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Dans les coulisses

Le Rocket de Laval aura besoin d’un nouveau capitaine cette année

L’an passé, Gabriel Bourque était le capitaine du Rocket de Laval. Il avait un contrat de la LAH et il était un bon vétéran pour épauler la vague de jeunes qui poussait dans l’organisation du CH.

En fin de saison (donc en avril), il a été questionné sur son avenir.

Il a alors répondu que son souhait était de revenir à Laval. Il souhaitait que cela se produise, tout en sachant très bien que la décision n’était pas entièrement entre ses mains.

Mais quelques mois plus tard, qu’en est-il?

Bourque n’a pas signé de contrat avec le Rocket… ou avec le Canadien… ou avec une autre organisation de la LAH / de la LNH. À moins que quelque chose ne soit en préparation dans les coulisses, il n’a pas de club.

Et un indice nous permet de croire que Bourque ne s’enligne pas pour jouer cette année. Outre son absence au camp du CH (et à celui de n’importe quelle équipe) comme les autres membres du Rocket, bien sûr.

L’ancien capitaine du Rocket de Laval a pris la pose dans une photo des Nordiques (hehe) du Collège Lionel-Groulx, alors que l’école souligne la présence de ses coachs en marge de la semaine des entraîneurs.

(Crédit: Facebook)

Visiblement, les dirigeants du Canadien et du Rocket ont décidé de laisser sa place à un jeune. Il y en aura pas mal à Laval, cette année, et ils devront avoir du temps de jeu.

Mais là, qui sera nommé capitaine?

Entre les branches, on entend deux noms qui reviennent plus que les autres. Laurent Dauphin en est un, lui qui revient dans le giron du club pour avoir un rôle de meneur d’hommes.

On entend aussi le nom de Tyler Wotherspoon. C’est un gars qui a signé cet été avec le Rocket et c’est un défenseur qui a 30 matchs d’expérience dans la LNH. Et rappelons que le Rocket a déjà eu un capitaine anglophone : Byron Froese.

(Crédit: Hockey DB)

En rafale

MaxPac sous ses nouvelles couleurs.

– À lire.

– Il a eu une belle carrière.

– Ils n’ont pas nommé leur meilleur joueur, en tout cas.

– Tu dois compétitionner, dans la LNH.

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Oliver Kapanen : deux buts lors du match intra-équipe

Ce matin, à Brossard, il y avait un match intra-équipe. Évidemment, ces matchs-là, surtout en début de camp, ne veulent pas vraiment dire quelque chose. On s’entend là-dessus.

Mais on peut quand même regarder ce qui s’est passé pour commencer à former des tendances.

Voici donc quelques éléments qui sont à retenir en marge de ce qu’on a vu à Brossard en cette première journée sur la glace du camp d’entraînement 2024 du Canadien de Montréal.

1. Oliver Kapanen est un bon joueur de hockey qui est ici pour gagner un poste. Il ne veut pas simplement avoir un chandail et repartir avec par la suite, comme l’a dit Rob Ramage.

Et il a marqué deux buts, ce fameux Kapanen.

Évidemment, les buts ne veulent pas tout dire. Mais les gens présents sur place, dont le collègue Marc-Olivier Cook, sont d’avis que le jeune homme était comme un poisson dans l’eau sur la glace.

Il a eu ses chances de marquer, il patine bien et il semblait à sa place. Il porte d’ailleurs le #91, comme… Ivan Demidov.

2. Patrik Laine n’est pas celui qui met le plus d’efforts sur une patinoire. Ça paraît aujourd’hui, en cette première journée du camp. Il va falloir s’y faire, j’imagine : parfois, il met moins d’efforts.

Martin St-Louis devra le garder motivé.

3. Le premier trio a joué à la hauteur d’un premier trio. Juraj Slafkovsky avait notamment l’air d’un joueur affamé qui est prêt à exploser en vue de la prochaine saison du CH.

Il a notamment marqué sur une passe de Cole Caufield.

4. Je me suis rendu au point #4 et je n’ai pas encore parlé de Lane Hutson… mais on va régler ça : il est bon. Il est créatif avec la rondelle et il arrive à se démarquer partout où il passe.

Il a surtout joué avec Justin Barron, mais on l’a aussi vu avec Logan Mailloux. Ce dernier a moins ressorti, aujourd’hui, mais ce n’est pas la fin du monde pour autant puisqu’il n’a pas mal fait.

5. Filip Mesar n’a pas été vilain. Il jouait avec énergie. Tant mieux!

6. Kirby Dach a fait peur aux amateurs en raison de ceci : il a reçu un bâton au visage. Il est cependant resté dans le match puisque ce sont des choses qui arrivent, dans des matchs de hockey.

En rafale

– Excellente nouvelle.

– Troisième trio aujourd’hui.

– Intéressant.

– Les Golden Knights ne commentent pas le dossier Robin Lehner. On sait juste qu’il ne jouera pas cette année.

– Allo, Max.

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Casquette MAGA: on lui interdit l’entrée au stade des Cardinals de l’Arizona

Laissez-moi me prendre pour Denis Lévesque pendant quelques minutes : j’en reviens pas !

Une femme de l’Arizona prénommée Susan est allé voir un match des Coyotes Cardinals dimanche. Il s’agissait d’un premier match local cette saison pour les Cards, disputé comme d’hab au State Farm Stadium. Susan assiste aux rencontres de son équipe locale de football à titre d’abonnée de saison depuis une trentaine d’années.

Sauf que cette fois, elle a failli ne pas pouvoir rentrer dans le stade. Pourquoi ? Parce qu’elle portait une casquette rouge sur laquelle il était écrit Make America Great Again (MAGA), populaire slogan politique de Donald Trump.

Une agente de sécurité lui a simplement dit qu’elle ne pouvait pas rentrer avec une telle casquette.

Susan était avec son mari et pour la première fois depuis qu’elle se pointe aux games, une employée lui a indiqué qu’elle devait jeter sa casquette aux poubelles pour pouvoir assister à la rencontre, sinon, elle n’aura pas accès au stade. Je vous invite à regarder le reportage de 12News, une station de télévision située à Phoenix.

Alors qu’elle suivait le processus normal de quiconque souhaite entrer dans le State Farm Stadium, Susan a entendu quelqu’un lui crier qu’elle ne pouvait pas porter ce chapeau-là ici.

Elle pensait que c’était une blague. Est-on vraiment rendu à bannir des gens en raison de leur idéologie politique… dans un système démocratique ?

Mais non, ce n’était pas une joke. On lui a dit qu’elle ne pouvait pas porter une pièce de vêtement avec un message politique dessus lors des matchs des Cardinals. Ça allait, semble-t-il, à l’encontre des politiques de l’organisation.

Susan a hésité, mais elle a décidé de jeter sa casquette et de ne pas en faire un plat sur le coup. Avec le recul, elle regrette un peu et avoue qu’elle aurait possiblement dû agir différemment.

Est-ce que ça violait vraiment les politiques des Cardinals et/ou du stade, porter une casquette rouge qui vante l’Amérique ? La réponse est non. Il n’y a rien de tel d’inscrit dans les règlements du State Farm Stadium.

Officiellement, les vêtements obscènes ou indécents sont interdits, de même que les items risqués ou inappropriés.

Quelqu’un a bel et bien jugé le jour de l’événement que la casquette MAGA entrait dans l’une de ces catégories-là, mais les Cardinals ont confirmé à 12News que les casquettes MAGA étaient permises à l’intérieur du stade et qu’un membre de l’équipe de la sécurité a visiblement mal interprété les règlements : les affiches et les drapeaux politiques sont interdits, mais pas les vêtements.

L’organisation des Cardinals a tenu à s’excuser auprès de Susan, mais celle-ci continue de croire que toute cette histoire a été créée par une agente de sécurité qui n’aimait tout simpleent pas Donald Trump. Qui avait un biais, pour reprendre ses mots.

À noter que l’Arizona, longtemps considéré comme étant un état républicain, est désormais un swing state, soit un état ayant la possibilité de faire pencher le résultat de l’élection présidentielle américaine.

Je vous pose une question : si Susan avait porté une casquette de Kamala Harris, aurait-elle pu rentrer dans le stade ? Poser la question, c’est y répondre.

On navigue de plus en plus dans une société où la liberté d’expression est bafouée. Sincèrement, je ne suis ni fan de Donald Trump ni fan de Kamala Harris, mais je n’ai aucun problème avec quiconque l’est. C’est ça, la liberté d’expression et la (vraie) liberté de penser/parler.

Jonathan Marchessault a été vilipendé pour avoir « osé » supporter Éric Duhaime et Jack Eichel a fait la une la semaine dernière pour son soutien envers Donald Trump. Si vous saviez à quel point j’en ai rien à foutre du candidat pour qui telle ou telle personne vote, moi…

Les gens sont nombreux à vanter les mérites de la diversité dans notre société bien pensante… à répéter qu’il faut la respecter et la vanter, cette diversité… à ch*er sur la tête de ceux et celles qui ne sont pas 100 % pour la diversité, partout, tout le temps

Mais quand quelqu’un ne pense ou n’agit pas comme eux, ils le stigmatisent et l’isolent.

L’aiment-ils vraiment tant que ça, cette diversité-là ? La diversité, c’est juste bon si ça te rejoint et te réconforte dans tes croyances, c’est ça ?

Cessons de nous enfermer dans notre microcosme rempli de gens qui pensent comme nous et ouvrons-nous. Parlons-nous, dans le respect…

Et cessons de juste vouloir bien paraître. Soyons plus tolérants envers autrui. Soyons meilleurs. Pour vrai, pas juste en surface…

En rafale

– Juraj Slafkovsky consomme du tabac à chiquer selon JT Utah (avec qui je reprendrai d’ailleurs le podcasting au début du mois d’octobre) et des indices suggèrent que Josh Anderson est également un consommateur de nicotine en sachet buccal. On me dit que plusieurs joueurs consomment encore du tabac à chiquer à travers la LNH. Spécial quand même…

– Le CF Montréal va devoir faire mieux à cet effet dans le futur.

– Grâce à son match nul d’hier soir, le CF Montréal se retrouve ce matin à deux petits points de l’Union et de la neuvième place dans l’Est. Il ne reste plus que cinq parties au calendrier régulier du CF Montréal, dont trois à domicile. Samedi face au Fire de Chicago, ça va prendre les trois points. #TousAuStade

What a goal !

– Le plus fort, c’est mon père fils.

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Martin St-Louis donne des indices sur la composition de ses trios

C’est une grosse journée au Québec : Martin St-Louis a demandé au Bloc québécois de renverser le gouvernement fédéral de Justin Trudeau dirige sa première pratique de l’année en marge du camp d’entraînement.

Par la force des choses, on doit prendre la composition de ses trios du jour avec un grain de sel, mais on peut quand même analyser ses décisions pour ce qu’elles valent.

C’est pour ça que de voir Brendan Gallagher dans la même équipe que Jake Evans et que Joel Armia en plus de Christian Dvorak du même côté que Josh Anderson et Joshua Roy est un indice.

Comme je l’ai dit, il ne faut pas tout prendre pour du cash, mais on peut penser que ce sont des joueurs qui pourraient jouer ensemble.

Évidemment, il y a d’autres joueurs (Michael Pezzetta et Alex Barré-Boulet, notamment) qui vont (tenter de) brouiller les cartes. Mais en regardant ça et en se souvenant que le coach ne tient pas à briser son premier trio, on peut penser qu’il a ceci en tête.

Caufield – Suzuki – Slafkovsky
Laine – Dach – Newhook

Roy – Dvorak – Anderson
Armia – Evans – Gallagher

Défensivement parlant, le portrait est vraiment difficile à évaluer dès le jour un puisque plusieurs places sont libres. La blessure de Kaiden Guhle, absent à court terme, change aussi la donne.

Mais on doit noter que Mike Matheson semblait voler sur la patinoire, ce matin.

Et parmi les gens qui répondent présent au camp, il faut aussi noter que les fans sont au rendez-vous. Montréal a toujours été un marché unique et c’est dans des moments comme ceux-là qu’on le voit.

C’est ce qui fait le charme du marché de Montréal.

En rafale

– En parlant du camp.

– Ah oui?

– À noter.

– Des nouvelles de l’agence de Joshua Roy.

– Un PTO pour le bon vieux Dustin Tokarski.

– Oh.

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Au moins une semaine d’absence pour Kaiden Guhle

Le défenseur Kaiden Guhle ne sera pas en mesure de commencer le camp d’entraînement en même temps que tout le monde.

Pourquoi? Parce qu’hier, le défenseur s’est fait enlever son appendice. Il aura donc besoin d’au moins une semaine avant d’être réévalué et de potentiellement revenir sur la glace.

C’est ce que le CH a annoncé.

Détails à venir…

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Pour quel entraîneur voudrais-tu jouer : Martin St-Louis n’a reçu aucun vote

Qu’est-ce qu’on entend souvent, quand il est question de Martin St-Louis? Que les gars adorent jouer pour lui. Et je n’en doute pas.

On entend aussi que les gars à travers la ligue que Martin St-Louis est la véritable vedette de l’équipe et qu’il va aider son DG à attirer des joueurs à Montréal quand ce sera le temps de le faire.

La façon dont il travaille avec ses joueurs fait réagir, en tout cas.

Mais il est quand même intéressant de noter que dans un sondage mené par The Athletic auprès d’environ 36 joueurs établis de la LNH, le nom de Martin St-Louis n’est pas ressorti en marge de la question suivante : pour quel entraîneur autre que le vôtre aimeriez-vous jouer?

Dans un article signé Michael Russo, on voit que les John Cooper et Paul Maurice de ce monde ressortent.

Joel Quenneville (oh?), Jim Montgomery, Rod Brind’Amour, Jeremy Colliton, Peter DeBoer, Kris Knoblauch, Michael Peca (hum…) et John Tortorella ont aussi eu au moins un vote.

D’autres sujets ont été abordés auprès des joueurs présents à la tournée des médias d’Amérique du Nord et d’Europe, si jamais ça vous dit : 

Est-ce qu’il faut regarder ça (et le fait que St-Louis a été classé au 23e rang des entraîneurs de la LNH par des journalistes de la LNH) et conclure que St-Louis est un mauvais entraîneur ou qu’il n’est pas ce dont le Canadien a besoin?

Vous savez que la réponse est non.

La question de The Athletic ne laissait place qu’à un entraîneur. Peut-être que tout le monde aurait voulu nommer St-Louis après avoir nommé un des deux entraîneurs de la Floride, qui sait?

Et avec certaines réponses, on voit que ce n’est pas tout le monde qui a nommé un entraîneur actuel. Ça et le petit échantillon (dans lequel on peut peut-être penser qu’il y a Nick Suzuki et Juraj Slafkovsky, qui ne pouvaient pas voter pour MSL) sont des éléments à considérer dans tout ça.

N’oublions pas non plus que Nick Suzuki se fait souvent parler de son entraîneur et je suis persuadé que le jour où le CH aura plus de succès sur la glace, ça va se refléter dans des sondages du genre.

Une chose à la fois pour celui qui n’est pas un entraîneur depuis 30 ans non plus… et pour celui qui, j’en suis sûr, a plus la tête à son camp d’entraînement que des sondages du genre.

En rafale

– Est-ce que ce sera sa dernière?

– 25 noms à surveiller.

– Milwaukee et New York en séries. Il reste 10 places.

– Filip Mesar doit en donner plus.

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Robin Lehner : des démarches pour mettre fin à son contrat à Vegas

Il y a quelques années, les Golden Knights de Vegas ont acquis Robin Lehner. En théorie, il devait simplement épauler Marc-André Fleury, mais le club l’a tellement aimé qu’il a choisi de lui offrir un contrat de 25 M$ sur cinq ans.

Résultat? Marc-André Fleury a été échangé aux Blackhawks en 2021 (est-ce que j’ai dit échangé… ou pratiquement donné tout de suite après avoir gagné le Vézina?) et Lehner est devenu l’homme de confiance.

Et ça aura été une erreur.

Depuis deux ans, Robin Lehner est trop blessé pour jouer. C’est sans lui que Vegas a gagné la Coupe Stanley en 2023 et c’est aussi sans lui que le club a joué en 2023-2024.

Clairement, personne ne s’attendait à le voir revenir au jeu cette saison, à sa dernière année de contrat. Mais la situation devient problématique puisque le gardien ne s’est pas présenté à ses tests physiques, hier.

Ah oui?

Résultat? Cela ouvre la porte aux Golden Knights pour prendre des mesures contre lui. Et selon Frank Seravalli, mettre fin à son contrat est une option qui est sur la table.

Ce qu’il faut savoir, c’est qu’un résident de l’île Robidas (donc un blessé à long terme) doit quitter son île pour venir échouer ses tests physiques et démontrer qu’il n’est pas en mesure de jouer.

Et quand un gars est vraiment blessé, ce n’est pas dur à prouver.

Pour que Lehner ne l’ait pas fait, il doit s’être passé quelque chose. Et compte tenu du fait que Lehner a eu une vie compliquée, on doit se demander si tout va bien dans son cas.

Était-il en position de venir échouer ses tests physiques à Vegas? La question se pose.

Cela ne veut pas dire que Vegas arrivera à mettre fin à son entente (la NHLPA va se mettre le nez dans le dossier, clairement), mais si oui, Lehner ne touchera pas les 4.5 M$ qu’il doit gagner en 2024-2025.

Si jamais Vegas arrive à mettre fin à son contrat, le club aura encore plus de lousse salarial pour danser sur le marché lors de la prochaine date limite.

En rafale

– Belle cuvée.

– Bill Guerin se prépare pour le prochain contrat de Kirill Kaprizov. [RG]

– Logan Mailloux, un Colton Parayko? [BPM Sports]

– Camp d’entraînement : les gars sur la glace à 10h.

– Peut-il se relever?

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Lane Hutson a les habiletés pour être bon défensivement

Je suis conscient que les matchs des recrues ne veulent absolument rien dire, mais je suis bien heureux de voir que Lane Hutson a dominé.

S’il n’avait pas dominé, là, cela aurait été inquiétant.

Mais bon. Il était présent dans tous les aspects du jeu, autant offensivement que défensivement. On savait tous qu’il n’y avait pas de problème avec son jeu dans le territoire ennemi, mais s’il y a un point d’Interrogation concernant le jeune homme, c’est son jeu dans son propre territoire.

Personnellement, j’ai trouvé qu’il s’est très bien débrouillé défensivement et qu’il est même très sous-estimé dans cet aspect.

Le directeur du développement des joueurs du CH Rob Ramage pense d’ailleurs comme moi. Voici ce qu’il avait à dire sur son jeune espoir :

Il pense que le kid n’a pas froid aux yeux. Il se donne à 100 % à chaque shift.

Même s’il n’est pas le plus gros, que son jeu défensif n’est pas son principal atout et qu’il n’est pas le plus physique, ces qualités vont lui servir pour être bon dans son territoire.

Il y aura un deuxième effort pour revenir dans le jeu et le contrer. – Rob Ramage

Déjà que Hutson vaut son pesant d’or juste en raison de sa vision offensive, imaginez maintenant s’il était capable de devenir un gars redouté dans sa propre zone… Il sera encore meilleur et dans quelques années, Martin St-Louis n’aurait même pas besoin de le muter avec un défenseur purement défensif.

Par contre, s’il devait commencer la saison à Montréal (ça devrait être le cas), Simon Boisvert (Processus) le muterait à la gauche de Justin Barron sur une troisième paire et lui donnerait du temps de qualité sur le jeu de puissance. Pourquoi sur une troisième paire avec un autre gars offensif? Simplement parce qu’il n’aurait pas besoin d’affronter les meilleurs éléments soir après soir.

En octobre, c’est une expérience que MSL pourrait essayer : le mettre aux côtés de David Savard. Mais si le kid devient paysagé, il ne doit pas rester là. Ça, le CH le sait très bien.

C’est là qu’un duo avec Barron (ou Xhekaj, qui devra améliorer son jeu défensif) pourrait se concrétiser.

En rafale

– Avec la chaîne de son capitaine.

– Belle remontée.

– Le gardien continue de faire jaser.

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NHL 25 : Nick Suzuki frôle les 90 de général

Il y a quelques jours, EA Sports a dévoilé la cote de Cole Caufield.

Mon collègue Marc-Olivier Cook vous rapportait le fait que le petit numéro 22 a eu une de 88, ce qui est excellent.

Et plus tôt aujourd’hui, le jeu a dévoilé les joueurs ayant des notes de 84 et plus.

Chez le Canadien, pas moins de sept joueurs ont une note supérieure à 84.

Il s’agit de Nick Suzuki (89), Cole Caufield (88), Mike Matheson (87), Kaiden Guhle (85), Juraj Slafkovsky (85), Kirby Dach (85) et Patrik Laine (85).

Pas de Samuel Montembeault ni d’Alex Newhook. Au moins, il semble que Dach n’ait pas trop perdu de sa valeur aux yeux d’EA, malgré une saison d’un match et une période…

Mais bon. En ce qui concerne Suzuki, il frôle les 90 de général après sa meilleure saison en carrière. Le capitaine a récolté 77 points en 82 matchs, ce qui lui a valu 93 d’accélération, 91 de vitesse, 92 de feinte, 92 de passe, 88 de tir frappé et 87 pour la puissance du tir du poignet.

Il est le meneur dans les quatre premières catégories dans son équipe, mais évidemment, ses tirs ne sont pas plus puissants que ceux de Caufield (quatrième meilleur joueur de 25 ans et moins du jeu), Laine et les quatre autres gars.

(Crédit: EA.com )

À la droite de son nom, on peut y apercevoir un gros « X ». Non, ce n’est pas parce qu’il utilise l’ancien Twitter, mais bien parce qu’il a une habileté unique.

Parmi les joueurs dévoilés, seuls Brad Marchand et lui ont cette habileté nommée « No Contest ».

C’est sans surprise Connor McDavid (97), Nathan MacKinnon (96), Nikita Kucherov (95), Cale Makar (95), Leon Draisaitl (95), Auston Matthews (95), David Pastrnak (95) et Artemi Panarin (95) qui sont les joueurs les mieux cotés du jeu. Voici le top-10 complet :

(Crédit: EA.com )

En rafale

– C’est mérité.

– Ont-ils une chance?

– Contre toutes attentes.

– Wow.

– Quelle frappe.

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« L’instabilité à Kloten a peut-être ralenti la progression de David Reinbacher »

Plus récemment, au camp des recrues, David Reinbacher (cinquième choix au total du repêchage de 2023) n’a pas été le meilleur défenseur sur la patinoire.

Ce titre revient définitivement à Lane Hutson, qui a été sensationnel.

Le premier match de Reinbacher a été plus difficile, mais il s’est quand même bien repris lors du second. Il n’a pas eu les flashs offensifs de Hutson par exemple, mais il a été efficace dans son territoire. Comme l’a dit Simon Boisvert au balado Processus« il jouait comme si c’était la finale de la Coupe Stanley ».

Pourtant, les matchs des recrues sont là pour prendre des risques, croit Boisvert. Il faut tout de même être patient avec le jeune, lui qui devra prendre l’année 2024-2025 pour se familiariser avec les patinoires plus petites de l’Amérique du Nord. Adam Engstrom est dans le même bateau.

Son équipe à Kloten peut justement être en cause de son développement, qui, selon Bob Hartley, est lent. En effet, son équipe en Suisse est un désastre et son instabilité a causé un ralentissement dans sa progression, croit Hartley. C’est ce qu’il a avoué dans sa chronique à BPM Sports aujourd’hui.

L’ancien entraîneur des Flames, notamment, est revenu sur les propos de Francis Bouillon disant que le défenseur a eu des performances « correctes » sans plus. Il dit qu’on va devoir s’habituer avec le mot utilisé par Bouillon lorsqu’on décrira le jeune homme.

En tout cas, Martin Lemay n’est pas stressé, lui.

L’un des éléments fragile à Kloten a été le manque de constance derrière le banc. C’est clair que cela a eu un impact, mais après avoir joué 11 matchs à Laval, il est déjà sous les ordres d’un autre régime (Pascal Vincent). Ça commence bien mal…

Contrairement à ses coéquipiers au camp des recrues comme Logan Mailloux et Lane Hutson, Reinbacher – à moins d’une énorme surprise – ne devrait pas avoir sa place à Montréal dès le mois d’octobre.

Évidemment, les choses peuvent changer au courant de l’année, mais une dernière (on l’espère) saison à Laval est peut-être la meilleure chose pour lui. Pourquoi? Parce qu’il aura en masse de temps de glace, autant à cinq contre cinq, qu’en avantage numérique, qu’en désavantage numérique. Si Mailloux commençait la saison avec le grand club, il hériterait justement du rôle que l’ancien choix de premier tour de l’équipe en 2021 a eu en 2023-2024.

Reinbacher pourra également se familiariser avec les patinoires nord-américaines, tout en jouant contre un calibre très élevé.

En 11 matchs avec le Rocket l’an dernier, il a récolté cinq points, dont deux buts et une fiche de plus-6. Ce fut un bon début de carrière professionnelle, maintenant il ne devra que continuer sur cette belle lancée.

En rafale

– Pas de Wanyama ce soir.

– Ah bon.

– Un nouveau défi pour lui.

– Évidemment.

– Ah bon.

– Oui.