2020 a été le théâtre d’événements tragiques qui ont profondément marqué les communautés noires, mais aussi le monde entier. Les meurtres de George Floyd, Breonna Taylor et Ahmaud Arbery ont en effet, et avec raison, soulevé l’indignation partout sur le globe en plus de provoquer une mobilisation sans précédent des communautés noires pour dénoncer les injustices et combattre le racisme systémique. Ainsi, la 5e édition du Gala Dynastie, qui célèbre l’excellence des artisans des milieux culturel, artistique et médiatique, veut souligner l’apport des individus et des organismes qui se sont démarqués par leur engagement social dans le contexte des luttes de la dernière année.
« Au cours de la dernière année, nous avons vécu beaucoup d’adversité et avons été témoins de son impact dans nos vies. Plusieurs personnes se sont battues pour un changement. Il était impossible d’imaginer un évènement qui ne prendrait pas en compte ces mouvements sociaux, ni celles et ceux qui ont été au cœur de ces luttes. Par ce gala, nous voulons souligner leur contribution et les honorer », explique Carla Beauvais, cofondatrice et directrice générale de la Fondation Dynastie, par voie de communiqué.
L’ascension des engagés
Sous le thème « L’ascension des engagés », le Gala Dynastie décernera 11 prix pour souligner l’implication de personnalités exceptionnelles qui ont milité pour les droits et libertés ainsi que pour l’empowerment des communautés noires. Les catégories sont: activiste/militant.e de l’année. organisation communautaire de l’année, entreprise engagée de l’année, production web engagée de l’année, personnalité média écrit engagée de l’année (web et imprimé), initiative engagée de l’année, podcast engagé de l’année, entrepreneur.e de l’année ayant fait rayonner la culture black, artiste engagé.e de l’année, personnalité média engagée de l’année (radio/télé), personnalité web engagée de l’année.
Pour chacune de ces catégories, les votes du public seront combinés à ceux du jury pour déterminer les gagnant.e.s. Et la bonne nouvelle, c’est qu’il est encore temps de voter! En effet, le public peut voter pour la personnalité engagée qui s’est le plus démarquée dans chacune des catégories, et ce, jusqu’au 15 février! Vous avez donc encore quelques jours pour faire entendre votre voix et contribuer à souligner l’implication de personnes qui ont fait – et qui font encore – une réelle différence!
Le Grand Prix Dynastie
À cause de la situation sanitaire actuelle, le Grand Prix Dynastie sera remis cette année aux travailleurs et travailleuses essentiel.le.s du domaine de la santé, dans un hommage amplement mérité. En effet, illes sont au front pour lutter contre la pandémie de COVID-19 depuis maintenant presque un an et la crise a révélé le visage de ces travailleur.euse.s de l’ombre. En effet, plusieurs sont des personnes racisées et issues de l’immigration qui travaillent, trop souvent, dans des conditions précaires.
Partage de témoignages
Au-delà des finalistes et des prix qui seront décernés, le Gala Dynastie veut aussi souligner l’apport exceptionnel de personnes du public pour la lutte contre la pandémie, les inégalités et le racisme.
Vous pouvez envoyer un témoignage remerciant une de ces personnes extraordinaires en écrivant à coordination@galadynastie.com. Des témoignages seront sélectionnés puis publiés sur le site Internet ainsi que sur les réseaux sociaux du gala.
Une formule virtuelle
Évidemment, COVID oblige, le gala sera entièrement virtuel cette année. Il se déroulera le 6 mars prochain à partir de 18h et vous pourrez le suivre via l’application Yoop en vous procurant un billet au coût de 20$.
Pour plus d’informations et pour vous procurer un billet ou pour voter pour la personnalité engagée de l’année, visitez le site du Gala Dynastie.
52 pauses par année, c’est ma volonté de lire au minimum un livre par semaine, et de vous en présenter le contenu pour vous donner envie, à vous aussi, de prendre 52 pauses par année. Je vais dans tous les sens et dans tous les styles, pour rejoindre tout le monde et sortir un peu de mon petit monde.
J’avais choisi ce livre pour ouvrir mon année 2021, car j’aime beaucoup les thèmes dans ma vie, ainsi que poser des gestes avec une intention. Je n’avais cependant pas choisi d’être autant touchée par ce livre. D’emblée, il faut savoir que Nathalie Roy est une auteure qui me touche beaucoup. Les thématiques abordées dans ses romans sont habituellement à l’eau de rose et un peu classiques, mais son style d’écriture me permet tout de même d’apprécier l’ensemble de l’oeuvre!
Je dois avouer que j’ai été agréablement surprise avec J’ai choisi janvier. Le ton y est un peu plus sérieux, plus solennel, et la thématique aussi. Sans dévoiler le punch, je peux vous dire que le roman tourne autour des bilans de vie et de vieilles histoires familiales. Des récits d’amour s’y mêlent et ajoutent une touche plus légère à un livre autrement très sombre.
En ce contexte de pandémie, j’ai eu une grande bouffée d’empathie pour ce que les familles qui composent avec des situations similaires vivent. Passer au travers de certaines épreuves difficiles, comme le deuil, est bien plus complexe en temps de crise sanitaire mondiale…
À partir du moment où j’ai plongé dans l’histoire, c’était très difficile d’en sortir. J’ai lu toute la soirée jusqu’à tard dans la nuit, le lendemain jusqu’à la dernière minute, et même en me rendant au travail. J’ai d’ailleurs versé plusieurs larmes dans l’autobus, ça devait être charmant à voir!
Après avoir lu ce livre, vous aurez fort probablement envie de découvrir l’auteure sous toutes ses coutures. Je vous recommande chaudement la série de La vie épicée de Charlotte Lavigne que j’ai dévorée avec beaucoup d’intérêt à sa sortie en 2011. (Ça fait déjà 10 ans, le temps passe vite!)
Quelles oeuvres pensez-vous ajouter à votre liste de lecture cette année?
Esther Calixte-Béa, mieux connue comme Queen Esie sur Instagram, a récemment fait la couverture du magazine Glamour UK. Leur dernière édition, qui avait pour but de célébrer la diversité corporelle, mettait en vedette 10 femmes inspirantes qui aident à faire changer les mentalités au quotidien, dont cette activiste d’ici, qui souhaite normaliser les poils.
L’activiste de 24 ans, qui est née en banlieue de Montréal, a longtemps été complexée par sa forte pilosité qui apparut lorsqu’elle était encore à l’école primaire. Après plusieurs années d’épilation et de camouflage, elle s’est demandé pourquoi elle menait ce combat sans fin contre son corps. Malheureusement, beaucoup de femmes sont élevées pensant que l’épilation est une norme esthétique et que nous devrions avoir honte de nos poils, mais est-ce aller contre nature? Eh bien, c’est exactement ce qu’elle s’est demandé.
Au début, montrer ses poils ne la rendait pas plus fière ou confortable, mais elle le faisait pour se libérer de ce fardeau qui l’empêchait d’être authentique. Elle le faisait aussi en espérant aider d’autres femmes qui se trouvaient dans la même situation. C’est après avoir entendu plusieurs témoignages provenant du monde entier qu’elle a réalisé l’impact qu’elle pouvait avoir et qu’elle a réellement commencé à s’accepter, voire s’aimer, comme elle est.
Queen Esie est également une artiste accomplie qui a un baccalauréat en peinture et dessin de l’Université Concordia. Sur son second compte Instagram, elle nous inclut dans son processus créatif et nous présente ses œuvres qui prônent, entre autres, le féminisme et la différence, quelle qu’elle soit. Elle aime aussi se mettre en scène dans des photographies qui normalisent le poil chez les femmes et qui mettent en valeur le corps.
Comme Esther Calixte-Béa, êtes-vous à l’aise de montrer vos poils en public?
Les drapeaux devraient être en berne aujourd’hui, parce que Big Brother Célébrités a perdu son étoile. Jean-François Guevremont, que le grand public a d’abord découvert sous les traits de son alter ego Rita Baga à Canada’s Drag Race, a en effet été éliminé de la téléréalité dimanche soir, au grand désarroi des fans de l’émission et de la drag queen. En entrevue avec HollywoodPQ, l’artiste est revenu sur son parcours, mais aussi sur les enjeux sociaux qu’on a pu observer avec Big Brother, en plus d’annoncer son premier gros spectacle à grand déploiement.
Tu es allé à Big Brother avec l’objectif de démocratiser l’art de la drag, ce que tu as clairement réussi, et aussi pour sortir un peu de ta coquille, montrer qui est Jean-François. As-tu le sentiment que c’est mission accomplie?
Comme je me suis fait éliminer parce que j’étais trop sociable, je dirais que oui! C’est une mission réussie et, en même temps, quand je dis « sortir de ma bulle », c’est que j’ai les mêmes amis depuis le secondaire, je travaille avec la même équipe pour mes costumes depuis longtemps, le même graphiste… Je garde mon cercle très fermé et je ne vais pas vers les autres. Ma peur à Big Brother, c’était de ne jamais avoir le temps d’être tout seul. Finalement, je suis embarqué dans le jeu, j’ai parlé à tout le monde tous les jours. La bonne femme était ben sociable!
Qu’est-ce que ça te fait d’avoir réussi à rejoindre un public qui n’est pas nécessairement celui qui regarde des émissions de drag queen?
Ça me touche beaucoup, parce que je pense que j’avais une appréhension en arrivant là. Je me disais : « C’est sûr qu’il y a des gens pour qui c’est complètement aux antipodes de qui ils ou elles sont, peut-être que ça ne les rejoindra pas. » Mais ça a été toute une surprise. Depuis hier soir, tout ce que je vois passer… j’aurais jamais pensé avoir cette vague d’amour là.
Justement, ça te fait quoi de savoir qu’autant de gens voulaient que tu restes dans l’aventure?
Je me disais que je dois donner un bon show, parce que les colocataires de la maison me disaient : « Hey, tu mets vraiment de la vie dans la maison, t’es drôle! » Mais je ne pensais pas que ça allait rejoindre autant de gens. Ça a été une surprise, mais vraiment une surprise agréable. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai accepté de participer : d’arrêter d’avoir l’air de la bibitte qui est dans un bar que juste le monde qui tripe plus underground aime, de rendre ça accessible. […] Je pense que, pour ça, c’est mission réussie.
On a vite remarqué que Big Brother est devenue une microsociété, avec les hommes blancs au pouvoir dans la maison. Tu t’es toi-même retrouvé dans une alliance composée des deux personnes noires et des deux personnes issues des communautés LGBTQ+, en plus d’avoir reçu une insulte homophobe de la part de Marie-Chantal Toupin. T’es-tu senti marginalisé?
Oui. Et ce qui est spécial, c’est que — pour garder un peu le bon fonctionnement de ma santé mentale — dans les 10 dernières années j’ai travaillé pour le festival de la Fierté, je travaille dans le Village aussi, mes amis s’identifient pas mal tous queer… j’ai toujours été dans un « safe space », si on veut. Là, je retombais en minorité, marginalisé dans un grand groupe. Je rentrais dans des patterns de quand j’étais plus jeune, des questionnements (est-ce qu’il faut que je change ma façon d’agir ou d’être?), et ça a pris quelques jours, j’ai même envie de dire quelques semaines, avant que le grand groupe réalise que c’est internalisé la façon dont les alliances se font, mais que c’est représentatif. […] C’est dommage, mais en même temps, je trouve que, dans une émission de divertissement, qu’on ait des conversations sur des enjeux de société à travers la loupe de cette émission-là, ça ne peut être que bénéfique ultimement.
T’attendais-tu à ce que ça puisse arriver, cette espèce de phénomène social là?
En toute honnêteté, non, parce que ce n’est pas l’environnement dans lequel j’évolue. Ça a pris une semaine avant que je constate qu’il y avait un clivage et je l’avais dit à Camille [Felton] : ça ressemble à ce qu’on vit en société. J’ai vu tous les épisodes sur Noovo et dans les choix de mots des fameuses personnes que les gens appellent « les hommes hétérosexuels blancs cisgenres », on comprend que la notion de privilèges n’est pas acquise. Il y a beaucoup de dénis, beaucoup d’internalisation aussi. J’ai dit à mes amis hier en écoutant l’émission : « Il y a des gens qui n’ont même pas besoin qu’on leur réplique quelque chose parce que tout ce que ces personnes-là disent, ça suffit pour qu’on comprenne qu’on n’est pas au même niveau sur différents enjeux, qu’on ne pense pas du tout de la même façon. » On voit où certaines personnes sont rendues dans leur cheminement et on n’a même pas besoin de commenter quand il y a des propos comme ça qui sortent, parce qu’on comprend tout de la vision de ces personnes-là.
Parlant de phrases qui ont pu te déranger, Emmanuel Auger avait donné une justification pour te mettre en danger. Il s’est finalement rétracté en disant que ce n’était pas la vraie raison. Est-ce que ça t’a soulagé quand il t’a dit que ce n’était pas vrai qu’il trouvait que tu ne te battais pas assez?
Ça m’a pris de court, d’entendre ça, parce que ça allait plus loin que se battre dans les challenges. On s’entend aussi que ça avait déjà été discuté que moi j’allais faire les épreuves en Rita, donc je ne fais pas juste prendre une douche et mettre un t-shirt; il y a une préparation de 90 minutes avant. Je trouvais ça faux, et après ça, ça a eu un impact parce que ça a résonné; il ne comprend pas que pour une personne qui est dans une situation où elle est plus marginalisée qu’une autre, avec des enjeux intersectionnels, la notion de bataille et de militantisme elle est ancrée, c’est notre quotidien. Venant — encore une fois — d’une personne hétérosexuelle blanche qui s’identifie homme, c’est sûr que ça résonne plus. Mais comme je l’ai dit souvent, je n’ai aucune animosité envers Manu, parce que j’ai toujours senti qu’il ne fait jamais rien pour attaquer quelqu’un, pour le dénigrer, le rabaisser ou le faire sentir inconfortable. Tout ça est fait de façon inconsciente et maladroite, pis il se sent toujours mal quand on lui dit après. Il y a une volonté de ne pas blesser, c’est juste que des fois, par ignorance et maladresse, il le fait.
Il y a une autre personne qui, pour reprendre tes mots, a pu être blessante par son ignorance, c’est Marie-Chantal. Tu as accepté ses excuses, mais on a senti que ça t’avait vraiment affecté. Avec le recul, comment vis-tu ça maintenant?
C’est sûr que je ne veux pas trop extrapoler là-dessus, parce que quand on parle d’événements qui sont néfastes pour quelqu’un et qu’on le ramène tout le temps, ça perpétue encore l’événement. Quand on fait des attaques qui sont personnelles, que ce soit à moi ou à quelqu’un d’autre, ça m’atteint d’une façon ou d’une autre. Ce que je lui ai dit, c’est ce que je pense. J’ai le pardon facile, mais j’ai une très bonne mémoire.
Qui va gagner la saison, selon toi?
Très dur à dire au tiers de l’émission. C’est sûr que je vois qu’il y a des joueurs qui sont très stratégiques, dont des joueurs qui ont fait en sorte que je suis en train de faire une entrevue avec HollywoodPQ aujourd’hui! Par contre, tout peut arriver et j’ai plus envie de répondre que les personnes très intègres dans l’émission et qui ont une grande force psychologique mériteraient de gagner. Plus que ça, j’ose pas me mouiller!
Tu vas te mouiller pour autre chose par contre, parce que Rita Baga va lancer un spectacle! Peux-tu nous en parler un peu?
C’est un spectacle solo de production qui n’est pas un spectacle dans les classiques de la drag queen. Mon but, c’est de faire une nouvelle proposition. Ça s’appelle Créature et j’aime bien un peu tout ce qui est science-fiction, fait qu’on va naviguer là-dedans. C’est un spectacle qui va avoir plusieurs disciplines et qu’on fait en collaboration avec la boîte Concertium, donc qui va durer minimum un an. Pour moi, c’est une façon de rentrer dans les grandes ligues. J’ai fait des centaines de spectacles à travers les années et j’en ai vu beaucoup, j’en ai booké comme directeur de programmation à la Fierté, alors je veux mettre la barre haute. Pour plusieurs personnes, ça va être leur premier spectacle de drag, donc je ne veux pas qu’elles aient l’impression qu’on peut voir la même chose dans un bar, par exemple. C’est un show de production, on met le paquet! Ça va être pour toute la famille et je pense que ça va être quelque chose de très beau qui n’a pas encore été fait au Québec. La première sera en octobre, une grande première à Montréal, et après ça, on a des dates en 2022.
Pour tout savoir sur la tournée de spectacles Créatures, rendez-vous juste ici.
Encore un article sur le confinement? Oui! Je crois qu’il est important de partager notre quotidien, de voir comment les autres vivent cette situation, et de trouver nos propres outils qui nous aident à nous sentir mieux. Ensemble, bien qu’à distance, nous réussirons à passer au travers.
C’est l’hiver, comme si le froid, les tempêtes et le manque de soleil n’affectaient pas déjà notre moral, il y a un confinement. Il semble plus ardu de prendre soin de soi et de notre santé mentale depuis que nous sommes pris entre nos 4 murs, et je me demande chaque jour comment me changer les idées.
Je peux évidemment vous conseiller mille et un trucs pour prendre soin de vous, mais la vérité c’est que vous les connaissez sûrement déjà. Il est tout à fait impossible de réinventer la roue, mais voici quelques activités qui me font du bien au quotidien:
Une multitude d’activités s’offre à nous, mais l’important c’est d’être honnête envers soi-même en choisissant seulement les activités qui NOUS font du bien! Il est aussi primordial de prendre le temps de vivre nos émotions, même lorsqu’on n’arrive pas vraiment à les exprimer pour le moment, parce que ça fait vraiment toute la différence. Voici donc mon processus en 2 étapes (presque simples) pour essayer de prendre soin de soi.
Faire des activités qui NOUS font du bien
Hier, je suis allée faire du ski-doo en fin de journée, et honnêtement, je pense que c’est l’activité qui m’a fait le plus de bien depuis très longtemps. Je ne dis pas ça nécessairement pour que vous alliez faire du ski-doo. En plus, si vous habitez en ville, ce n’est peut-être pas l’activité la plus simple à faire.
Ce que je veux dire, c’est que c’est important de trouver une activité qui vous fait vibrer. Qu’aimez-vous faire? Qu’est-ce qui vous allume? Qu’est-ce qui fait en sorte qu’à la fin de la journée, vous vous sentez bien dans votre corps?
Ne pas avoir peur de vivre nos émotions
Ce qui me fait aussi du bien, c’est de faire un braindump. Je prends tout ce qui me tourne dans la tête, et je l’écris sur papier. Tout, tout, tout! Pourquoi? Il y a beaucoup de pensées qui nous sont inutiles et qui nous bloquent au quotidien. Même de petites choses. En les mettant sur papier, on en prend conscience, et on fait de la place pour du nouveau.
À partir de là, on peut essayer de laisser entrer plus d’émotions positives en faisant l’étape #1, soit des activités qui NOUS font du bien, mais aussi en pensant à des choses qui nous motivent. Si vous aimez coudre, par exemple, eh bien, vous aurez plus de place pour penser à ce que vous pourriez coudre, et donc vous concentrer sur des activités que vous aimez, des choses que vous aimez.
La vérité, c’est qu’il n’y a pas de recette secrète. La seule recette qui peut fonctionner, c’est nous qui pouvons la créer. N’ayez donc pas peur d’essayer des choses, de faire de la place pour du nouveau, et de mettre à votre agenda des activités qui vous rendent heureux.se.s.
Qu’aimez-vous faire pour prendre soin de vous durant ce confinement?
Je suis sexologue et je me spécialise en thérapie de couple, ce qui veut dire que les discussions difficiles (lire : disputes), j‘y suis habituée! Éviter les sujets épineux n’est pas une bonne idée, car mijoter vos doléances et les accumuler est la recette parfaite pour une implosion plus tard. Et on ne voudrait surtout pas ça. Suite à mon expérience et mes observations, je vous offre quelques conseils qui vous seront utiles, je l’espère.
Prévoyez à deux un moment pour cette discussion
Prendre au dépourvu l’autre pendant qu’elle s’installe dans le lit ou lorsqu’il revient du travail ne laisse pas le temps à l’autre de s’y préparer mentalement.
Dans la mesure du possible, restez à la même hauteur des yeux
Si vous trouvez ce truc étrange, essayez, la prochaine fois, d’avoir une discussion difficile pendant que vous êtes assise et l’autre est debout. Ça change drôlement les choses.
Surveillez votre ton autant que possible
C’est difficile, je sais. Le ton est d’une importance primordiale. En séance, lorsque je demande «pourquoi», le message reçu, dépendamment du ton utilisé, peut être «justifie-toi» ou alors «explique-moi afin que je comprenne mieux». Faire attention à son ton maximise les chances que notre interlocuteur se concentre sur notre message et non sur nos émotions (aussi valides soient-elles).
Évitez de crier, d’insulter ou de diminuer
Ça semble évident dit comme ça, mais lorsque nous sommes activées, nous avons tou.te.s nos façons peu glorieuses de réagir. Ces comportements augmentent exponentiellement les chances que la discussion ne soit pas efficace et que vous deviez la reprendre ultérieurement.
Concentrez-vous sur les actions, pas sur la personne
Dire à quelqu’un « tu étais en retard » est différent de dire « tu m’as manqué de respect », ce qui est aussi différent que de dire « nous avions rendez-vous à 12h et tu es arrivé.e à 12h45 ». La première phrase est une critique, la deuxième est une interprétation et la troisième est une observation. Utilisez des exemples spécifiques au lieu de critiquer le caractère de la personne.
N’interrompez pas
Écoutez-vous pour répliquer ou écoutez-vous pour bien comprendre l’autre? Si vous écoutez en pensant à ce que vous allez répondre, vous n’écoutez pas réellement. Ceci m’amène à une phrase que je dis souvent aux couples avec qui je travaille : voulez-vous être en relation, ou voulez-vous avoir raison?
Finalement, abordez la discussion avec intérêt et curiosité
Faites comme moi lorsque j’ai des couples dans mon bureau : j’écoute ce qu’iels ont à dire avec une franche curiosité. Je veux comprendre leur point de vue, pour ensuite le faire voir à l’autre.
Lorsque nous sommes impliqué.e.s dans cette discussion, c’est plus difficile, j’en conviens, d’appliquer ce dernier truc, ceci nécessite une bonne dose de recul. Mais c’est une aptitude à développer et à pratiquer pour gérer les sujets difficiles et inévitables dans les relations amoureuses durables.
Je m’appelle Kanica, je suis sexologue et j’aide les couples à mieux se comprendre. Pour en savoir plus, visitez Le Sofa Sexologique. À bientôt!
Source : Mager,D. (2020). Talking When It’s Not Easy. Psychology Today. 58.
La vie est plate. Du moins, la mienne l’est full en ce moment. J’ai l’impression que le temps passe au ralenti, que le monde rétrécit autour de moi jusqu’à se limiter à une toute petite case de la taille d’un écran. J’ai beau faire des efforts pour me déconnecter, mais les réseaux sociaux prennent chaque jour un peu plus de place. Ils grignotent mon quotidien avec tous les inconvénients que cela entraîne. J’ai beau savoir que, dans cet endroit, l’art de la mise en scène prend souvent le pas sur la réalité, mais rien n’y fait et j’y sacrifie régulièrement ma bonne humeur. Fatiguée de voir ma confiance en moi s’effriter à la vue des vies idéalisées de célébrités ou autres influenceur.e.s (et bien incapable d’arrêter de les regarder vivre) j’ai décidé de prendre les choses en main. J’ai fouillé Instagram à la recherche de comptes pour me faire du bien. J’ai trouvé trois perles d’optimisme et de bienveillance. De quoi vous redonner le sourire!
1. lesbonnesnouvelles
L’intitulé du compte parle de lui-même. Sa promesse? Partager une bonne nouvelle par jour. Je qualifierais d’ailleurs l’approche d’optimisme vert. Les informations proviennent de toutes la planète et concernent le retour des espèces en voie d’extinction (j’ai récemment appris la naissance de cent mille petites tortues au Brésil et, croyez-moi, ça a fait ma journée!), le développement de l’agriculture responsable ou des projets d’urbanisme qui font la part belle à la nature. Bref, de quoi vous redonner foi en l’avenir et en l’humanité. Rien que ça!
Celle qui se cache derrière ce patronyme, c’est Marie Robert: professeure et autrice d’ouvrages de philosophie appliquée. Elle nous livre ses réflexions sur le monde en prenant le parti de la beauté et, surtout, elle n’hésite pas à se montrer vulnérable. Chaque matin, une nouvelle thématique est abordée. Selon les humeurs de l’autrice ou au gré de l’actualité, on y trouve aussi bien des initiatives solidaires que des exemples concrets de vivre-ensemble.
À partir d’anecdotes personnelles, Marie Robert aborde des notions plus abstraites comme le temps ou le désir. La pensée des philosophes apporte un nouvel éclairage à la vie quotidienne et nos questionnements ordinaires se nourrissent dans la philosophie. Cerise sur le gâteau : les posts sont illustrés de splendides photographies en noir et blanc qui ajoutent encore au plaisir de lecture!
Ouvrons les pages (virtuelles) du magazine anglophone We the Urban. Une véritable pépite! Il regorge de pensées positives ou déculpabilisantes sur lesquelles s’appuyer quand on sent le down arriver. Parce qu’on ne se le répétera jamais assez : c’est ok d’être soi-même.
Le magazine s’engage aussi pour des causes telles que la justice sociale ou la lutte contre le racisme. Ici, on transcende le travail d’acceptation de soi pour l’élargir à autrui. Le discours réconforte, met en perspective et, surtout, célèbre les différences. Celles qui font tomber les barrières pour favoriser l’enrichissement mutuel. En plus de trouver les bons mots, la revue soigne également la photographie. L’attention portée aux images est incontestable! Les clichés mode et l’impact visuel décapant allient magnifiquement le fond et la forme.
Pour terminer sur une note joyeuse, j’aimerais vous rappeler une chose: sur les réseaux, tout fonctionne grâce aux algorithmes. Il suffit donc de suivre un ou deux comptes qui font du bien pour que le média social vous en propose des tas d’autres. Et s’il y a une chose dont on n’aura jamais assez, c’est bien de positivité!
Quels sont vos comptes Instagram « feel good » favoris?
Aujourd’hui, j’écris un billet un peu différent de ce à quoi je suis moi-même habituée. J’écris à toi, avec qui je me suis chicanée. Cinq ans d’amitié se sont terminés un peu durement. Après un petit froid de quelques jours et la fameuse soirée qui a fini en larmes de part et d’autre, nous avons toutes deux compris ce qui venait de se passer.
J’ai envie de t’écrire parce que je n’ai plus rien à dire. Nous nous sommes dit vraiment beaucoup d’affaires en 5 ans. Tu es sûrement la personne qui me connaît le plus, pour le meilleur et pour le pire, comme ils disent. Ce qui s’est dit il y a quelques mois, je ne le regrette pas. C’est une réalité qu’il faut comprendre; nous avons chacune nos opinions et nos valeurs. On change avec le temps. Parfois, ces changements font que nous ne nous sommes plus compatibles.
Je ne regrette pas ce que j’ai dit. Peut-être un peu la façon dont cela a été fait. Nous avons toutes deux parlé sous l’effet de la colère. Te connaissant, je sais bien que tu le comprends autant que moi je le comprends. Nos mots n’étaient pas aussi pesés qu’ils auraient dû l’être. Nos langues n’ont pas tourné 5 fois dans nos bouches. Non, au contraire, nos langues se sont trop facilement déliées après les semaines de frustration. Donc, je ne regrette pas ce que j’ai dit.
Sache que je ne suis pas fâchée. Je comprends ce que tu m’as reproché. Je ne l’accepte pas vraiment comme étant réel ou justifié, mais je pense t’avoir entendu. Je suis certaine que ce sentiment est réciproque. Comme je disais, c’est une question de valeurs et de point de vue. Je pense que maintenant, on s’en fout un peu, qui a eu raison, qui a eu tort; on a gagné et on a perdu en même temps. Une dernière chose qu’on a faite ensemble. Ça, et arrêter de se parler.
Je suis triste. J’ai perdu ma confidente de plusieurs de mes aveux, ma partenaire qui m’accompagnait dans mes péripéties plus ou moins palpitantes. Je n’ai plus ma principale récipiendaire de mes selfies pas trop beaux, la créatrice qui m’accompagnait dans mes envolées lyriques sur les sujets d’actualité. Je suis vraiment triste. J’ai un vide dans la poitrine. Je m’ennuie de toi.
Sauf que mes émotions sont temporaires. Je vais aller mieux. Je dois juste me donner du temps. Notre amitié maintenant terminée, je me rends compte que c’était pour le mieux. Ça arrive tsé. Depuis les dernières semaines, je sens comme un poids levé de sur mes épaules. Je ne sais pas quand notre amitié est devenue difficile pour moi, mais ça faisait déjà un certain temps pour que je ne m’en rende plus compte. Est-ce que toi aussi, tu le sens, ce même poids qui s’est enfin retiré?
Je ne te souhaite que du bon. J’ai beaucoup de respect pour toi, pour la femme absolument extraordinaire que tu es. Tu mérites du bon. Je mérite aussi du bon. Nous n’étions plus cela l’une pour l’autre. J’espère, mais je sais aussi, que tu vas aller au bout de tes rêves, passions et bonheurs de la vie.
Je ne sais pas ce que le futur me réserve, à moi, à toi, à nous. Allons-nous nous réconcilier? Peut-être. Pas avant un certain temps. Et c’est correct. Je suis triste et ça aussi c’est correct.
Merci pour les beaux souvenirs,
En se souhaitant bonne chance pour la suite,
Avec toute ma gratitude.
Note de l’auteure: J’ai demandé la permission à la personne concernée avant de publier ce texte.
En février dernier, mon copain et moi avons relevé le défi du mois sans alcool. Au vingt-neuvième jour, nous sommes arrivés à la conclusion que nous préférions continuer notre route sans alcool, tellement notre expérience avait été positive (meilleure performance sportive, argent investi dans d’autres projets, meilleur sommeil, etc.).
Bien que notre décision fût assumée, nous avions toutefois besoin de quelques substituts pour nous aider dans notre démarche. À la base, nous étions motivés à économiser pour notre voyage de plein air à Vancouver en juillet, mais la pandémie a quelque peu changé nos plans. Cependant, avec les breuvages sans alcool que nous avons découverts, nous n’avions pas envie de recommencer à boire fréquemment, même si nos motivations étaient différentes.
Bref, même si nous avons continué de boire de l’alcool occasionnellement, j’ai envie aujourd’hui de vous présenter les produits coups de coeur sans alcool que nous avons intégrés à notre routine au cours de la dernière année!
L’eau pétillante
Montellier à saveur de lime
Ça peut paraître banal, mais ça a marché pour nous. Le soir, nous ouvrons une eau pétillante aromatisée et nous prenons l’apéro comme nous l’aurions fait normalement. Notre rituel n’a pas changé, ce qui a probablement facilité la transition.
L’eau pétillante Montellier à saveur de lime est clairement notre préférée. À mon avis, il n’y a rien de mieux que les pétillements de ce breuvage québécois pour faire passer une envie d’alcool.
Les bières
La Partake (Blonde, IPA, Stout, Pale et Red)
La Partake est la première bière sans alcool que j’ai découverte et celle qui offre le plus de choix. Dans ma recherche de ces produits, elle est aussi la plus accessible, comme elle est en vente dans la plupart des épiceries. La bière Blonde est définitivement ma préférée.
Le Caveau (IPA)
Comme je suis originaire de Trois-Pistoles, j’avais déjà un penchant pour la Microbrasserie le Caveaudes Trois-Pistoles. Dans l’éventail de produits proposés, cette bière sans alcool est mon choix numéro 1 de par son goût de houblon floral et délicat.
La microbrasserie Le Bockale (Découverte (IPA), Trou noir (Stout), Berliner Sonne (Berliner Weisse))
La microbrasserie Le Bockale a, non seulement des bières sans alcool qui donnent envie de les intégrer dans notre décor avec leurs designs originaux, mais elles sont aussi excellentes au goût. La Berliner est celle que préfère.
BSA (bière sans alcool) (IPA, sure framboise, sure tropicale)
J’ai découvert ces bières grâce à plusieurs campagnes sur les réseaux sociaux qui vantaient les saveurs originales de Bière sans alcool (framboise, tropicale). Je n’ai pas été déçue de leurs arômes soutenus, elles sont définitivement à découvrir pour leur singularité.
Le rhum
Atypique (Rhum)
Il y a seulement quelques mois de cela, Étienne Boulay proposait une nouvelle marque de produits sans alcool : Atypique. Cette marque offre non seulement un Gin tonic, un Spritz, et un Mojito, mais aussi (et avec ma plus grande excitation) un Rhum épicé avec cola.
Comme mon amoureux et moi sommes de grands amateurs de rhum, nous étions VRAIMENT contents d’apprendre qu’Atypique offre ce type de produits. Honnêtement, c’est à s’y méprendre! Le plus génial, c’est qu’ils sont bien équilibrés en saveur et qu’ils sont faibles en sucre.
Les gins
HP Juniper
J’ai découvert le Gin HP Juniper dans une rencontre Zoom où l’un de mes collègues m’a parlé des alternatives sans alcool pour sa conjointe nouvellement enceinte. Dès la découverte de ce produit montréalais, j’étais déjà conquise! Je le mélange avec un peu de tonic et des glaçons et le tour est joué! Je le recommande sans hésitation!
Atypique (Gin)
J’ai goûté à tous les produits Atypique, et bien que le Gin & Tonic soit très bon, il n’est pas mon coup de coeur personnel dans la catégorie des gins sans alcool.
Toutefois, si vous voulez quelque chose de facile à transporter et qui ne nécessite pas de mélange, c’est une bonne alternative.
Seedlip
Je n’ai pas encore eu l’occasion de goûter aux produits Seedlip que j’ai découverts en allant acheter le Gin HP Juniper. Je trouvais toutefois intéressant de vous présenter cette option qui est déclinée en trois saveurs et qui est originaire du Royaume-Uni. Je compte y goûter bientôt puisque les critiques que j’ai lues sont très bonnes!
Le moût de pommes
Des pommes qui font pop! – Michel Jodoin
Comme dernière alternative simple et efficace, j’adore le cidre de Michel Jodoin. J’étais donc heureuse de goûter à leurs produits sans alcool. Ces produits sont pour moi des go-to qui sont disponibles partout et qui sont très peu dispendieux. Ils sont un apéro de choix!
Quels sont vos breuvages prêts-à-boire sans alcool préférés?
J’ai récemment découvert le livre Ceci est mon sang d’Élise Thiébaut et cela m’a donné envie de vous proposer quelques-unes de mes lectures favorites portant sur le féminisme. En effet, au cours des dernières années, de nombreux ouvrages m’ont particulièrement marquée et ce que j’aime encore plus que de les consulter, c’est de les partager avec toutes les personnes qui veulent s’initier à ce type de lecture. Voici donc un bon début; soit 5 oeuvres à ajouter à votre propre bibliothèque féministe!
Pour être honnête, on me l’a offert l’an dernier, mais la vie fait parfois que l’on met du temps à s’y mettre. Bref. Ceci est mon sang nous raconte de manière totalement décomplexée l’histoire des menstruations, ainsi que l’expérience de l’autrice par rapport à celles-ci.
J’aurai beaucoup aimé qu’on me parle plus librement de mes règles lorsque j’étais plus jeune, qu’on me parle des sensations, des douleurs, du flux ou encore de la texture. L’autrice aborde le sujet du point de vue de la science, de l’Histoire, de l’économie, elle y parle d’ailleurs des femmes de la préhistoire, des sorcières et finalement des femmes de notre époque.
Je me suis indignée parfois, j’ai ri aussi et j’ai surtout appris plein de choses. C’est un livre intéressant, qui permet d’aborder le sujet des règles sans tabou, car ça ne devrait pas en être un (allô! la moitié de l’humanité passe par là).
J’ai déjà évoqué les œuvres de l’autrice dans TPL auparavant, mais je vous en reparle, car pour moi, ses bandes dessinées sont des bijoux. Les Culottées c’est quoi? Eh bien, ce sont des portraits de femmes, toutes époques, toutes origines et tous âges confondus.
Les 2 volumes nous permettent de découvrir des personnalités féminines qui ont fait l’Histoire et qui sont malheureusement trop peu présentes (on pourrait même dire absentes) dans nos livres d’école. Certaines ont fait des découvertes scientifiques, d’autres ont pris les armes ou encore on fait valoir leurs droits et ceux de toutes les femmes.
C’est très beau et accessible, ça permet aux jeunes filles d’avoir de nouveaux modèles et aux garçons de s’ouvrir au monde. Bref, c’est génial! J’ai personnellement envie de l’offrir à tous les enfants de la Terre.
Vous avez peut-être vu le film d’animation Persepolis? Il est inspiré de la bande dessinée du même nom et de la même autrice. Cette bande dessinée raconte de manière autobiographique l’histoire de Marjane Satrapi, de son enfance en Iran à son adolescence en Autriche. On nous raconte également le régime totalitaire de son pays natal, mais aussi son amour pour Rocky, ses premiers émois amoureux et sa dépression.
Certaines parties sont dures, j’ai d’ailleurs versé plusieurs larmes, mais le parcours de cette femme est tout à fait inspirant. J’aime particulièrement les dessins qui sont en noir et blanc, c’est une œuvre qui est aussi belle que bonne. Je vous conseille également le film qui fait sans nul doute partie de mon Top 10.
Commando culotte nous parle des minorités dans le monde médiatique (cinéma et télévision). À travers plusieurs exemples provenant de la culture populaire, tels que Game of Thrones, Six Feet Under, Legally Blonde et American Pie, l’autrice analyse les différentes représentations des minorités à l’écran (que ce soit les femmes, les homosexuels, les personnes racisées etc.).
Certains passent le test haut la main, alors que d’autres non, mais c’est intéressant d’aller plus en profondeur, de comprendre les mécanismes et de pointer du doigt les incohérences et les évolutions d’une panoplie d’œuvres audiovisuelles.
Enfin, je souhaite terminer cette liste avec une saga québécoise dont j’ai déjà aussi parlé ici. Elle relate l’histoire de Lucie Bélanger, une jeune femme de 18 ans qui vit durant la Seconde Guerre mondiale. Elle fait partie d’une famille conservatrice, elle est promise à un soldat et participe à l’effort de guerre comme elle peut, mais sans grande conviction.
Cette saga en 4 tomes raconte le parcours initiatique et l’émancipation de Lucie, sa passion pour la photo, son parcours de journaliste dans un milieu d’hommes, ainsi que sa découverte du militantisme. Même s’il me paraissait léger au départ, ce livre est en fait assez profond. Il évoque de manière frontale certains sujets (sexisme, maladies, dépression) et j’ai personnellement beaucoup aimé suivre l’histoire de la femme inspirante que devient Lucie au fil des pages.
Quels autres livres devrais-je ajouter à ma petite bibliothèque féministe?