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Juraj Slafkovsky confirme qu’il fera une publicité en français

Comme on a été averti par l’équipe de RDS, Juraj Slafkovsky était présent sur le plateau de l’Antichambre en ce vendredi soir pour une entrevue très intéressante.

Évidemment, plusieurs sujets ont été abordés, mais s’il y a bien une annonce qui a ressorti du lot, c’est l’annonce de Slafkovsky concernant une publicité en français qui s’en vient.

La question initiale était de savoir qui entre Cole Caufield, Nick Suzuki et lui parlaient le mieux la langue française.

Le Slovaque a répondu Suzuki et les panélistes ont rappelé que le capitaine du CH a fait des publicités en français avec Chantal Machabée.

C’est alors que Slaf a annoncé que lui aussi aura sa publicité en français, un projet qui s’en vient.

On peut entendre ce moment à la 19ᵉ minute de l’entrevue.

J’aime beaucoup l’idée d’inclure les joueurs qui ne parlent pas le français dans des projets de la sorte.

Ça prouve que les joueurs sont heureux d’être à Montréal.

Je me demande si ce sera une publicité pour Tim Hortons comme le capitaine, ou s’il annoncera un tout nouveau hamburger chez McDonald’s, ou quelque chose de complètement différent.

Toujours dans cette entrevue, P.J. Stock a posé la question suivante : L’an dernier, il y avait beaucoup de bruit entourant l’option de t’envoyer à Laval. Comment l’as-tu vécu?

À cela, le Slovaque a offert une réponse parfaite :

« Je riais de ça, parce que je savais que je n’irais jamais à Laval. J’allais tout faire pour ne pas jouer dans la LAH. Je savais comment jouer au hockey et je savais comment jouer dans la LNH, donc je l’ai fait. » – Juraj Slafkovsky.

Tout au long de l’entretien, on a vu à quel point il déborde de confiance, et c’est bien parfait comme ça.

C’est exactement ce qui lui manquait en début de saison.

Slaf a aussi mentionné qu’on pouvait s’attendre à un autre joueur, bien meilleur dans tous les aspects du jeu.

Il avait déjà dit que sa dernière année en Finlande et ses deux premières années à Montréal, on a vu trois joueurs différents et il a confirmé qu’il se sent plus prêt que jamais.

Combien de points peut-on s’attendre du jeune Slovaque en 2024-25?

Personnellement, je crois qu’il fera 65 points. Et vous?

En rafale

Il devra prouver qu’il mérite un gros contrat.

– Intéressant.

– À lire.

– Quel arrêt.

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Renaud Lavoie doute que Tim Stutzle fera une autre saison de 90 points

Plusieurs se demandent si Nick Suzuki est réellement un vrai centre #1 ou s’il ne serait pas qu’un très bon centre de 2e trio.

Quant à moi, il ne fait aucun doute qu’il est un vrai #1.

Il peut tout faire et c’est difficile de lui trouver un défaut.

Il ne sera jamais un marqueur de 50 buts ou de 100 points, mais il vaut son pesant d’or.

Aujourd’hui à BPM Sports, Renaud Lavoie a amené un sujet très intéressant lors de sa chronique quotidienne dans Le Club Du Matin.

Selon ce que le réputé journaliste rapporte, NHL Network a fait son classement des 50 meilleurs joueurs actuels de la LNH et Nick Suzuki ne se retrouvait pas dans le top-50.

Lavoie n’a pas trop compris ceci, surtout quand il a vu que le jeune Allemand de 22 ans et attaquant des Sénateurs d’Ottawa, Tim Stutzle, était devant le capitaine du CH.

Toujours selon Lavoie, Stutzle est classé 39e par NHL Network.

Et un débat a commencé à savoir si Stutzle est actuellement meilleur que Suzuki.

Personnellement, il ne fait aucun doute que la polyvalence et la constance de Suzuki fait de lui un meilleur joueur (actuellement) que Tim Stutzle.

D’ailleurs, Renaud Lavoie doute aussi que Stutzle atteigne de nouveau le plateau des 90 points, lui qui l’a fait en 2022-23.

C’est un peu poussé à mon goût, mais je comprends ce que Lavoie veut dire.

Il ne croit pas que Stutzle deviendra un bien meilleur joueur qu’il l’est déjà.

L’Allemand a simplement eu une courbe de progression beaucoup plus rapide que la majorité des jeunes espoirs. Le fait qu’il ait récolté 90 points à 20-21 ans ne veut pas absolument dire qu’il fera des saisons de 100 points à coup sûr.

Pour ce qui est de Suzuki, Lavoie voit une courbe de progression très constante et plus longue.

Le talent, Stutzle en a en masse, mais pour gagner, Suzuki est le meilleur choix entre les deux.

Un peu plus tard dans la journée, lors de l’émission du Retour des Sportifs, Martin Lemay a posé une question très intéressante à Martin Biron et Steve Bégin.

Quel serait leur choix comme duo entre Nick Suzuki et Juraj Slafkovsky, ou bien Tim Stutzle et Brady Tkachuk pour débuter une équipe?

Les deux anciens de la LNH ont choisi le duo des Sénateurs d’Ottawa.

Dans les faits, ce n’est rien de surprenant, surtout si on parle actuellement.

Chaque équipe a besoin d’un joueur comme Brady Tkachuk : un gars qui peut marquer 40 buts, qui apporte un aspect physique très intéressant et qui dérange sans arrêt l’adversaire.

Par contre, en voyant dans un futur rapproché, je crois que Slaf pourrait devenir un type de joueur similaire, mais avec une coche de plus que l’Américain.

Pour ce qui est des centres, mon choix est déjà fait : Suzuki.

La question était très pertinente, mais Suzuki est celui qui fait pencher la balance vers son duo.

En rafale

– J’aime bien l’idée.

– Trouvera-t-il preneur?

– Un petit message de Jordan Harris.

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Trophée Calder : Lane Hutson est le candidat #1 de Grant McCagg

La majorité des partisans des Canadiens de Montréal ont bien hâte de voir Lane Hutson dans l’uniforme du Tricolore cette saison.

Et avec raison, il est tellement électrisant.

Avec la présaison qui arrive à grands pas, la grande majorité le voit commencer la saison à Montréal.

Honnêtement, je ne vois pas comment il pourrait commencer à Laval avec ce qu’il nous a démontré jusqu’à présent.

Son aisance sur patin et son talent avec la rondelle démontrent qu’il a tout ce qu’il faut pour être un régulier dès le départ, mais aussi pour être un candidat au trophée Calder (meilleure recrue de l’année).

Avec l’addition de Patrik Laine, le retour dans l’alignement de Kirby Dach et le premier trio qui continue d’être meilleur, il devrait avoir de la facilité à récolter les mentions d’aide.

S’il peut en plus avoir sa chance sur la première vague de l’avantage numérique, il devient automatiquement un sérieux candidat pour le Calder.

D’ailleurs, Grant McCagg croit que le jeune défenseur américain sera la meilleure recrue de la saison.

Lors du plus récent épisode de The Sick Podcast – Recrutes Draftcast, McCagg a donné son top-7 des candidats et à la grande surprise de tous, Hutson se trouve au premier rang.

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Voici son top-7 :

  1. Lane Hutson
  2. Macklin Celebrini
  3. Cutter Gauthier
  4. Logan Stankoven
  5. Brandt Clarke
  6. Matvei Michkov
  7. Easton Cowan

En précisant les ajouts de Laine et Dach dans la formation et les jeunes joueurs actuels qui ne deviendront que meilleurs au fil de la saison, il voit l’Américain atteindre les 60 points.

La dernière fois qu’un défenseur recrue a atteint le plateau des 60 points, il faut remonter en 1991-92 alors que Nicklas Lidstrom amorçait sa carrière LNH.

Et je ne parle pas du futur Nicklas Lidstrom en Mattias Norlinder, mais bien de la légende des Red Wings de Detroit.

Cale Makar aurait pu atteindre ce plateau en 2019-20 si ce n’était pas de la COVID, lui qui avait inscrit 50 points en 57 matchs.

Pour McCagg, voir Hutson atteindre 60 points n’est pas du tout une idée farfelue selon lui.

Si l’Américain n’atteint pas le plateau des 50 points, il serait extrêmement surpris.

Un autre argument que McCagg a apporté pour défendre son point, c’est qu’il doute que les talentueux attaquants de sa liste n’atteignent les 70 points.

Si Hutson récolte 50-60 points et qu’aucun attaquant recrue ne marque plus de 70 points, les chances d’Hutson seraient très bonnes.

Par contre, je serais à mon tour très surpris si Celebrini ou Michkov ne franchissent pas ce plateau cette saison.

Même que selon moi, il y a un absent de taille dans la liste de McCagg, et c’est Will Smith.

On sait tous que Celebrini sera un meilleur joueur dans l’ensemble, mais la touche offensive de Smith n’est vraiment pas à négliger.

Si vous voulez un hot take concernant le Calder, je vais vous en donner un : Will Smith devancera son coéquipier Celebrini au scrutin de la meilleure recrue de l’année et va gagner le trophée.

Bien que je serais très heureux de voir Hutson gagner cet honneur, mais j’ai vraiment un penchant pour Smith et je ne serais pas surpris qu’il garde un rythme d’un point par match.

En rafale

– À ne pas manquer ce soir à 22 h 00.

– Le logo sur le plancher était beaucoup trop gros.

– Quels seraient vos choix de capitaine pour ces trois équipes-là?

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« No dickheads » : La stratégie du DG des Devils cet été

Les Devils du New Jersey ont ce qu’il faut pour connaître toute une saison.

Autant à l’attaque qu’en défense,  l’équipe est bien bâtie pour connaître du succès.

Et ça, c’est sans parler du duo Jacob Markström / Jake Allen devant le filet !

Tom Fitzgerald a parlé du plan qu’il avait pour cet été (le DG a fait de beaux ajouts sur le marché) et ses commentaires font réagir parce que disons qu’il n’y est pas passé par quatre chemins pour expliquer sa stratégie.

Le but du DG? Ne pas ajouter de « dickheads » à sa formation, en parlant de joueurs qui n’ont pas la bonne attitude et qui ne veulent pas gagner.

Il a assez direct en conférence de presse :

Tom Fitzgerald a visiblement bien fait sa job parce que sur papier, la formation des Devils est (plus que) dangereuse.

La ligne de centre est impressionnante et la profondeur aussi, surtout en défense :

(Crédit: Daily Faceoff)
(Crédit: Daily Faceoff)

Les Devils du New Jersey ont les éléments pour se rendre jusqu’au bout.

Là, il faut se demander si la sauce va pogner avec les nouveaux ajouts… Et ça devrait se faire dans l’optique où Fitzgerald n’a pas ajouté un « dickhead » à sa formation, hehe.

Cela dit, ça fait du bien, de voir que les DG de la LNH sont aussi ouverts. Ça ajoute du piquant, hehe.

En rafale

– Ça pourrait être long.

– C’est normal.

– Bon.

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Bruno Gervais : Donnons le temps à Dach (jusqu’au mois de janvier) de retrouver sa « game »

Le dernier match de Kirby Dach dans la LNH remonte à près d’un an.

Il s’est blessé dans le deuxième match de la saison 23-24 et on s’est tous dit que c’était dommage parce que Dach avait vraiment l’air d’un gars qui était prêt à exploser.

Le voilà maintenant de retour à 100 %… Mais il faudra lui donner le temps de retrouver sa game.

Dach a évolué sur un trio avec Alex Newhook et Patrik Laine hier et aujourd’hui dans le cadre des matchs intra-équipe et le constat populaire est le suivant : même si Dach est en forme physiquement, on voit clairement qu’il lui manque un step dans l’exécution et sa prise de décisions.

Cela dit, on peut se demander quand Dach sera prêt à jouer comme le Dach qu’on a vu durant la saison 22-23 et à ce niveau-là, Bruno Gervais croit qu’il faudra attendre jusqu’au mois de janvier.

Ça prend du temps.

Même si un joueur s’entraîne à fond, ça peut prendre quelques mois avant de le voir revenir au sommet de sa forme sur la patinoire. – Bruno Gervais

Bruno Gervais, qui était de passage sur les ondes de TSN 690, veut voir Dach être frappé rapidement pour que ce dernier gagne en confiance et pour qu’il ne pense pas à l’aspect des blessures à son retour :

Les dirigeants du Canadien sont excités à l’idée de voir Kirby Dach effectuer son grand retour.

Jeff Gorton a parlé de Dach en disant que son ajout dans la formation devrait aider le Canadien à progresser parce qu’avant de se blesser, Dach était vu comme étant un joueur clé dans la formation montréalaise.

J’ai donc hâte de voir s’il pourra avoir le même impact lorsqu’il sera confortable sur la patinoire.

Parce qu’il ne faut pas oublier une chose : avant le début de la dernière saison, on disait que Dach avait le potentiel de voler la chaise de Nick Suzuki sur le centre du premier trio.

Kirby a les aptitudes pour que ça se concrétise, mais il se fait ralentir par les blessures depuis son arrivée dans la Ligue nationale.

Il n’est pas chanceux et on le voit encore durant le camp d’entraînement :

Il faut souhaiter que Dach puisse rester en santé durant la prochaine saison.

C’est ça le plus important, honnêtement. Parce que s’il est en forme et qu’il retrouve sa game, il va être en mesure d’aider le Canadien sur une base régulière.

C’est peut-être ça qui manquait au CH lors de la dernière saison…

En rafale

– Avis aux intéressés :

– C’est fait.

– Hum…

– Ouf. Allez-y !

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Quatre points dans le même match à son âge : Demidov a battu un record du SKA

Hier, Ivan Demidov a démontré pourquoi le Canadien l’a sélectionné au 5e rang du repêchage.

L’espoir du CH s’est démarqué en KHL, terminant la rencontre avec une belle récolte de quatre points.

Il a marqué deux buts et pour le bien de la cause, j’ai le goût de vous remontrer son premier parce qu’il était tout simplement sublime :

La performance de Demidov lui a permis de gagner des points au sein du groupe d’entraîneurs, mais elle lui a aussi permis de battre un record d’équipe chez le SKA.

Il est devenu le plus jeune joueur de l’organisation à récolter (au moins) quatre points lors d’un même match.

Matvei Michkov détient toujours le record du joueur le plus jeune à avoir marqué deux buts dans la même rencontre, alors qu’il a réalisé cet exploit-là à 16 ans (!!!) :

Demidov commence à avoir la confiance de Roman Rotenberg, qui est l’entraîneur-chef du SKA.

Par exemple, l’espoir du Canadien a passé un total de 16:26 sur la patinoire hier dans le match contre Sochi, ce qui équivaut à son meilleur temps de jeu depuis le début de la saison.

Il y avait des raisons de s’inquiéter à propos de son temps de jeu dans les dernières semaines, mais les choses semblent s’être replacées depuis.

Demidov joue mieux, il gagne en confiance et ça paraît dans ses résultats sur la patinoire.

Il est quand même installé au premier rang des pointeurs de son club… En étant (de loin) le plus jeune joueur du SKA de Saint-Pétersbourg.

Le voir performer de la sorte, il faut dire que c’est assez encourageant en vue de la suite. 

En rafale

– Beau et gros contrat (mérité) pour Dylan Guenther.

– Oh-oh.

– Il a un bel avenir devant lui.

– J’adore l’esprit d’équipe chez les Hurricanes.

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10 éléments qui retiennent mon attention depuis le début du camp

C’est la plus belle période de l’année.

Le camp d’entraînement du Canadien s’est amorcé plus tôt cette semaine, ce qui veut dire que le hockey est officiellement de retour.

Et il y a des choses à retenir depuis le début des activités sur glace !

Premièrement, j’ai eu l’opportunité d’être à Brossard hier et aujourd’hui pour aller voir les joueurs s’entraîner et il y a une chose en particulier qui m’a accroché : Les partisans sont au rendez-vous.

Les estrades étaient remplies encore une fois ce matin pour le match intra-équipe.

Faut croire que les fans se sont ennuyés :

On sait à quel point le sport est rassembleur en ville, surtout quand on parle du Canadien.

Les partisans sont passionnés et ça paraît quand on regarde le Complexe CN être plein durant un simple camp d’entraînement.

C’est beau à voir.

Mais évidemment… Je ne suis pas seulement allé à Brossard pour compter le nombre de partisans présents au centre d’entraînement.

Qu’est-ce qui a retenu mon attention, sur la patinoire ?

1. Le premier trio du Canadien ne sera pas démantelé pour un méchant bout si Suzuki, Slafkovsky et Caufield performent comme ils le font depuis le début du camp.

Non seulement ils ont l’air en forme, mais la chimie qui réunit les trois jeunes attaquants semble être à son meilleur. Ils ont définitivement été les meilleurs joueurs sur la patinoire durant le match intra-équipe d’hier et encore ce matin à l’entraînement, ça semblait facile.

2. Il n’y a aucune chance que Lane Hutson ne fasse pas l’équipe à mes yeux.

Le défenseur se débrouille plus que bien face aux joueurs de la LNH et il joue comme le Lane Hutson que l’on connaît. Il n’a pas peur de s’impliquer dans les batailles sur la patinoire même s’il est plus petit et c’est pertinent à savoir parce que plusieurs sont inquiets au niveau de sa taille.

Il est difficile de ne pas être impressionné par son rendement jusqu’à maintenant. 

3. Parlons un peu de David Reinbacher.

L’espoir du Canadien, qui a été sélectionné au 5e rang du repêchage en 2023, n’est pas le joueur le plus impressionnant sur patinoire.

Ce n’est pas ça son style. 

Il semble être un peu stressé quand il a la rondelle dans son territoire par moments et ça affecte sa prise de décisions.

Cela dit, c’est normal parce qu’il doit encore s’adapter à la grosseur des patinoires en Amérique du Nord.

On doit lui laisser le temps de s’habituer, après tout. Par exemple, il a gardé la rondelle trop longtemps dans sa zone sur une séquence ce matin alors qu’il aurait dû trouver une option pour ne pas se mettre dans le trouble. Au final, il a créé un revirement en donnant la rondelle directement à l’autre équipe : 

Optimisme, patience, inquiétude…

On peut penser à ces mots-là quand on parle de David Reinbacher.

Mais on pensait aussi à ces mots-là il y a un an quand on parlait de Juraj Slafkovsky !

Au dernier camp d’entraînement, 50 % des gens voulaient envoyer Slaf dans la Ligue américaine. Aujourd’hui, on dit que Kent Hughes a fait une aubaine en le signant pour huit ans à un salaire en bas de 8 M$…

Ce que je veux dire, par là, c’est qu’il ne faut pas paniquer avec David Reinbacher.

Il est jeune et il va apprendre avec le temps. Il n’y a rien de mal à ça ! 

4. Patrik Laine, Alex Newhook et Kirby Dach forment un trio depuis hier et ça se passe de façon « correcte ».

On sent vraiment que Laine et Dach sont rouillés et c’est normal aussi parce qu’ils ont manqué beaucoup de temps avant de pouvoir rechausser les patins.

Newhook, lui, a encore la même rapidité qu’on a vue l’an passé. La chimie tarde à s’installer entre les trois gars, par contre…

5. Justin Barron est l’un des joueurs qui m’impressionnent beaucoup.

J’ai l’impression qu’il comprend que c’est possiblement sa dernière chance de se faire valoir (à Montréal, du moins) et ça paraît sur la patinoire dans son intensité.

Il devra se battre pour une place, mais il va se donner des chances s’il continue ainsi.

6. Oliver Kapanen, c’est tout un joueur de hockey.

L’attaquant est intelligent sur la patinoire et ça l’aide à créer des chances de marquer. Deux buts hier pour lui dans le match intra-équipe et plusieurs belles choses ce matin à l’entraînement.

Je le vois peut-être forcer la main des dirigeants s’il domine dans les matchs en présaison.

7. Mike Matheson a probablement eu un bel été à l’entraînement parce qu’il est rapide comme une gazelle sur la patinoire depuis le début du camp.

Il ressemble au défenseur qui a terminé la dernière saison avec une récolte de 62 points. 

8. Florian Xhekaj n’est pas le gars le plus excitant à voir sur la patinoire, mais il est efficace.

Il frappe l’adversaire, il est capable de déranger et il a même apporté une certaine touche offensive de sa game au camp.

Il a marqué un beau but hier, à l’aide d’un tir précis dans le bas du filet.

À le voir aller, je me dis qu’il serait peut-être plus favorable de le faire jouer dans un environnement professionnel (et non dans le junior) parce qu’il a l’air d’un homme sur la patinoire. 

9. Owen Beck doit trouver une façon d’être plus visible sur la glace. Il est reconnu comme étant un joueur plus défensif, mais je le trouve quand même discret sur la glace.

Il n’a cependant pas perdu son talent dans le cercle des mises au jeu. C’est là où il est le plus efficace.

10. En terminant…

Joshua Roy n’a pas l’air d’un touriste, mais il n’a pas l’air non plus du gars qui veut se battre à fond pour un poste.

Il a été engagé sur la patinoire dans le match intra-équipe aujourd’hui, mais pas assez à mon goût. 

En rafale

– Oh.

– Hello, Cole.

– Classique.

– Ah oui ?

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Canadiens : trois joueurs à surveiller sur le marché

Comme vous le savez, les dirigeants de la LNH sont toujours à la recherche d’une manière d’améliorer leur club. C’est aussi le cas de Kent Hughes, qui est justement sur le téléphone ces temps-ci.

Est-ce que de faire une transaction pour faire avancer le club veut aussi dire que des joueurs actuels pourraient prendre le chemin inverse dans un échange? C’est une possibilité sur la table, j’en suis certain.

Et à ce sujet, le site The Fourth Period a justement publié un texte dans lequel on voit trois joueurs du Canadien qui pourraient être à risque de changer d’adresse éventuellement.

Dans le texte de David Calabretta, il y a les noms de Joel Armia, de Christian Dvorak et de Josh Anderson qui sont revenus dans la discussion. Ce sont des noms qui reviennent souvent.

Évidemment, Josh Anderson sera assez dur à sortir en raison de son contrat. Surtout que le club qui se cherche le plus un attaquant dans la ligue est sans doute son ancien club, les Blue Jackets de Columbus.

Et comme sa valeur est basse, je n’y crois pas vraiment.

Armia et Dvorak seront des cas intéressants. Ils sont en fin de contrat et dans un rôle de troisième trio, ils peuvent aider un bon club.

Cependant, la question est la suivante : est-ce que Kent Hughes, qui veut ajouter à son équipe et non soustraire, arrivera à trouver un club qui veut un des gars ET qui est prêt à donner un morceau qui va convenir à la direction du CH?

En ce moment, je ne vois pas le fit, non.

J’ai le sentiment que si les gars partent, c’est parce que la saison du club est à la dérive et que les jeunes sont prêts à en prendre plus. Sinon, je ne vois pas trop le Canadien les échanger à ce point-ci.

J’ai aussi le sentiment qu’en ce moment, Kent Hughes aime la valeur de D-Vo à Montréal comme centre gaucher.

En rafale

– Il peut y croire, mais…

– Dommage.

– À noter.

– Ah oui?

– Gros match demain au Stade Saputo.

– J’imagine, oui.

– J’aime.

– Kirby, ne te blesse pas.

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Kirby Dach a chanté les louanges de Patrik Laine au podcast de John Scott

Depuis qu’il est arrivé à Montréal, tout le monde parle en bien de Patrik Laine. Son talent fait en sorte que ses nouveaux coéquipiers vont tout faire pour qu’il se sente bien.

Mais s’il y a bien quelqu’un avec qui il serait intéressant que la chimie passe, c’est Kirby Dach. Après tout, les deux hommes sont pressentis pour jouer ensemble cette saison – et ils ont commencé le camp sur un trio avec Alex Newhook.

De passage au podcast de John Scott, Kirby Dach a abordé plusieurs sujets, dont celui de Patrik Laine. Et même si clairement, il ne pouvait pas parler en mal publiquement de son coéquipier, on sent qu’il avait vraiment envie de chanter ses louanges.

Dach, qui se dit en santé, raconte que Laine est très talentueux et qu’il est amusant de travailler avec lui. Il adore son tir et la façon dont la rondelle quitte son bâton quand il lance.

Et il a ajouté ceci :

Ce sera très amusant de jouer avec lui cette année. – Kirby Dach sur Patrik Laine

Je me répète, mais j’ai vraiment le sentiment que le fait de jumeler les deux est une bonne idée en raison de leur compatibilité sur la glace, mais aussi parce que les deux vont commencer la saison plus lentement.

Les deux n’ont pas joué depuis de nombreux mois en raison des circonstances que l’on connaît et ils auront besoin de temps pour retrouver leurs aises. Aujourd’hui, dans le match intra-équipe à Brossard, Laine n’avait justement pas l’air 100 % à l’aise encore – et c’est normal.

Si les deux continuent de travailler ensemble, ils pourront se pousser à devenir meilleur et à reprendre le rythme d’une saison de la LNH. Tant mieux si une certaine chimie se développe entre les deux au passage.

À suivre cette saison, donc.

En rafale

– Kirby Dach sent le support des fans.

– Est-ce un test? Ou il ne fait que garder la place de Kaiden Guhle?

– Lane Hutson apprend.

– J’aime voir ça.

– Excellent.

– Promotion pour Rick Nash.

– Il risque des dizaines, voire des centaines de millions de dollars s’il se blesse.

– Quand les grands méchants réseaux sociaux nous donnent des indices.

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Patrik Laine: un gars qui a l’habitude de donner 1 000 $ par point pour soutenir la communauté

Ça a fait un mois jour pour hier que Patrik Laine a été échangé aux Canadiens de Montréal.

Laine a parlé aux médias à plus d’une reprises, il a avoué viser non pas 30 ou 40 buts, mais plutôt 50, il a enfilé son gilet une première fois dans le vestiaire de l’équipe (alors qu’il était habillé de manière très décontractée), il a donné ses premiers coups de patin au complexe d’entraînement, puis il a pris part à l’ouverture du camp d’entraînement. Est-ce que la lune de miel de Laine à Montréal est terminée ?

Pas du tout ! Même s’il a été plutôt effacé lors du premier match intra-équipe d’hier matin, Laine demeure très populaire et pas mal tout le monde croit en lui à Montréal : les fans, les joueurs, les entraîneurs, la direction…

Laine semble être dans une forme resplendissante, autant physiquement que mentalement.

Mais d’entendre Patrik Laine avouer qu’il a vécu des choses difficiles dans les dernières années – propos repris par quelques membres de l’organisation ensuite – nous rappelle que Laine revient de loin. Passer non pas 30 jours, mais plusieurs mois dans le programme d’aide de la LNH, ce n’est pas rien.

L’important après ce genre d’épreuves (deuil de son père, dépendance, etc.), c’est d’être bien entouré. Et Laine l’est.

Pourquoi est-ce que je vous parle de tout ça ? Parce que j’étais curieux ce matin cette nuit, alors que je faisais de l’insomnie, et que j’ai passé plusieurs minutes à fouiller sur la fondation mise sur pied par Patrik Laine et sa conjointe.

(Crédit: Instagram)

First, il faut comprendre que Laine s’était engagé en octobre dernier à remettre 1000 $ par point amassé à la Fondation OhioHealth (santé mentale). Malheureusement, il n’a obtenu que 9 petits points en 2023-24, alors qu’il a dû être opéré et qu’il s’est joint au programme d’aide de la LNH. Johnny Gaudreau avait accepté d’imiter l’initiative de Laine, lui dont la vie a malheureusement été enlevée il y a quelques semaines à peine.

La saison précédente, il avait fait la même chose et il avait remis un chèque, mais pour supporter l’itinérance en Ohio. Il avait donné 52 000 $ au Community Shelter Board. Ce n’est pas d’hier qu’il s’implique, le Finlandais.

Second, Laine et sa fiancée, Jordan Leigh, ont récemment lancé la fondation From Us To You. On retrouve très peu d’informations sur cette nouvelle fondation (récente), mais en gros, on parle d’une place sécuritaire (safe space) pour partager, inspirer, supporter et grandir ensemble sur le lien officiel de celle-ci.

Parce que lorsque tu dois dealer avec des problèmes de santé mentale, te sentir écouté, respecté et supporté est un must.

On retrouve d’ailleurs plusieurs pensées inspirantes sur la page Instagram de la fondation.

Est-ce que ça veut dire que Laine est guéri et que tout ira bien pour lui cette saison à Montréal ? Pas nécessairement. On n’est jamais totalement guéri de ce genre de maladie-là ; on est en rétablissement. Et il y a un an, Laine semblait aller bien. Quelques mois plus tard, il a dû demander de l’aide et ce, pour une longue période.

Reste que je suis confiant de voir Laine avoir combattu plusieurs de ses démons en 2024.

Il sera intéressant de voir Laine remettra encore une fois 1000 $ par point amassés (cette fois à sa propre fondation ?), ou s’il participera à des activités en lien avec la Fondation des Canadiens pour l’Enfance. Je suis pas mal sûr que Laine s’impliquera beaucoup en 2024-25. La semaine dernière, lui et sa copine étaient présents à un événement de la fondation de l’Hôpital Douglas, un institut spécialisé en soin de santé mentale.

Prolongation

En fouillant sur Patrik Laine et sa foundation la nuit dernière, je me suis rappelé qu’en février dernier, soit quelques jours après qu’il se soit joint au programme d’aide de la LNH, un podcasteur de l’Ohio avait parlé de Laine comme étant quelqu’un qui contemplait l’idée de faire un Remmington Reirement.

Un Remmington Retirement, c’est une expression synonyme de suicide.

Voyons donc taba*nak !

Laine, alors dans le programme d’aide, avait répondu sur X que ce n’était pas correct. Son post avait été vu près de 4 millions de fois et aimé par 16 000 personnes.

Tu peux critiquer le jeu d’un joueur, son attitude avec les médias ou les fans, certains de ses choix le soir la fin de semaine… mais tu ne peux pas faire allusion au fait qu’il aimerait, devrait ou voudrait se suicider. Come on !!!!!!

Laine mérite notre soutien, autant au niveau hockey que mental. Et si jamais son jeu sur la glace ne tient pas la route, on pourra le critiquer comme tout autre joueur. Mais il faudra éviter de parler en mal de sa santé mentale. OK ? #SoyonsMeilleurs