’explication et de mise en situation pour les nouveaux venus
Ayant fait l’objet de plusieurs délais, le jeu d’action et d’aventure The Lord of the Rings: Gollum semble être près d’une sortie définitive. En effet, ses concepteurs ont annoncé qu’il est en route pour une sortie mondiale le 25 mai prochain sur PlayStation 4 et 5, Xbox One et Xbox Series S/X et PC. Une version Nintendo Switch est également prévue pour plus tard cette année.
Pour rappel, The Lord of the Rings: Gollum mettra en scène l’ancien Hobbit alors qu’il fera face aux multiples dangers de la Terre du Milieu. Tout au long de votre aventure, vous aurez l’occasion d’effectuer des choix qui feront basculer votre personnage vers sa version sinistre de Gollum ou bien du côté de son alter-ego plus gentil Smeagol. À noter que le jeu sera davantage inspiré par les livres de J.R.R. Tolkien que par les films de Peter Jackson.
Jusqu’à présent, le jeu n’a malheureusement pas reçu d’éloges. Ceux ayant pu l’essayer ont indiqué qu’il s’agit d’un jeu aux mécaniques vieillottes qui aurait dû paraître alors que la franchise The Lord of the Rings bénéficiait d’un nouvel élan de popularité grâce aux films de Jackson. La nouvelle date de sortie du jeu risque aussi de lui nuire puisqu’elle coïncidera avec la fenêtre de lancement de plusieurs gros jeux tels que The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom et Diablo IV.