À l’image de NHL 21, FIFA 21 est la nouvelle itération annuelle du jeu de football, le vrai, celui qui se joue avec les pieds et sans protections outre-mesure, conçue par les développeurs de EA Canada de Vancouver (ou plutôt Burnaby) en Colombie-Britannique. On y retrouve tous les modes jeu présent dans le précédent y compris le mode Volta.
Le mode Volta, c’est bien sûr le retour de FIFA Street avec des matchs en 4 contre 4 dans des terrains beaucoup plus ramassés avec des cages bien plus petites. L’accent est mis sur la technique, les dribbles, les figures possibles avec la balle. On peut également utiliser les murs à notre avantage et se servir des rebonds pour faire des passes ou marquer des buts. C’est également dans ce mode que l’on va retrouver la partie plus scénarisée. On y incarne un joueur en devenir et son équipe qui démarre à Sao Paulo avant de tomber nez à nez avec l’une des stars du foot brésilien, Kaka. Ce ne sera pas la seule légende que l’on pourra croiser car Thierry Henry et Zinédine Zidane sont également de la partie.
Si ce mode très intéressant ne justifie tout de même pas à lui seul l’achat de FIFA 21, on se rassure en se disant que de nombreux autres sont disponibles. Vous êtes tenté par une carrière en tant que joueur ou entraîneur? Pas de problème, il y a un mode pour ça. Idem pour l’entraînement, les tournois, le jeu en ligne, et bien sûr le FIFA Ultimate Team.
Côté matchs purs, on reste en terrain connu. Les rencontres se disputent comme à l’accoutumée. On a les mêmes options de personnalisation que d’habitude. De la difficulté aux angles de caméra en passant par la langue des commentateurs. Tout est là. On notera tout de même la possibilité de pouvoir faire ses propres règles maison comme abolir l’arbitrage, rétablir le but en or et bien d’autres.
Si vous avez FIFA 20, rien ne presse pour passer à cette nouvelle itération qui n’est pas si différente, à moins d’être vraiment fan. Pour les autres, il s’agit d’un bon investissement qui vous tiendra occuper pendant des heures.
Le remake de Demon’s Souls est à nos portes, lui qui sera distribué à pareille date que la PlayStation 5 dans une petite semaine. Sur son blogue officiel, Sony et BluePoint Games ont dévoilé de nouveaux détails concernant le créateur de personnages du jeu.
« Avec ce nouveau créateur de personnages, vous serez en mesure de personnaliser votre apparence avec jusqu’à 16 millions de permutations. Nous avons ajouté bien plus d’options de personnalisation que dans le jeu PlayStation 3. Nous avons aussi travaillé d’arrache-pied pour nous assurer que la variété soit aussi satisfaisante que possible pour les personnes qui aiment jouer avec tous les filtres. Jouez à votre image ou ce que vous désirez être », a déclaré Gavin Moore, directeur créatif de SIE Worldwide Studios.
En effet, le créateur de personnages du remake de Demon’s Souls est bien plus détaillé que par le passé. Ainsi, les joueurs profiteront d’une liberté d’expression encore jamais vue avec des résultats qui, je le crois, seront partagés en grand nombre dès la sortie du jeu. Créer son héros revêt une importante toute particulière dans un RPG, d’autant plus que Demon’s Souls comporte une facette multijoueur cruciale en coopération ou lors d’invasions.
L’autre sujet de l’heure pour Demon’s Souls est son mode photo, une fonctionnalité devenue coutume dans les productions de Sony. Après Ghost of Tsushima et Spider-Man, immortaliser ses moments favoris dans Demon’s Souls bénéficiera aussi d’une attention aux détails incroyable. « Dans le mode photo, vous pouvez cacher et afficher vos armes et vos casques ou même retirer votre personnage complètement pour mieux croquer une scène iconique. Peut-être préférez-vous prendre une pose ou changer d’expression pour l’ultime selfie? Bien entendu, vous pouvez changer les paramètres de caméra, effectuer un zoom avant ou arrière, ajouter de la granularité ou embrouiller vos amis (méchant!) ».
Il y a quelques mois déjà, Microsoft ont annoncé que le programme Xbox All Access serait disponible au Canada, via EB Games… avec un petit bémol: le Québec était exclu pour le moment.
Bonne nouvelle pour les québécois qui veulent en profiter: depuis 11h ce matin, le programme est ouvert aux résidents de la Belle province.
Xbox All Access: le modèle téléphonie mobile appliqué aux consoles
Petit rappel pour ceux qui ne sont pas familiers avec le programme: Xbox All Access est en quelque sorte une offre de financement qui permet de se procurer l’une des nouvelles consoles Xbox sans payer d’avance.
Pour un frais mensuel (39,99$/mois pour la Série X et 29,99$/mois pour la Série S) pendant 24 mois, vous pouvez vous procurer une console neuve, ainsi qu’un abonnement à Xbox Game Pass Ultimate inclus pendant les 24 mois.
Le Game Pass Ultimate permet aux joueurs de jouer en ligne tout en ayant accès au Game Pass, qui propose une centaine de jeux sans frais supplémentaires, incluant toutes les nouveautés des studios de Microsoft dès le premier jour, en plus d’un certain nombre de jeux récents tels que Doom Eternal et Ikenfell.
Cet abonnement vous permet également de jouer à ces jeux sur votre PC.
L’abonnement inclus aussi depuis peu EA Play, donnant accès à de nombreux jeux sportifs comme NHL 20 et FIFA 20.
Il est même possible de jouer en streaming sur votre téléphone Android grâce à xCloud.
Des stocks limités
Bref, c’est une offre qui peut être intéressante pour les joueurs économes, d’autant plus que le financement est sans intérêt et que le prix total, au bout de 24 mois, ne dépasse pas le prix d’une console neuve avec 24 mois d’abonnement à Game Pass Ultimate.
Le seul souci, vous l’aurez deviné, est celui de la disponibilité; au moment d’écrire ces lignes, les deux modèles de console sont en rupture de stock, et il est très possible qu’on doive attendre quelques mois avant que le stock ne se renouvelle.
Bref, il faudra peut-être ajouter la page d’EB Games à vos favoris…
Nous savons depuis un moment que le prochain jeu de Bethesda Game Studios nous transportera dans l’espace avec Starfield. Annoncé au salon E3 2018, le projet s’est fait discret depuis, avec comme seul média un teaser de quelques secondes où nous apercevons une station spatiale en orbite.
Pour l’équipe de Todd Howard, Starfield revêt une importance toute particulière, car il s’agit d’une première licence originale en 25 ans. Le studio derrière Fallout et The Elder Scrollsrécemment acquis par Microsoft a connu des ratés au cours des dernières années avec Fallout 76 et The Elder Scrolls: Blades, mais les fans demeurent optimistes par rapport à Starfield.
Au cours d’un entretien récent (voir ci-dessous), Todd Howard a brisé le silence entourant Starfield et nous a révélé quelques nouvelles informations au sujet de son développement. D’abord, il a été précisé que le jeu sera entièrement solo, ce qui devrait en réjouir plusieurs.
Todd Howard définit le bond technologique du moteur de jeu Creation Engine comme plus significatif que celui entre The Elder Scrolls: Morrowind et The Elder Scrolls: Oblivion. Ainsi, Starfield bénéficiera de plusieurs améliorations, notamment au niveau des techniques de rendu, des animations, de l’intelligence artificielle et de la génération procédurale.
Le dernier point est crucial puisque les artistes de niveaux de Starfield utiliseront les nouvelles capacités de génération procédurale pour créer les environnements. Cela ne veut pas dire pour autant que le monde sera aléatoire comme No Man’s Sky, mais seulement plus vaste. Todd Howard a indiqué que les villes seront bien plus complexes que par le passé avec un rôle prépondérant pour les personnages non joueurs (PNJs). Une nouvelle approche qui s’appliquera également à The Elder Scrolls VI.
Quelle date de sortie pour Starfield?
La question qui tue pour Starfield concerne sa date de sortie. Todd Howard s’est fait vague à cet égard, préférant affirmer que « ce ne sera pas avant un bon moment ». Une affirmation somme toute similaire à celle entourant le développement de Fallout 4 un an avant sa sortie officielle, donc le rêve de jouer à Starfield en 2021 n’est pas tout à fait mort…pour l’instant.
Todd Howard a précisé que Starfield sera distribué sur Game Pass dès son lancement, comme ce sera le cas avec The Elder Scrolls VI. Il a aussi affirmé que Bethesda compte soutenir la communauté en ce qui a trait aux modifications (mods).
Vidéo : Todd Howard discute de Starfield et de Bethesda Game Studios
Si Watch Dogs était un brouillon et Watch Dogs 2 la confirmation parfaitement exécutée de ce brouillon, Watch Dogs Legion est un peu la synthèse des deux. D’un côté le gameplay solide et raffiné du second volet est toujours présent et même amélioré. Mais d’un autre côté, on fait un pas en arrière côté narration pour une raison très simple. Comme annoncé à maintes reprises par Ubisoft, Watch Dogs Legion utilise un concept clé: Play as anyone, ou en bon français jouez avec n’importe quel personnage. Si c’est séduisant sur le papier, et même manette en main, il y a une contrepartie évidente: il n’y a pas de héros ou d’héroïne qui sort du lot puisque l’on peut recruter et changer de personnage à tout moment. Donc aucun protagoniste qui mène l’histoire contrairement au génial Marcus de Watch Dogs 2. C’est dommage parce que c’était plutôt bien parti.
Watch Dogs Legion débute avec un personnage très James Bond (il fait d’ailleurs une référence au MI5, les services secrets britanniques qui ont inspiré le MI6 fictif de Ian Fleming, au moment de désamorcer une bombe) de Ded Sec qui s’infiltre dans un bâtiment du gouvernement britannique à Londres et surprend des terroristes qui menacent de tout faire sauter. Au moment où il pense avoir accompli sa mission, un hologramme géant d’un visage encapuchonné apparait. Ce mystérieux personnage annonce qu’il fait partie de Zero Day et souhaite réduire la population de Londres tout en faisant porter le chapeau à Ded Sec. S’il a eu le temps de désamorcer la bombe de ce lieu, plusieurs autres explosent devant ses yeux ébahis. Avant qu’il n’ait le temps de réagir, notre protagoniste se fait abattre par des drones. C’est sur cette sombre note que commence la véritable aventure de Watch Dogs Legion.
Votre mission, si vous l’acceptez, sera de recruter autant de personnes que possible et de lever le voile sur l’organisation, laver le nom de Ded Sec et bien entendu hacker des terminaux pour déjouer des complots.
Crédit : Ubisoft
Le monde vous appartient
Comme dans tous les bons GTA-like, la ville est un personnage en elle-même et il faudra composer avec sa topographie qui change radicalement des cités quadrillées nord-américaines. C’est un réelle plaisir que de changer d’environnement et de conduire du bon (ou du mauvais diront certains) côté de la route. À l’instar des volets précédents, votre téléphone intelligent sera votre meilleur allié et vous permettra de distraire des gardes, mais aussi de contrôler des drones, d’activer ou désactiver des pièges ou des éléments routiers, bref, vous allez en avoir besoin.
Plus besoin de pirater les données des autres personnages que vous croisez puisqu’ils seront potentiellement vos alliés. Sur simple pression d’un bouton, on peut débuter le recrutement du personnage. En général, il vous faudra accomplir une mission, en gros montrer patte blanche et que vous faites sérieusement partie de Ded Sec avant de pouvoir profiter des compétences de ce personnage. En effet, selon son activité, ledit personnage pourra vous faire bénéficier d’atouts non négligeables. Par exemple, un.e infirmier.ère permettra à vos personnages qui chutent sous les balles ennemis de revenir frais comme des gardons plus vite qu’à la normale. Un.e employé.e de la construction pourra faire appel à un gros drone et pourra se déplacer ainsi par voie aérienne pour rejoindre un endroit sécurisé. En gros, le choix vous appartient. En effet, certaines objectifs peuvent être atteints de différentes façons.
En parlant des missions, elles s’enchainent sans trop de lien et impliquent un nouveau personnage qui vous suivra tout au long du jeu, Bagley, il s’agit d’une intelligence artificielle très poussée à l’image de Jarvis dans l’univers de Marvel. Mais il parle vraiment trop et devient rapidement insupportable. Pour en revenir aux missions, vous pouvez effectuer des quêtes secondaires sans perdre votre progression dans la principale même si vous l’avez déjà débutée. Mais il y a un manque cruel de cohérence dû au fait que n’importe quel personnage peut faire n’importe quelle mission. D’un autre côté, si les jeux Watch Dogs étaient reconnus pour leur scénario, ça se saurait.
Crédit : Ubisoft
Quoi qu’il en soit, Watch Dogs Legion reste une valeur sûre en termes de gameplay. Ne vous attendez simplement pas à une histoire profonde.
Verdict
Les plus
Londres
Le nombre de personnages jouables
Les traits d’humour de Bagley
Le gameplay encore plus raffiné
Les moins
Aiden Pierce? Vraiment? Et Marcus? Il est trop noir?
J’ai grandi avec les consoles de Nintendo, et mon adolescence s’est déroulée au son du Gamecube.
Pourtant, même s’il s’agit d’une franchise originale de Nintendo, j’ai toujours regardé Pikmin de loin. J’avais bien un ami qui ADORAIT Pikmin, allant jusqu’à amener le manuel d’instructions à l’école pour le feuilleter pendant les cours (oui, on était les plus cools de la polyvalente), mais je n’ai jamais joué à un jeu de Pikmin avant que Nintendo m’envoie un code pour tester Pikmin 3 Deluxe.
Je ressors de cette expérience aussi confus qu’avant.
Un jeu de stratégie, j’imagine?
Une des raisons pour lesquelles je n’avais jamais essayé Pikmin, je crois, c’est que je ne comprenais pas vraiment ce que Pikmin était supposé être.
Adolescent, je ne vivais que pour les jeux de plateforme et les RPGs. Surtout. le monde du jeu PC m’était complètement étranger. Peut-être est-ce la raison pourquoi cette adaptation console d’un jeu de stratégie me laissait plus confus qu’autre chose.
Parce qu’au final, c’est ce qu’est Pikmin; une adaption console d’un jeu de stratégie en temps réel. Imaginez Starcraft passé dans le malaxeur Nintendo, où tout doit être accessible au plus grand nombre.
Vous incarnez un trio d’explorateurs à la recherche de fruits pour ramener sur leur planète privée de nourriture. Ils explorent une planète qui est de toute évidence une Terre depuis longtemps abandonnée par les humains (mais curieusement, ils trouvent encore des téléphones cellulaires à la batterie encore chargée, contrairement à mon téléphone qui se décharge complètement si je le regarde trop fort).
Pour explorer cette planète, vous aurez besoin de l’aide des titulaires Pikmins, des petites créatures à mi-chemin entre une plante et un animal, qui vous obéissent au doigt et à l’oeil. Chaque variété de Pikmin a ses propres caractéristiques: les Pikmins rouges sont résistants au feu et adeptes au combat, les Pikmins bleus savent nager, les Pikmins en pierre sont capables de briser des cristaux, et ainsi de suite.
Il vous faut donc leur donner des ordres afin de combattre les créatures ennemies et ramener des ressources à votre vaisseau.
Les fruits se transforment en jus qui vous permettent d’explorer plus longtemps. Si vous terminez une journée et qu’il ne vous reste plus de jus, vous avez perdu.
Mais pour progresser, vous devrez faire travailler fort vos Pikmins; ils devront transporter des débris pour construire des ponts, détruire des murs, déterrer ou décrocher des fleurs des pastilles qui leur permettront de se reproduire, etc.
Un système qui fonctionne bien sur console, mais il reste une impression qu’il manque de stratégie dans ce jeu de stratégie. Au fil du jeu, vous vous retrouvez avec trois explorateurs qui peuvent guider les Pikmins. En multijoueur, nul doute que c’est plaisant d’accomplir plusieurs tâches à la fois.
Mais quand vous jouez seul, puisque votre explorateur est presque toujours essentiel pour guider les Pikmins (vous devez les lancer sur les éléments avec lesquels vous souhaitez qu’ils interagissent), il est difficile d’accomplir plusieurs tâches à la fois.
En me concentrant presque toujours sur une seule tâche à la fois, j’ai réussi à obtenir un excellent score, et à terminer le jeu avec assez de jus pour 30 jours supplémentaires.
Il m’a fallu moins de 20 « jours » pour terminer le jeu.
Une petite aventure
20 jours, ça veut dire quoi en temps réel? Un tout petit plus que 12 heures dans mon cas.
Ce n’est pas très long.
Heureusement, on vous propose quelques façons de vous occuper un peu plus longtemps; tout d’abord, il y a les histoires connexes qui vous permettent de voir ce qui occupait Olimar, le protagoniste du premier Pikmin (et combattant dans Smash) pendant que les protagonistes de Pikmin 3 s’évertuaient à trouver des fruits.
Ces quelques missions reprennent le concept du mode histoire, mais avec un chronomètre plus sévère qui vous invite à accomplir vos objectifs le plus vite possible afin d’obtenir des médailles.
On vous propose également un mode multijoueur compétitif, en plus de la possibilité de compléter le jeu en coop.
Si vous êtes le genre de personne qui aime refaire les mêmes niveaux afin d’améliorer votre score, vous risquez de trouver votre compte avec Pikmin 3.
Pour les autres, vous risquez de rester sur votre faim (parce que le but est de ramasser des fruits… get it?)
Un très bon jeu… pour quelqu’un d’autre
Pikmin 3 Deluxe est vraiment le genre de jeu que je trouve difficile à évaluer.
Je me rends bien compte que c’est un bon titre.
Graphiquement, le jeu demeure très joli, même s’il s’agit d’un port d’un jeu de Wii U sorti en 2013.
Le système de jeu est original, et même si je n’ai pas été captivé par le gameplay, je dois avouer y avoir repensé souvent après la fin de ma partie.
Le dernier niveau, particulièrement, m’a impressionné, réusissant admirablement bien à tester le joueur afin de voir s’il a véritablement maîtrisé les capacité de chacune des espèces de Pikmin (même si le boss en tant que tel est quelconque).
L’univers est sympathique, et même si l’histoire n’est pas shakespearienne, les cinématiques m’ont fait sourire et les Pikmin sont attachants.
MAIS.
Je n’ai pas vraiment eu de plaisir. À plusieurs reprises, je me suis surpris à regarder un guide en ligne afin de voir s’il m’en restait encore pour longtemps.
Même si ma partie n’a duré qu’une douzaine d’heures, j’étais content d’avoir fini.
Est-ce que ça veut dire que Pikmin 3 Deluxe est un mauvais jeu? Non.
Si vous avez aimé les titres précédents, je suis persuadé que vous aimerez Pikmin 3 Deluxe. C’est un jeu réussi.
Mais si, comme moi, vous n’avez jamais joué à Pikmin, peut-être vaut-il mieux essayer le démo avant d’acheter.
Au lieu de lancer des Pikmins, vous pourriez avoir l’impression d’avoir jeté votre argent par les fenêtres.
Ce matin, Nikkei Asia nous révèle que Sony mène les négociations finales par rapport à l’acquisition de Crunchyroll, un service de streaming américain axé sur les productions anime et manga. Cette transaction est estimée à 100 milliards de yens, soit près de 1,3 milliards de dollars en notre devise.
Toujours selon Nikkei Asia, Sony aurait obtenu les droits exclusifs pour acheter Crunchyroll. Pour le géant de l’industrie du jeu vidéo et du divertissement, c’est nul autre qu’un autre pan de sa stratégie à long terme. Rappelons qu’en 2017, Sony avait mis la main sur le distributeur d’anime Funimation, raflant du coup pas moins d’un million d’abonnés.
Avec l’acquisition de Crunchyroll , Sony serait en excellente position pour faire compétition à des services comme Hulu et Netflix avec un produit beaucoup plus ciblé. Crunchyroll compte plus de 70 millions d’abonnés, dont 3 millions paient chaque mois pour profiter du service. Et qui sait, peut-être que les abonnés PlayStation Plus pourraient eux aussi profiter de ce nouveau service avec peut-être un rabais exclusif.
Nous n’avions pas entendu parler du jeu de rôle Bravely Default II depuis un bon moment. Nintendo et Square Enix ont brisé le silence entourant cette production aujourd’hui. Annoncé il y a un peu moins d’un an, le projet ratera sa date de sortie prévue pour 2020. En effet, Bravely Default II sera plutôt distribué à compter du 26 février 2021 sur Switch.
Pour Square Enix, la transition vers une console plus performante avec cette série ne semble pas se dérouler comme prévu. Il faut dire que Bravely Default et Bravely Default: End Layer étaient tous deux disponibles uniquement sur 3DS. C’est donc tout un défi que de revitaliser cette série sur Switch avec un nouveau jeu à part entière, sans compter sur les défis posés par la pandémie qui sévit toujours.
Si vous ne connaissez pas cette série, elle innove en matière de jeux de rôle surtout grâce à son système de combat. Brave vous permet d’enchaîner jusqu’à quatre actions de suite en utilisant vos Brave Points (BP) alors que Default vous permet de solidifier votre défense et d’accumuler vos Brave Points. Utiliser trop de ces points vous rend vulnérable aux attaques ennemies, ce qui ajoute un élément tactique intéressant. Un système de jobs robuste présent dans tous les jeux Bravely Default ajoute lui aussi une belle complexité au gameplay à la fois classique et revivifié pour le genre RPG.
Si vous désirez en savoir plus, une démo de Bravely Default II est disponible depuis quelques mois sur Switch.
La glace vous a manqué? NHL 21 vous en offre plein!
À chaque année sa nouvelle itération de jeux de sport. FIFA, NFL, NBA et bien entendu le hockey sur glace avec NHL. Cette nouvelle mouture de NHL 21 confirme ce qu’ont amorcé ses prédécesseurs et change la recette suffisamment pour justifier son achat par les fans du sport. Mais soyons clairs, si vous avez NHL 20, ce n’est peut-être pas l’achat le plus nécessaire. C’est un peu comme l’iPhone 12 et l’iPhone 11: les changements sont là et les améliorations aussi mais est-ce que ça vaut vraiment la peine de repasser à la caisse? Réponse ci-dessous.
NHL 21 s’ouvre avec une touchante tribune du joueur russe Alexander Ovechkin, l’ailier gauche des Washington Capitals et tête d’affiche de cette mouture. Le hockeyeur de 35 ans raconte comment il a été inspiré pour jouer au hockey, chanceux de pouvoir trouver sa place et comment à son tour il a inspiré la nouvelle génération d’athlètes du palet.
Crédit : EA
Comme précédemment, le jeu débute par la configuration des commandes. On va de l’ultra simplifié pour les néophytes avec les commandes de NHL 94 à des contrôles plus complexes qui permettent de contrôler chaque joueur. C’est encore une fois très poussé et on sent que les développeurs sont des fans de hockey avant tout. On sent une réelle passion transpirer rien qu’à travers les choix qui nous sont donnés.
Arrive ensuite le menu principal et à nouveau un choix, celui de sélectionner les modes que l’on souhaite épingler pour les retrouver dès qu’on lance le jeu. Bien sûr, on peut retrouver les autres ailleurs mais c’est une bonne idée si on sait qu’on va surtout faire des parties rapides, en ligne ou participer au mode carrière à nouveau très poussé.
Lors des matchs rien ne change vraiment et c’est un peu notre grief. Hormis des contrôles encore plus précis, le sport en lui-même de change pas et on dispute des rencontres similaires à la version de l’an passée. La seule différence, c’est qu’il sera possible, selon la version que vous achetez, de profiter d’une mise à jour gratuite vers les versions de nouvelle génération. Au delà de ça, NHL 21 reste un jeu NHL. Les fans seront ravis, les amateurs qui achètent une version tous les 5 ans aussi, pour les autres, il vaut mieux attendre encore quelque temps avant un nouveau bond tant en termes graphiques qu’en termes de gameplay.
Peut-être est-ce mon petit côté nostalgique, mais il y a dans les jeux de plateforme quelque chose de rassurant et surtout, d’immédiatement plaisant. Ces jeux, souvent plus courts que la moyenne (même si Super Mario Odyssey en dit autre chose), sont habituellement amusants dès les premiers instants.
Mais c’est aussi un genre qui commence à peine à retrouver son dynamisme après un long passage à vide au courant des années 2000. Et ce renouveau des jeux de plateforme, on le droit en grande partie aux indies, qui ont entrepris de recréer les jeux de leur enfance.
Pumpkin Jack, projet solo de Nicolas Meyssonnier (un développeur autodidacte, qui plus est!), s’inscrit en plein dans ce courant.
Et en bonus, c’est un jeu parfait pour la saison de l’Halloween.
L’ère PS2 revisitée
Dès vos premiers instants, vous remarquerez les influences de Meyssonier. Disons que je serais prêt à parier ma récolte de bonbons d’Halloween qu’il a joué à Jak & Daxter ou Ratchet & Clank dans ses jeunes années.
C’est en plein ce genre de jeu de plateforme qu’on retrouve, avec un mélange de platforming 3D et de combat.
Le jeu se déroule dans un royaume paisible, trop au goût du diable qui décide d’y envoyer des hordes de monstres pour rompre la paix et l’harmonie.
Les habitants du royaume, désespérés, se tournent vers un héros, un magicien qui lui seul a le pouvoir de repousser les forces des ténèbres.
Mais vous, vous incarnez Jack, chargé par le diable de s’arranger pour que le héros se mêle de ses affaires.
Vous êtes en effet un escroc de premier ordre, ayant réussi à berner le diable lui-même à quelques reprises, et il fait un marché avec vous (ça fait changement): si vous réusissez à vaincre le héros des hommes, vous pourrez retourner sur Terre.
Le seul hic, c’est que la horde de monstres envoyée par le diable est stupide comme une bottine, et ne fait pas la différence entre vous ou un humain. Vous devrez donc vous battre contre votre propre camp.
Cette prémisse ridicule et comique, sied parfaitement au style de platforming des années 2000 qu’on nous propose ici.
C’est pas la longueur qui compte, c’est ce qu’on fait avec
Pumpkin Jack n’est pas un jeu très long; il vous faudra environ 5 heures pour en venir à bout, un peu plus si vous cherchez à trouver tous les objets à collectionner cachés dans les niveaux.
Par contre, Nicolas Meyssonier réussit à tirer partie de chaque minute investie.
Non seulement trouverez-vous des séquences de platforming plus ou moins grandes selon les sections, mais le développeur s’amuse à constamment changer le gameplay pour surprendre le joueur.
Vous devrez donc faire la course contre des ennemis sur des chariots actionnés à main, vous devrez également chevaucher des chevaux volants, résoudre des puzzles, compléter des jeux de mémoire, garder l’équilibre sur un chariot de mine et plus encore.
Les boss qui vous attendent à la fin de chaque niveau montrent également une belle créativité.
Cette variété fait qu’on ne s’ennuie pas pendant les quelques heures que durent le jeu, et c’est là l’essentiel.
Ça ne veut pas dire que le platforming est parfait: on aurait apprécié un peu plus de variété dans les sections plus traditionnelles. Des décors plus diversifiés auraient sans doute aidé à distinguer les différents niveaux.
Mais il n’en demeure pas moins que Pumpkin Jack offre un bon moment pour le prix demandé (environ 27$ selon la plateforme) et il saura doute vous divertir lors de cette Halloween qui devra malheureusement être passée à la maison!
Disponible sur: PC (Steam, GOG, Epic Games Store), Switch, PS4, Xbox One
Un code Switch nous a été fourni par l’éditeur à des fins de critique.