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Dans les coulisses

Apprendre à détester perdre : le conseil de Bob Hartley au CH

Depuis le début de la journée, on parle sans arrêt de la défaite du CH hier soir. Le club s’est fait outrageusement déclasser, et on sent que les partisans n’ont pas digéré cette défaite-là.

La reconstruction, c’est une chose, mais plusieurs veulent voir le club progresser. Hier soir, il n’avait pas l’air d’une formation en progression.

Bob Hartley, qui était de passage sur les ondes de BPM Sports, a notamment affirmé qu’il aimerait voir les joueurs du Canadien apprendre à détester perdre. Le club doit éviter de tomber dans la complaisance.

Et dans les faits, il a raison. Des défaites comme hier, c’est complètement inacceptable, et ça doit être un point de repère clair pour les gars.

Une telle performance ne peut pas se reproduire. La reconstruction, ça n’excuse pas toutes les défaites… parce que toutes les défaites ne sont pas égales (qu’importe ce que le classement en pense).

Parce que clairement, hier soir, la Flanelle n’était pas exactement sainte. Les légendes des années 1970 ont été honorées… juste avant une performance épouvantable de l’édition 2024-25 du club.

Ça a mis Tony Marinaro dans tous ses états à la radio et il n’est pas la seule personnalité médiatique à abonder dans ce sens-là.

En début de soirée, JiC a publié un texte sur le site de TVA Sports dans lequel il en vient à la conclusion suivante : affronter le CH, c’est loin d’être ce que ça a déjà été pour les équipes adverses.

On est semblables à Columbus ou à Calgary. On n’a plus rien qui nous distingue. – Jean-Charles Lajoie

Oui, le CH a l’ambiance du Centre Bell et il a des partisans qui sont fidèles au club. Cela dit, bien loin est l’époque où affronter le Canadien était un vrai gros défi pour l’équipe adverse.

Les joueurs des années 1970 hier soir ont dû avaler de travers en voyant une telle défaite.

Non, la LNH n’est plus ce qu’elle a déjà été. Cela dit, ce n’est pas une excuse pour tolérer de telles performances. Faire une telle chose, ce serait de prendre la voie rapide vers l’autoroute qui mène à la complaisance dans la médiocrité.

Ce serait exagéré de demander des têtes et de vouloir tout changer après une seule défaite… mais si le CH ne commence pas à détester la défaite, il pourrait ne devenir «qu’un simple match au calendrier».

En rafale

– Ça continue de faire jaser. Je continue de penser que ça n’aurait pas changé grand chose.

– Calum Ritchie renvoyé dans le junior.

– Wow.

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Hollywood PQ

Le rapport toxicologique de Liam Payne révèle un cocktail de drogues

Les résultats des tests toxicologiques ont été révélés à la suite de l’autopsie de Liam Payne, décédé tragiquement le 16 octobre dernier après une chute du balcon du troisième étage d’un hôtel à Buenos Aires, en Argentine.

D’après des rapports d’autopsie partiels, au moment de son tragique décès, le chanteur avait dans son sang un cocktail de drogues, comprenant notamment de la cocaïne, des benzodiazépines et du crack.

getty Images

De plus, des éléments utilisés pour la consommation de drogue ont été retrouvés dans la chambre d’hôtel de Payne.

Rappelons que peu de temps avant sa mort, les responsables de l’hôtel avaient contacté les services d’urgence pour demander l’envoi de la police, évoquant un client inquiétant qu’ils décrivaient comme sous l’effet «de drogues et d’alcool».

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Le travailleur s’inquiétait visiblement déjà à ce moment pour la vie de Payne, comme en témoigne son appel aux services d’urgence:

«(…) Il se trouve dans une chambre avec balcon, et nous craignons qu’il puisse faire quelque chose qui mette sa vie en péril.»

Getty Images

Les services d’urgence sont arrivés sur les lieux à peine sept minutes après l’appel, mais il était malheureusement trop tard pour le chanteur de 31 ans.

Ses proches et des milliers de fans à travers le monde continuent de lui rendre hommage ces derniers jours.

Si vous avez des problèmes de drogue, d’alcool ou des pensées suicidaires, n’hésitez pas à en parler à quelqu’un et à chercher de l’aide, notamment en contactant le 1-866-APPELLE.

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Dans les coulisses

Evgeny Kuznetsov : « Je vais toujours protéger Ivan Demidov »

Cette saison, Ivan Demidov est pris dans une situation qui n’est pas forcément idéale. Son temps de jeu, qui n’est pas toujours très élevé, fait réagir, et ce, même s’il est très performant quand il joue.

Il a notamment amassé quatre mentions d’assistance aujourd’hui.

Récemment, cela dit, on le voit jouer un peu plus depuis le retour au jeu d’Evgeny Kuznetsov. Les deux gars sont fréquemment réunis sur un même trio, et la chimie entre les deux gars est évidente sur la glace.

On sait qu’au moment où il est arrivé avec le SKA, Kuznetsov avait noté qu’il n’arrivait pas dans le but de mentorer Demidov. Il était prêt à l’aider, mais il affirmait qu’il n’aimait pas être un mentor.

Cela dit, on sent que le ton change un peu depuis un petit moment. Dans un récent entretien, Kuznetsov a jasé un peu de sa chimie avec le kid… et il a témoigné son soutien au jeune :

Je vais toujours être dans le coin d’Ivan Demidov et je vais toujours le protéger. – Evgeny Kuznetsov

Dans ce même entretien, il n’hésite pas à taquiner son jeune coéquipier (il mentionne notamment qu’il n’est pas pour le vanter publiquement), mais on comprend rapidement qu’il le fait parce qu’il aime bien Demidov. Les deux gars jouent du gros hockey ensemble, et on sent qu’ils s’apprécient hors de la glace.

Est-ce que Kuznetsov est conscient que de jouer avec Demidov l’aide étant donné que ce dernier est capable de créer des choses offensivement? Possible.

On peut aussi se demander dans quelle mesure les deux gars sont proches en ce moment. Les deux jouent sur un même trio, mais avec Kuznetsov qui a de l’expérience dans la LNH, on peut se demander s’il aide un peu le kid à se préparer pour sa venue éventuelle en Amérique.

Il l’a déjà vécu, après tout.

Dans un monde où l’entraîneur de Demidov en Russie ne lui donne pas beaucoup de temps de glace, le plus grand allié de l’espoir du CH en Russie actuellement semble être Kuznetsov.

Je n’avais pas ça sur ma carte de bingo avant le début de la saison, disons.

En rafale

– Parlant de Demidov.

– Effectivement.

– Il sera de retour à Tampa Bay lundi prochain, d’ailleurs.

– À surveiller.

– Belle lecture.

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Dans les coulisses

Martin St-Louis va démissionner (d’un accord commun avec le CH), croit JiC

La défaite du Canadien face aux Rangers fait jaser.

Ce n’est pas le pointage de 7-2 qui fait mal, mais plutôt la façon dont les joueurs se sont présentés sur la patinoire.

Les dirigeants veulent être dans le mix, mais ça n’arrivera pas si le club continue de jouer de cette façon-là…

Est-ce que c’est entièrement de la faute de Martin St-Louis?

Non, parce qu’il n’est pas sur la patinoire pour créer des chances de marquer comme il le faisait si bien lors de sa carrière de joueur. Mais de l’autre côté, c’est lui le coach et c’est à lui de préparer ses joueurs de la bonne façon.

Cela dit, plus ça va, et plus on sent qu’il y a de la pression sur les épaules du coach. Et c’est normal : les partisans s’attendent à des résultats.

Est-ce qu’il faut s’inquiéter pour l’avenir du principal intéressé à Montréal? Cette question-là devient populaire en ce moment et JiC y a répondu lors d’un passage sur les ondes de QUB Radio.

Mais JiC a surtout lancé une phrase en l’air qui va faire réagir. Selon lui, Martin St-Louis va démissionner d’un accord commun avec le CH :

Je ne dis pas que ça va se faire demain […] Mais ce n’est pas vrai qu’il embrasse la défaite à ce point-là. Je refuse de croire ça. – JiC

À un certain moment, le Canadien va atteindre un point de non-retour si les mauvaises performances commencent à s’empiler.

Et c’est là que la direction va devoir prendre une décision.

Mais JiC l’explique bien dans son segment : le CH ne va jamais congédier Martin St-Louis. On connaît la relation de l’entraîneur avec Kent Hughes et Jeff Gorton et on sait qu’il y a des complications à ce niveau-là.

Si Martin St-Louis vient vraiment à démissionner de son poste avec le Canadien, je le vois d’une autre façon : n’oublions pas qu’il est un homme de famille avant tout et qu’il a dit dans le passé qu’il était « très bien » avant d’accepter de diriger le CH.

Cela dit, sa famille est encore installée à New York et si les défaites continuent de s’accumuler, je me dis qu’il serait peut-être prêt à quitter son poste pour justement aller rejoindre sa femme et ses enfants à New York.

Ça reste à voir, mais l’hypothèse de JiC n’est pas folle pour autant.

En rafale

– Une belle année au repêchage.

– C’est normal.

– J’aime ça.

– Les meilleurs pointeurs de chaque équipe :

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Tony Marinaro appelle dans un centre de vision : selon lui, Martin St-Louis ne voit plus clair

S’il y a une chose qui est sûre et certaine dans la vie, c’est la suivante : Tony Marinaro sait comment donner un show. 

Il a appelé dans un cimetière la semaine dernière en lien avec les difficultés du CH, parce qu’il dit que sa pression baisse en regardant les matchs… Il a appelé sa mère ce même jour-là pour lui demander si Jayden Struble doit jouer… Il a pranké un auditeur aujourd’hui qui ne pensait pas être en direct à la radio…

Ah. Et ce matin, il a aussi appelé dans un centre de vision. Pourquoi? Parce que selon lui, Martin St-Louis ne voit plus clair en ce moment.

Ce qui frustre surtout Tony Marinaro, c’est le fait que l’entraîneur-chef du Canadien n’est pas capable de parler des vrais problèmes de son club.

Martin St-Louis a l’air d’un philosophe quand il parle aux médias des fois… Mais là, on sent que la lune de miel entre lui et les partisans est terminée.

Les résultats sont décevants sur la patinoire, après tout. Et la saison va être longue si le club ne se replace pas…

Mais la sortie de l’animateur est normale parce que c’est vrai que Martin St-Louis voit les choses à sa propre façon.

L’entraîneur-chef a dit aujourd’hui après l’entraînement que selon lui, le Canadien était prêt pour jouer hier.

Et c’est ridicule puisqu’on a tous vu le même match.

Le Canadien a accordé quatre buts en première période et il ne s’est pas présenté.

Pour un club qui était soi-disant prêt à jouer, disons que ça ne tient pas la route… 

Marinaro a aussi parlé des émotions de St-Louis et il est pertinent de revenir là-dessus.

Ce que je remarque, c’est que l’entraîneur du Canadien est trop tranquille derrière le banc de son équipe.

On ne l’a jamais vu crier après ses joueurs, on ne l’a pratiquement jamais vu être en cr*ss contre les arbitres même s’il y a des décisions douteuses de la part des officiels et trop souvent, on dirait qu’il n’a même plus la tête à coacher.

Il a beau perdre patience des fois devant les journalistes, mais il doit montrer plus d’émotions…

Quand son club perd et qu’il se fait rincer, le visage de St-Louis est tout le temps pareil : on dirait un gars qui ne veut pas être là.

On dirait un gars qui se décourage trop facilement et à un certain moment, ça a un impact sur le reste du groupe aussi.

Parce que si tu es un joueur et que tu arrives sur le banc en voyant ton coach vouloir abandonner, ça ne te donne pas le goût de jouer pour lui.

Et quand Martin St-Louis se prend la tête avec les mains et qu’il se dit « F*ck me », ça ne projette pas la plus belle image pour ses joueurs :

Martin St-Louis n’a pas beaucoup d’expérience à titre d’entraîneur et ça se ressent en ce moment.

Ce qui est difficile, c’est que rien ne semble fonctionner dernièrement (à part sur les unités spéciales) et il y a plusieurs problèmes à régler.

Le deuxième trio qui ne roule pas, les erreurs défensives, l’indiscipline du club, le jeu à 5 contre 5…

Le coach a plusieurs dossiers sur son bureau en ce moment, pour le dire d’une autre façon. Et on dirait que ça commence à aller vite pour lui… 

En rafale

– Et ça fonctionne.

– Il connaît un bon début de saison.

– Même chose pour Cale Makar.

– Je trouve ça triste…

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Quatre passes (!) pour Ivan Demidov dans son match d’aujourd’hui

Ivan Demidov et le SKA de Saint-Pétersbourg étaient en action aujourd’hui.

Ils se mesuraient au HC Red Star Kunlun, qui n’est pas vu comme étant une puissance dans la KHL.

Et disons que ça a paru sur la patinoire. 

L’espoir du Canadien s’est démarqué dans le match, d’ailleurs.

Il a récolté pas une, pas deux, pas trois… Mais bien quatre mentions d’assistance dans la rencontre.

Sa première passe sur le but de son coéquipier mérite d’être vue et revue :

Le fait de le voir récolter quatre points aujourd’hui est impressionnant, surtout dans le contexte où il n’a pas été le joueur le plus utilisé par son entraîneur.

Après tout, il a seulement passé un total de 11 minutes et 56 secondes sur la patinoire aujourd’hui.

Seulement trois joueurs du SKA ont joué moins que lui :

(Crédit: Capture d’écran KHL)

Dans l’ensemble, il est facile de remarquer que Demidov gagne en confiance dernièrement.

Il a récolté au moins un point à ses quatre derniers matchs et son entraîneur commence à l’utiliser un peu plus.

C’est drôle, mais le SKA gagne quand Demidov est productif et ça a encore été le cas aujourd’hui.

L’espoir du Canadien a quand même contribué à la moitié des buts de son équipe : 

Ivan Demidov a maintenant disputé 19 matchs depuis le début de la saison dans la KHL et il a 19 points au compteur.

Il a marqué cinq fois, et il a récolté 10 mentions d’assistance. 

Son rendement est intéressant dans les circonstances puisqu’il ne joue pas beaucoup. Il n’est pas utilisé sur les unités spéciales et Roman Rotenberg doit comprendre qu’il peut lui faire confiance sur le top-6 du club.

Prolongation

Le prochain match du SKA est dans deux jours.

Demidov et ses coéquipiers vont se mesurer au HK Spartak Moscou pour l’occasion. 

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Xhekaj, sur le coup de Trouba : « Je vais m’en rappeler »

Alors que le pointage était de 5-2 en faveur des Rangers hier soir au Centre Bell, Jacob Trouba y est allé d’une mise en échec percutante à l’endroit de Justin Barron.

Le défenseur du Canadien a été sonné sur la séquence et il a dû prendre quelques minutes avant de retrouver ses esprits.

Est-ce que la mise en échec était légale? Certains disent que oui, alors que d’autres disent que non. Mais là, il y a surtout une question qui revient quand on parle du coup de Trouba…

Est-ce que Trouba aurait frappé Barron de la sorte si Xhekaj était dans l’alignement?

Encore là, certains pensent que oui… Et d’autres pensent que non.

On a fait un sondage ce matin sur notre compte Twitter et la majorité des réponses penchent vers le « oui » :

Les journalistes sur place à l’entraînement aujourd’hui à Brossard ont donc décidé de prendre le taureau par les cornes en allant demander directement à Xhekaj ce qu’il pensait de la situation.

Et le défenseur ne s’en cache pas. S’il avait été là, il aurait voulu réagir pour venir à la défense de son coéquipier.

Xhekaj soutient qu’il va s’en rappeler :

J’ai de la difficulté à croire que Jacob Trouba n’aurait pas frappé Barron si Xhekaj jouait hier soir.

Pourquoi?

Parce que c’est ça le style de Trouba depuis le début de sa carrière et ça ne changera pas. 

Cela dit, il va probablement devoir répondre à l’appel lorsque Xhekaj va vouloir se battre avec lui même si hier, on a vu Mike Matheson aller défendre Barron en jetant les gants avec le capitaine des Blue Shirts. 

Ça fait partie du fameux code, après tout… 

Le prochain match entre les deux clubs sera à surveiller, donc. Le 30 novembre, le Canadien sera en visite au Madison Square Garden pour affronter les Rangers… Et mon petit doigt me dit qu’Arber Xhekaj fera partie de l’alignement s’il n’est pas blessé à ce moment-là.

Ça promet. 

En rafale

– Les activités du jour au ballottage.

– À noter :

– Quand même.

– Ça va finir par débloquer à un certain moment.

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On a assisté au moment de l’année à la radio aujourd’hui (BPM Sports)

Ce matin, à la radio, Tony Marinaro s’est amusé avec les auditeurs de BPM Sports.

Vers la fin de l’émission, soit juste avant de recevoir Maxime Truman et Nilton Jorge pour parler de la défaite du CF Montréal d’hier, l’animateur a ouvert les lignes pour parler avec les auditeurs de la station.

Et on a pu assister au moment de l’année à la radio. 

Voici le contexte : Tony Marinaro avait le temps de prendre un dernier appel avant d’aller à la pause.

Il demande donc à l’auditeur de se présenter, et c’est ce que « Sylvain de Blainville » fait par la suite.

Sylvain et Tony commencent à parler, Sylvain lui dit qu’il l’aime beaucoup et qu’il est un régulier de son podcast le soir.

Et c’est là que Sylvain lui dit ceci :

Tu étais censé m’inviter à aller manger des sandwichs ou quelque chose de même, Tony. Tu ne l’as jamais fait. Je ne te le dirai pas en ondes, mais… – Sylvain de Blainville

Sylvain va même à dire qu’il a la même shape que Marinaro, et qu’il a trouvé ça plate de voir un auditeur critiquer le physique de Tony dernièrement. Sylvain dit à Marinaro qu’il mesure 5’10, mais que contrairement à lui, il pèse 235 livres à la place de 260 livres. 

L’affaire, c’est que l’auditeur du nom de Sylvain n’a pas compris qu’il était en direct à la radio. Tony a donc commencé à le « niaiser » un peu en lui disant, écoute, je vais faire un compte à rebours parce qu’on est en pause en ce moment. Quand je vais dire qu’on est en ondes, tu vas pouvoir parler…

« 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1… On est de retour dans le forum à BPM Sports. Marinaro jusqu’à 11;55, on s’en va avec Sylvain qui veut parler de Martin St-Louis! », lance Marinaro, pendant que son metteur en ondes (Alexandre Lanctôt) est en train de fondre en larmes derrière la console.

Sylvain commence à parler et Marinaro le coupe en disant : « Oui, oui! Sylvain, je me souviens de toi, je reconnais ta voix… C’est toi qui est censé m’amener luncher pour manger des sandwichs ! […] Je me souviens de toi, tu es le gars qui est 5’9 et qui pèse 230 livres! »

Au final, ça a donné droit à un moment tellement, mais tellement comique parce que Sylvain n’a jamais compris qu’il s’est fait avoir.

Je vous invite à aller voir le segment en question sur YouTube. Dans la vidéo, vous pouvez avancer à 1:39:50 pour avoir l’entièreté de la discussion entre Tony Marinaro et Sylvain de Blainville :

Si vous avez cinq minutes à tuer, je vous conseille vraiment d’aller écouter ce segment-là.

La réaction d’Alexandre Lanctôt en vaut la peine et celle de Tony Marinaro aussi.

Ça fait de la bonne radio, en tout cas! 

La seule chose qui est plate, c’est que Tony Marinaro a dû couper un peu la chronique de Maxime Truman et Nilton Jorge parce qu’il a passé un peu plus de temps au téléphone avec l’auditeur du nom de Sylvain.

J’espère que ce dernier va lire ce texte-là aujourd’hui et qu’il va comprendre qu’il s’est fait pogner avec la main dans le sac… Hehe. 

En rafale

– Belle opportunité pour le grand défenseur québécois.

– Dur coup pour les Blues, qui seront en visite au Centre Bell samedi.

– Je ne suis pas d’accord.

– Ouain…

– C’est du gros cash.

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Canadien : six joueurs absents de l’entraînement

Le Canadien a plusieurs joueurs blessés en ce moment.

Si on parle des joueurs qui ont commencé la saison (donc pas de Rafaël Harvey-Pinard ou de Patrik Laine) à l’avant, on sait que Juraj Slafkovsky est absent pour une semaine.

Il s’est entraîné en solo ce matin.

Mais il n’est pas le seul à être mal en point chez les avants. À l’entraînement régulier du club, Joel Armia et Christian Dvorak ont sauté leur tour afin de subir des traitements à la place. On peut penser que c’est mineur.

Il n’y avait donc que 10 attaquants présents à l’entraînement ce matin.

Défensivement, Kaiden Guhle était encore absent et deux autres défenseurs n’ont pas patiné. Mike Matheson, qui a droit à des journées de traitements récemment, en a eu une autre aujourd’hui.

Et évidemment, Justin Barron est considéré comme au jour le jour. Cela veut dire qu’il n’y avait que cinq défenseurs sur place pour prendre part à l’entraînement du jour.

Évidemment, il est trop tôt pour tirer des conclusions, mais on doit assumer que Barron aura de la difficulté à jouer le match de samedi. C’est tout à fait normal d’assumer ça en ce mercredi midi.

Les prochains jours donneront des réponses à l’entraîneur, qui devra voir qui sera disponible pour jouer.

Et une fois qu’il aura son bassin de joueurs, il devra décider qui mérite du temps de jeu et qui pourrait en prendre moins. Parce que derrière tous les gars mal en point, il y a eu des joueurs qui ont mal joué, hier.

À suivre en temps et lieu.

En rafale

– Deux longues absences à Salt Lake City.

– Ivan Demidov sur le troisième trio.

– Intéressant.

– À suivre.

– Brandon Gignac est encore malade.

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Martin St-Louis : la lune de miel avec les fans est terminée

Pendant des années, le Canadien a tenté de limiter les attentes du public envers la nouvelle administration. Et ça a fonctionné.

Pourquoi je dis que ça a fonctionné? Parce que pendant des années, les amateurs ont acheté le plan. Et majoritairement, les critiques étaient peu nombreuses pour un club qui reconstruit à Montréal.

Le fameux «mot en P» de Jeff Gorton a fait réagir, mais sans plus.

Mais cette année, le club devait monter les attentes. Autant pour les joueurs que pour les amateurs, le club devait montrer que l’organisation n’est plus au même niveau qu’avant.

Et c’est là que l’expression #DansLeMix est devenue populaire.

Le problème? En ce moment, le Canadien n’a pas l’air exactement d’être #DansLeMix des séries. Et cela a notamment fait réagir Tony Marinaro, qui se demande de quel mix on parle.

Il s’est même permis de sortir le «mot en F» au Sick Podcast, hier soir. Ce n’était jamais arrivé avant.

Évidemment, la pression est sur Kent Hughes et Jeff Gorton, mais elle est aussi (surtout?) sur Martin St-Louis. On a vu des critiques au camp d’entraînement et depuis quelques jours, elles reviennent.

Son fameux homme à homme en défensive, il ne passe pas du tout.

Il est normal qu’un entraîneur qui est là depuis deux ans et demi soit de plus en plus critiqué, mais il est clair que la lune de miel entre Martin St-Louis et les fans est terminée.

À ce point-ci, le club doit offrir de meilleurs résultats et être compétitif dans les matchs.

(Crédit: NHL.com)

Je sais, je sais : il est tôt pour sortir le classement. Mais le Canadien n’a que deux victoires, ce qui démontre qu’il n’est pas simple de se dire que «le club n’a qu’à gagner un match de plus chaque trois semaines comparé à l’an passé pour aspirer aux séries» n’est pas une formule magique.

Si le CH continue de même, ce sera la lot– ok, pour ça, il est tôt.

(Crédit: Tankathon)

Deux victoires en sept matchs, c’est trop peu. Et le problème : ceux qui disaient que le CH n’allait pas perdre autant de matchs qui se décident par un point comme l’an passé n’ont pas pris pour acquis que depuis 10 jours, le CH perd surtout par trois buts et plus.

Il y a une tempête en ce moment puisque le club n’est pas meilleur que l’an passé. Le manque de profondeur à l’attaque est flagrant et la lumière est mise sur la direction sur celle-là.

Gorton, Hughes et St-Louis vivent un premier vrai moment où la grogne des fans commence vraiment à s’installer. Le club ne remplit pas les attentes en ce moment et ça grogne.

Il n’est pas trop tard pour corriger certaines lacunes… mais clairement, le CH n’est pas une bonne équipe. Pas encore, du moins.

En rafale

– Ahh, ce cher Tony. Attention à ta pression, quand même!

– Intéressant.

– Jacob Trouba ne sera pas puni outre mesure. Comme prévu.

– Bonne question.

– À noter.