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Dans les coulisses

Dustin Byfuglien intéresse plusieurs équipes de la LNH

Les Jets de Winnipeg ont connu une saison difficile défensivement. Malgré le brio de Connor Hellebuyck, qui a remporté le trophée Vézina, on sentait que la défense devant lui était très en deçà des années précédentes.

La perte de Jacob Trouba a évidemment été un gros morceau de l’explication, alors que ce dernier a pris le chemin de New York pour rejoindre les Rangers en retour de Neal Pionk et d’un choix de première ronde qui est devenu Ville Heinola. Ils ont également perdu Ben Chiarot, qui s’est bien établi à Montréal, et Tyler Myers, qui a signé un gros contrat à Vancouver. Ça fait trois défenseurs réguliers en moins, et tous des joueurs très robustes.

Mais la grosse perte, et celle qui était le plus imprévisible, ce fut celle de Dustin Byfuglien. Un pilier de la défense depuis des années, ce dernier ne s’est jamais rapporté aux Jets et a donc raté toute la saison.

Un autre défenseur physique, vous voyez la régularité?

Toutefois, des rumeurs commencent à courir comme quoi certaines équipes seraient intéressées à mettre la main sur Big Buff pour lui redonner une chance dans la LNH.

C’est du moins ce qui est rapporté dans cet article de TVA Sports.

Byfuglien n’est plus le même joueur que durant ses belles années, je vous l’accorde. Toutefois, ne serait-il pas une option alléchante pour une équipe qui recherche un défenseur droitier pour jouer quelques minutes par match et être un vétéran pour encadrer de jeunes espoirs à la ligne bleue?

Surtout quand des gagnants du trophée Norris nous parlent de l’importance de jouer aux côtés de vétérans établis..

Toutefois, reste qu’il est peu probable de voir le gros défenseur effectuer un retour au jeu la saison prochaine. Après avoir passé autant de temps en dehors des arénas à son âge (35 ans), il pourrait risquer une blessure à long terme.

Est-ce qu’un bon montant d’argent ou une opportunité de remporter une autre Coupe Stanley pourrait le convaincre? C’est une possibilité.

Bref, c’est un dossier à suivre..

En rafale

– Un autre joueur prêté en Europe.

– Il y a 28 ans, une journée historique pour Manon Rhéaume.

– C’est pas rien.

– Les contestations sociales se poursuivent dans la NBA et la WNBA.

– Dure perte pour les Dolphins.

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Dans les coulisses

Nick Suzuki a eu du plaisir avec Jonathan Drouin

La saison de Nick Suzuki a été applaudie sur toutes les tribunes possibles – et avec raison. Après tout, comment ne pas se trouver tout simplement émerveillé devant la magnifique performance de l’ancien choix des Golden Knights?

Surtout quand on réalise qu’il est le premier joueur de centre de l’histoire du Canadien à avoir obtenu sa place sur l’équipe de recrues de la LNH…

Et ce qui semble bien, c’est qu’il n’a pas seulement été bon, mais il a rendu les autres autour de lui meilleurs. À quel point? Au point où, lors des matchs de Jonathan Drouin à l’aile de Suzuki, il a mieux paru que loin du #14.

Les deux hommes ont passé quelques matchs aux côtés de l’autre et les deux ont été parmi les bons attaquants du CH en séries au niveau des points. Et ça, Drouin le doit – en partie – à la recrue.

En entrevue sur les ondes de TSN 690, Nick Suzuki a d’ailleurs vanté les mérites de son collègue. Il l’a trouvé très bon et a ajouté que les deux hommes se complètent très bien sur la glace.

J’ai beaucoup de plaisir à jouer avec Jonathan (Drouin). – Nick Suzuki.

Si Jonathan Drouin ne quitte pas (et ça ne semble pas être la priorité de Marc Bergevin cet automne), il se pourrait que les deux gars rejouent à nouveau ensemble. Est-ce que cela fonctionnerait? Possiblement, oui.

Et tout ça tient compte du fait que Suzuki va encore s’améliorer. Dans un segment diffusé hier, JiC est persuadé qu’il gagnera un jour un trophée important dans la LNH en vertu de son grand talent et de son éthique de travail.

Parmi les autres points touchés lors de l’entrevue sur TSN, on note ceci :

– Il a hâte de jouer un match de séries à Montréal. L’ambiance sera beaucoup plus motivante pour les gars.

– Il est content d’avoir la confiance de ses entraîneurs.

– Il est confiant, mais pas arrogant. Pourquoi? Parce qu’il n’a jamais été forcément le meilleur de son club systématiquement, ce qui le forçait à travailler fort et (logiquement) à s’améliorer.

En rafale

– Jake Evans est heureux de rester à Montréal.

– Les Blue Jays pourraient se qualifier en séries dès ce soir. [Passion MLB]

– Les écoles qui veulent jouer des matchs interscolaires devront être prudentes.

– Voici comment vont les négociations de contrat entre les Jackets e Pierre-Luc Dubois.

– Justin Herbert devrait débuter la rencontre de dimanche au poste de quart pour les Chargers.

– Cody Franson se trouve du boulot.

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Excellent contrat de deux ans pour Jake Evans

Jake Evans a fait le saut chez les professionnels il y a deux ans.

Après avoir connu une bonne première campagne à Laval (45 points en 67 rencontres), l’ancien étudiant de l’Université Notre-Dame a obtenu 38 points en 51 rencontres en 2019-20… avant de venir compléter la campagne avec le grand club.

Evans a récolté 3 points en 13 matchs réguliers et 1 autre en 6 parties éliminatoires. Il a surtout été employé à titre de quatrième joueur de centre, le seul droitier dans l’alignement.

Son bon travail vient d’être récompensé. Evans a signé une prolongation de contrat de deux ans avec l’équipe (contrat pont). Evans aurait été admissible à l’autonomie avec restriction le 9 octobre prochain.

Il aurait aussi été admissible à l’arbitrage (mais il sera encore exempté du ballottage la saison prochaine seulement).

Evans touchait un salaire de 70 000 $ (AHL) et 832 500 $ (NHL), en plus d’un boni à la signature annuel de 92 500 $ et de possibles bonis à la performance de 425 000 $ l’an dernier.

Son nouveau contrat est construit comme suit :

2020-21 : 700 000 $ NHL / 225 000 $ AHL
2021-22 : 800 000 $ (NHL ou AHL)

Il s’agit d’un excellent contrat autant pour le jeune homme – il s’assure de toucher plus d’un million $ d’ici l’été 2022 – que pour le Canadien. Si Evans fait la job au centre du quatrième trio, ça laissera des sous pour agrémenter le top six.

À tout moment, le salaire d’Evans peut disparaître de la masse salariale du CH en étant rétrogradé à Laval.

Et maintenant qu’il est sous contrat, sera-t-il prêté à une autre formation?

Rappelons qu’Evans est un choix de septième ronde (2014) et qu’il a connu un début de saison difficile l’an dernier. Il a du caractère et de la détermination, le kid!

Quel bel exemple de late blooming pour tous les jeunes sportifs qui me lisent en ce moment!

Chapeau au Canadien pour avoir divulgué le futur salaire d’Evans dans son communiqué de presse. #Transparence

En rafale

– Qui remportera le fameux trophée Conn-Smythe cette année?

– La fin de l’ère Craig Andersen à Ottawa?

– Le calibre est relevé dans la Ligue américaine. Ne l’oubliez pas.

Black Lives Matter : P.K. Subban souhaite voir davantage d’action concrètes être posées.

– Fin du parcours allemand de Félix-Auger Aliassime.

– Quelle machine!

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Deux journalistes montréalais ont vu leur bulletin de vote être annulé par la LNH

La LNH a récemment décerné plusieurs de ces honneurs annuels individuels.

Maurice-Richard : Alex Ovechkin et David Pastrnak
Hart : Leon Draisaitl
Ted-Lindsay : Leon Draisaitl
William-Jennings : Tuukka Rask et Jaroslav Halak
King-Clancy : Matt Dumba
Bill-Masterton : Bobby Ryan
Jack-Adams : Bruce Cassidy
Frank-Selke : Sean Couturier
Lady-Byng : Nathan MacKinnon
DG de l’année : Lou Lamoriello
Mark-Messier : Mark Giordano
Calder : Cale Makar
Norris : Roman Josi
Vezina : Connor Hellebuyck

Ne reste plus que le Conn-Smythe…

La plupart des vainqueurs font l’unanimité ou presque. Par contre, il y en aura toujours pour dire que tel ou tel joueur aurait dû remporter tel honneur.

Ceci dit, Frank Seravalli (président de l’Association des journalistes de hockey professionnels) a confié par soucis de transparence que certains membres avaient vu tous leurs votes être annulés en raison d’une erreur à quelque part dans leur bulletin.

En agissant ainsi, il désamorce toute spéculation ou accusation visant à discréditer ou à atteindre la réputation de la LNH et de ses journalistes.

Si seulement les équipes et la ligue pouvaient avoir autant de transparence, vous me direz…

Seravalli a confié que 153 des membres de la PHWA (ils sont plus de 300) et 21 invités issus des diffuseurs internationaux ont obtenu un droit de vote (complet).

171 des 174 personnes ont retourné leur bulletin de vote.

A.J. Mleczko (NBC), Chris Ryan (NJ Advance Media), et Craig Simpson (Sportsnet) n’ont pas remis leur bulletin ou ils ne l’ont pas remis à temps.

Marc de Foy du Journal de Montréal a oublié de voter pour le trophée Selke, ce qui a eu pour effet d’annuler tous ses votes.

Stu Cowan (The Gazette) et Aaron Portzline (The Athletic) n’ont pas nommé de gardien de but sur leur équipe d’étoiles, ce qui a annulé leurs choix pour leur All-Star teams, mais pas pour les différents trophées.

Un journaliste a aussi classé Adam Fox comme étant un attaquant, mais bon…

Bref, deux journalistes montréalais (Marc de Foy et Stu Cowan) n’ont pas soumis un bulletin de vote complet. Ceci dit, ils n’ont pas nui à aucune candidature du CH puisque Nick Suzuki s’est tout de même retrouvé sur la première équipe d’étoiles et qu’aucun joueur n’est pas près de remporter un honneur individuel cette année.

En rafale

– Les joueurs qui remporteront la Coupe Stanley risquent de ne pas pouvoir passer 24 heures avec le trophée ou du moins, pas comme avant.

– Jouer en première division suédoise ne sera/serait pas facile pour Cole Caufield. Mais c’est un défi à sa portée.

– Les Ducks n’ont PAS l’intention de racheter le contrat de David Backes.

– Une offre de 8 ans à un salaire annuel de 8 millions $ est toujours sur la table pour Alex Pietrangelo à St-Louis. Mais jusqu’à quand?

– À surveiller ce soir, en soupant!

– Les joueurs de l’Impact devront d’ailleurs passer deux mois aux États-Unis.

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François Lambert s’en prend au Canadien pour la facture de 11 675 $ qu’il a reçue

La saison 2020-21 devait débuter le 1er décembre prochain.

Récemment, on nous a laissé sous-entendre qu’elle pourrait finalement prendre son envol en janvier – possiblement avec la Classique Hivernale – notamment avec une division canadienne pour contourner la frontière fermée et la quarantaine obligatoire en rentrant au Canada.

Mais depuis le début de la semaine, on nous parle plutôt d’une saison de 48 matchs qui ne pourrait s’ouvrir qu’en mars (si nous sommes chanceux). Profitez des derniers matchs de la finale de la Coupe Stanley parce que du hockey de la LNH, on risque de ne pas en avoir pendant un méchant bout de temps après ça…

Mais François Lambert – oui, oui… l’ancien Dragon – a démontré à quel point le Canadien ne s’ajustait pas super bien à cette réalité pessimiste.

Lambert a confié hier soir via son compte Facebook avoir finalement décidé de résilier son abonnement de saison avec le CH. Lambert possédait une paire de billets dans les rouges depuis plusieurs années. Il partageait celle-ci avec l’un de ses associés qu’il n’a pas nommé. Une petite recherche sur le Web nous permet de déduire que Georges Karam est cet associé avec qui François Lambert avait l’habitude d’aller au Centre Bell.

Pourquoi Lambert a-t-il décidé de résilier son abonnement? Parce qu’il trouve le Canadien effronté et arrogant de lui envoyer une facture de près de 12 000 $ en pleine pandémie… alors que l’on ne sait même pas s’il y aura véritablement une saison dans la LNH et si oui, face à quelles équipes le CH jouera.

On ne sait pas non plus s’il y aura des partisans dans les estrades et surtout, à quoi ressemblera l’expérience que l’on vend encore à gros prix.

Car oui, le Canadien a envoyé des factures à ses abonnés de saison… des factures pour une saison complète de 41 matchs réguliers à domicile, en plus d’un calendrier préparatoire hypothétique.

Lambert est allé plus loin que ça. Il a rappelé que le spectacle n’était pas au rendez-vous depuis quelques années, que le CH était rempli de joueurs de profondeur et que l’entreprise prend ses clients pour acquis depuis trop longtemps. Il refuse de servir à financer des joueurs surpayés.

Rappelons qu’il avait aussi été pas mal hard avec l’équipe quelques jours avant le début de la pandémie en Amérique du Nord.

Le CH a bien fait quelques-uns de ses moves en offrant un crédit de 150 % aux abonnés pour chaque match non-disputé en 2019-20. Il a aussi été compréhensif en permettant à ses clients/fans de payer le montant total de la facture en plusieurs versements égaux et sans intérêts.

Reste qu’au final, il demande toujours près de 12 000 $ pour quelque chose qui ne sera peut-être pas livré, ou qui le sera en partie seulement, et dans un état différent de celui auquel on s’attendait en tant que clients. S’il n’y a que 24 matchs au Centre Bell, on va créditer une vingtaine de matchs à chacun pour l’an prochain? Ça va finir quand?

Les prochaines années seront difficiles pour les clubs de sport professionnels. Très difficiles. Le CH, l’Impact et les Alouettes devront trouver des moyens d’affronter la tempête… qui ne fait que commencer pour eux.

Disons que Joey Saputo ne ramasse pas beaucoup d’argent en envoyant son équipe jouer ses matchs à domicile dans la région de New York… à 17h00 (aujourd’hui), une heure qui empêche même son partenaire francophone radio de diffuser la rencontre.

Mes espions me disent qu’environ 90 % des abonnés de saison du Canadien ont tout de même renouvelé leur abonnement pour la saison prochaine. Ils l’ont toutefois fait durant l’été, alors que l’enthousiasme avec les playoffs était à son paroxysme et qu’on nous promettait encore une saison 2020-21 en décembre. Les données ont malheureusement changé. Est-ce que Geoff Molson et ses partenaires devront penser à s’ajuster?

En rafale

– Qui prendra les devants dans la série finale ce soir?

– Joyeux anniversaire à ces deux anciens Canadiens.

– Plusieurs personnes – dont Dan Carcillo – s’insurgent de voir la LNH faire la promotion de l’endurance/tolérance à la douleur avec sa série finale de la Coupe Stanley. Disons que le timing – un documentaire choc sur la prise d’antidouleurs a été diffusé hier soir sur les ondes de TSN – n’est pas optimal.

– Marquer le but gagnant… avec ton visage!

– Les joueurs de la Ligue américaine ne savent pas à quoi s’attendre. #COVID19

– Il y a des limites à vouloir être prudents, non?

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Max Domi chez les… Blue Jackets de Colombus?

Depuis les dernières années, les ennuis du Canadien pour se trouver un centre de premier plan ont permis de mettre en évidence à quel point ces joueurs sont rares dans la ligue et que leur valeur est souvent très élevée.

Sauf que maintenant, le CH n’a plus vraiment ce problème. Avec Nick Suzuki, Jesperi Kotkaniemi, Phillip Danault et Max Domi, le CH regorge de centres pouvant jouer sur les deux premiers trios. Les deux premiers sont des jeunes qui ont encore plusieurs années de développement devant eux et le troisième est l’un des meilleurs attaquants défensifs de la LNH.

Ça laisse Max Domi, qui est agent libre à la fin de la présente saison, en trop.

Les rumeurs au sujet de Domi ne cessent de se faire entendre, et les plus récentes nous proviennent de deux journalistes qui couvrent les Blue Jackets, alors qu’ils ont évoqué l’idée de voir Domi débarquer à Columbus pour être le deuxième centre de l’équipe, derrière Pierre-Luc Dubois.

Ils ont d’ailleurs parlé de cette idée un peu plus en profondeur durant leur baladodiffusion un peu plus tôt aujourd’hui.

Domi a exprimé son désir de jouer au centre, c’est assez clair. Sauf que comme je vous le mentionnais un peu plus tôt, il n’y a pas vraiment de place pour lui dans l’alignement du Canadien.

Toutefois, avec les Blue Jackets, il aurait toute la liberté de jouer à cette position sur un deuxième trio plutôt qu’un quatrième comme à Montréal. Ils devront assurément le payer, mais comme l’explique Aaron Portzline, il répondrait vraiment à un besoin :

Les Blue Jackets pourraient assurément utiliser le punch offensif de Domi dans le top 6. Avec son esprit compétitif en plus, il aurait clairement une place dans la formation – Aaron Portzline

Bref, si Domi quitte pour Columbus, qu’est-ce que le Canadien pourrait obtenir en retour?

Le nom qui revient souvent, c’est celui de Josh Anderson. On parle d’un gros ailier droit qui, malgré quelques blessures la saison dernière, a déjà démontré qu’il peut contribuer offensivement, mais surtout physiquement.

Ça ressemble pas mal à ce qu’il manque dans la formation du Canadien..

Il y avait déjà des rumeurs le concernant avant la date limite des transactions. Stéphane Gonzalez en avait reparlé il y a quelques semaines, puis Eric Engels en avait glissé un mot aujourd’hui en parlant de Steven Stamkos.

Bref, pourrait-on voir un mariage parfait, autant pour Domi que pour Anderson? À suivre..

En rafale

– Pierre McGuire encense Nick Suzuki.

– Beau geste de Mark Borowiecki.

– Les Blue Jays annoncent leur alignement de 40 joueurs pour les séries.

– Devonta Freeman remplacera Saquon Barkley avec les Giants.

– L’état des forces après deux semaines dans la NFL.

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Georges Laraque veut maintenant abolir les bagarres dans le junior

Pendant des années, Georges Laraque s’est battu. Autant dans la LHJMQ que chez les pros, celui qui est aujourd’hui animateur au 91.9 Sports s’est battu et a été reconnu pour ça. Il était donc, évidemment, pour les bagarres.

Depuis sa retraite, il est resté sur ses positions et se disait en faveur des batailles, autant chez les pros que dans le junior.

Mais le récent débat qui a lieu sur la place publique a forcé une réflexion importante chez lui comme chez de nombreux intervenants du monde du hockey junior au pays.

Alors que le Canada est le seul pays au monde où les bagarres sont permises dans le hockey junior, la LHJMQ veut faire bouger les choses.

En fait, la LHJMQ veut plaire à la ministre Isabelle Charest, qui aimerait réduire les bagarres dans la Q. Et comme cela aiderait la LHJMQ à obtenir du financement pour l’année de pandémie qui les attend, un vote a été tenu pour donner des 10 minutes de punition et suspendre plus rapidement les gars qui se battent.

Sur les 18 clubs, 10 ont voté pour serrer la vis… mais comme cela en prenait 12, rien ne bougera. Les Olympiques, les Voltigeurs, les Foreurs, les Huskies et quatre clubs des Maritimes ont voté contre le changement.

Résultat? Personne ne bouge.

Évidemment, tout cela a ramené à l’avant-plan le débat des bagarres et de l’abolition. Certains sont contre l’abolition (dont André Tourigny), mais le clan du « oui » a de plus en plus d’adeptes…. notamment Patrick Roy.

Cela dit, c’est sûr qu’il y a des organisations qui n’ont aucune excuse de voter… Je trouve ça regrettable qu’on ne soit pas capable de s’asseoir et qu’on ne trouve pas une méthode qui plairait à tout le monde. – Patrick Roy

Mais il n’est pas le seul gros nom à vouloir faire changer les choses.

C’est là qu’on revient à Georges Laraque. Ce dernier a changé son fusil d’épaule – au niveau junior seulement – et se dit prêt à voir le junior canadien interdire les bagarres.

C’est ce qu’il a affirmé en ondes.

Oui, Georges a fait sa carrière en se battant. Cela fait donc de lui un gars bien placé pour savoir ce que ça prend et ce qui en découle, non?

Il rappelle que la culture du junior fait que tu n’as parfois pas le choix d’y aller. Et comme ce n’est pas tout le monde qui est capable et qui en a envie, ce n’est pas l’idéal.

Sans compter l’idée de blesser un jeune qui se développe physiquement…

L’ancien du Canadien s’est souvenu de son premier combat dans le junior. Il s’est fait péter une veine sur le nez et voulait arrêter de se battre. C’est en raison de la pression de ses pairs (et de son père) qu’il a repris le collier, non pas sans avoir peur.

Est-ce qu’on veut cela pour nos jeunes de 16 à 20 ans? Absolument pas.

J’aimais bien l’idée de serrer la vis dans le junior, ce qui se veut un bon début pour ne pas brasser l’establishment trop rapidement. C’est un compromis idéal dans les circonstances… mais il n’est pas passé.

D’avoir un ambassadeur comme Georges Laraque est une bonne nouvelle pour le dossier, c’est clair. Après tout, le but du jeu n’est pas de protéger les jeunes?

En rafale

– Vraiment?

– Le message de P.K. Subban.

– La COVID-19 frappe dans la KHL.

– Avis aux intéressés.

– Message aux gamers.

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Phillip Danault… chez les Rangers de New York?

Un article publié le mois dernier sur un site new-yorkais a refait surface hier sur un site québécois. L’objet de cet article? Les Rangers devraient avoir Phillip Danault dans leur viseur.

L’auteur, David Shapiro, soutient que Jeff Gorton devrait profiter de la possible disponibilité de Danault – suite à son insatisfaction quant à son nouveau rôle et son statut de joueur autonome dans un an – pour tenter d’en faire le deuxième centre des Rangers (derrière Mika Zibanejad). Vous pouvez gager que Danault adorerait cette opportunité.

Les Rangers comptent désormais sur Artemi Panarin (ailier gauche), Pavel Buchnevich, Chris Kreider et Kaapo Kakko (deuxième ailier droit pour l’instant) comme quatre premiers ailiers. Et Alexis Lafrenière (deuxième ailier gauche?) se joindra à eux dans deux semaines…

Danault comme vétéran au centre de Lafrenière et Kakko?

Selon Shapiro, Danault est un joueur complet et le retour pour en faire l’acquisition risque de ressembler à ce que les Canucks ont payé pour acquérir J.T. Miller : un choix de première ronde et un choix de troisième ronde.

Oubliez toutefois immédiatement toute rumeur qui impliquerait Phillip Danault ET le premier choix des Rangers.

Puisque le Canadien est en mode gagner maintenant et qu’il n’a pas de problème avec le salaire de Danault en 2020-21, Marc Bergevin pourrait davantage viser un joueur établi et un bon espoir comme les Maple Leafs l’ont fait avec Nazem Kadri (Tyson Barrie et Alex Kerfoot).

Shapiro suggère donc aux Rangers d’offrir Ryan Strome et autre chose de retour de Danault, qui n’est pas disponible à rabais, le rappelle-t-il.

Ryan Strome a beau avoir récolté 59 points la saison dernière – soit 12 de plus que Danault, je ne suis pas certain qu’il y a une place pour lui à Montréal. Les deux premiers joueurs de centre ont été identifiés (Suzuki et Kotkaniemi) et Ryan Strome a-t-il vraiment ce que Marc Bergevin recherche pour piloter son troisième trio?

Et quel pourcentage des points récoltés par Strome auraient été obtenus sans Artemi Panarin à sa gauche?

Oui, il est un fifth pick overall (2011), mais il a 27 ans et il a été échangé à deux reprises. Une fois contre Ryan Spooner (dont la carrière en Amérique du Nord est terminée) et une autre contre Jordan Eberle (une autre horrible transaction à mettre sur la liste des Oilers).

Par contre, et puisqu’il est un centre droitier – une denrée rare à Motréal -, Strome pourrait-il être intéressant s’il est échangé en retour de Max Domi? Peut-être?

Mais on n’aurait pas réglé le problème d’insatisfaction de Phillip Danault. Et les Rangers ont-ils Domi dans leur viseur? Hum…

Strome, tout comme Domi, sera admissible à l’autonomie avec restriction (et à l’arbitrage) en octobre.

Je ne crois pas qu’il soit une solution plausible aux problèmes du CH, qui se cherche d’abord et avant tout un ailier de bon gabarit capable d’enfiler des buts de façon régulière.

Rappelons que selon Elliotte Friedman, le nom de Phillip Danault serait bel et bien sur le marché, mais que Marc Bergevin ne semblerait pas totalement prêt à se départir de son joueur de centre québécois.

En rafale

– Pierre-Luc Dubois risque de ne pas se rendre jusqu’à l’autonomie avec restriction… et donc, de ne pas recevoir d’offre hostile d’une équipe comme le CH.

– Une rumeur envoie Alex Pietrangelo ou Torey Krug à Vegas. [MNTR]

– Statistique intéressante.

– Les cartons rouges de Rudy Camacho et Romell Quioto font encore jaser. [985]

– L’Impact devra jouer plus tôt demain soir et le 98,5 FM ne pourra donc pas diffuser son match à la radio.

– Grosse acquisition pour Atlanta.

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Des joueurs racontent les « secrets » des bulles de la LNH

Greg Wyshynski, fondateur du blogue Puck Daddy (vendu à Yahoo), est maintenant à l’embauche de ESPN. Il a eu la chance de discuter avec neuf joueurs de la LNH qui ont passé du temps dans l’une des deux bulles créées par la LNH (Edmonton et Toronto).

Les joueurs qui participent actuellement à la finale de la Coupe Stanley auront passé un peu plus de deux mois dans une bulle, sans voir leur famille (pour les joueurs dont la famille ne réside pas au Canada généralement). C’est long!

D’autres comme Sidney Crosby, qui n’a participé qu’à la ronde qualificative, sont déjà sortis de la bulle depuis le début du mois d’août.

Neuf joueurs ont accepté de raconter leur expérience dans une bulle à ESPN. Voici ce qu’il y a d’intéressant dans ce qu’ils avaient à dire.

– Ils étaient testés à tous les jours, sans exception. Le soir, avant d’aller au lit.

– Oui, ils aiment jouer au hockey, surtout lorsqu’ils ont l’occasion de remporter la Coupe Stanley… mais passer autant de temps coupé de la société (emprisonné dans un hôtel) était difficile à gérer émotivement pour certains. On n’a qu’à penser à Tuukka Rask. Certains joueurs étaient moins heureux que d’habitude après quelques jours à peine. Certains étaient tristes et à la limite, dépressifs.

– Les joueurs se sentaient en sécurité. Peut-être même trop aux dires de l’un d’eux.

– Ils portaient le masque surtout pour l’image puisqu’ils se savaient tous négatifs à la COVID-19.

– Les clôtures et la vie enfermée dans un hôtel avait des allures de prison. Certains se sont sentis claustrophobes.

– Le fait de voir la Coupe Stanley être remise à une équipe au cours des prochains jours est certes la preuve que le plan de la LNH était excellent. Aucun cas de COVID-19 n’a été déclaré à l’intérieur des bulles.

– Ce qu’on avait promis aux joueurs dans la bulle vs ce qu’ils ont vraiment eu comme vie/divertissement, ce sont deux choses très distinctes. C’était plate et ennuyant, that’s it.

– Certaines équipes comme le CH en offraient plus à ses joueurs. Par exemple, les joueurs montréalais avaient droit à des wraps et à des smoothies dans leur section alors que les joueurs des Panthers, non.

– Les joueurs ont eu plus de plaisir à Toronto qu’à Edmonton. L’offre n’était pas la même pour eux.

– Les joueurs qui résidaient au JW Marriott pouvaient être 48 heures sans respirer l’air de l’extérieur. Il y a un tunnel qui relie l’hôtel et l’aréna.

– Certains trouvent que la LNH et le gouvernement canadien ont été trop restrictifs quant aux conditions pour amener les familles à l’intérieur de la bulle. Ils avaient pourtant vendu le projet aux joueurs avant leur entrée dans la bulle.

– Les joueurs ont pu boire du vin, de la bière… et manger des bonbons au cannabis. Outre quelques exceptions, les gars ont pris de l’alcool et de la drogue davantage pour se relaxer et décompresser que pour tripper. Surtout dans le cas des bonbons au pot. Rappelons qu’ils sont légaux au Canada…

– Aucun joueur n’a brisé la bulle pour une question sexuelle, semble-t-il.

– La proximité avec les autres équipes a dérangé plusieurs joueurs (et probablement coachs/directeurs).

– La cour de récréation de la bulle albertaine a vraiment des airs de cour de prison.

Ça a l’air le fun…
(Crédit: ESPN)

– L’absence de partisans a paru pour les joueurs, surtout ceux issus des marchés de hockey traditionnels. Mais le produit livré sur la patinoire a tout de même été de grande qualité.

– Très peu de joueurs accepteront de s’isoler à nouveau dans une bulle la saison prochaine. Pas pour une saison complète… pas pour une saison écourtée… et même pas pour les séries éliminatoires! Un autre indice d’une saison écourtée qui ne débutera qu’en mars, au mieux?

En rafale

– Cinq joueurs susceptibles de voir leur contrat être racheté dès samedi. [HockeyFeed]

– Neymar est encore dans le trouble…

– Match préparatoire annulé entre les Saguenéens et les Cataractes samedi. Avec des effectifs réduits, les deux équipes ont convenu qu’un seul match sera suffisant ce weekend.

– 10 Euros de différence! Pourquoi?

– Bonne nouvelle pour le tennis canadien!

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Claude Julien est désormais le deuxième entraîneur le mieux payé de la LNH

Lorsque Peter Laviolette a signé son contrat de 3 saison à un salaire annuel de 4,9 millions $ avec les Capitals, on s’est tous dit : c’est beaucoup d’argent pour un entraîneur… surtout en pleine COVID-19 et avec les revenus à la baisse dans la LNH.

Mais le marché ne semble pas encore avoir été affecté par la COVID-19 dans la LNH. Alex Pietrangelo vise toujours un salaire annuel d’au moins 9 millions $ et l’argent, bien que moins disponible chez certaines équipes, continuent de sortir.

Où se situe Claude Julien chez les entraîneurs les mieux payés de la LNH? Au 2e rang, tout juste derrière Joel Quenneville.

Oui, oui… l’entraîneur d’une équipe qui ne roule pas sur l’or et qui évolue dans le marché floridien sera le mieux payé de tout le circuit en 2020-21.

1. Joel Quenneville (Floride) – 5,25 millions $
2. Claude Julien (Montréal) – 5 millions $
3. Todd McLellan (Los Angeles) – 5 millions $
4. Alain Vigneault (Philadelphie) – 5 millions $
5. Peter Laviolette (Washington) – 4,9 millions $.

Quand même spécial de penser que les trois entraîneurs les mieux payés de la LNH auraient raté les séries si la COVID-19 ne nous avait pas frappés de plein fouet ou que seules 8 équipes de l’Est avaient participé au tournoi estival.

Notons que…

– Mike Babcock touchait un salaire de 6,25 millions $ avant d’être congédié par les Maple Leafs. En fait, il le touchera encore durant les trois prochaines campagnes.

– Claude Julien reviendra derrière le banc du Canadien la saison prochaine, même s’il a dû rater la fin du parcours éliminatoire du Canadien en raison d’un malaise cardiaque. Il lui reste deux années de contrat avec le CH.

– 17 formations ont convaincu leur personnel d’entraîneurs de diminuer leur salaire afin de compléter la saison 2019-20 (séries). La plupart ont rétabli le salaire normal de leurs hommes, mais des formations comme les Sabres tentent de convaincre leur staff d’encore une fois réduire leur rémunération pour la saison 2020-21. On parle généralement de 20 à 25 % de coupures.

– Les Canucks paient leur entraîneur Travis Green seulement 1 million $ par saison. Les Flames, eux, se sont entendus avec Geoff Ward pour un salaire de 900 000 $. Chez les coachs dont le salaire est connu, ce sont les deux plus petits salariés du circuit Bettman.

En rafale

– Les Kings ont prêté plusieurs de leurs (jeunes) joueurs à une formation berlinoise (première division allemande)… qui appartient au propriétaire des Kings justement.

– Kucherov est juste trop fort.

– Joe Pavelski connaît aussi de superbes moments présentement.

– Se faire dire que l’on sera un Sénateur à vie est un indice que tu ne le seras pas, finalement…

– Un championnat (CPL) spécial pour Maxime Tissot.

– Irresponsable…