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J’en ai déjà parlé dans un article précédent, être agent de bord, c’est trippant. J’exerce selon moi le plus beau métier du monde. J’ai vraiment beaucoup de plaisir à chaque fois que je vais travailler. Cela dit, comme tout bon métier lié au domaine du service à la clientèle, j’en vois des vertes et des pas mûres à chaque vol. Mettons que je vivrais le rêve si un guide de comment bien se comporter était remis en même temps que l’achat de billets d’avion. Alors, en attendant que Transport Canada se décide, voici quoi faire et ne pas faire pour être le passager que tous les agents de bord souhaitent avoir sur leur vol!

1.Faites preuve d’un minimum de politesse

Ça semble être le gros bon sens, mais croyez-moi que des airs bêtes, nous en  voyons à tour de bras! On penserait le contraire, mais les sourires et les pardon-s’il-vous-plaît-merci sont des denrées rares. Je peux comprendre, c’est tout de même stressant voyager et on a hâte de finalement arriver à destination. Malgré tout, de répondre « Bonjour! » quand on vous accueille dans l’avion, ça serait grandement apprécié. Et j’en suis franchement désolée, mais malheureusement, vos désirs ne sont pas des ordres! Nous  ne sommes pas des servant.e.s. Nous ferons cependant tout en notre pouvoir pour vous accommoder, mais un petit s’il vous plaît, ça ne fait pas de tort non plus! 

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2.Soyez tout ouïe

Que ce soit les consignes de sécurité, ou le choix de menu, écoutez ce que nous avons à vous dire! Ce n’est pas parce qu’on a envie de jaser qu’on vous dérange à tout bout de champ lorsque vous écoutez votre film. On a réellement des informations  à transmettre. Je sais qu’on dirait qu’on parle dans une conserve, mais de grâce, concentrez-vous un tit peu! Répéter sans arrêt les mêmes affaires, c’est un peu agaçant. Surtout lorsque nous venons tout juste de vous informer que le choix aujourd’hui, c’est des pâtes ou du poulet. Et pendant la démonstration de sécurité, portez donc attention! Ce n’est pas parce qu’on trippe solide sur le mime qu’on fait semblant de respirer dans un masque à oxygène. C’est pour votre sécurité! Certes, les chances qu’un accident se produise sont plutôt minces, mais mieux vaut prévenir que guérir!

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3.Gardez vos poubelles

Agent de bord / Éboueuse. Je crois que c’est ce qui devrait être écrit sur mon CV. Évidemment, nous sommes là pour ça à quelques reprises pendant le vol. À ce moment, avec des gants et un chariot de poubelle, nous ramasserons volontiers vos verres semi-vides et les emballages de bretzels. Mais nul besoin de nous les apporter directement dans notre espace de travail . Ou de nous les tendre telle une offrande chaque fois qu’on met un pied dans la cabine . C’est un peu comme un chat qui amène un oiseau mort à son maître; c’est bien gentil, mais on s’en passerait bien, mettons!  Je comprends que chaque centimètre de votre petit territoire est compté et que vos déchets peuvent être encombrants. Dans ce cas, les poubelles des toilettes font très bien l’affaire! Sinon, ne vous inquiétez pas, nous allons finir par passer vous débarrasser, juré craché!

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Ah et #TrueStory, une dame a déjà jeté ses déchets dans ma boîte à lunch, et devant moi en plus. Ça ne va pas, là non plus!

Voilà, vous êtes prêt.e pour votre prochain voyage! Où est-ce qu’on va?

J’ai commencé à appliquer de l’autobronzant vraiment jeune. J’en achetais avec mon allocation mensuelle à la pharmacie et je le cachais dans un tiroir de ma chambre pour pas que la matriarche le trouve (coucou maman!) Ma famille de Marseille me passait toujours des commentaires lorsque je débarquais de l’avion avec mon look Edward-Cullen-au-soleil post-hiver montréalais, alors je me tartinais les gambettes d’un produit aujourd’hui discontinué qui sentait le plastique de poupée Barbie.

Avec 15 ans d’expérience (oui, oui, c’est sur mon CV), je peux vous dire que 1) les produits ont vraiment changé avec les années et que 2) c’est toujours possible de rater son bronzage (gnagna!) Je partage donc avec vous mes meilleurs trucs et mes pires histoires pour un (faux) bronzage parfait.

La fois où mon bronzage s’est écaillé

Surprise, surprise, l’autobronzant finit par disparaître avec le temps. Néanmoins, j’ai appris à mes dépens qu’il est nécessaire de l’entretenir avec des soins quotidiens afin de ne pas voir ses jambes s’écailler comme un reptile. #PasSiFièreSerpentard
Leçon #1 : On s’exfolie avec attention la veille et on applique de la crème hydratante tous les jours suivants avant de se coucher.

La fois où je me suis endormie tartinée de la tête au pied

Pour une raison inconnue, je me suis dit que ce serait une bonne idée d’appliquer de l’autobronzant à 22h. J’ai mis une alarme 5h plus tard qui ne m’a jamais réveillée. Au moins, mon look clémentine a bien fait rire ma collègue Amandine.
Leçon #2 : Ne pas appliquer d’autobronzant un peu pompette.

La fois où j’ai oublié de me laver les mains

Ça m’est arrivé d’avoir les genoux orange. J’ai été capable d’en rire: c’est plate, mais assez facile à cacher. Mais quand je me suis réveillée les mains saturées, j’ai trouvé ça pas mal moins drôle. Après avoir essayé plusieurs produits pour corriger ma bêtise, je me suis tournée vers ma laine d’acier (oui, oui, vous avez bien lu!) C’est le seul truc qui a vraiment fonctionné…
Leçon #3 : Se laver les mains, c’est VRAIMENT important.

Au final, l’important est simplement de l’appliquer en s’appliquant (poète pouet) et d’essayer de se tartiner avec régularité.

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• Ton petit teint bronzé, sans danger!

Je suis célibataire depuis environ 6 ans maintenant. Je peux dire sans prétention que je connais vraiment bien le monde du dating en ligne. J’ai essayé TOUTES les applications possibles pour se matcher… genre TOUTES. Au fil du temps, j’en ai vu des vertes et des pas mûres, croyez-moi. Cependant, ce qui m’a le plus frappée, c’est vraiment la façon d’aborder les gens ou encore les phrases qui peuvent être dites. Ne pas être en face de la personne pour de vrai ne donne pas nécessairement le droit d’utiliser des pick-up lines dégueux! J’ai donc concocté un petit guide pour se comporter avec classe et gentillesse sur les applications de rencontres!

1. Le commencement d’une conversation

Ne commence JAMAIS tes conversations par genre « J’ai vraiment hâte de voir ce que tu vas me faire au lit ». Voyons toé chose! Peux-tu me demander, s’il te plaît, comment je vais? Ce qui m’allume dans la vie?. Tu sauras jamais « Ce que je vais te faire au lit » mon grand, juste parce que tu me l’as demandé.

2 . Ne me fétichise pas please

Celui-là peut toujours différer d’une personne à l’autre. Pour ma part, j’ai un surplus de poids. Je ne sais pas combien de fois je me suis fait dire « J’ai toujours voulu essayer ça, le sexe avec une grosse ». Je ne pense pas que personne trouve ça nice de se faire dire une chose comme ça…Je me souviens aussi que quand j’avais les cheveux de couleurs, ont m’a dit à plusieurs reprises que je devais être cochonne et wild, tsé, vu mes cheveux. Non. Peu importe c’est sur quel sujet, ne faites pas ça avec une personne, c’est méprisant guys.

3. Mettez vos intentions sur la table rapidement

Les deux premiers conseils font référence au sexe alors ici, je tiens à faire une précision. C’est vraiment correct si tout ce que tu recherches, c’est des relations casual ou que tu ne veux pas t’investir dans une relation à long terme. Chacun ses choix, là! Cependant, je pense qu’il est important de mettre ses intentions au clair rapidement avec la personne et de ne pas laisser planer de faux espoirs. C’est décevant de penser que… pis que finalement non, you know?

En terminant, je pense que le plus important, c’est vraiment que en général, c’est cool de se sentir comme un.e humain véritable et qu’on puisse être traité.e comme tel. Même si t’as vraiment le goût de commencer par une phrase un peu douteuse, c’est vraiment correct (genre vraiiiiiiiiiment correct) de commencer juste par un « salut ça va? », promis c’est vraiment plus attirant de cette façon-là!

Qu’est-ce que le Camp rock de Montréal? Il s’agit d’un programme de 5 jours adressé aux filles et aux jeunes de genre non-conforme durant lequel illes apprendront à jouer d’un instrument. Lors de la semaine, les ados devront former un groupe et y écrire une chanson. L’expérience se termine par un spectacle et l’enregistrement de la pièce en studio. Le but? En plus d’apprendre la guitare électrique, la basse, la batterie, le clavier ou le chant, le Camp rock de Montréal fait la promotion de la confiance en soi. Les jeunes ont la chance d’y rencontrer d’autres musicien.nes et y apprendront aussi à travailler en équipe. Des ateliers de leadership y sont également offerts. C’est loin d’être un camp comme les autres!