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Trophée Norris: Roman Josi vante Shea Weber

Leon Draisaitl (Hart et Ted-Lindsay), Connor Hellebuyck (Vézina), Cale Makar (Calder) et Roman Josi (Norris) ont tous remporté de beaux honneurs hier soir. Rappelons-nous que ces trophées récompensent le jeu en saison régulière et que les séries éliminatoires ne sont pas prises en considération.

Est-ce que Hellebuyck méritait vraiment le trophée Vézina? Il a complété le calendrier régulier avec la 16e meilleure moyenne de buts alloués et le 9e meilleur pourcentage d’efficacité dans la LNH (chez les gardiens ayant disputé au moins dix matchs).

Puisque seul Carey Price a joué plus de minutes que lui et qu’il a su amener les Jets en séries malgré une formation amoindrie, je peux comprendre sa consécration.

Cale Makar? C’était Quinn Hughes ou lui. Et ce sont deux incroyables défenseurs. Je suis OK avec cette décision. J’aurais probablement pris la même.

Leon Draisaitl? Il a été tout simplement exceptionnel, récoltant 13 points de plus que le deuxième meilleur pointeur de la LNH. Ce n’est pas parce qu’Éric Fichaud n’est pas d’accord avec ce choix que l’on va s’enfarger longtemps…

Quant à Roman Josi, il a mis la main sur son premier trophée Norris, succédant à Mark Giordano. C’était Josi ou John Carlson…

L’aspect plus complet du jeu de Josi a joué en sa faveur, alors que la deuxième moitié de saison de John Carlson lui a probablement coûté cet honneur.

Le défenseur des Predators a eu quelques mots pour Shea Weber après avoir appris qu’il avait été sacré meilleur défenseur de la LNH en 2019-20.

« Regarder Shea Weber s’entraîner et jouer chaque jour aide beaucoup pour la progression d’un jeune. En plus, j’ai eu la chance de jouer à ses côtés. J’ai appris beaucoup. Il mériterait tellement de gagner un trophée Norris. » – Roman Josi (propos rapporté par Jonathan Bernier du Journal de Montréal

Josi n’était pas obligé de donner du love gratuit comme ça à Shea Weber.

Weber a quitté Nashville il y a plus de quatre ans. Il est devenu le capitaine du Canadien.

Mais Josi n’a pas oublié les cinq (premières de sa carrière) saisons qu’il a passées dans le même vestiaire que Shea Weber… et à ses côtés sur la patinoire.

C’est ça, Shea Weber… un gars qui apporte beaucoup lors matchs, mais aussi dans un vestiaire et lors des entraînements. Roman Josi était en train de nous dire hier soir que sans Shea Weber pour lui montrer la voie et l’accompagner, il n’aurait peut-être jamais remporté ce trophée Norris en 2020.

Il n’a pas distribué de mention spéciale à P.K. Subban, qui a été échangé par les Predators l’an dernier, en retour de pas grand chose. Désolé si cette dernière phrase vous a dérangé, mais c’est la pure et simple vérité.

À noter que Josi avait toutefois tenu de bons mots à l’endroit de Subban après son échange au New Jersey.

Vous pouvez être certains que dans 5, 10 ou 15 ans, d’anciens joueurs du CH continueront de vanter l’impact que Shea Weber aura eu sur leur carrière. Ben Chiarot, Victor Mete, Alexander Romanov… ils auront tous été façonnés de façon positive suite à leur expérience avec Shea Weber.

Maintenant, il faut tout faire pour gagner avant que Weber ne puisse plus suivre la cadence et qu’il pense à se retirer.

En rafale

– À surveiller d’ici la fin de la semaine.

– La LHJMQ devait choisir entre (punir plus sévèrement) les bagarres et l’argent de subventions gouvernementales. Elle a fort probablement fait le mauvais choix.

– Imaginez un trio Hall – McDavid – Draisaitl

– Joyeux anniversaire Adonis.

– Malgré trois performances atroces la semaine dernière…

– Mauvaise nouvelle pour la Premier League et pour tout le sport professionnel indirectement.

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Ilya Kovalchuk ne reviendrait pas à Montréal

Le cas d’Ilya Kovalchuk à Montréal a de quoi faire couler beaucoup d’encre. Après tout, on sait que Marc Bergevin a établi les bases d’un retour en ville en marge de la transaction qui l’a envoyé du côté de Washington afin de tenter de gagner la Coupe.

Mais depuis, les choses ont changé. Le joueur « vedette » qui a donné des frissons aux amateurs du Canadien est redevenu le joueur « fini » qu’il est peut-être vraiment lors de son parcours à Washington.

Est-ce qu’on peut attribuer cette baisse de régime au mauvais encadrement dont les Capitals ont été victimes dans la bulle? Je ne sais pas… mais si oui, il aurait dû être un grand garçon et se responsabiliser, non?

Enfin bref.

Il y a quelques semaines, nous rapportions qu’une autre formation du circuit Bettman avait le Russe dans le viseur. On ne sait pas si ces rumeurs-là n’étaient pas fondées, si les choses ont changé ou si l’information suivante est fausse, mais il semblerait que les formations de la LNH ne soient plus vraiment intéressées par l’attaquant #17.

Résultat? Les chances de le revoir à Montréal seraient de plus en plus minces – pour ne pas dire nulles.

Cette information provient du site russe Meta Ratings et on parle d’une trouvaille du journaliste Andrew Zadarnowski.

Jusqu’à quel point est-ce fiable? On sait que l’information circule en Russie, mais on ne sait pas jusqu’à quel point on peut le prendre pour du cash présentement. Lisez donc le texte au conditionnel…

Dans le texte, on peut y lire – non sans l’aide de Google Traduction – que les négociations n’auront pas lieu d’ici le 9 octobre prochain et que, même là, il serait difficile d’imaginer que Kovalchuk se trouvera un emploi.

Le site mentionne que le Canadien ne le resignera pas et que les Oilers n’ont pas voulu l’inviter. L’inviter? Comme dans un PTO?

Est-ce que la KHL l’attend? Peut-être, oui.

Rendu là, question de laisser de la place aux jeunes, il vaudrait mieux considérer cette histoire-là comme un one-night stand (ou un amour d’été, vu que c’était un brin plus long) et ne pas tenter de recréer la magie. Personne n’y gagnerait au change… surtout pas les jeunes qui verraient le vétéran prendre une place dans l’alignement.

En rafale

– Et de neuf.

– Leon Draisaitl sera-t-il nommé le joueur le plus utile?

– C’est plus que Mike Babcock, ça.

– Fantastique.

– À suivre…

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CH: Des statistiques suggèrent de garder Ouellet et de céder Kulak

Qu’est-ce que l’on doit faire dire aux chiffres?

Suite à la transaction et à la signature de Joel Edmundson, le Canadien compte sur ses cinq premiers défenseurs afin d’entamer la prochaine saison (le jour où elle s’entamera).

Shea Weber, Ben Chiarot, Jeff Petry, Joel Edmundson et Alexander Romanov sont ces cinq défenseurs-là.

On peut penser que l’équipe ouvrira sa saison avec sept défenseurs dans le roster.

Et on peut penser, surtout suite à ce que Marc Bergevin a confié la semaine dernière à Mathias Brunet et Jean-Charles Lajoie, que Brett Kulak et Victor Mete seront ces deux défenseurs-là.

Mais RDS a tenu à faire parler les chiffres. Les chiffres avancées.

Qui de Brett Kulak ou Xavier Ouellet devrait être la police d’assurance du Canadien la saison prochaine? Qui de ces deux défenseurs-là devrait entamer la saison avec l’équipe?

Les deux ont été employés régulièrement lors des récentes séries estivales.

Selon l’analyse statistique de RDS (concoctée par Charles-Félix Paquin de chez SportLOGiQ), le choix risque de se faire par profil de défenseur recherché.

Les chiffres tendent à démontrer que Brett Kulak est plus efficace en possession de rondelle, en contribution offensive et en jeu de transition alors que dans le cas de Ouellet, c’est davantage son jeu sans la rondelle qui en fait un bon candidat. Il sait bien se positionner dans les lignes de tirs pour bloquer ceux-ci tout en étant supérieur à Kulak pour récupérer la rondelle. Ouellet commet aussi moins de revirements que Kulak.

Les deux hommes sont bons en infériorité numérique, mais pas en supériorité numérique.

Je vous laisse consulter l’article sur le site de RDS pour obtenir les détails qui poussent Charles-Félix à en venir à ces conclusions.

Au final, Charles-Félix Paquin suggère au CH de se demander s’il veut un joueur défensif ou « offensif » à titre de septième défenseur.

Sincèrement, je ne vois pas le CH choisir Ouellet devant Kulak. Kulak possède toujours une année de contrat à un salaire très raisonnable (1,85 million $). Ouellet, quant à lui, devrait toucher l’autonomie avec restriction et qui sait, peut-être même celle sans restriction. Même s’il a joué tous les matchs durant l’été, Ouellet devra se contenter d’un job à Laval ou ailleurs qu’à Montréal. L’arrivée de Romanov et d’Edmundson le fait reculer de deux cases.

Ce qu’il y a d’intéressant avec l’analyse de Charles-Félix, c’est qu’il place Victor Mete à la droite de Romanov pour entamer la saison sur la troisième paire. J’ai comme l’impression que cette carte-là n’est pas encore joué. Brett Kulak ou Alexander Romanov pourrait jouer à droite sur cette paire et rapidement, le défenseur supplémentaire deviendrait Victor Mete (RFA)…

Qui pourrait aussi être échangé durant l’automne.

Ceci dit, je ne vois pas comment Xavier Ouellet pourrait se frayer un chemin dans la formation du CH en décembre ou janvier prochain. Peu importe ses qualités, ses faiblesses, les chiffres que l’on regarde ou les prochains moves du DG. Il n’y a tout simplement plus de place pour lui avec le grand club présentement.

En rafale

– Intéressante initiative!

– Raphaël Lavoie aimerait se trouver une nouvelle équipe en Europe, et non rentrer au pays.

– Bien lancé! Bien joué!

– Ça commence à rouspéter plus fort qu’avant.

– Quelle triste soirée pour le porteur de ballon des Patriots.

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Un journaliste attitré à la couverture du CH frappé durement par la COVID-19

Tout le monde peut attraper la COVID-19. Et toute le monde peut en mourir. Elle ne fait pas de distinction.

En fait, certaines études démontrent qu’elles s’attaquent davantage à certaines ethnies et qu’une partie de la population pourrait posséder une immunité croisée en lien avec les lymphocytes T. On sait aussi que les gens plus âgés possédant une comorbidité (surtout l’obésité et le diabète non-contrôlé) ont (beaucoup) plus de chances d’en mourir, mais bon…

Le journaliste sportif John Lu, qui couvre les activités du Canadien chez TSN, a attrapé la COVID à son tour. Visiblement en bonne santé et pas très âgé, Lu l’a eu dur, si vous me permettez l’expression.

Il souffre de la COVID-19 depuis le 6 septembre. Au début, il a ressentait de la douleur, de la fatigue et des maux de tête, ce qui l’a convaincu d’aller se faire tester. Il a reçu un résultat positif le lendemain.

Il croyait pouvoir être en mesure de guérir par lui-même, seul à la maison, mais ce ne fût pas le cas. Deux jours après son résultat positif, il a été victime d’étourdissements, il a fait un choc vagal et il a chuté au sol. Quelques heures plus tard, il a à nouveau blacked out et chuté. Il a appelé le 911 et il s’est rendu à l’hôpital en ambulance.

Officiellement, on lui a diagnostiqué une embolie pulmonaire et un caillot sanguin dans les poumons. Il devra prendre des médicaments durant trois mois pour guérir.

S’il ne s’était pas rendu à l’hôpital, les docteurs lui ont confié qu’il aurait pu avoir un malaise cardiaque éventuellement.

Lu a pu retourner chez lui le 15 septembre. Il tient à remercier le personnel médical et son épouse, qui ont été exceptionnels. Il reconnaît aussi l’incroyable support de son employeur, Bell Media.

John Lu tient à nous rappeler que la COVID-19 existe et qu’il faut continuer de se protéger, et de faire attention à ceux et celles qui l’attrapent.

Il nous/vous encourage à faire un don pour aider les gens frappés par cette pandémie.

On lui souhaite de se rétablir complètement le plus tôt possible et on continue de le répéter : protégeons-nous, question d’éviter le pire et de ne pas retourner en confinement. Fermer à nouveaux des secteurs d’activités et les écoles serait catastrophiques pour des gens qui en ont déjà beaucoup trop arraché. Et ne pas se protéger pour laisser le virus nous infecter à grande échelle, encore plus catastrophique.

Prompt rétablissement, John!

En rafale

– Troisième carton rouge en trois matchs pour l’Impact. Un deuxième pour une incapacité à gérer ses émotions lors d’une situation frustrante. C’est inacceptable!

– Triste résultat, encore une fois.

– Quel mauvais titre! Quel mauvais montage Photoshop! Thierry Henry n’a jamais tenu ce discours-là!

– À surveiller ce soir. Est-ce que le Lightning parviendra à créer l’égalité dans la série? Est-ce que Steven Stamkos sera de retour au jeu?

– Yaroslav Askarov connaît de très bons moments présentement dans la KHL. Ça risque d’affecter positivement son rang de sélection le 6 octobre prochain.

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L’incertitude plane quant à la prochaine saison de la LNH

La finale de la Coupe Stanley débutera samedi soir prochain, alors que le Lightning affrontera les Stars pour remporter le trophée dans une ambiance bien différente que tout ce qu’on a pu connaître dans les années passées en raison de la pandémie de COVID-19.

Quand la série sera terminée, les activités traditionnelles de la saison morte pourront reprendre pour retrouver un semblant de vie normale dans le circuit Bettman et pour permettre aux équipes de se préparer pour la prochaine campagne.

Sauf que rien n’est garanti pour cette saison, en fait.

Dans un article très intéressant paru sur The Athletic, Scott Burnside explique qu’au moment d’écrire ces lignes, il n’y a personne qui sait vraiment la forme que prendra la prochaine saison, ni même à quel moment elle aura lieu.

En fait, il y a tellement d’incertitude qu’un directeur général de la ligue, qui a voulu garder l’anonymat, y a été de cette déclaration inquiétante :

Je commence à me dire qu’il pourrait ne pas y avoir de saison – Directeur général anonyme

Ça fait très peur.

Les dates du 1er décembre et du 1er janvier ont été avancées précédemment, mais ça serait tout un casse-tête logistique de créer une cédule de 82 matchs et avoir couronné un champion avant le mois de juillet, surtout avec les restrictions liées à la pandémie.

Même Bill Daly ne sait pas de quoi aura l’air la campagne 2020-21, mais croit toutefois qu’il y en aura une.

Je ne sais pas de quoi la prochaine saison aura l’air. Je crois bel et bien qu’il y en aura une, je ne peux simplement pas dire quelle forme celle-ci prendra – Bill Daly

Il y a tellement de facteurs à prendre en compte qu’il est normal de se demander si le circuit Bettman pourra reprendre ses activités. Que ce soit au niveau de la frontière, le statut de la pandémie lorsque la saison s’entamera, la présence de fans dans les estrades, bref plusieurs gros aspects dont le calendrier devra tenir compte.

Est-ce que l’idée de la division canadienne sera retenue? Possible.

Mais il est très peu probable de revoir les bulles l’an prochain.

Je ne crois pas que les propriétaires accepteraient cette solution (les bulles) à long terme. Je ne crois pas non plus que les joueurs seraient intéressés de leur côté – Président d’une équipe de la LNH, anonyme.

Pour plus de détails, je vous remets le lien de l’article, un excellent travail de journalisme de la part de Scott Burnside.

En rafale

– Edmundson et Allen choisissent leurs numéros.

– Une saison marquée par une éclosion en séries éliminatoires.

– À lire.

– Il est absolument bouillant.

– Joe Burrow fait déjà parler de lui!

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Mattias Norlinder est comparé à Rasmus Dahlin en Europe

Le Canadien semble avoir tellement de difficulté à se trouver un défenseur gauche de premier plan depuis des années, mais si on regarde parmi la banque d’espoirs du club, on sent plus que jamais qu’il ne s’agit que d’une question de temps avant qu’un jeune s’établisse dans la LNH.

Le premier nom qui vient en tête, c’est celui d’Alexander Romanov. Maintenant qu’il est dans l’entourage du Tricolore, nous saurons l’an prochain s’il répondra aux grandes attentes placées en lui.

Pour l’aider, il aura Ben Chiarot qui jouera un grand nombre de minutes, et Joel Edmundson, qui, selon Martin McGuire, jouera aux côtés de Jeff Petry en attendant que le jeune soit fin prêt.

Mais l’autre nom qui est souvent mentionné, c’est celui de Mattias Norlinder. Le Suédois fait absolument fureur en Europe et semble avoir le potentiel de devenir un quart-arrière offensif redoutable.

Sa responsabilité défensive est encore à travailler, mais le progrès viendra naturellement lorsqu’il sera plus familier avec son partenaire. De plus, il bénéficie d’un excellent groupe d’entraîneurs avec Frölunda, ce qui lui permettra de s’améliorer.

Bref, il est tellement prometteur qu’en Europe, on commence à le comparer à des jeunes Suédois très prometteurs dans la LNH.

Le premier? Nul autre que le premier choix de l’encan 2018, Rasmus Dahlin.

Un journaliste attitré à la couverture de l’équipe de Norlinder a effectué cette comparaison, dont je vous traduis ce court extrait :

Norlinder n’a toujours pas joué une seule minute de saison régulière en SHL, mais a déjà la confiance de son entraîneur. Il est sur la première unité d’avantage numérique et obtient beaucoup de temps en zone offensive. C’est majeur, surtout quand on compare à Rasmus Dahlin, qui ne jouait même pas sur l’avantage numérique. Il bouge de la même façon que Dahlin, est un excellent patineur et possède même un meilleur tir – Johan Rylander

Quand même!

Une autre comparaison, un peu plus folle, vient de Magnus Nyström, journaliste sportif en Suède lui aussi. Voici ce qu’il avait à dire sur le jeune Norlinder :

Norlinder est l’un des espoirs les plus prometteurs en Suède actuellement. Il peut changer un match à lui seul de la même façon qu’Elias Pettersson. Oui, il est si bon! – Magnus Nyström

Oui oui, il parle bien du centre des Canucks!

Les citations originales, ainsi que d’autres éloges envers l’espoir du CH, peuvent d’ailleurs être retrouvées dans cet article.

C’est dur de ne pas être excité par la possibilité de voir un jeune aussi talentueux être une solution pour le futur du CH, surtout si les comparaisons s’avèrent véridiques.

Il faudra voir, et idéalement baisser les attentes pour ne pas qu’il ait trop de pression, mais si on se fie aux échos de la Suède, Norlinder pourrait être un défenseur d’élite dans la LNH durant les années à venir.

En rafale

– Grosse nouvelle pour le hockey mineur québécois.

– La fin pour Mikko Koivu avec le Wild.

– Il faut que ça change.

– La formation du Tennessee perd un gros morceau.

– Qu’en pensez-vous?

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Le succès du Lightning témoigne d’un travail de construction d’équipe phénoménal

Hier soir, le Lightning de Tampa Bay a finalement mis le dernier clou dans le cercueil des Islanders pour se mériter une place en finale de la Coupe Stanley, une première depuis 2014-15.

Évidemment, ce n’est pas si lointain, mais pour une équipe aussi talentueuse, ils se devaient d’y retourner rapidement.

Franchement, quand on regarde l’alignement du Lightning, c’est absolument ahurissant de voir autant de joueurs aussi talentueux dans une même équipe.

Voici par exemple les trios de l’équipe hier soir :

Oh oui, si vous aviez oublié, un certain Steven Stamkos est toujours membre de l’alignement, mais est tenu à l’écart en raison d’une blessure.

Parlant de Stamkos, je suis tombé sur ce texte d’Arpon Basu qui est un must pour bien comprendre à quel point l’équipe est tissée serrée.

Je ne sais pas pour vous, mais selon moi, la grande majorité de ces joueurs pourraient facilement se tailler une place dans l’alignement du Canadien.

Et, pour la plupart, ils auraient facilement pu!

En effet, quelque chose d’absolument frappant quand on analyse cette équipe, c’est de voir à quel point l’état-major de l’équipe a su trouver de gros noms, et ce, à des très petits prix.

Tyler Johnson et Yanni Gourde, deux joueurs très importants aux succès de l’équipe, n’ont jamais été repêchés et ont été signés très jeunes comme agents libres.

Nikita Kucherov et Brayden Point, les catalyseurs de l’attaque, des choix de deuxième et de troisième ronde respectivement.

Ondrej Palat, un autre joueur très talentueux, n’a été repêché qu’en septième ronde.

Et finalement, leurs deux meilleurs défenseurs droits, Kevin Shattenkirk et Zach Bogosian, ont été signés à des montants très faibles après avoir été rachetés par leurs équipes précédentes.

Ça démontre le travail absolument colossal effectué par Steve Yzerman et Julien BriseBois pour construire cette « machine de hockey » qui semble tellement bien huilée.

Les Stars ont un défi colossal devant eux, une équipe qui s’est construite avec des choix au repêchage, des joueurs qui ont profité de leur nouvelle chance dans la ligue et, dans le cas de joueurs comme Mikhail Sergachev, Blake Coleman et Barclay Goodrow, des échanges pour combler les petits besoins du noyau.

Ça sera tout un défi de reproduire ceci pour les autres franchises dans les années à venir, mais qui sait? Quelques bons coups peuvent transformer des équipes..

En rafale

– Retour aux sources pour les Sénateurs,

– Les Stars auraient-ils le numéro des Floridiens?

– Intéressant.

– Il avait également joué pour le CH.

– Scotty Bowman célèbre ses 87 ans.

– Le jeune espoir des Tigers doit se ressaisir.

– Grosse nouvelle dans la MLS.

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Phillip Danault serait bel et bien sur le marché des transactions

On commence à se répéter avec Phillip Danault. Comme avec Max Domi et Brendan Gallagher d’ailleurs…

Phillip Danault a vu Nick Suzuki et Jesperi Kotkaniemi passer devant lui (avec raison) lors des séries estivales. Il a continué de jouer entre 17 et 20 minutes par match, mais ça n’a pas semblé suffisant à ses yeux. Il a mentionné une fois l’équipe éliminée qu’il ne voyait pas pourquoi il devrait accepter de devenir le troisième centre d’une équipe comme le Canadien.

On peut le comprendre.

Marc Bergevin a récemment confié que Suzuki et Kotkaniemi avaient une coche sur tous les autres (joueurs de centre) cet été et que ça a été comme ça depuis le premier jour du camp d’entraînement (phase 3).

Elliotte Friedman a quant à lui avancé la semaine dernière que Marc Bergevin allait peut-être nous surprendre en faisant signer une prolongation de contrat à Max Domi et en échangeant Phillip Danault (UFA dans un an), alors que les rumeurs indiquaient plutôt l’inverse jusque là.

Or, Friedman a à nouveau parlé de Danault dans son traditionnel texte 31 Thoughts hier après-midi.

« Le nom de Phillip Danault est définitivement présent (sur le marché), mais les autres DG ne sont pas convaincus que Marc Bergevin souhaite vraiment échanger son joueur de centre québécois. » – Elliotte Friedman au sujet de Phillip Danault

Friedman a indiqué que Danault était un excellent joueur de centre dans les deux sens de la patinoire (two-way center), mais que ses exigences salariales étaient trop élevées pour ce que le CH veut faire dans le futur.

Au final, Danault devra abaisser ses demandes sans quoi il sera sacrifié par le CH. Soit cet automne, soit avant la prochaine date limite des transactions.

La solution risque de venir de Danault lui-même. S’il souhaite vraiment rester à Montréal, il abaissera ses demandes et il acceptera son nouveau rôle. S’il est prêt à quitter, il quittera. Et ça pourrait aller très rapidement dans ce dossier car conserver les services d’un joueur malheureux peut nuire au reste de l’équipe.

Bref, le gros bout du bâton, c’est Phillip Danault qui l’a entre les mains. Mais il devra aviser Marc Bergevin de ses réels plans futurs prochainement. Le DG du CH testerait la valeur de Danault présentement et s’il est agréablement surpris, il sera peut-être trop tard pour Danault…

Pour faire une histoire courte, Danault est à moitié sur le marché présentement.

Dans une semaine ou deux, il risque de l’être complètement (ou pas du tout).

Les prochains jours dicteront la suite des choses pour Danault… mais aussi pour Max Domi, indirectement.

Danault a récolté 47 points en 71 rencontres la saison dernière, tout en muselant les meilleurs éléments adverses avec régularité. Le Canadien peut-il vraiment se permettre de l’échanger?

En même temps, le CH peut-il vraiment se permettre de le payer 6 millions $ par saison avec Suzuki et Kotkaniemi devant lui… et le plafond salarial fixe en raison de la pandémie?

L’heure des grandes décisions approche pour Marc Bergevin.

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Eric Staal a refusé d’être échangé aux Bruins avant d’aboutir à Buffalo

Be careful what you wish for, disent les Anglais.

Eric Staal a été échangé aux Sabres mercredi dernier, en retour de Marcus Johansson (que le Wild compte utiliser au centre, mais c’est une autre histoire, ça).

Rares sont les joueurs qui rêvent à l’idée de se retrouver à Buffalo. Rares sont ceux qui capotent (positivement) lorsqu’ils y sont échangés.

Les exemples de joueurs malheureux à Buffalo sont beaucoup plus nombreux. Ryan O’Reilly… Nathan Beaulieu… Matt Moulson… Patrik Berglund… et tout récemment Jack Eichel!

Disons que Buffalo, ce n’est pas le Club Med tant recherché par les joueurs de hockey professionnels.

Plusieurs joueurs placent donc l’équipe sur leur liste de non-échange.

Mais Eric Staal s’est fait jouer un petit tour, lui. Le vétéran ne voulait pas être échangé. Il a refusé plusieurs transactions au cours des deux dernières années afin de demeurer au Minnesota. L’une de ces transactions l’aurait même envoyé avec les puissants Bruins, l’ennemi juré du CH.

C’est Elliotte Friedman qui a rapporté ça dans son traditionnel 31 Thoughts hier.

Staal, bientôt 36 ans, a bloqué plusieurs transactions qui l’auraient envoyé chez des équipes contender.

Lorsqu’il a remis sa liste de non-échange 24 heures avant d’être échangé, il a donc inscrit le nom de dix formations qui selon lui, allaient probablement tenter de l’acquérir au cours des 12 prochains mois (fin de son contrat). Il ne voulait vraiment pas quitter St.Paul.

Malheureusement, il n’avait pas prévu que les Sabres, dirigés par son ancien coéquipier Kevyn Adams, allaient tenter d’obtenir ses services, étant donné les difficultés à Buffalo. Selon Michael Russo, Staal avait fort probablement Buffalo sur sa liste de non-échange la saison dernière.

Après avoir refusé de se joindre à des équipes aspirant à la Coupe Stanley, le voilà dans la chaise de deuxième centre d’une équipe qui ne s’en va nulle part.

J’ai comme le feeling qu’Eric Staal va la regretter, celle-là. Au lieu de concocter une liste avec en tête de ne pas être échangé, il aurait plutôt dû s’assurer d’être échangé à une équipe intéressante, non?

Staal a récolté 47 points en 66 rencontres la saison dernière. Hâte de voir comment il produira à Buffalo en 2020-21…

Rappelons qu’il ne comptera que pour 3,25 millions sur la masse salariale de sa nouvelle équipe.