Catégorie : Dans les coulisses

La pandémie de COVID-19 a forcé les ligues sportives à se mettre en pause pour protéger la santé des joueurs et celle des partisans.

La LNH et la NBA ont décidé de fonctionner à l’aide d’un format de bulles pour protéger les joueurs et leur permettre de jouer comme avant, les deux seuls réels changements étant l’absence de partisans et le confinement dans une ville pour disputer les rencontres.

Du côté de la MLB, les équipes se sont déplacées de ville en ville, mais jouaient eux aussi à huis clos.

Finalement, pour la NFL, le concept est assez semblable à celui du baseball majeur, mais quelques stades accueillent des nombres limités de partisans.

Bref, en Amérique du Nord, c’est le portrait.

En Russie, toutefois, ça ne s’est pas aussi bien passé. Dans la KHL, les données ne sont vraiment pas encourageantes, alors qu’on rapporte que pas moins d’un tiers des joueurs de la ligue ont reçu un test positif dans les derniers mois.

Nous vous en parlions il y a quelques semaines, en Russie, les partisans sont au rendez-vous, et les mesures sanitaires ne sont pas exactement respectées au pied de la lettre.

Pour les intéressés, les données exactes sont les suivantes : 219 des 681 joueurs de la ligue ont été déclarés positif dans les derniers mois, dont 87 qui sont encore atteints de la maladie actuellement.

Le président de la ligue, Alexei Morozov, s’est d’ailleurs prononcé sur le sujet hier.

Selon lui, la situation est compliquée, mais ils n’ont pas perdu le contrôle :

Vous pouvez voir par vous-mêmes que la situation n’est pas évidente, mais elle n’est pas du tout hors de notre contrôle. Certains joueurs doivent manquer des rencontres, dont quelques-uns de nos joueurs étoiles, mais les équipes continuent de jouer et utilisent leurs jeunes et leurs joueurs de réserve en support – Alexei Morozov

Il me semble que c’est beaucoup de cas pour une situation sous contrôle, mais bon.

Est-ce que les mesures sont adéquates pour assurer la sécurité des joueurs? Ça ne semble pas être le cas quand on se fie aux nombre de joueurs atteints de la maladie, ce qui m’amène à me demander si la ligue aurait dû attendre un peu plus longtemps pour établir de meilleurs protocoles.

La LNH doit prendre des notes, il en va de la santé des joueurs. 

En rafale

– Bobby Ryan réagit à la suite de son rachat.

– Steven Stamkos ratera le match de ce soir.

– Mikko Koivu pourrait-il se retrouver du boulot?

– D’excellentes nouvelles dans la MLB.

– Parlant de baseball..

– Journée d’essais libres en F1.

Depuis aujourd’hui, les 31 équipes de la LNH ont le droit de racheter des contrats. C’est donc dire qu’on surveille le nom de Karl Alzner, même si ce serait plus logique de le racheter dans un an.

Dans un précédent texte ce matin, je me suis questionné à savoir si les Blue Jackets pouvaient être le premier club à procéder à un rachat. Il semblerait toutefois que les Sénateurs d’Ottawa soient les premiers à profiter d’un rachat.

Bobby Ryan sera donc libéré, selon les informations de Darren Dreger.

Ultimement, les Sénateurs sauveront de l’argent et ils ont de la place sous le plafond pour absorber son impact pendant quatre ans. Il s’agit donc d’une avenue logique pour la formation ontarienne.

Voici exactement ce qui en découle pour le joueur, qui devait gagner 7.5 millions de dollars par année pendant deux ans. À noter que son impact salarial sur la masse devait être de 7.25 M$, lui.

Sauver de l’argent est la priorité pour une formation plus pauvre comme celle des Sénateurs. Et comme l’attaquant, qui est là-bas depuis sept ans déjà, ne produisait plus, il était le candidat tout désigné.

C’est dommage pour l’homme, qui a combattu son problème d’alcool en cours de route et qui a mis la main sur le Masterton, mais c’est le côté business de la chose.

D’un autre côté, cet argent-là pourra être remis sur l’équipe. Selon Grant McCagg, cet argent-là pourrait servir sur le marché de l’autonomie, surtout pour un gardien.

Encore faut-il que les joueurs veillent signer à Ottawa, mais bon.

Si les étoiles s’alignent, le clan Ryan pourrait recevoir une offre à petit prix pour obtenir non pas un rôle de premier plan, mais bien un poste de joueur de troisième trio. Il pourrait s’épanouir un brin plus.

Et c’est la grâce qu’on lui souhaite.

En rafale

– Ouch.

– Très cool à voir, ça.

– L’histoire inusitée du jour.

– Oui, il a été bon.

– On peut le comprendre.

Depuis que les Rangers de New York ont gagné la loterie, il y a des doutes dans l’air quant à la sélection de Lafrenière. Avec le besoin de joueurs de centre des Rangers, repêcher Quinton Byfield ou même échanger le choix aux Kings est une possibilité qui circule.

Mais si vous voulez mon avis, c’est n’importe quoi. Les Rangers repêcheront Lafrenière.

Ce dernier a affirmé avoir eu des rencontres avec les Rangers dès le lendemain de la loterie. Cependant, ces derniers n’ont offert aucune garantie au joueur de l’Océanic.

C’est ce qui est rapporté par TVA Sports.

Parce qu’il aime la ville et qu’il aime ce qu’il voit de la part de l’organisation, il serait très heureux d’atterrir là-bas.

C’est certain que ce serait excitant parce que c’est vraiment une équipe reconnue qui a beaucoup d’histoire. C’est certain que si ce sont les Rangers qui me repêchent, ce sera un très grand honneur. – Alexis Lafrenière

Et on peut le comprendre. Il a échappé à Ottawa, Detroit, Buffalo et toutes les organisations de second plan qui évoluent dans des villes plates. Il y a du soulagement, c’est clair.

Mais il y a une autre raison qui explique son désir de jouer dans la Grosse Pomme.

En regardant jouer Artemi Panarin en étant plus jeune, il aimerait avoir, à son tour, la chance de le côtoyer et de jouer avec lui.

Ce serait le fun de pouvoir jouer avec lui. En tant que joueur, tu veux pouvoir apprendre des bons joueurs comme lui. Si j’ai cette chance, je vais pouvoir apprendre de lui, le voir pratiquer et jouer, et le côtoyer hors de la glace. – Alexis Lafrenière

Il est clair qu’un gars comme Panarin, qui a dominé le circuit Bettman en 2019-2020, pourrait être un bon modèle pour celui qui est en attente d’ici le repêchage. Il a hâte de commencer à jouer… et on le comprend.

En rafale

– Le Canadien a bien fait de ne pas attendre. Il fallait régler le problème.

– Haha!

– Shea Theodore est un morceau important à Vegas.

– La saison des rachats commencera-t-elle à Columbus?

Il y a de ces joueurs qui sont inébranlables sur la patinoire. Parmi eux, on note David Desharnais.

De tous les commentaires qu’il pouvait entendre sur la glace, rien ne l’affectait. Il continuait de jouer comme si de rien n’était et il faisait ce qu’il avait à faire.

Mais tel que souligné par les gars de La Poche Bleue, le seul homme qui a réussi à le sortir de sa game est Denis Coderre.

Pour voir les autres invités du podcast La Poche Bleue, voici le lien de leur page YouTube.

On se souvient tous des circonstances. En début de saison 2013-2014, David Desharnais n’arrivait pas du tout à obtenir le moindre point. Il en était à la première année de son contrat de quatre ans et la pression était de plus en plus forte.

Évidemment, DD sentait la pression, mais ne se laissait pas affecter par le tout. Il cherchait des manières de s’en sortir de son côté, mais ça ne fonctionnait visiblement pas.

Mais le fameux « Allo? Un billet simple pour Hamilton pour David Desharnais svp… #HabsDC » a changé les choses.

Du jour au lendemain, le maire de Montréal veut ma tête! – David Desharnais

Cela l’a donc shaké un brin et il est finalement sorti de sa léthargie. Comment? Notamment grâce à Max Pacioretty, qui est allé voir Michel Therrien pour lui demander de le faire jouer avec lui. Ce soir-là, Pacio en a marqué trois sur deux passes de David Desharnais.

L’histoire se souviendra qu’au final, DD a souligné la défaite électorale de Denis Coderre en 2017, soit quatre ans plus tard.

Mais revenons en 2013.

Ce qui est intéressant, c’est de souligner la manière dont Desharnais a vécu ses longs matchs sans noircir la feuille de pointage. Comme il le souligne, le Canadien a une riche histoire, mais personne n’est venu l’aider.

Il aurait aimé manger avec un ancien pour savoir comment ces gars-là s’en sortaient, mais ce n’est pas arrivé. « À quoi bon avoir une riche histoire si on ne l’utilise pas? », se sont questionnés les gars.

De ce qu’on comprend dans la discussion avec Guillaume Latendresse et Maxim Lapierre, ce n’est pas parce que les anciens ne veulent pas…

Aujourd’hui, DD a mis cela derrière lui et est très heureux en Suisse, là où la pression est moindre et où la vie familiale est plus facile.

En rafale

– Rappel : c’est aujourd’hui que s’ouvre la période des rachats dans la LNH. Mais pour ce qui est de Karl Alzner, il est probablement plus logique d’attendre un an de plus. [91.9]

– Les Blue Jays sont en séries.

– Deux futurs agents libres et un défenseur de troisième ligne? Vraiment?

– En parlant de Tampa.

– Il ne faut pas oublier les jeunes.

Le nom de Patrik Laine revient constamment dans les rumeurs de transaction depuis quelques semaines. Ok, quelques mois. En fait, son nom refait surface pratiquement chaque année. En retour du franc tireur, le directeur général des Jets de Winnipeg, Kevin Cheveldayoff, souhaiterait mettre la main sur un défenseur de premier plan et un joueur de centre.

Est-ce que le Canadien se lancera dans la course? Même si l’acquisition de l’ailier de 22 ans ferait un bien fou à l’attaque du CH, la réponse à la question est non. Du moins, c’est ce qu’avance Pierre Lebrun de TSN et The Athletic.

De passage à Hockey360 sur les ondes de RDS ce soir, Lebrun a dit avoir obtenu des informations voulant que les DG des Hurricanes de la Caroline et des Blues Jackets de Columbus soient très actifs dans le dossier. Il ne pouvait pas en dire autant de la part de Marc Bergevin.

L’équipe qui mettra la main sur Laine, si transaction il y a, devra calculer ses sous. Le Finlandais a encore un an à écoulé au contrat qui lui rapportera 6,75M$ l’an prochain, mais sera forcément en position pour obtenir une augmentation de salaire lors de la prochaine saison morte. Il a marqué 30 buts à ses trois premières saisons dans la LNH et qu’il l’aurait fait de nouveau cette année n’eût été de la pandémie de la COVID-19. Il sera agent libre avec restriction en 2021, c’est donc dire que Winnipeg pourrait attendre encore quelques mois avant de peser sur la gachette.

Bergevin a déjà plusieurs dossiers contractuels sur son bureau en vue de l’an prochain. Inutile de vous rappeler que Phillip Danault, Brendan Gallagher, Tomas Tatar et Jeff Petry seront tous libres comme l’air après la prochaine saison.

En rafale

– Une belle initiative.

– Les Lakers de Los Angeles peuvent prendre une sérieuse option sur la série finale de l’Ouest dans la NBA.

– Ça ne sent pas bon à San Francisco.

– La NFL fait énormément de progrès à ce niveau.

– Encore plus de football collégial américain sur nos téléviseurs!

Depuis plusieurs générations, la famille de Nick Suzuki est établie au Canada. Cependant, il n’en demeure pas moins que le joueur de centre a un héritage japonais. Même s’il se considère comme un Canadien en premier lieu, il est fier de pouvoir dire qu’il est aussi Japonais.

Son bagage génétique lui a d’ailleurs déjà valu des moqueries quand il était jeune. Son nom de famille typiquement japonais a parfois poussé certains jeunes à se moquer de lui.

Nick Suzuki était capable d’en prendre et cela ne l’affectait pas. Cependant, il est bien au courant que ce n’est pas tout le monde qui peut réagir de la sorte et que, à la base, ce sont des commentaires profondément racistes.

Il n’était pas dans la bulle de la LNH pendant que certains matchs ont été reportés, mais cela ne l’empêche pas de vouloir faire sa part pour faire avancer les choses. C’est ce qu’il a expliqué au micro du podcast Soul On Ice The Podcast.

Il a expliqué qu’il est allé voir l’équipe du Japon lors du tournoi pee-wee de Québec. De voir les jeunes être inspirés par un « Suzuki » qui joue dans la LNH l’a convaincu qu’il veut mettre plus d’efforts afin de rendre le sport plus accessible au Japon. Après tout, comme le nom de famille est commun là-bas, il s’agit d’une fierté pour eux.

Et c’est normal.

Pour ce faire, il a affirmé qu’il aimerait bien tenir des écoles de hockey là-bas avec son frère. Avec deux joueurs qui appartiennent à des clubs de la LNH, cela pourrait prouver aux jeunes que tout est possible. Et ce, même si les frères Suzuki ont grandi au Canada.

Mais surtout, il aimerait voir le Canadien aller disputer des matchs hors-concours au Japon. Parce qu’il se voit comme un modèle pour eux, il croit que de leur amener la LNH le temps de quelques matchs pourrait les accrocher.

Rappelons qu’il y a eu des matchs préparatoires de la LNH en Chine dans les dernières années.

Évidemment, le projet n’est pas pour tout de suite en raison de la pandémie. Mais avec un ambassadeur de sa trempe, la LNH devrait s’y pencher.

En rafale

– Le Rocket a fait signer un contrat à Brent Gates.

– Gritty a un an de plus.

– La transaction d’hier entre les Penguins et les Panthers semble à l’eau. [TSLH]

– Dommage.

– Cool de lire ça.

Les Blues ont échangé Jake Allen au Canadien le 2 septembre dernier.

J’aurais aussi pu remplacer le participé passé échangé par presque donné tellement Marc Bergevin n’a pas payé cher pour faire l’acquisition d’un aussi bon gardien de but que Jake Allen.

On a appris la semaine dernière que le Canadien avait considéré l’option d’attirer Devan Dubnyk dans la métropole afin de transiger pour Jake Allen. Dubnyk, 34 ans, sera admissible à l’autonomie complète dans un an. Il touchera un salaire (cap hit) de 4,33 millions $ en 2020-21.

Dubnyk est passé par l’organisation il y a quelques années et ça ne s’est pas très bien terminé. Est-ce que Bill Guerin était ouvert à l’échanger? Est-ce que Dubnyk aurait été coopératif à Montréal?

Allen est une bien meilleure option que Dubnyk, vous en conviendrez. En 2019-2020, Dubnyk a joué 30 matchs, accordé 3,35 buts par apparition et arrêté 89% des lancers dirigés vers lui. Même à ses pires moments, Jake Allen n’a jamais eu de telles statistiques.

Elliotte Friedman nous a indiqué au cours des dernières heures que Marc Bergevin et ses hommes avaient aussi étudié la candidature de Antti Raanta. Le DG du CH aurait été jusqu’à s’informer du prix à payer aux Coyotes.

Raanta, tout comme Dubnyk et Allen, disputera la dernière année à son contrat l’an prochain (cap hit de 4,25 millions $). Est-ce que Marc Bergevin s’est rendu jusqu’à offrir un choix au repêchage aux Coyotes afin de mettre la main sur Raanta? S’est-il faut dire (par son agent ou la direction des Coyotes) qu’il perdrait son temps et que Raanta n’allait coopérer? Il possède une clause de non-échange, rappelons-le, et il y a de fortes chances qu’il continue d’obtenir plusieurs départs en Arizona.

Très peu de bons gardiens de but ont comme objectif à court terme de s’asseoir sur une chaise de second gardien… derrière le meilleur au monde. Jake Allen n’aurait probablement pas choisi Montréal s’il avait eu le choix de sa destination, mais on le sent tout de même motivé à l’idée de son nouveau défi.

Raanta est un Finlandais de 31 ans. Il aurait eu des compatriotes dans le vestiaire du CH.

Il a connu une bonne saison dans l’ensemble en 2019-20 (15-14-3, 2,63 et .921)… mais il a connu des difficultés en séries d’après-saison.

Lorsqu’il a été échangé aux Coyotes, plusieurs experts le voyaient comme un vol de la part de John Chayka. Il ne sera jamais parvenu à amener les Coyotes au next level. Hâte de voir où il se retrouvera la saison prochaine et à quel point il pourra aider sa future équipe à connaître du succès…

Au final, je crois que Marc Bergevin a pris la bonne décision. Jake Allen est le meilleur des trois candidats et il ne coûte pas vraiment plus cher que les deux autres sur sa liste au départ.

Ce qu’il faut retenir, c’est que le DG du Canadien était conscient qu’il devait transiger pour attirer un candidat de qualité, et non espérer qu’il y en ait un d’intéressé lors de l’ouverture du marché des joueurs autonomes. Surtout que ce jour-là, les bons joueurs acceptent rarement des contrats d’un an…

En rafale

– Marc Bergevin aurait aussi pu tenter de convaincre Thomas Greiss le 9 octobre… mais j’ai bien l’impression que ça n’aurait pas fonctionné.

– Le 6 octobre, c’est dans moins de deux semaines, ça!

– Steven Stamkos ne parle vraiment pas comme quelqu’un qui disputera un autre match cet automne. Mais si le Lightning remporte la Coupe Stanley, son nom y sera gravé.

– Un ancien des Maple Leafs suggère ouvertement à Alex Pietrangelo de ne pas signer avec Toronto.

– Les dirigeants des Alouettes ne chôment pas.

– De l’espoir pour les prochains Jeux Olympiques.

Un peu plus tôt aujourd’hui, le Canadien a annoncé avoir fait signer une prolongation de contrat de deux ans à Jake Evans, un contrat très peu dispendieux qui donne même de la flexibilité pour le bouger entre la LNH et la LAH.

Comme mon collègue Maxime Truman vous le disait, on sent qu’Evans deviendra le centre de quatrième trio régulier de l’équipe, lui qui possède toutes les caractéristiques pour prendre ce rôle en charge.

Et ça pourrait signifier que Max Domi ou Phillip Danault pourraient quitter rapidement.

Bref, une autre réflexion amenée par cette annonce, c’est la situation de Ryan Poehling.

C’est sûr qu’idéalement, on aurait aimé le voir jouer un rôle de centre de deuxième ou même de troisième trio, mais il ressemble pas mal plus à un centre de quatrième trio pour le moment.

Mais si Evans prend ce rôle, peut-on assumer que Poehling est maintenant derrière Evans dans la hiérarchie du Canadien?

Ça serait clairement un signal majeur pour Poehling, alors qu’il est un choix de première ronde tandis qu’Evans, lui, a été réclamé en septième ronde.

Hockey 360 se posait d’ailleurs la question un peu plus tôt.

L’ancien choix de première ronde n’est pas dans les bonnes grâces de l’organisation depuis quelques temps, on le sait. Il n’a pas joué un seul match dans la bulle à Toronto, et avec le surplus de centres avec le CH, on pourrait le voir jouer à l’aile s’il souhaite avoir sa chance dans le circuit Bettman.

Et si jamais Evans est le quatrième centre de l’équipe à long terme, est-ce que Poehling devrait être échangé? Si sa valeur est encore bonne (après tout, il est quand même un ancien choix de première ronde), ça ne serait pas une mauvaise idée, mais il y a fort à parier que ce n’est pas le cas.

Claude Julien et Marc Bergevin auront une grosse décision à prendre durant les prochaines semaines : quoi faire de Poehling si Evans est l’option à long terme?

Souhaitez-vous voir Evans ou Poehling comme centre du quatrième trio l’an prochain?

En rafale

– Steven Stamkos revient au jeu (avec une belle séquence).

Steven Stamkos last played an NHL game 211 days ago (Feb. 25 vs. TOR).

The @TBLightning captain ended the regular season with a point in 15 consecutive games played from Jan. 14 to Feb. 25 – the third-longest such run in franchise history. #StanleyCup #NHLStats https://t.co/3G0UY5aoPB

— NHL Public Relations (@PR_NHL) September 23, 2020

– Les Sénateurs rendent hommage à Craig Anderson, qui ne sera pas de retour.

– Les États-Unis veulent voir les Stars remporter la Coupe.

– Les ligues indépendantes sous l’égide de la MLB?

– Le quatrième match de la série aura lieu dans 30 minutes.

– Nouvelle majeure dans le soccer européen.

Lorsque la LNH a annoncé un retour au jeu qui aurait lieu durant la période estivale, certains se demandaient si les séries auraient la popularité habituelle, surtout avec la saison de baseball et le retour de la NFL en plus des séries de la NBA qui se dérouleraient en même temps.

Je vous en parlais il y a quelques semaines, à Montréal, le Canadien n’a pas réussi à prendre sa part habituelle dans les médias québécois, et ce, malgré un très beau parcours.

Même au Canada, les cotes d’écoute ne sont pas au rendez-vous.

Toutefois, un peu plus tôt aujourd’hui, Georges Laraque et Stéphane Gonzalez discutaient de la popularité de la finale actuelle de la Coupe Stanley aux États-Unis, et comme ils l’ont très bien expliqué, les cotes d’écoute ne sont vraiment pas au rendez-vous là-bas non plus.

Voici d’ailleurs l’extrait entier :

En fait, pour vous donner une idée, le deuxième match de la série, qui avait lieu lundi soir, n’a attiré qu’un peu moins de deux millions d’Américains. Comme ordre de grandeur, sachez que c’est sensiblement le même nombre que les cotes d’écoute de District 31, au Québec.

Sauf qu’il y a environ huit millions de Québécois, et plus de 300 millions d’Américains.

Bon, plusieurs facteurs expliquent ceci. Tout d’abord, tous les grands sports majeurs étaient en action. On sait que le Monday Night Football est un incontournable dans la NFL. De plus, la MLB est dans la dernière semaine de la saison et la course aux séries est de plus en plus relevée. Finalement, les Celtics affrontaient le Heat dans la NBA, un match de finale de conférence.

De plus, Tampa Bay et Dallas ont beau être des équipes très compétitives, reste qu’il ne s’agit pas de gros marchés. Les gens ne sont pas passionnés par le hockey dans ces villes et ça explique que les gens sont peut-être plus intéressés par d’autres sports.

Finalement, Georges Laraque mentionne que le hockey ne sera jamais vraiment populaire aux États-Unis en raison des immigrants. Quand on sait qu’ils sont très nombreux dans ce pays, Laraque explique qu’ils ne se sentent pas représentées dans cette ligue :

La raison pour laquelle le hockey n’est pas plus populaire aux États-Unis, c’est que les immigrants le considèrent comme un sport de Blancs. Les jeunes ne jouent donc pas au hockey, donc l’intérêt n’est pas assez grand – Georges Laraque

Bref, c’est une situation inquiétante pour Gary Bettman, qui devra s’assurer d’augmenter les cotes d’écoute pour augmenter les revenus de la ligue.

En rafale

– Le CH a considéré Antti Raanta avant Jake Allen.

– Qu’en pensez-vous?

– Wow.

– Le père de Cédric Paquette est un préposé aux bénéficiaires en soins critiques.

Quelle belle histoire! 🤩⬇️ https://t.co/Pj0q2q6nu8

— TVASports (@TVASports) September 24, 2020

– Est-ce la même chose dans la LNH? [TVA Nouvelles]

– Excellent texte sur Roman Josi.

On Monday, Predators captain Roman Josi won the first Norris Trophy in franchise history.@AdamVingan takes a look back at his special 2019-20 season ⤵️https://t.co/hIbuicCW2P

— The Athletic NHL (@TheAthleticNHL) September 23, 2020

– Les points sont présents dans la NFL cette saison!

Les Penguins ont perdu contre le Canadien avant même la première ronde des séries. Évidemment, pour une formation qui a terminé au cinquième rang dans l’Est en 2019-2020, il s’agissait d’une énorme déception.

On se souviendra que les Penguins ont vu leur DG promettre des changements. C’est la raison pour laquelle l’équipe est de toutes les rumeurs et qu’une transaction avec les Panthers est imminente.

Évidemment, pour recevoir, les Penguins devront donner. C’est la raison pour laquelle des joueurs importants pourraient être appelés à quitter la Pennsylvanie.

Parmi ceux-ci, on note Bryan Rust. L’attaquant aurait, selon ce qui est avancé par les journalistes sur le beat de l’équipe, possiblement été placé sur le marché des transactions afin de brasser la soupe un brin.

Here’s what ⁦@Real_RobRossi⁩ and I are hearing about trade inquiries the Penguins are receiving, among many other interesting items.

🚨 $1 per month offer for The Athletic still available

Read and sign up by clicking here: https://t.co/GyIfbXLQEw

— Josh Yohe (@JoshYohe_PGH) September 22, 2020

Échanger Bryan Rust, c’est le principe même de vendre un actif quand sa valeur est au maximum. Présentement, l’ailier sort d’une saison de 27 buts et 29 passes (donc 56 points) en 55 joutes seulement. On parle évidemment de sa meilleure saison en carrière.

Est-ce qu’une formation voudra payer le prix exigé par les Penguins? Selon ce qui circule, on parle d’un on espoir et d’un jeune établi.

Et c’est là qu’on doit se demander si Marc Bergevin devrait se mettre le nez dans le dossier.

Si on prend le joueur en tant que tel, outre sa grandeur (cinq pieds et onze pouces), il coche bien des cases pour Marc Bergevin. À titre de marqueur, il peut jouer aux deux ailes et son contrat de deux ans (3.5 M$ par année) est bien pour la suite des choses.

Il est certain que le grand manitou de la Flanelle appellera. La question, c’est de savoir s’il voudra payer le prix pour un joueur qui a connu une belle saison seulement et qui coûtera des jeunes dont le CH a besoin pour la suite des choses.

C’est pour ça que je ne vais pas retenir mon souffle quant à la possibilité de le voir débarquer en ville… mais gardons le dossier à l’oeil quand même.

En rafale

– Intéressant.

– Les gardiens de Vegas font encore jaser.

– Il est toujours aussi bon, lui.

– Sa progression sera à suivre.

– Que feront les Panthers?