Par l’entremise de Facebook, Ubisoft a annoncé la date de sortie de Scott Pilgrim vs. The World: The Game Complete Edition. Les fans de la bande dessinée et du film pourront renouer avec un excellent jeu d’action dès le 14 janvier 2021 sur PC (Epic Games Store, Ubisoft Store, Uplay), PlayStation 4, Stadia et Switch.
Sorti à l’origine en 2010, Scott Pilgrim vs. The World: The Game a été développé par Ubisoft Montréal en collaboration avec Ubisoft Chengdu. Il s’agit d’un beat’em up arcade à défilement horizontal où jusqu’à quatre joueurs peuvent coopérer dans le but de détruire la ligue des ex maléfiques.
Doté d’une trame sonore incroyable, Scott Pilgrim vs The World: The Game est une véritable perle. La version dite complète comprend les ensembles de contenus supplémentaires originaux Knives Chau et Wallace Wells. Plusieurs secrets et modes de jeux alternatifs attendent les joueurs dans ce qui est au final une adaptation incroyable du matériel source en jeu vidéo.
Une vidéo partagée par Sony nous prépare aux nouveaux jeux sur PlayStation 5 et ceux à venir en 2021. Si vous ne désirez pas visionner la vidéo, nous avons dressé la liste des titres présents ci-dessous pour consultation facile.
Marvel’s Spider-Man: Miles Morales : exclusivité PlayStation aussi offerte sur PlayStation 4
Horizon Forbidden West : exclusivité PlayStation prévue en 2021 et aussi offerte sur PlayStation 4
Gran Turismo 7 : exclusivité PlayStation 5 prévue en 2021
Deathloop : aussi offert sur PC et exclusivité temporaire sur PlayStation 5 d’un an au minimum
Project Athia (nom de code) : aussio offert sur PC et exclusivité temporaire PlayStation 5 pour au moins deux ans
Demon’s Souls (remake) : exclusivité PlayStation 5
Ghostwire: Tokyo : exclusivité temporaire sur PlayStation 5 d’un an au minimum
Ratchet & Clank: Rift Apart : exclusivité PlayStation 5 prévue en 2021.
Godfall : exclusivité PlayStation 5 côté consoles de salon. Offert sur PC. Ne sera pas offert sur une autre console avant le 12 mai 2021
Sackboy: A Big Adventure : exclusivité PlayStation aussi offerte sur PlayStation 4
Destruction AllStars : exclusivité PlayStation 5 prévue en 2021 après un délai et sera offert gratuitement sur PlayStation Plus
NBA 2K21 : aussi offert sur PlayStation 4 et autres consoles
Call of Duty: Black Ops Cold War : aussi offert sur PlayStation 4 et autres consoles
Resident Evil Village – prévu en 2021, sans doute au mois d’avril à en croire la fuite de données
Behaviour se dote d’une Behaviour Mobile pour récompenser ses employés
2020 tire à sa fin et il faut souligner l’implication de tous, y compris les développeurs de jeux vidéo. Même si les studios de développement locaux et internationaux ont du s’adapter à notre nouvelle réalité, les employés n’ont pas chômé et ont continué de se donner à 100% pour produire des jeux vidéo de grande qualité. Behaviour Interactif, le plus grand et ancien studio indépendant canadien encore en activité, en fait partie. Notamment avec leur jeu fraîchement sorti Giblins dont nous aurons l’occasion de reparler. Cette fois-ci c’est la compagnie qui veut remercier ses employés pour ses efforts et pas de n’importe quelle manière.
Crédit : Behaviour Interactif
Afin de se préparer à l’hiver qui arrive à grands pas, Behaviour va offrir à ses employés, qui travaillent tous de la maison, des parkas confectionnées à Montréal par Kanuk. Mais elles ne seront pas totalement gratuites. Dans le but de redonner à la communauté locale, l’entreprise encourage ses employés à donner des accessoires d’hiver (tuques, mitaines, foulards, etc.) en bon état en échange de leur nouveau parka Kanuk dont ils ne veulent plus. Les vêtements offerts par les employés seront ensuite donnés au Centre social d’aide aux immigrants. Pour procéder à la distribution, Behaviour s’est équipé d’une Behaviour Mobile, une voiture aux couleurs de l’entreprise qui sillonnera la ville jusqu’au 23 décembre.
« Behaviour a une chance incroyable de réussir aussi bien à l’heure actuelle et nous devons ce succès à nos employés, qui se sont surpassés cette année, explique Rémi Racine, PDG de Behaviour. Nous sommes fiers d’être une entreprise montréalaise et nous souhaitions nous assurer que la communauté soit incluse dans cette célébration de résilience. »
En mai dernier, j’avais fait une série d’articles tirée Jouer confiné où je proposais toutes sortes de façons de jouer des jeux de société malgré le confinement. Un des plus populaires, 5 jeux pour faire l’école à la maison, a été très apprécié par les parents qui, il faut l’avouer, étaient très contents de savoir qu’ils pouvaient jouer avec leurs enfants tout en s’amusant eux-mêmes.
J’ai donc sollicité à nouveau ma copine (et son garçon de 7 ans) pour vous proposer 5 autres jeux qu’elle recommande pour l’école maison.
Boomerang: Australie
Boomerang: Australie est la rencontre entre un jeu draft et un roll-and-write. L’objectif est de faire le plus beau voyage en visitant des lieux marquants de l’Australie, en faisant des activités diversifiées, en observant des animaux locaux et en se procurant des souvenirs. Un jeu très simple avec un petit goût de « refaisons-en une! ».
Commentaire de ma copine : « C’est intéressant pour la géographie, la découverte du monde parce qu’on a de jolies cartes illustrées représentant les lieux importants d’Australie avec leurs noms et le nom des régions où elles se trouvent. On retrouve aussi la carte de l’Australie et c’est une bonne occasion pour découvrir les animaux locaux. En plus, le calcul des points est varié ce qui fait pratiquer les additions, les soustractions et les multiplications. »
2 à 4 joueurs / 15-30 minutes / 8 ans et plus
Codenames
On a maintes fois parlé du très bon Codenames sur Jeux.ca, mais si jamais vous ne connaissez pas encore, le concept est très simple : associer des mots entre eux pour l’emporter. La version de base, propose de jouer en deux équipes qui s’affrontent, mais il est aussi disponible en format 2 joueurs coopératif.
Commentaire de ma copine : « C’est évidemment un bon jeu pour pratiquer le français de son enfant. On peut en profiter pour aborder le champ lexical, de nouveaux mots de vocabulaire et les synonymes. Il existe même un site web où le parent peut choisir lui-même les mots pour la partie. Au passage, on développe les habiletés de construction visuo-spatiale. »
Dans Fauna, on teste vos connaissances sur les animaux. Par contre, pas besoin d’être un zoologue pour espérer l’emporter. Ici, il faut surtout savoir bien estimer : taille, poids, longueur de la queue,… Et en plus on fait des points si on est proche de la réponse!
Commentaire de ma copine : « Évidemment, toute la partie zoologie et science de la nature du jeu permet de découvrir de nouveaux animaux et d’en apprendre plus sur ceux que les enfants connaissent déjà. C’est aussi intéressant quand on doit placer des animaux sur la carte du monde car la division du plateau n’est pas faite par pays, mais plutôt par reliefs et types d’environnement/climat. Et les échelles de taille et de poids permettent d’aborder les notions d’unités de mesures : grammes, kilogrammes, mètres, centimètres, etc. »
2 à 6 joueurs / 45-60 minutes / 8 ans et plus
Lost Cites – Le Duel
Lost Cities – Le Duelpropose aux joueurs d’endosser le rôle d’explorateurs qui partent à la recherche de civilisations disparues. Les joueurs posent, à tour de rôle, des cartes qui représentent leurs expéditions. Mais il faut faire attention, car si on commence une expédition, il faut s’assurer qu’elle rapportera assez sinon on peut perdre beaucoup de points. En somme, un jeu rapide de prise de risque.
Commentaire de ma copine : « C’est intéressant pour les maths de premier cycle parce qu’on classe par ordre croissant. Ça amène l’enfant à additionner, soustraire, multiplier en plus d’être une belle introduction à la résolution de problèmes. C’est aussi un bon support pour aborder les différentes civilisations disparues ou mythologiques qui sont représentées : Égypte antique, Atlantide, etc. »
Sorti il y a plus de 10 ans, on peut dire que Pandémie est aujourd’hui, plus que jamais, d’actualité. On y joue un groupe d’experts scientifiques qui travaillent ensemble pour trouver le remède à 4 maladies qui se répandent sur la planète. Un incontournable des jeux coopératifs qui a été décliné sous plusieurs formes, dont une version legacy.
Commentaire de ma copine : « Comment l’enfant doit agir et déplacer son pion sur la carte, il apprend la géographie de façon concrète. En plus, chaque carte indique le nom de la ville et du pays, ce qui permet à l’enfant de faire le lien entre les deux. Comme c’est coopératif, le jeu amène les jeunes à développer des habiletés sociales : travailler en équipe, préparer un plan, communiquer entre eux, etc. »
Les concepteurs de Dauntless, Phoenix Labs se posent à Montréal
Comme on l’a vu lors des derniers mois, pandémie ou pas pandémie, rien ne freine les entrepreneurs en jeu vidéo. Après Dontnod, rob0, Eidos-Sherbrooke, Yellow Brick Games, et bien d’autres, c’est au tour de Phoenix Labs, originaire de Vancouver, de venir faire son nid au Québec et plus précisément à Montréal.
Malgré le froid et la neige l’hiver, la chaleur humide l’été, la ville aux cents clochers conserve son attrait dans notre secteur préféré. Si l’on devait avoir un indicateur, le fait que l’on traverse une crise sans précédent en est un.
Pour info, Phoenix Labs est le studio derrière Dauntless, un MMORPG free-to-play disponible sur PC, Nintendo Switch, PS4 et Xbox One (et les consoles nouvelle génération grâce à la rétrocompatibilité). Depuis sa sortie en 2019, il a déjà fédéré des millions de joueurs.
D’après le chef du studio montréalais, André Roy, le studio travaille d’ores et déjà à un projet AAA top secret mais toujours dans le même esprit rassembleur et fédérateur. Comptez sur nous pour vous tenir au courant.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, j’aimerai vous raconter ma relation avec l’iPhone. En octobre 2007, alors que je me trouvais au Japon, j’ai eu l’opportunité d’acquérir un iPhone mais je ne l’ai pas fait. Pourquoi? Parce que je n’étais pas certain de l’utilité. J’avais un des premiers téléphones intelligents, le Portégé de Toshiba, un téléphone avec Windows Mobile. Autrement dit une saleté qui plantait tout le temps et que j’avais payé une fortune. Mais il avait un clavier physique et l’iPhone, non. Ensuite je suis passé dans l’écurie BlackBerry parce que clavier physique encore une fois mais des fonctionnalités internet d’un autre temps (surtout en France avec le WAP, un ersatz d’internet).
Puis, en 2009, mon oncle, cadre exécutif dans une grande banque française, a eu un iPhone 3G. Comme je le voyais souvent, j’ai pu l’avoir entre les mains. Et là j’ai compris qu’Apple avait compris le marché du téléphone intelligent et il m’en fallait un. J’ai donc cassé ma tirelire en novembre 2009 pour me procurer, via eBay, un iPhone 3GS 32GB pour la somme pharaonique de 475€ (soit 850$ en prenant en compte l’inflation).
Mais quelque temps plus tard, les sirènes de BlackBerry ont eu raison de mon cœur à nouveau. C’est ainsi que j’ai fait l’acquisition du Q10 qui proposait pour moi, le meilleur des deux mondes: un écran tactile et un clavier physique. Mais plus je l’utilisais plus je le trouvais limité surtout pour les applications. Mais j’étais vendu à la marque car j’étais l’un des rares acheteurs de leur tablette PlayBook.
Je suis donc repassé dans le giron d’Apple en 2015 avec l’iPhone 6S et je ne les ai pas quitté depuis malgré un test rapide d’Android via un Samsung Galaxy mais ça n’a pas duré. Je l’ai changé en 2019 pour un iPhone 8 Mais c’était une erreur. Vient octobre 2020 et l’iPhone 12 sur lequel j’ai sauté (avec un iPad Air dont nous reparlerons plus tard) sans hésiter.
Le changement est massif pour quelqu’un comme moi qui passe du 8, qui possédait encore un ersatz de bouton Home, au 12 avec un écran de 6,1 pouces, Face ID et plus de bouton Home. Il a fallu se faire à l’interface mais c’était très rapide. Le clavier est génial et ce test est d’ailleurs entièrement rédigé sur l’iPhone 12. Je retrouve enfin le même confort ou en tout cas la même idée de confort que sur mon BlackBerry avec son clavier physique. Je n’ai le téléphone que depuis une dizaine de jours et c’est déjà devenu mon outil de travail privilégié.
L’écran OLED est fantastique avec une luminosité extraordinaire surtout quand vient le temps de jouer. En 2010, Steve Jobs disait: « l’iPhone et l’iPod Touch ont créé une nouvelle catégorie de jeux. Certains se rapprochent même des standards consoles en termes de sophistication et de graphismes. ». C’est d’autant plus vrai aujourd’hui avec le nombre de free-to-play et jeux sous Unreal Engine 4 qui pullulent sur l’App Store. Parlons-en du jeu d’ailleurs.
Une plateforme de jeu moderne et efficace
N’y allons pas par quatre chemins, l’iPhone 12 est la meilleure plateforme de jeu portable avec la Nintendo Switch. Mais je mentirai si je disais que ça concerne tous les genres et styles de jeu. Si certaines franchises AAA sont disponibles sur l’App Store, en général il s’agit plutôt de versions réduites et adaptées pour mobile. Mais ça ne veut pas dire pour autant qu’il s’agit de mauvais jeux, bien au contraire.
Call of Duty Mobile par exemple offre une expérience de FPS tout à fait valide et valable d’autant plus qu’il est gratuit. Tout comme le jeu du moment, Genshin Impact. Disponible également sur Android et PS4, celui qui s’inspire (d’aucuns diraient surpasse) de The Legend of Zelda Breath of the Wild fonctionne à merveille sur l’iPhone 12. Il tire parti des spécifications du téléphone d’une manière remarquable qu’il s’agisse de la luminosité ou simplement sa grande taille. C’est très accessible et pour ceux qui sont allergiques aux manettes virtuelles, il suffit d’en connecter une via le port Lightning comme la Rotor Riot ou en Bluetooth comme celle de PS4 ou Xbox One et le tour est joué.
Mais on ne saurait que trop vous recommander le service Apple Arcade, dont on a fait le tour récemment, si vous cherchez des jeux fun, intéressants, passionnants, longs et garantis sans micro-transactions. Le catalogue, par ailleurs, ne cesse de s’agrandir pour accueillir des titres toujours plus complexes est intrigants.
Que vous les consommiez sur le pouce ou dans le confort de votre canapé, votre lit (ou vos toilettes soyons honnêtes), l’iPhone 12 est un excellent compagnon de jeux, modernes ou rétro. Qu’il s’agisse des licences de SEGA ou des JRPG passionnants de Square Enix, il n’y a jamais eu de meilleurs moments et de meilleure plateforme pour en profiter.
Personnellement, il ne me manque que des émulateurs pour profiter de bons vieux jeux bien rétro et je serai comblé.
Puissant mais pas très longtemps
Il y a tout de même des bémols ou plutôt des conséquences à embarquer une telle puissance dans un petit appareil multifonctions comme l’iPhone 12. N’étant pas dédié qu’au jeu, et permettant d’accomplir nombre d’autres tâches comme communiquer avec vos proches ou vos collègues de travail, l’usage de la batterie s’en ressent. Surtout en ces temps de pandémie et de télétravail intensif. Je me retrouve à le charger au moins une fois par jour. Mais le jeu en vaut la chandelle. On pardonne volontiers à Apple tant l’appareil est abouti.
Des accessoires pas vraiment utiles
Comme on l’a vu, l’iPhone 12 n’est pas livré avec la prise murale mais seulement avec un câble USB-C <-> Lightning. C’est un faux problème selon moi. Pourquoi? Tout simplement car si ce n’est pas notre premier
iPhone, on a forcément un ou plusieurs câbles USB-A <-> Lightning qui traîne quelque part. Ou bien si vous avez un Mac un tant soon peu récent, vous pouvez utiliser les ports USB-C de ce dernier pour charger votre téléphone.
C’est également pour cette raison que je trouve l’achat du chargeur sans-fil Mag-Safe un peu prématuré pour l’instant. Surtout que le sans-fil est discutable. Contrairement aux chargeurs Qi, le Mag-Safe est aimanté à l’iPhone et comme le chargeur a un fil, le résultat est au final le même qu’avec un chargeur normal dirons-nous.
Ensuite, il y a le portefeuille ou porte-carte plutôt qui se place au dos de l’iPhone 12. C’est bien l’accessoire le plus inutile depuis longtemps. Le téléphone disposant de la fonction Apple Pay, pourquoi transporter ses cartes de crédit? Ça pourrait être utile pour les cartes de bus ou métro, seulement voilà. L’aimant n’est pas fiable et l’accessoire se détache à la moindre secousse.
À mon avis, les seuls accessoires qui peuvent valoir la peine est une coque pour protéger le dos de l’appareil, une manette pour profiter des jeux et à la limite un clavier sans-fil pour travailler mais on préfèrera l’iPad ou le Mac pour ça.
L’iPhone 12 au meilleur de sa forme
En conclusion, je ne peux que vous recommander chaudement cet appareil. A fortiori si vous avez d’autres appareils Apple. Il s’agit du meilleur iPhone jamais fait. Le saut avec la dernière génération est assez immense. En ce qui concerne le choix des différents modèles, j’ai opté pour l’iPhone 12 Product Red parce que rouge. Mais pour les autres c’est une question de taille et de budget. L’iPhone 12 Mini est, pour moi, trop petit, tandis que l’iPhone 12 Pro et l’iPhone 12 Pro Max, ne me sont d’aucune utilité étant donné que c’est surtout la partie photo qui change. Et l’appareil de l’iPhone 12 est déjà sensationnel en lui même. Mais c’est votre choix. Qu’importe le modèle que vous choisissez, vous serez entre de bonnes mains.
Le studio québécois Nine Dot Studios a de quoi fêter : son jeu d’action et d’aventure Outward, sorti le 26 mars 2019, vient de franchir le cap du million de copies vendues. Pour souligner cette importante étape, un second contenu téléchargeable (DLC) intitulé The Three Brothers sera déployé le 15 décembre prochain sur PC. Les joueurs sur PlayStation 4 et Xbox One devront patienter jusqu’en 2021 avant de pouvoir tester ce nouveau contenu.
« Il est difficile de trouver les mots à dire quand quelque chose qui semblait impossible vous arrive, a déclaré Guillaume Boucher-Vidal, président de Nine Dot Studios. Après les flops de nos deux jeux précédents, je n’avais pas de grandes attentes et je pensais que vendre 100 000 copies serait un pas énorme par rapport à nos tentatives passées. En avoir vendu dix fois ce total est surréel. Outward n’est pas un jeu parfait, mais il a beaucoup de cœur. Et nous avions plus de cœur que de ressources lorsque nous avons débuté le travail avec Outward. Nous avons désormais l’expérience, l’audience et plus de ressources que jamais. Penser au futur m’emballe ».
Comme je l’ai fait pour mon test de l’iPhone 12, laissez-moi vous raconter ma rencontre avec l’iPad et la façon dont je m’en servais, jusqu’à l’iPad Air 4.
Je n’ai jamais été un grand fan des tablettes. Quand les premières sont apparues, j’ai vu en elles des sous-ordinateurs, sans clavier ni souris. Lorsque Steve Jobs a dévoilé l’iPad en 2010, je faisais partie du camp des « mais on dirait un iPod Touch géant » avec toute la condescendance du monde. Imaginez donc: un iPhone qu’on doit tenir à deux mains et avec lequel on ne peut même pas téléphoner. Quelle utilité?
Il y avait également la question du prix. 500$ US pour un appareil somme toute limité dans un environnement très fermé? « No way » comme diraient nos voisins du sud. Adepte des bons plans comme je le suis, et fétichiste de la marque BlackBerry, j’ai attendu une baisse de prix de la BlackBerry Playbook, la tablette des Canadiens de Research in Motion. Je l’ai obtenue en 2013 lorsque Futureshop (renommé depuis en Best Buy) liquidait ses stocks de la version 16GB avec quelques accessoires pour à peine plus de 100$. Mais j’aurais dû me douter que c’était un peu louche et en parcourant le BlackBerry App World, j’ai compris pourquoi. Non seulement la rubrique de jeux était rachitique, mais en plus il manquait de nombreuses applications de productivité ou de réseaux sociaux. Heureusement, il était possible de convertir des applications Android pour les faire fonctionner sous l’OS de BlackBerry, même si ce n’était pas le but à la base. J’avais été attiré par la supposée symbiose entre le téléphone et la tablette mais ce n’était que de la poudre aux yeux.
Puis ma mère a acheté un iPad Air en 2014. J’ai donc pu le manipuler et voir les différences, flagrantes, avec la mienne. Tout était plus simple sur l’iPad. De la configuration des courriels à la boutique en ligne en passant par l’installation des applications et leur fiabilité. Les crashs étaient en effet monnaie courante sur la tablette de BlackBerry. C’était tentant mais la barrière du prix me repoussait toujours autant. J’avais un MacBook Pro, pourquoi me faudrait-il un iPad? Comment je télécharge mes Torrents ou installe mes émulateurs? Et je me suis remis à lire.
Aussi surprenant que cela puisse paraître pour l’écrivain, à mon humble niveau, que je suis, ce sont les livres et magazines numériques qui m’ont conduit à l’achat d’un iPad de 5ème génération reconditionné en 2018. Il s’agissait d’un achat conjoint avec ma fiancée (depuis devenue ma femme) dans l’optique de notre futur voyage au Japon. Nous devions pouvoir rester mobiles et elle ne voulait pas reprendre un PC portable et encore moins investir dans un MacBook. Dès lors, l’option de la tablette s’est imposée d’elle-même. Pourquoi pas Android? Je dois avouer que j’ai milité pour l’iPad étant donné que j’adore la marque d’une part et que le choix était plus simple d’autre part avec moins de constructeurs différents et donc une compatibilité accrue entre nos différents appareils Apple. De plus, qui dit voyage, dit bagage. Donc limite. Et donc livres et magazines numériques pour alléger les valises. Quel merveilleux confort de lecture.
J’avais une tablette, pourquoi diable la changer si elle fonctionnait bien? Pour plusieurs raisons, l’iPad Air 4 est plus grand, a un design qui me correspond mieux (le même que l’iPhone 12), est compatible avec le Magic Keyboard que j’ai acheté en même temps et qui me permet de rédiger ce test dans les meilleures conditions, et possède deux sets de hauts-parleurs pour une qualité sonore rehaussée. Mais nous sommes là pour parler des jeux, n’est-ce pas?
Une tablette de gaming plus que valable
Cependant, j’ai longtemps eu du mal à considérer l’iPad comme une plateforme de jeu digne de ce nom. J’avais l’impression qu’il ne s’agissait que de « gimmick » avec l’accéléromètre et le gyroscope. Ou que des jeux avec des contrôles tactiles qui me forcent à occuper une trop grande partie de l’écran avec mes doigts. Et c’était vrai dans une certaine mesure. Dans mon cas, ce qui m’a fait changer d’avis, c’est la compatibilité avec les manettes Xbox One et PS4 ainsi que le service d’abonnement Apple Arcade que je n’aurai de cesse de recommander tellement son catalogue est riche et varié.
Mais le lumineux écran Liquid Retina de l’iPad Air 4 est tout simplement parfait pour les jeux vidéo. De plus, la puce A14 Bionic permet d’égaler la puissance d’une PS4 première génération, ce qui peut expliquer la présence du jeu du moment, Genshin Impact, à la fois sur iOS et PS4 (et Android aussi mais pas Xbox), bien qu’il n’y ait toujours pas de support pour des manettes physiques pour iPhone et iPad. C’est l’exception qui confirme la règle.
Le catalogue de jeux de l’iPad est d’une diversité inégalée et convient à toutes sortes de gamers. Qu’il s’agisse de profiter de parties de Candy Crush Saga pendant que vous regardez votre émission de TV favorite, ou bien pour profiter de jeux relaxants et zen comme les runners canadiens Alto’s Adventure et Alto’s Odyssey, il y en a pour tous les goûts. On trouve même, pour les vieux routards nostalgiques du gaming d’antan comme moi, toute une palanquée de vieux jeux remis au goût du jour ou non. Je pense bien évidemment à Castlevania Symphony of the Night (dont la musique est étrangement ralentie), les Final Fantasy, les Dragon Quest, les Phantasy Stars, Golden Axe, Sonic. Sans parler de la possibilité d’installer des émulateurs fiables.
Parmi les jeux plus modernes, on apprécie grandement la série des Go de Square Enix Montréal dont le principe consiste à prendre des licences existantes comme Hitman, Tomb Raider ou Deus Ex et de les adapter sur mobile avec un tout nouveau gameplay tout en conservant ce qui fait le sel de ladite série.
C’est désormais l’une de mes plateformes de jeux préférées. Les expériences sont inégales tout comme les prix (come on Square Enix, 30$ pour un jeu?) et les « free-to-play » restent omniprésents malgré tout, mais on finit toujours par trouver chaussure à son pied. En tout cas en 2020, le jeu mobile mérite toute notre attention.
Des défauts? Où ça?
Peut-être que je suis biaisé, mais je ne trouve pas de défauts à cet iPad Air 4. Léger, maniable, plutôt abordable si on le considère comme un investissement. On regrettera peut-être que l’écran ne soit pas en 120Hz mais ce n’est vraiment pas nécessaire pour ce modèle. La caméra au dos n’est pas exceptionnelle mais reste suffisante pour profiter des quelques jeux en réalité augmentée. Si vous avez un téléphone intelligent, faites vos photos avec ce dernier plutôt qu’avec une tablette.
Le seul défaut que je pourrai éventuellement trouver c’est que l’accessoire le plus utile, le fameux Magic Keyboard qui permet d’avoir une expérience laptop, est hors de prix à 399$. Mais, d’un autre côté, il s’agit d’un clavier et d’un trackpad parfaitement adaptés à l’iPad Air (et l’iPad Pro de mêmes dimensions), les touches sont rétroéclairées comme sur les MacBook et il y a une prise USB-C pour charger l’iPad, le Magic Keyboard fonctionnant sur la batterie de la tablette. Je ne suis pas convaincu qu’Apple doive le vendre aussi cher. C’est quasiment le prix de la tablette elle-même si vous profitez du rabais étudiant ou échangez votre ancien appareil. Personnellement, je ne le regrette absolument pas. C’est un véritable plaisir pour travailler et je suis plus rapide que sur mon MacBook Pro. Les gestuelles sur le trackpad sont très naturelles si on vient de l’environnement Apple. Un peu moins si on vient du PC mais ça s’apprend vite.
C’est donc avec un large sourire que je vous recommande cet iPad Air que votre volonté soit de jouer, de travailler, de concevoir des graphismes (grâce à l’Apple Pencil 2) ou composer de la musique, ou bien encore de lire (avec notamment l’offre Apple News+ pour les magazines). Apple s’est encore surpassée et le gagnant reste l’utilisateur.
L’iPad Air est disponible en cinq coloris à partir de 779$ pour le modèle Wi-Fi et 64GB de mémoire.
On va se le dire : le film Mortal Kombat sorti en 1995 est l’une des adaptations les plus fidèles d’une série de jeux vidéo adaptée au grand écran. NetherRealm Studios et Warner Bros. Games rendent hommage aux acteurs avec l’ensemble Klassic MK Movie Skin Pack pour le jeu Mortal Kombat 11.
Offert au coût de 7,99 $, l’ensemble comprend trois apparences classiques : Sonya Blade, Johnny Cage et Raiden. Les acteurs d’origine ont également repris leur rôle pour la narration, une excellente nouvelle pour les fans qui désiraient effacer de leur mémoire la controverse Ronda Rousey avec Sonya Blade, dont la voix est désormais assurée par Bridgette Wilson-Sampras.
Entendre à nouveau Christopher Lambert dans le rôle de Raiden relève du miracle, idem pour Linden Ashby dans son rôle classique de Johnny Cage. J’espère entendre une variation de those were 500 dollar sunglasses, asshole! Seul bémol, Robin Shou qui incarnait Liu Kang manque à l’appel, sans équivoque LE personnage central de la série et des deux premiers films.
Les studios indies ont le vent dans les voiles en ce moment au Québec (d’ailleurs, Thunder Lotus vient de récolter une nomination dans la catégorie indie pour Spiritfarer aux Game Awards!).
Mais malgré toutes ces histoires de succès, se lancer dans le développement d’un jeu, ce n’est pas une tâche facile.
Qu’il soit question de marketing, de gestion d’entreprise ou simplement d’un besoin de fonds, les obstacles sont nombreux pour les studios indies.
Heureusement, la Série Indie Ubisoft présentée par la Banque Nationale vise à donner un coup de pouce aux développeurs indépendants.
Qu’est-ce que c’est la Série Indie Ubisoft présentée par la Banque Nationale?
Il s’agit en fait d’une compétition dont le but est d’« encourager le leadership et l’entrepreneuriat dans l’industrie du jeu vidéo ».
Il faut également savoir que tous les studios indépendants québécois de 50 employés et moins sont admissibles.
Cette année, la Série indie est menée par La Guilde, le plus grand regroupement de l’industrie du jeu vidéo au monde. Et avec des partenaires comme Ubisoft et la Banque Nationale, disons qu’il s’agit de partenaires de renom pour les studio qui remporte la compétition.
Source: laguilde.quebec
Les prix, d’ailleurs, en valent la peine; les participants peuvent remporter une bourse de 50 000 $ et une de 25 000 $, en plus d’avoir accès à des outils créatifs et de marketing. Un coup de pouce plus que bienvenu quand on est un studio émergent!
Les studios qui désirent s’inscrire et profiter de cette vitrine formidable peuvent le faire dès maintenant en visitant le site web de la Série.