Le grand gagnant d’OD Afrique du Sud, Adamo Marinacci, était de passage au podcast Hugo Girard Sans Limite animé par Hugo Girard.
Alors que nous avons l’habitude de voir un Adamo joyeux et drôle, voilà que l’on a pu découvrir une autre facette de lui puisqu’il s’est confié sur un sujet très personnel: son enfance.
C’est lorsque l’animateur lui a demandé s’il y avait des choses dont il ne parlait pas souvent qu’Adamo a confié avoir eu une enfance difficile.
«(…) J’ai eu une enfance quand même assez… assez rough. Rough émotionnellement plus que… mettons je ne me suis pas fait taper dans la face (…) mon père était très malade, ma mère 16 ans plus jeune (…). Elle a vécu des affaires vraiment, vraiment f*cked up quand elle était jeune, genre de l’inceste par son père (…)», s’ouvre-t-il.
Il a ensuite expliqué que sa maman était tombée enceinte de lui jeune, vers l’âge de 21 ans, alors que son papa avait autour de 37 ans et qu’il était déjà gravement atteint de la sclérose en plaques.
«(…) Il était déjà avancé quand il m’a eu (…) déjà la canne (…) ça n’a pas pris de temps que c’était la chaise roulante et après ça (…) tu ne bouges plus, là (…)», continue Adamo.
Adamo a ensuite expliqué que sa mère avait quitté le nid familial à 15 ans pour fuir les abus de son père et qu’environ six ans après, elle était tombée enceinte de lui.
Elle n’avait donc malheureusement pas eu le temps de régler ses traumas avant d’avoir un enfant et a, éventuellement, développé des troubles de dépendance.
Hugo a donc demandé à Adamo s’il avait souffert de ce contexte familial-là.
«(…) Ma mère, elle pensait que j’étais trop jeune pour le comprendre, mais je le comprenais bien plus qu’elle pensait (…)», lance Adamo.
L’invité explique alors qu’à un moment, sa mère n’était plus capable de subvenir à tous les besoins de son père malade et qu’ils avaient divorcé alors qu’il était âgé de cinq ans.
Un événement des plus marquants pour Adamo qui n’a presque plus parlé à sa mère après cela.
En effet, c’est alors que sa maman vivait une grosse déprime qu’elle a fait la rencontre d’un homme mauvais qui les a empêchés de se parler.
«(…) Tu sais, les trous du c*l, les bons cr*sse d’hommes possessifs, agressifs, manipulateurs and shit, bien ils arrivent et ne vont pas pogner une femme forte, en pleine capacité, ils pognent une victime qui est déjà à terre (…)», lance Marinacci, en expliquant que ce genre d’homme était entré dans la vie de sa mère et qu’il était jaloux de lui.
«(…) il était jaloux de son fils: moi. Il était jaloux, mais incroyable, elle ne pouvait pas me parler. Donc jusqu’à 12 ans, je n’ai pas parlé vraiment à ma mère et à la seconde où il était là je ne pouvais pas parler (…)», révèle Adamo, au grand découragement d’Hugo Girard.
Il explique que cette situation a duré de ses cinq ans jusqu’à ses 12 ans et que lui, en parallèle, il allait rendre visite à son père dans un centre et que celui-ci lui disait d’écouter sa mère malgré tout.
«(…) Moi, je ne parlais pas beaucoup quand j’étais jeune, ironiquement, j’ai l’air du gars qui ne ferme pas sa gueule (…) Quand j’étais jeune, je n’avais pas le droit de parler à ma mère, donc mon cerveau a fait: bon, bien, je ne parle pas (…)», explique-t-il, en mentionnant que les gens le percevaient comme étant doux et tranquille, mais que s’ils avaient creusé, ils auraient découvert qu’il y avait des raisons derrière ce comportement.
Adamo affirme avoir appris de tout ça, mais que ce n’est pas une situation amusante du tout.
L’ancien candidat d’OD a aussi révélé avoir surpris cet homme en train de frapper sa mère.
«(…) je me souviens encore de la fois… parce que j’entendais souvent du vacarme dans la chambre. Je ne rentrais jamais. À un moment donné, j’avais 11 ans et, là, j’avais pété une coche (…) j’avais ouvert la porte: Ah lâche ma mère! (…) et c’est là que j’ai vu tout ce qui se passe depuis toutes ces années-là, que j’entends crier et que j’entends bardasser, là, j’ai eu l’image sur le lit, claque, la main (…)», racontait-il en expliquant que sur le moment semblait irréel.
Hugo a alors demandé à Adamo s’il avait déjà été frappé par cet homme.
«Il m’a déjà squeezé mais, non, non, non, non, je ne pense pas que (…) bien, il y avait aussi ma grande sœur qui avait aussi des… qui avait des contacts (…)», lance Adamo, tentant de remettre de l’ordre dans ses souvenirs pour le moins troublant.
Toute cette expérience de vie a fait en sorte qu’Adamo a beaucoup d’admiration envers son père qui, malgré la maladie, était très positif.
Un témoignage aussi touchant que troublant.