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Georges Laraque soulève l’idée d’envoyer Brendan Gallagher et son contrat à Columbus

Brendan Gallagher est encore sous contrat pour trois saisons... et il est inéchangeable.

On s’entend que le contrat de Brendan Gallagher n’est pas favorable pour le Canadien.

Le vétéran ne produit plus autant qu’à l’époque parce que son corps est magané et il gagne un salaire trop cher pour ce qu’il amène sur la patinoire.

Une chance qu’il est apprécié dans le vestiaire et qu’il a de belles qualités de leader… 

Georges Laraque a parlé du principal intéressé aujourd’hui à son émission, en faisant surtout référence à la situation salariale des Blue Jackets.

Pour Georges Laraque, l’occasion serait parfaite d’envoyer le contrat de Gallagher à Columbus parce que Don Waddell cherche à ajouter des attaquants à sa formation.

Mais c’est surtout le fait que l’équipe doit respecter le plancher salarial après que le contrat de Johnny Gaudreau ait été retiré de la masse qui joue un rôle dans l’idée de Laraque…

Il reste trois ans à écouler au contrat de Brendan Gallagher, qui lui permet de toucher en moyenne 6.5 M$ par saison.

Cela dit, si le Canadien veut l’envoyer ailleurs, les chances sont qu’il devra ajouter un bonbon pour qu’une équipe accepte de recevoir le contrat du vétéran.

Oui, même si Kent Hughes garde une partie de son salaire…

À la base, l’idée de Georges Laraque sur papier est logique.

Les Jackets ont un jeune club, Gallagher est un bon vétéran, Waddell se cherche des attaquants et la formation doit ajouter du salaire avant de se faire punir par la Ligue nationale.

Mais de l’autre côté, est-ce que la direction à Columbus est vraiment intéressée à l’idée de faire une transaction semblable ?

Gallagher est un bon vétéran et il a marqué 16 buts lors de la dernière campagne… Mais on sait qu’il ne lui en reste plus beaucoup à donner sur la patinoire.

Parce que ça a beau être logique sur papier, mais ça prend aussi deux partenaires pour danser.

Et si Don Waddell n’est pas prêt à sortir ses claquettes… On va devoir oublier l’idée de voir Gallagher aboutir à Columbus. 

En rafale

– Ça va être cool :

– Effectivement.

– Une belle bataille est à prévoir.

– Classique.

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Johnny Gaudreau : Un chandail sera placé à son casier pour les matchs des Jackets cette saison

RALEIGH, NC - APRIL 07: Johnny Gaudreau #13 of the Columbus Blue Jackets looks on during the warmups of the game against the Carolina Hurricanes at PNC Arena on April 07, 2024 in Raleigh, North Carolina. (Photo by Jaylynn Nash/Getty Images)

Les Blue Jackets vont poser plusieurs gestes durant la prochaine saison afin d’honorer la vie de Johnny et celle de Matthew Gaudreau.

Les joueurs du club vont porter un autocollant qui affiche les #13 et 21 des deux frères pour l’entièreté de la saison, une minute de silence sera observée lors du premier match préparatoire de l’équipe à domicile, un écusson avec le #13 sera apposé sur le chandail des joueurs…

Les Jackets font ça de la bonne façon. 

Mais ça va encore plus loin que ça.

Les Blue Jackets vont aussi garder le casier de Johnny pour la prochaine saison, et un chandail va être installé à sa place pour tous les matchs de l’équipe cette année.

C’est vraiment une belle pensée. 

Tout le monde a été touché par la tragédie, mais les deux gars ne seront jamais oubliés.

Les Blue Jackets font du bon travail afin d’honorer la vie des deux frères et ça doit être apprécié de la part de la famille.

La LNH devrait aussi penser à faire quelque chose et à ce niveau-là, je trouve qu’il serait pertinent de voir tous les joueurs de la ligue (pas seulement ceux des Jackets) avoir un collant sur leur casque avec le numéro de Johnny et celui de Matthew.

Ce serait un geste puissant. On sait à quel point Johnny était apprécié aux quatre coins de la ligue et on sait à quel point la communauté dans la LNH est tissée serrée.

Je suis certain que les joueurs ne seraient pas contre à l’idée. Au contraire… 

En rafale

– T.J. Oshie pourrait ne pas jouer cette saison.

– Hello, Cole !

– Absolument.

– Vu de même…

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Kris Letang : « Je n’ai pas demandé une transaction »

PITTSBURGH, PA - APRIL 15: Kris Letang #58 of the Pittsburgh Penguins hands out t-shirts after the game against the Nashville Predators at PPG PAINTS Arena on April 15, 2024 in Pittsburgh, Pennsylvania. (Photo by Joe Sargent/NHLI via Getty Images)

La rumeur voulant que Kris Letang ait demandé une transaction à Montréal cet été est sortie de la bouche d’un animateur de radio à Pittsburgh.

Ça n’a pas été long avant que l’histoire ne se promène sur réseaux sociaux (autant ici qu’à Pittsburgh) et ce n’est pas difficile à comprendre.

Kris Letang, c’est quand même un méchant gros nom… 

Le défenseur des Pens a adressé cette folle rumeur en marge de l’ouverture du camp des Penguins et il a principalement nié tout ce qui s’est dit dans le dernier mois.

Il soutient n’avoir jamais demandé aux Penguins de l’échanger parce qu’il souhaite terminer sa carrière à Pittsburgh.

C’est du moins ce qu’on lit dans l’article qui suit de Rob Rossi, qui est attitré à la couverture de l’équipe pour The Athletic :

C’est à prendre ou à laisser.

Kris Letang n’était pas pour dire ouvertement – à l’ouverture du camp et après avoir vu Sidney Crosby signer une prolongation de contrat – qu’il avait demandé une transaction cet été.

Ça aurait créé toute une distraction pour amorcer la saison chez les Penguins. 

Cela dit, les vétérans sont frustrés à Pittsburgh parce que ça fait deux ans de suite que l’équipe n’est pas en mesure de participer aux séries éliminatoires.

Il n’y a pas assez de support autour de Crosby, Karlsson, Letang et Malkin pour que ça fonctionne et il serait normal de voir l’un des gars (qui sont tous en fin de carrière) demander une transaction pour aller gagner ailleurs.

Anyways.

Tout ça pour dire que ceux qui rêvaient de voir Kris Letang à Montréal peuvent oublier le scénario pour l’instant.

En fait, c’est ce que semble nous indiquer le défenseur avec sa sortie d’aujourd’hui. 

En rafale

– L’attaquant étoile des Stars (désolé pour le jeu de mots plate) est blessé.

– J’aime !

– Nouveau contrat pour le jeune joueur des Preds.

– Il est confiant !

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« Laval, ce n’est pas une punition » : Le message de Rob Ramage aux jeunes défenseurs du CH

Justin Barron, Adam Engström, Kaiden Guhle, Zackary Hayes, Lane Hutson, Joshua Jacobs, Chris Jandric, Logan Mailloux, Mike Matheson, Simon Motew, Jacob Paquette, David Reinbacher, David Savard, Vincent Sévigny, Jayden Struble, William Trudeau, Tyler Wotherspoon et Arber Xhekaj.

Ces gars-là ont tous été invités au camp d’entraînement du Canadien, qui s’amorce aujourd’hui avec les tests physiques.

Évidemment, certains de ces défenseurs-là ont déjà un poste assuré et d’autres vont devoir se battre pour une place. Cela dit, avec les joueurs de qualité qu’il y a, la bataille va être féroce…

Le Canadien ne pourra pas faire plaisir à tout le monde et certains des jeunes devront être envoyés à Laval.

Ici, je pense à David Reinbacher, William Trudeau, Adam Engström, Logan Mailloux et Lane Hutson. Il y en a sûrement un du groupe qui sera capable de commencer la saison à Montréal, mais ils ne pourront pas tous évoluer pour le Canadien au premier match de la campagne.

À ce niveau-là, Rob Ramage a tenu à rappeler que la Ligue américaine, ce n’est pas une punition.

Les défenseurs qui ne feront pas le club auront l’opportunité de progresser à Laval, après tout.

Et c’est ça qui est important (et parfois difficile) à comprendre pour un jeune :

Le groupe d’entraîneurs aura des choix difficiles à faire si les jeunes performent bien.

Martin St-Louis en est conscient, mais il n’a pas peur de faire face à des décisions plus ardues.

L’entraîneur du CH se dit qu’il est à la bonne place :

Vite comme ça, il est difficile de prédire quel sera l’alignement officiel en défense au premier match de la saison.

Mais si ça commençait ce soir, j’irais comme ça si j’étais Martin St-Louis :

Matheson – Guhle 

Hutson – Savard 

Xhekaj – Mailloux (Struble ou Barron en extra) 

Encore là, ça ne veut pas dire que David Reinbacher et Adam Engström n’ont aucune chance de faire le club.

Mais quand on entend Francis Bouillon dire qu’ils vont avoir besoin de temps pour s’habituer aux petites patinoires, on peut croire qu’ils sont destinés à commencer la saison à Laval.

Ça reste à suivre.

En rafale

– C’est vrai que c’est bizarre.

– Sean Monahan a hâte de jouer avec Adam Fantilli et Cole Sillinger.

– À suivre.

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Pierre LeBrun : Les Preds voulaient Jacob Fowler pour Yaroslav Askarov

ST. PAUL, MN - APRIL 13: Boston College Eagles goaltender Jacob Fowler (1) skates on the ice before the men's Frozen Four championship game between the Boston College Eagles and the Denver Pioneers on April 13th, 2024, in St. Paul, Minnesota. (Photo by Bailey Hillesheim/Icon Sportswire via Getty Images)

Plus tôt cette semaine, Pierre LeBrun écrivait dans un texte que le Canadien était parmi les cinq équipes finalistes pour faire l’acquisition de Yaroslav Askarov.

On savait que le CH avait un certain intérêt envers le gardien, mais on ne savait pas que c’était sérieux à ce point-là.

Pierre LeBrun a partagé plus de détails à ce sujet-là aujourd’hui, soit lors de sa chronique de la semaine à l’émission de Stéphane Gonzalez et de Georges Laraque (BPM Sports). 

LeBrun n’y est pas allé par quatre chemins : il y a eu des discussions entre le Canadien et les Preds au niveau d’une transaction.

Là où ça a bloqué ?

C’est quand Barry Trotz tentait de convaincre Kent Hughes de lui envoyer Jacob Fowler dans le deal.

Le Canadien a dit non :

Il n’y a aucune façon que le Canadien échange (Jacob) Fowler. – Pierre LeBrun

Les commentaires de Pierre LeBrun sont importants.

Kent Hughes avait la chance d’aller chercher un excellent espoir qui peut aider maintenant, mais il ne voulait pas se départir de Fowler, qui a encore des croûtes à manger avant d’être prêt à faire face à la musique dans la Ligue nationale.

Ce n’est donc pas compliqué à comprendre…

La valeur de Jacob Fowler est énorme auprès de l’organisation du Canadien de Montréal.

On savait que les dirigeants l’aimaient beaucoup parce que Martin Lapointe a parlé de lui comme étant potentiellement le gardien d’avenir chez le CH après sa sélection au repêchage en 2023.

J’imagine que le rendement de l’Américain dans la NCAA en 23-24 l’a aidé à gagner des points au sein de la direction… Parce qu’il ne faut pas oublier une chose non plus : Yaroslav Askarov est vu par plusieurs comme étant le meilleur espoir à la position de gardien de but.

Cela dit, de savoir que le CH préfère Fowler à Askarov, c’est quelque chose. Et ça démontre que le potentiel du gardien est énorme aux yeux de Kent Hughes et des dirigeants à Montréal.

En rafale

– Il commençait à être temps.

– À noter :

– Wow.

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Temps de jeu : le conseil de Rob Ramage à Ivan Demidov

L’année de contrat d’Ivan Demidov en Russie n’est pas idéale. Après tout, le CH ne peut pas contrôler son temps de jeu aussi facilement que s’il jouait au Québec, par exemple.

Il y a quand même moyen de lui parler, mais ce n’est pas Pascal Vincent ou Martin St-Louis qui décide de son temps de jeu.

Est-ce que cela chatouille le Canadien? Selon ce que le journaliste Arpon Basu a dit dans une séance de questions et réponses sur Reddit hier, oui, c’est un sujet qui a déjà été discuté à Montréal.

Ça doit aussi travailler le jeune. Après tout, depuis le début de la saison, il joue sur un bottom-6 et il n’a pas exactement le temps de jeu qui devrait venir avec un joueur de sa stature.

C’est normal loin de l’Amérique du Nord, mais bon.

Évidemment, pour qu’il ne se décourage pas en cours de route, le Canadien peut au moins l’encourager et lui donner des conseils. Et voici celui de Rob Ramage, tel que dévoilé devant les médias ce matin : You don’t get bitter, you get better.

En français, ça donne : On ne devient pas amer, on s’améliore.

Évidemment, à part redoubler d’efforts, Demidov ne peut pas faire autre chose. Il devra mériter chaque minute afin de s’assurer de jouer le plus possible et d’avoir une belle saison.

C’est comme ça que ça marche, au hockey.

Notons que Ramage, toujours concernant Demidov, a dit aimer l’enthousiasme du jeune russe. Il sent aussi qu’il a faim et qu’il est donc sur la bonne voie pour la suite des choses.

Reste à voir quel produit arrivera en 2025 au Québec.

En rafale

– Le dossier du gardien des Bruins n’est pas simple.

– Mérité. Nikita Kucherov et Ryan McDonagh seront ses adjoints.

– Il va être bon, lui.

– À lire.

– Pour les fans des Devils.

– Tout ou rien à Toronto.

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Sidney Crosby : un contrat structuré pour faciliter un échange en 2026

Crosby sera certes le capitaine de cette équipe canadienne.

Naturellement, Sidney Crosby a signé une prolongation de contrat à Pittsburgh. Le voilà donc sous contrat jusqu’en 2027. Il aura 40 ans rendu là.

Évidemment, il faut s’attendre à voir Crosby jouer jusqu’en 2027 là-bas. Je n’ai jamais vraiment cru à la possibilité de le voir partir et sa nouvelle prolongation de contrat renforce ce sentiment-là.

Mais il ne faut jamais dire jamais.

Parce que Sid the Kid veut gagner, il est possible qu’à un certain point, il demande à Kyle Dubas d’explorer ses options pour lui permettre d’ajouter une quatrième bague à sa collection.

Est-ce que j’y crois? Non. Mais est-ce que les choses peuvent changer d’ici 2027 pour le poulain de Mario Lemieux? Oui.

Et si jamais ça devait changer, il est clair que le contrat que le meilleur joueur de sa génération vient de signer permettrait aux Penguins de travailler relativement librement.

Après tout, 8.7 M$ sur la masse pour un gars comme lui, c’est une aubaine. Le journaliste Rob Rossi, qui travaille pour The Athletic, en a justement glissé un mot récemment.

Mais ça va plus loin que ça.

Quand on regarde la façon dont le contrat est structuré, on voit qu’il est surtout payé en boni à la signature entre 2025 et 2027. Il aura des bonis de 9M$ et de 6.53M$ le 1er juillet 2025 et 2026. Et par la suite, il fera 780 000$ et 1 090 000$ en 2025-2026 et 2026-2027.

Ce que cela veut dire, c’est que s’il est échangé le 2 juillet 2026 ou plus tard, dans un scénario hypothétique, il aurait un impact très respectable de 8.7 M$ et en argent réel, il ne toucherait que 1.09 M$.

Et si Kyle Dubas retient 50 % de son salaire, c’est encore plus abordable.

Je pense vraiment que Sidney Crosby a signé un tel contrat pour aider son équipe à signer d’autres gars. Mais si un jour il veut partir, il n’a pas menotté son DG, bien au contraire.

C’est à garder en tête.

En rafale

– Ben voyons.

– Un autre ajout à Montréal.

– Voici comment les Blue Jackets veulent honorer les Gaudreau.

– Mitch Marner ne veut pas parler de son contrat.

– Le CH doit prendre un step.

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Mike Hoffman prendra part au camp des Oilers

Eh boy.

Les Oilers d’Edmonton, toujours à la recherche de la huitième merveille du monde à bas prix pour se conformer au plafond salarial, ont décidé d’inviter Mike Hoffman à leur camp d’entraînement.

Il a signé un PTO, soit un essai professionnel. Et on ne sait pas s’il est là juste pour remplir un chandail ou pas.

Les Oilers prennent donc la même formule que les Maple Leafs : inviter un ancien du Canadien (Max Pacioretty) qui est capable de la mettre dedans, mais qui est en fin de carrière.

Ce n’est pas la première fois qu’Hoffman a droit à un essai. Les Blues, en 2020-2021, l’avaient amené en ville de la sorte.

C’est par la suite qu’il avait signé son contrat de trois ans avec le Canadien. Il avait passé deux des trois années de ce contrat-là en ville avant d’être échangé aux Sharks en vue de 2023-2024.

Et depuis que son (généreux) contrat offert par Marc Bergevin avait pris fin, il y a deux mois et demi, c’était silence radio. On pensait que la retraite était une option, mais voilà qu’il a droit à une autre chance.

Parce que le vétéran a ralenti et qu’il n’a pas exactement la meilleure attitude (ce qui n’est pas un prérequis à Edmonton) dans la vie, c’est possiblement sa dernière chance.

Va-t-il en profiter? À voir.

Détails à venir…

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Bell vend ses parts des Maple Leafs, mais conserve celles des Canadiens (pour l’instant)

TORONTO, CANADA - APRIL 24: The Toronto Maple Leafs stand during national anthems prior to playing against the Boston Bruins in Game Three of the First Round of the 2024 Stanley Cup Playoffs at Scotiabank Arena on April 24, 2024 in Toronto, Ontario, Canada. (Photo by Michael Chisholm/NHLI via Getty Images)

Méga bombe dans le monde du hockey ce matin : Bell (Cell Canada Enterprises/BCE Inc) a annoncé avoir vendu sa participation dans Maple Leaf Sports And Entertainement (MLSE Inc) pour 4,7 milliards $. La transaction comptable sera complétée l’été prochain si toutes les ligues impliquées l’approuvent.

Le scoop revient à Scott Soschnick (Sportico).

Il faut comprendre que MLSE, ce sont les Maple Leafs, les Raptors, les Argonauts, le Toronto FC, les Marlies et quelques autres concessions sportives de plus petit ordre. C’est aussi quelques amphithéâtres dans la capitale ontarienne…

BCE détenait 37,5 % de MLSE, ce qui signifie que la compagnie mère est maintenant évaluée à 12,5 milliard $. À noter que les Maple Leafs à eux seuls valent 2,8 milliard $ selon les derniers calculs du magazine Forbes. Il s’agit de l’équipe la plus chère de toute la LNH…

Rogers (75 %) et Larry Tanenbaum (25 %) sont donc désormais les deux propriétaires de toutes les concessions torontoises énumérées ci-dessus.

Rappelons que le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario (RREO) a déjà été propriétaire principale de MLSE, mais qu’il a vendu ses parts (près de 80 %) pour 1,32 milliard $ en 2011.

On a donc une formule où Rogers possède les grosses équipes sportives torontoises, alors qu’à Montréal, c’est plus diversifié : Geoff Molson et ses partenaires (Groupe CH) sont les actionnaires majoritaires des Canadiens, avec Bell à titre de partenaire minoritaire. Les Alouettes appartiennent à Pierre-Karl Péladeau et le CF Montréal, à la famille Saputo.

La présence d’un fonds d’investissement saoudien avait d’ailleurs fait beaucoup jaser il y a un peu moins de deux ans chez les partenaires de Geoff Molson…

Qu’est-ce que cette vente torontoise signifie ?
Il y a plusieurs façons de lire cette nouvelle-là.

1. Puisque Bell s’est assuré de conserver ses droits de diffusion des matchs des Raptors et des Maple Leafs (droits régionaux) pour les 20 prochaines années, on pourrait penser que la compagnie songe à abandonner la détention de parts dans des équipes sportives pour se concentrer sur les sphères médiatiques (diffusion de contenu, création de contenu, etc.) tout en continuant de fournir des services télé et mobile/Internet.

Si c’est ça, on pourrait penser que BCE vendra aussi éventuellement ses parts chez le Canadien…

2. Détenir des équipes dans plusieurs villes et dans plusieurs ligues était peut-être devenu trop complexe – on non-stratégique – pour BCE. Se concentrer sur le Canadien de Montréal pourrait donc avoir du sens aux yeux des actionnaires de BCE. Diffuser la série sur la reconstruction des Canadiens – lié à la possibilité de voir des matchs du CH être exclusivement diffusé sur Crave en 2026-27 – pourrait indiquer une stratégie très montréalaise pour Bell…

3. Avec la crise des médias qui fait rage en ce moment, aller chercher un aussi gros montant (cash-flow) a de quoi aider pour soutenir l’entreprise durant la crise et/ou à réinvestir cette somme ailleurs, question de mieux s’adapter pour l’après-révolution médiatique.

Quoi que les chiffres de BCE sont encore très bons ; l’entreprise a dégagé un bénéfice net de plus de 2 milliards $ en 2023.

4. Il est possible de penser qu’avec les droits nationaux – et régionaux au Québec – de la LNH qui sont à renégocier pour 2026-27, BCE a pris conscience d’un fait : ça va coûter cher. Très cher !

L’entreprise peut s’être dite qu’elle va miser gros et essayer de tout ramasser – ce qui va prendre un gros cash-flow -, question d’essayer d’éliminer son ennemi juré du portrait. Québecor envoie encore des flèches à Bell dans ses pubs les plus récentes et le conflit opposant les deux entreprises n’est pas encore clos au CRTC. Bell et Rogers ont travaillé – et vont encore – travailler ensemble, Rogers et Québecor travaillent ensemble… mais Bell et Québecor, ça a toujours été plus compliqué!

Est-ce que Bell est en train de préparer une attaque pour couper l’herbe sous le pied de Québecor (TVA Sports) ?

Mirko Bibic a d’ailleurs évoqué l’expression souplesse financière ce matin dans le communiqué de presse officielle diffusé par BCE.

J’ai l’impression que cette méga vente, elle s’inscrit également comme mise en bouche pour autre chose. Quelque chose qui aura beaucoup de sens lorsque divulgué en 2025, genre…

En rafale

Le CF Montréal tentera ce soir de venger son cuisant revers de 5 à 0 subi il y a quelques semaines à peine à la maison, dans sa « forteresse ». En effet, l’Impact affrontera ce soir le Revolution chez lui, à Foxborough.

Une victoire aiderait le club montréalais dans sa course aux séries, alors qu’une défaite pourrait le faire descendre dans les bas-fonds de l’Est.

Il sera intéressant de voir si Laurent Courtois roulera beaucoup son effectif, alors que son équipe jouera à nouveau samedi, cette fois à la maison.

Et la surface synthétique du Gillette Stadium pourrait convaincre l’entraîneur de laisser quelques joueurs fragiles sur le banc ou dans les estrades (Martinez, Sosa, Lassi, Vilsaint, etc.).

Le match débutera un peu après 19h30 ce soir. Allez !

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Adam Engstrom : «quelques saisons à Laval»

MONTREAL, QC - SEPTEMBER 15: Look on Montreal Canadiens defenseman Adam Engstrom (42) during warm-up before the Toronto Maple Leafs versus the Montreal Canadiens preseason prospect showdown game on September 15, 2024, at Bell Centre in Montreal, QC (Photo by David Kirouac/Icon Sportswire via Getty Images)

Adam Engstrom est un défenseur plus méconnu des amateurs du CH. En raison de ses années passées en Europe, disons qu’il fait moins parler de lui que les Lane Hutson, David Reinbacher et Logan Mailloux de ce monde.

De le voir arriver en Amérique du Nord va aider à changer la donne. Après tout, celui qui s’enligne logiquement pour commencer la prochaine saison à Laval sera plus facilement dans l’oeil des gens qui suivent le CH.

Et s’il performe bien en bas, ce sera encore plus flagrant.

Évidemment, le CH voudra récompenser ses gars au mérite et si Engstrom roule bien, on voudra le tester dans la LNH. Mais à court terme, le voir s’habituer au hockey d’ici, au système de l’organisation et aux patinoires nord-américaines sous les ordres de Pascal Vincent est logique.

Comme bien des jeunes, ce sont donc ses performances qui vont dicter le temps qu’il aura à passer en bas. Que ce soit aucun match ou des centaines de joutes, il devra mériter sa place au soleil.

Mais à ce sujet, combien de temps pourrait-il passer en bas?

Aux yeux de Simon Boisvert, qui a abordé le sujet lors du plus récent épisode de Processus, il faudrait que le défenseur européen passe «quelques saisons» à Laval avant de débarquer en ville. Et une fois à Montréal, le Snake le voit comme un très bon défenseur de troisième paire, sans plus.

Ce qui est bien, c’est que le Canadien a ce luxe-là (de le laisser mariner à Laval), s’il le veut bien. Évidemment, je dis ça alors que tout le monde est en santé et en sachant très bien qu’il est possible qu’au mois de novembre, une hécatombe de blessés force la Flanelle à rappeler plein de gars.

Si on tient pour acquis que Mike Matheson, David Savard, Kaiden Guhle, Justin Barron et Arber Xhekaj perceront l’alignement du club, il reste donc deux ou trois places (si le club commence à huit défenseurs) pour plusieurs gars.

  • Lane Hutson
  • Logan Mailloux
  • Jayden Struble
  • David Reinbacher
  • Adam Engstrom
  • William Trudeau

Il va donc y avoir des luttes au camp d’entraînement, mais il va aussi y avoir des luttes tout au long de la saison. Après tout, vous savez comme moi qu’un alignement d’octobre n’est pas exactement coulé dans le béton.

Voici ce que j’envisage en date du 18 septembre pour le premier match de la saison, pour ce que ça vaut. Est-ce que le camp d’entraînement va changer ce plan-là? Assurément.

Matheson – Guhle
Hutson – Savard
Xhekaj – Mailloux
Extra : Barron

En rafale

– Erik Karlsson est blessé : il est au jour le jour.

– Le 35e capitaine est nommé : Nick Foligno. C’était la chose à faire pour mettre la table pour celui qui sera le 36e capitaine dans quelques années : Connor Bedard.

– À lui d’en profiter.

– Les gars veulent jouer pour Martin St-Louis. [BPM Sports]

– Quel bon gars.