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La malédiction de ne plus dire assez «Je t’aime»

(CHRONIQUE)

Je me souviens, quand j’étais au primaire, je pliais toujours mes lettres cinquante-douze fois et, quand je signais, je n’oubliais jamais d’écrire « je t’aime fort, XXX amicaux » (c’était bien important de qualifier mes becs parce qu’il ne fallait surtout pas prendre ma missive relatant ma fin de semaine wild de jeune fille de 8 ans pour une déclaration amoureuse, t’sais). Je ne me posais pas plus de questions : ce sont mes amis, je les aime, je leur dis. Chaque fois. Pour ne pas qu’ils oublient.

La tradition s’est poursuivie au secondaire, avec des messages méga-scrapbookés, qu’on se donnait principalement lors d’événements, ou lors de nos échanges sur MSN, où j’avais approximativement un million d’emojis maison qui galvaudaient tous d’une manière un peu plus créative que l’autre l’orthographe de « je t’aime » pour le transformer en une abomination du style « ch’t’m 4 4 4 ». #RIPmsn

Je pense que c’est probablement quelque part vers la fin du secondaire ou au début du Cégep que je suis devenue plus modérée dans mes déclarations d’affection. Je changeais de milieu, j’avais une nouvelle gang. On se disait soit « je t’aime » publiquement de manière exagérée (je pense que l’exagération c’était le nouveau « XXX amicaux » des années 2010), soit pas du tout.

J’ai pourtant aimé des personnes à cette époque-là aussi, même chose pour les rencontres lors de mon passage à l’université, mais à part à quelques exceptions,  je ne me souviens pas de leur avoir exprimé sérieusement mon appréciation. Je l’ai fait par d’autres manières détournées, mais de prendre le temps de mettre des mots sur notre relation, sans qu’il n’y ait une occasion ou une carte à signer? Je ne pense pas.

L’autre jour, j’écrivais à une de mes amies qui ne feelait pas trop pour lui remonter le moral et, au milieu d’un flot de petits textes sérieux, je lui ai rappelé que je l’aimais. Pas un euphémisme, comme « je t’apprécie beaucoup », mais vraiment un « je t’aime » en bonne et due forme. En l’envoyant, j’ai eu un petit choc, parce que je ne me souvenais pas la dernière fois que j’avais écrit ça straight pipe, sincèrement, à une autre personne que mon amoureux ou des membres de ma famille.

En fait, je ne pense pas avoir dit un vrai « je t’aime » dans la dernière année à cinq de mes amis. C’est vraiment un triste bilan. La COVID a le dos large, mais pour une fois, ce n’est pas sa faute. Recule d’une année de plus, mon ratio n’est probablement pas plus élevé. Pourtant, je suis entourée de tellement de personnes exceptionnelles de qui je peux dire sans l’ombre d’un doute que je les aime sincèrement. Je le sais qu’ils le savent, mais est-ce que ça suffit vraiment?

Pis on dirait que moins tu le dis, moins c’est facile de le faire. Ça devient une espèce d’happening, trois petits mots que tu écris dans Messenger et que tu effaces en te disant que tu vas avoir l’air probablement too much d’envoyer ça. Pourtant, je ne pense pas que ça puisse être too much. Ou du moins, ça ne devrait pas l’être.

Bref, le temps des Fêtes en mode pandémie m’a permis de faire cette petite réflexion et me donne envie de starter plus tôt mes résolutions de l’année prochaine en commençant dès maintenant à dire aux personnes qui me sont chères que je les aime. Pis pas juste un peu en blague, après avoir reçu un vidéo super drôle pour me remonter le moral dans une journée où ça feel pas trop. Sincèrement. Pis souvent, aussi. Assez pour que, à la longue, il n’y en ait plus de tabou. Ni pour elles, ni pour moi.

Je ne pense pas qu’on puisse trop spread the love dans le contexte actuel, de toute façon. C’est tellement nécessaire de rappeler aux gens qu’ils sont importants pour nous et je ne connais absolument personne qui, depuis mars, n’aurait pas pu utiliser, à un moment où un autre, un « je t’aime » sincère pour mettre un peu de doux dans sa journée.

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10 idées originales de cadeaux pour les Potterheads

Chaque année, quand les premiers flocons touchent le sol, j’ai une envie de faire un marathon des films Harry Potter. Il y a tellement de nostalgie qui accompagne ces histoires et c’est somme toute incroyablement feel good de se retrouver, bien installés sous une pile de couvertures douillettes, avec un bon breuvage chaud, pour se replonger dans cet univers fantastique. Comme cette année, on ne peut pas ajouter trop de magie à notre temps des Fêtes, voici 10 idées cadeaux pour les plus grands fans de Harry Potter!

Nouvelle édition imagée (et spectaculaire!) du premier tome

J’ai acheté cette nouvelle édition il y a quelques semaines, principalement parce que je trouvais la couverture magnifique, mais j’ai été complètement renversée de voir le travail qui a été fait à l’intérieur. Le livre est parsemé de petites illustrations et contient plusieurs pages avec lesquelles on peut effectuer des petites choses, comme le pop-up du château, les yeux du cadre de la grosse dame qu’on peut faire bouger ou encore le turban à dérouler du professeur Quirrell. Bref, une super édition pour vivre autrement la lecture du premier tome!

Pour la version originale, c’est ici  et pour la version française, ici!

L’ensemble des jeux vidéo Harry Potter Lego, pour revivre tous les films (avec une petite touche d’humour supplémentaire)!

Depuis l’an dernier, en plus de revoir les films, on revit les histoires de manière immersive grâce au jeu Harry Potter Lego, qui revisite les 7 livres de la série! En plus de revoir des visages familiers, le jeu permet de personnifier tout un lot de personnages, toujours en y ajoutant une petite touche humoristique propre à Lego.

Le jeu est disponible sur les plateformes suivantes :

Pour la Switch

Pour la PS4

Pour la Xbox One

Un ensemble Lego pour reproduire les endroits marquants des livres

Parlant de Lego, il existe toute une gamme de constructions basées sur les livres à monter. Je ne sais pas trop pourquoi, mais il y a quelque chose de vraiment relaxant à voir les pièces s’emboîter pour former un tout reconnaissable. J’ai particulièrement aimé la tour d’astronomie, mais il en existe pour tous les âges et tous les budgets!

Un calendrier de l’avent est aussi disponible ici!

Une lettre d’acceptation personnalisée à Poudlard

Il y a quelques années, ma meilleure amie m’a offert une lettre d’acceptation personnalisée à Poudlard et ça demeure un cadeau que j’ai vraiment apprécié! Elle est toujours présente sur ma table de chevet.

 

Il en existe aussi certains modèles en ligne à faire vous-même!

Cahier à coloriage inspiré de l’univers enchanté d’Harry Potter

Un peu comme les Lego, on dirait qu’on pense moins à colorier, une fois arrivé à l’âge adulte, mais pourtant, c’est aussi une activité incroyablement relaxante! En plus, ça donne une occasion parfaite pour se procurer le kit de crayons qu’on reluque avec envie depuis un moment, mais auquel on résiste en se demandant si on en a vraiment besoin (ce n’est pas juste moi, n’est-ce pas?). Il en existe portant sur plusieurs thèmes, mais mon coup de cœur va directement à celui comportant les créatures fantastiques, que j’ai trouvé ici.

Le pull de Noël d’Harry

Parfait pour demeurer au chaud, la réplique du pull tricoté pour Harry avec amour par la mère de Ron est disponible ici. On y retrouve aussi les chandails de laine de chaque maison de Poudlard, pour en porter fièrement les couleurs!

Des friandises et boissons qui sortent tout droit de la série

Parfait pour le bas de Noël, les friandises de la série nous font un peu revivre le moment tellement goal où Harry se procure le chariot entier de collations lors de son premier voyage vers Poudlard. Procurez-vous des dragées surprises ou encore la fameuse chocogrenouille!

Vous avez la dent un peu moins sucrée? Il existe aussi un livre de recette de cocktails inspirés par la série ou encore celui comportant une série de plats à faire saliver n’importe quel Moldu!

Un pendentif retourneur de temps

Honnêtement, toute la collection Harry Potter de Pandora est incroyable. On y retrouve les personnages principaux, certains objets marquants de la série et des représentations des diverses maisons de Poudlard. Mon coup de cœur va au pendentif retourneur de temps, qui se porte très bien avec n’importe quelle tenue, en plus de faire écho à la plus grande sorcière de sa génération, mais toutes les breloques sont adorables.

 

 
 
 
 
 
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Une bouteille d’eau réutilisable ressemblant à l’élixir Skele-Gro

En tant que professionnelle du marketing, j’approuve ce nom de produit. Je me souviens l’avoir remarqué dès ma première écoute du film, alors que j’étais pas mal plus jeune, et je trouvais ça vraiment clever. Même si l’élixir semble avoir un goût horrible, cette bouteille est absolument parfaite pour réduire notre consommation de plastique en la traînant partout!

Un ensemble de papeterie pour écrire comme à Poudlard

Même s’ils sont des sorciers et qu’ils pourraient écrire d’une manière vraiment funky, on conserve les plumes et les parchemins à Poudlard, probablement parce que c’est tellement beau! Si vous voulez à votre tour vous faire aller la plume, l’ensemble de papeterie est le cadeau idéal!

Bref, ce ne sont pas les objets inspirés de l’univers d’Harry Potter qui manquent sur les internets. Bon magasinage!

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Ce court test vous donne des solutions pour aller mieux

(CHRONIQUE)

Cette semaine, la STM a lancé le « Test qui fait du bien » afin d’aider les citoyens.nes à prendre le pouls de leur santé mentale et physique. Le test a été conçu avec des experts en santé psychologique et propose une tonne de solutions afin d’aider les gens à aller mieux.

Le test est assez court à compléter et se divise en quatre sections : « Comment ça va? », « Moral », « Énergie » et « Démographie ». Pour chaque section, des énoncés sont proposés aux répondant.e.s. Ces derniers.ères peuvent choisir un pictogramme qui correspond à l’état actuel de leur moral et de leur niveau d’énergie puis cocher une série de phrases qui correspondent à des actions qu’iels ont accomplies récemment.

À la fin du test, une série de conseils est donnée afin d’aider le.la répondant.e à prendre soin de sa santé mentale et physique.

Le test est vraiment bien fait, rapide et très humain (sauf pour le fait qu’il n’est possible de cocher que le genre féminin ou masculin). C’est un bel outil pour faire une évaluation rapide de notre état et obtenir rapidement des conseils pratiques.

Vous pouvez le compléter ici.

N’hésitez pas à contacter un organisme si vous ou un.e de vos proches ne va pas bien.

Tel-Aide

514-935-1101

Suicide Action Montréal

1 866 277-3553

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Au banc d’essai : le masque de nuit pour les lèvres de Laneige

Je ne sais pas pour vous, mais de mon côté, c’est le festival des lèvres gercées depuis quelques semaines! Étant à boutte de me réveiller avec les lèvres sèches et craquelées, je suis partie à la recherche du traitement pour les lèvres parfait! Spoiler alert : je pense l’avoir trouvé! Lisez ci-dessous mon avis sur le fameux masque de nuit pour les lèvres de Laneige pour savoir s’il s’agit de la solution miracle pour vous aussi.

Les bénéfices selon Laneige :

Un masque pour les lèvres sans rinçage qui apaise et hydrate pour obtenir une bouche plus lisse et souple pendant la nuit. (Extrait du site de Sephora)

C’est pour qui?

N’importe qui ayant les lèvres sèches

Le prix :

26$ CAD sur le site de Sephora pour un pot de 20g. Ça peut paraître cher sur le coup, mais 20 grammes, c’est énormément de produit! Un baume du style Carmex ou Blistex ne contient que 4 grammes de produit par emballage. 

La qualité de l’emballage :

J’adore les emballages colorés de ces masques! Chaque variation a sa propre couleur et sa propre odeur. J’ai personnellement testé la formule originale, soit celui de couleur pêche qui sent les baies.

Je trouve génial que Laneige fournisse un petit applicateur en plastique avec le masque. Ça évite ainsi de mettre ses doigts dans le pot et risquer d’y transférer des saletés. 

Le pot se ferme très bien donc aucun problème à transporter ce produit dans ma sacoche.

Crédit:Sephora.com

La formule :

La texture de ce masque est intéressante! Ça feel plus comme un gloss hydratant que comme un baume à lèvres en cire traditionnel. Pour mon petit plaisir personnel, j’ai comparé la texture d’un baume à base d’huile, d’un baume en cire et de ce masque sur ma main. 

Du côté odeur, ça sent bon lors de l’application, mais l’odeur se dissipe rapidement. Si vous êtes sensibles aux odeurs, ce produit ne posera pas problème pour vous. 

Crédit:Myriam Larochelle

L’application :

Afin de préserver au maximum l’intégrité de la formule, j’applique ce masque avec l’applicateur en plastique. 

Je trouve important de vous mentionner qu’un petit peu de formule s’étend très bien. J’ai fait l’erreur lors de ma première utilisation d’en mettre beaucoup trop, oups!

Lors de l’application, le masque laisse sur les lèvres une sensation nourrissante. Comme c’est un masque pour la nuit, c’est le temps d’aller faire dodo!

Je dirais qu’il s’agit plus d’un traitement qu’on utilise 2 ou 3 fois par semaine plutôt qu’un baume à lèvres qu’on applique tous les soirs. 

L’effet final :

Le lendemain matin, mes lèvres sont ultra douces! Sur l’emballage, on promet des « lèvres de bébé au réveil » et je vous confirme que c’est le cas. Je suis sincèrement épatée des résultats de ce masque. Après 3 utilisations, mes lèvres sont douces, hydratées et je dirais même repulpées. Probablement le meilleur investissement de 26$ que j’ai fait cet hiver! 

Note finale : 5/5

Si vous avez les lèvres gercées, je vous conseille grandement ce masque de Laneige. Je suis impressionnée par son efficacité! 

Psst! Ça ferait un beau cadeau dans un bas de Noël hihi!

Nous ne sommes pas payées pour parler de ce produit, nous aimons simplement partager nos belles découvertes avec vous!

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La chanteuse Sia a choisi une actrice neurotypique pour son film et voici pourquoi c’est discutable

(CHRONIQUE)

La chanteuse Sia a fait ses débuts dans le cinéma en réalisant et en codirigeant le film Music attendu pour 2021, son tout premier film. Le synopsis, révélé cette année, raconte l’histoire d’une jeune femme ex-dealeuse de drogues qui devient la tutrice de sa demi-soeur adolescente, nommée Music. Cette dernière est autiste et non verbale.

La bande-annonce colorée présente majoritairement des séquences musicales du film et montre brièvement ce personnage au centre de l’intrigue. La personne qui l’interprète est non-autiste et imite les gestes qui seraient « communs » chez une personne autiste.

Bien sûr, ce n’est pas un cas isolé. De nombreux films et séries choisissent des acteur.ice.s neurotypiques pour interpréter des personnes autistes et neurodivergentes. Par exemple, dans la série The Good Doctor. Je me souviens d’ailleurs de certains articles qui disaient que c’était tellement cool qu’une série présente un personnage autiste « réaliste ».

Mais combien de fois dans l’histoire du cinéma, une personne autiste a été choisie pour interpréter une personne autiste?

Déjà, être neurodivergent.e n’est pas un déguisement. Un très grand nombre de personnes autistes se font humilier et agresser régulièrement par des personnes qui se moquent, entre autres, de leurs gestes et de leurs expressions faciales. Elles sont constamment invisibilisées ou représentées de façon très stéréotypée dans les médias par des acteurs et actrices non concernées alors que cette condition s’exprime avec une grande variété de comportements et de réalités. Il s’agit d’un constat affligeant étant donné que cet effacement découle le plus souvent de cette stigmatisation en elle-même; comme s’il était évident qu’une personne autiste n’avait en aucun cas les capacités cognitives pour jouer dans un film*, travailler ou effectuer une tâche avec succès.

La bande-annonce de Music n’y échappe pas: Je sais bien qu’il ne s’agit pas ici d’un film sur l’autisme, mais je n’ai personnellement pas senti l’importance accordée au personnage et j’ai eu plutôt l’impression que le film cherche à mettre de l’avant les chansons et la musique composées par la réalisatrice.

Après avoir reçu des critiques notamment sur Twitter, Sia s’est d’ailleurs défendue en mentionnant qu’une jeune femme autiste non verbale devait tenir le rôle de Music à la base, mais que cette dernière n’a pas apprécié l’expérience et que son choix d’actrice était malgré tout guidé par un souci de la représentation des personnes autistes. La chanteuse a également ajouté que treize personnes neuroatypiques et trois personnes trans feraient partie de son casting, que trois consultants autistes avaient travaillé sur le film et que, selon elle, les mauvais commentaires à son égard ne sont pas justifiés.

Par contre, lorsqu’une femme actrice et autiste lui a indiqué qu’elle-même ainsi que de nombreuses personnes autistes auraient pu jouer dans le film et qu’aucun effort d’inclusion n’avait été véritablement fait, Sia lui a tout simplement répondu qu’elle n’était « peut-être qu’une mauvaise actrice ». Ce qui montre toute l’étendue du problème.

S’informer, c’est la base, mais non, ce n’est pas suffisant. Pas pour une oeuvre supposée représenter une population extrêmement marginalisée et pour laquelle aucune des personnes neurodivergentes engagées n’incarne le seul personnage autiste de tout le film. Toute cette histoire me montre la fermeture et le désengagement persistant face au besoin d’inclusion des personnes neurodivergentes alors qu’ironiquement, on essaie de montrer le contraire en présentant une histoire avec un personnage autiste. Mais voilà, un personnage reste malgré tout un personnage. De la fiction. L’autisme n’est pas une fiction.

À quand la prochaine véritable inclusion de personnes neurodivergentes dans le milieu du cinéma?

*Je vous recommande sincèrement le merveilleux film québécois Gabrielle dont le personnage principal est interprété par la talentueuse Gabrielle Marion-Rivard, qui vit avec le syndrome de Wiliams. 

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Les tendances qu’on aimerait voir revenir à la mode!

Depuis quelques années, j’achète beaucoup moins de vêtements qu’auparavant afin de réduire mon empreinte écologique (savez-vous que l’industrie du vêtement est la deuxième la plus polluante au monde?) J’aime beaucoup dénicher de petites trouvailles dans la friperie du coin ou tout simplement trouver de nouvelles manières de porter les vêtements et accessoires que j’ai déjà dans ma garde-robe. Par exemple, lorsque le sac-banane est revenu dans les tendances du moment, j’étais bien contente d’avoir de l’inspiration!

J’ai demandé aux autres collaboratrices de TPL quel était le vêtement où l’accessoire qu’elles aimeraient
revoir mis de l’avant. Qui sait? Peut-être que ces items feront partie des « nouvelles » tendances très bientôt?

Le choix de Noémie: Les salopettes!

« Je sais qu’elles sont déjà revenues, mais j’aimerais qu’elles restent à jamais! J’aime aussi les chemises bouffantes un peu à la gitane. C’est full confo et j’adore le style. »

Le choix de Jacynthe: Les barettes-papillon shiny!

Les choix d’Élisabeth: Les items des années 1980-1990

Les manteaux/suits de ski des années 80 avec les couleurs fluo, les scrunchies avec des animaux et les jeans avec de la broderie.

Le choix de Jany: Les chandails style « coton ouaté »

« C’est l’invention parfaite pour compenser l’absence de poches de pantalon (ou juste pour chiller les mains dedans). Sinon, à peu près tout de l’esthétisme emo. Je n’ai jamais été explorer très loin par moi-même, mais j’aimais la créativité et le over-the-top que ça créait. »

Le choix de Mathilde: Les jupes à plusieurs volants genre Garage 2005

Myriam: Les foulards comme accessoires pour les cheveux

« Tout simplement parce que je trouve ça tellement beau! »

Quels sont les items que vous aimeriez revoir dans des défilés et dans les tendances en général?

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5 conseils pour magasiner en friperie pendant la pandémie

Tous les domaines ont été touchés par la pandémie actuelle. Que personne ne vienne me dire qu’il n’a rien eu à changer dans sa façon de travailler, du tout. Et chaque domaine a été touché à sa façon. Aujourd’hui, je voulais parler du cas particulier des friperies et boutiques d’échange comme le Shwap Club.

Parce qu’avec la pandémie actuelle, on peut avoir peur de magasiner dans ces endroits et de contracter le virus maudit. Pour une visite sécuritaire, j’ai quelques petits conseils pour vous!

Lavez tous vos vêtements juste avant de les donner

En lavant ses vêtements et en les mettant directement dans un sac avec les mains propres, vous réduisez les risques qu’ils transportent des virus (dont la COVID-19). En effet, on ne sait pas trop combien de temps la COVID reste sur les tissus, donc il est préférable de ne pas prendre de chance pour protéger tout le monde.

Je touche, je prends

Ok, pas à ce point-là, mais essayez de ne pas flatter tous les vêtements simplement pour le plaisir. Attardez-vous uniquement aux pièces qui vous attirent et, comme je dis souvent à mes 3-5 ans (je suis éducatrice), regardez avec les yeux (vous pouvez même mettre vos mains sur votre tête si ça peut aider… hihihi)!

Priorisez un essayage à la maison

Idéalement, choisissez des items dont le « fit » n’est pas trop compliqué; disons, une robe lousse sera plus facile à choisir qu’une paire de jeans 100% coton.

Pour les essayages, les cabines sont parfois fermées pendant la pandémie et de toute façon, c’est préférable de tout essayer à la maison, après avoir mis le tout en quarantaine plusieurs jours (il semblerait que le congélateur ne fait que préserver le virus, alors gardez plutôt vos vêtements dans un sac).

S’ils ne font pas, plusieurs friperies offrent la possibilité d’échanger, et c’est aussi le principe du Shwap Club alors c’est certain que vous pourrez les retourner à cet endroit dans les semaines suivantes.

« Magasinez » en ligne

Beaucoup de friperies ont créé des plateformes en ligne pour permettre de réduire l’achalandage en boutique et ainsi favoriser la distanciation physique. Il y a même désormais le Shwap-en-ligne pour vous permettre de shwapper du creux de votre sofa. Profitez-en!

Nettoyez vos achats en arrivant chez vous

Si vous êtes certaines du « fit », vous serez peut-être tentée d’ajouter vos trouvailles à votre garde-robe immédiatement, de les essayer ou peut-être serez-vous un peu trop lazy pour faire une brassée sur-le-champ, mais c’est exactement ce qu’il faut faire. Soyez forte, lavez vos vêtements immédiatement en arrivant chez vous!

Le seul conseil que j’ai envie de donner, c’est de continuer à favoriser les achats locaux et les vêtements usagés. Il est important de ne pas reléguer notre conscience environnementale au deuxième plan et on ne veut surtout pas que ce type de commerce meure à petit feu parce qu’on a peur! En suivant ces quelques conseils, vous pourrez magasiner en toute sécurité (et faire de belles économies)!

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Un journal pour se souvenir: une ligne par jour, pendant 5 ans

(CHRONIQUE)

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours canalisé mes émotions à travers l’art, principalement avec l’écriture et le dessin. Quand j’ai atteint certains points plus bas dans ma vie, je me suis parfois laissé des messages, rangés à des places que j’allais finir par oublier, en me disant qu’un jour j’allais être rendue ailleurs et que je retomberais dessus. Bien souvent, ça fonctionne. Je retrouve une note dans un appareil électronique désuet ou dans un objet que je n’utilise pas souvent et je me souviens automatiquement de comment je me sentais en l’écrivant, comme si à l’époque je voulais m’adresser à Jany-du-futur et lui faire réaliser qu’on a survécu à une épreuve pas le fun, mais qu’on finit toujours par remonter la pente.

Ça a été le cas lors de ma première vraie rupture, qui avait été pas mal intense comme seules les premières fois peuvent l’être. Je suis retombée sur la note que je m’étais laissée, quelques années plus tard, amoureuse plus que jamais de l’homme que j’allais épouser. J’ai souri, en relisant les quelques mots sur l’écran de mon vieux cellulaire. Ça disait que je n’allais pas bien, mais que ça irait mieux, un jour. Turns out, j’avais 100% raison pis je trouvais ça beau de voir que, même lorsque j’étais complètement à terre, j’avais confiance que ma vie allait finir par être douce à nouveau.

On pose souvent la question « où te vois-tu dans 5 ans? », mais moi j’aimerais ça des fois me souvenir d’où j’étais il y a 5 ans. Pas juste physiquement, mais dans ma tête aussi. Encore mieux, j’aimerais aussi savoir où était ma mère, à mon âge. Ce qu’elle vivait et à quoi elle pensait. De quoi était composé son quotidien et qu’est-ce qui la faisait le plus vibrer.

Je n’ai jamais été du genre à tenir un journal intime. J’aimerais ça, mais chaque fois que je start un « Cher journal », je trouve ça lame. Je n’ai pas envie de romancer ma vie, mais j’aimerais ça me laisser des traces d’aujourd’hui, pour que demain, je puisse me souvenir avec précision. Parce qu’on s’entend : le temps passe vite-pas-vite. On a parfois l’impression que les semaines s’éternisent ou que les jours filent à une vitesse folle, mais ce qui nous reste de tout ce temps à vivre dans le banal est très limité. Je n’arriverais pas à me souvenir de ce que j’ai mangé à un moment donné il y a deux semaines – ni de comment je me sentais, pour être franche.

Pourtant, plus tard, je suis certaine que j’aurai envie de partager des bribes de mon quotidien avec la nouvelle jeunesse. De leur dire comment c’était dans mon temps et d’arriver à relate avec leur réalité parce que moi aussi, je me suis déjà sentie comme ça.

Dernièrement, en magasinant, je suis tombée sur un journal différent. Il est assez volumineux, mais se répartit sur cinq ans, à raison d’une ligne par jour. J’ai trouvé le concept vraiment formidable, parce qu’il ne permet que d’y consigner l’essentiel, un concentré de la personne que je suis présentement. Une phrase par jour, c’est assez pour se souvenir, sans tomber dans les figures de style pour expliquer les moindres détails de ma journée ou de devoir m’adresser à un objet inanimé pour justifier mon discours.

Je vais commencer très bientôt à noircir les pages que, j’en suis sûre, je relirai plus tard en me rappelant de ma vie actuelle, parfois avec un sourire, d’autres fois avec un petit pincement au cœur. Qui sait, peut-être même que mes futurs enfants découvriront une version de moi révolue, à travers ces pages, dans un avenir proche-pas-si-proche, mais qui leur permettront de mieux saisir la personne que j’étais et qui est à l’origine de celle que je serai alors.

Note: Je me suis procuré le journal ici, même si j’aurais très bien pu faire l’exercice dans n’importe quel cahier. C’est aussi une super idée-cadeau, qui apporte un grand bien-être!  

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Élisabeth Rioux a le courage de dénoncer, puis se fait ridiculiser

(CHRONIQUE)

Si vous suivez Élisabeth Rioux sur ses plateformes, que vous êtes moindrement présent.e sur les réseaux sociaux depuis le début de la semaine ou que vous écoutez LCN ou la radio, vous connaissez probablement déjà plusieurs détails de l’histoire que j’aborderai ici. Pour les autres, ce qu’il faut savoir, c’est qu’Élisabeth Rioux a dénoncé la violence dont elle aurait été victime de la part de son ex-conjoint et père de son enfant, Bryan McCormick, via ses stories Instagram. Elle avait précédemment annoncé leur rupture sur cette plateforme en précisant qu’elle et lui n’avaient plus de contact, mais en précisant à de nombreuses reprises qu’elle ne voulait pas en dire davantage pour protéger sa fille, notamment.

Puis, suite à une « blague » d’infidélité partagée par son ex sur ce même réseau social, elle a tenu à remettre les pendules à l’heure en mentionnant d’abord qu’elle ne lui avait jamais été infidèle, avouant dans la même phrase que la raison de leur rupture était plutôt la violence de son ex. Elle a suivi le tout avec la publication d’une photo de son cou et de son menton sur lesquels on voyait de nombreux bleus qu’elle attribuait alors à la violence subie par son ex, pendant que ce dernier niait le tout sur son propre compte Instagram. L’histoire continue et des personnes proches d’Élisabeth ont partagé ce qu’elles savent de la situation… puis les médias traditionnels se sont emparés de l’histoire.

Mardi, Geneviève Petterson a consacré sa chronique sur LCN à cette affaire, ou plutôt, elle a choisi d’éviter l’enjeu pertinent de la violence conjugale pour détourner le tout vers le concept d’ «extimité»; le fait de partager publiquement des aspects de la vie qui relèvent habituellement du domaine privé. Elle et l’animatrice Julie Marcoux ont alors tenu des propos qui, en plus de ridiculiser Élisabeth Rioux, semblaient vouloir discréditer sa dénonciation.

« Elisabeth Rioux, c’est un phénomène […] elle a 1,7 million d’abonnés sur Instagram, 250 000 abonnés sur sa chaîne YouTube et c’est vraiment une personne qui est devenue populaire avec sa chaîne de maillots et, j’ai envie de dire, ses fesses, puisqu’on les voit à l’écran », a notamment dit Geneviève Petterson en introduction de sa chronique. Elle a aussi ajouté avoir « eu un malaise » en voyant qu’Élisabeth avait précédemment partagé une vidéo de son accouchement. Pour sa part, l’animatrice Julie Marcoux a complètement diminué la situation en disant que « le quotidien [d’Élisabeth Rioux] devient de plus en plus troublant ces jours-ci ».

Mais en quoi la nature des contenus partagés sur les réseaux sociaux est pertinente lorsqu’il est question d’une dénonciation de violence conjugale? En couvrant la situation ainsi via LCN, Julie Marcoux et Geneviève Petterson ont laissé entendre que cette dénonciation n’était qu’un des nombreux aspects de la vie privée d’Élisabeth Rioux qui sont partagés via Instagram, diminuant du même coup l’importance de cette dénonciation et du sujet de la violence conjugale qui fait de très nombreuses victimes chaque année au Québec.

La photographe, féministe et activiste Julie Artacho apporte un point essentiel: tout le discours dans les médias traditionnels concernant la récente dénonciation d’Élisabeth Rioux semble motivé par un mépris à l’égard des réseaux sociaux et de toutes les personnes qui ont réussi à s’y faire une place ou même à les utiliser pour en faire carrière et monter un véritable empire. 

C’est le cas d’Élisabeth Rioux, qui est influenceure, mais aussi entrepreneure et qui est derrière les collections de sous-vêtements et de maillots de bain Hoaka. Toutefois, à LCN, la seule mention de ses entreprises est faite pour rappeler qu’elle « montre ses fesses » sur Instagram. En quoi est-ce pertinent de mentionner la nature de ses photos puis de suivre avec la diffusion d’un vidéo de son accouchement lorsqu’il devrait être question de la violence conjugale qu’elle a dénoncée? Je me le demande encore. Et je ne suis pas la seule.

Comment, en tant qu’humain, en tant que journalistes, peut-on détourner le discours ainsi d’un sujet extrêmement important (la violence conjugale) vers un sujet absolument impertinent (juger la façon dont une femme utilise les réseaux sociaux)? Dans quel monde est-ce que ces journalistes ont l’impression de faire leur part pour l’humanité, pour le gros bon sens, pour la sensibilisation aux violences que vivent les femmes? Comment ne voient-elles pas qu’elles participent au problème?

Dans ses stories sur Instagram, la militante Alice Paquet aborde pour sa part la notion de misogynie internalisée pour expliquer le comportement des deux journalistes qui semblent avoir tenté par tous les moyens de ridiculiser Élisabeth Rioux et de délégitimer sa dénonciation. En vivant dans une société patriarcale, bien malgré nous, nous intériorisons des croyances et des comportements qui font violence aux femmes, même en étant une femme. De la même manière que les hommes intériorisent des comportements de masculinité toxique (les « vrais » hommes ne pleurent pas et n’ont pas d’émotions, ils doivent être forts, impassibles, ils ne peuvent pas être vulnérables ou aimer les activités « de filles » et lorsqu’ils le font, ils s’attirent des commentaires désagréables, des reproches ou des moqueries), les femmes intériorisent des comportements qui les poussent à juger et à shamer les autres femmes.

C’est en effet exactement ce qu’a fait Geneviève Petterson dans son discours à LCN. Par la suite, en voyant les nombreuses réactions à sa chronique, la chroniqueuse a réagi via ses stories Instagram en s’excusant: « Je suis vraiment catastrophée de voir ce qui se passe, car je suis féministe […] Vraiment mes excuses à Elisabeth Rioux parce que mon intention c’était vraiment tout le contraire de vouloir shamer une victime de violence conjugale. » Julie Marcoux a aussi partagé des excuses sur Instagram. Petterson a ajouté que ses propos ont été mal compris, parce que la chronique a été écourtée, et qu’elle continue d’aborder la situation dans son émission de radio, qu’elle nous invite à écouter.

Dans l’émission en question, l’intervention de Myriam Day Asselin, coordonnatrice expertise et innovation chez Tel-jeunes/LigneParents est pertinente, mais Geneviève Petterson reproche encore à Élisabeth Rioux un manque de « pudeur » dans ses publications. Dans sa chronique radio à l’émission de Dutrizac, elle traîne encore la même conversation impertinente en parsemant le tout de remarques de bodyshaming à l’égard d’Élisabeth en plus de rire du nom de sa fille. Pour les excuses sincères, on repassera?

C’est d’ailleurs ce que la principale intéressée, Élisabeth Rioux, a mentionné dans ses stories en écoutant la chronique.

Crédit:Élisabeth Rioux / Instagram

Dans toute cette histoire, c’est absolument révoltant de penser qu’alors qu’une femme prend son courage à deux mains pour dénoncer la violence dont elle aurait été victime, son témoignage est accueilli par des personnes – ici des personnes avec une tribune importante – qui préfèrent le détourner pour juger ses comportements et ses décisions et s’en moquer ouvertement et gratuitement.

Combien de fois faudra-t-il répéter que les comportements des femmes ne sont pas la cause des violences qu’elles subissent? Les violences sont causées par les agresseurs; seulement les agresseurs, et personne d’autre!

On souhaite sincèrement à Élisabeth Rioux d’obtenir l’aide et le soutien dont elle a besoin et que sa dénonciation sera prise au sérieux par les personnes qui peuvent vraiment faire une différence.

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Ton petit look

La petite histoire de deux filles qui se marient: on touche aux traditions!

(CHRONIQUE)

En planifiant notre mariage, ma douce et moi, on s’est rendu compte qu’on se heurtait souvent aux traditions et à la phrase: « d’habitude, ça se fait comme ça ». On a écouté les histoires de nos grands-parents, de nos parents, ainsi que d’amis de la famille, et tous les mariages se ressemblaient. Quand on demandait pourquoi les choses avaient été faites ainsi, personne ne pouvait répondre et on trouvait ça curieux… On manquait de récits qui pouvaient s’adapter à nous et à nos besoins, et même internet n’y pouvait rien. On a donc revu tous les aspects du mariage, et on a fait le ménage. Plusieurs traditions ont été tassées, d’autres simplement modifiées, mais l’important c’est que maintenant, ça nous ressemble. Voici donc les quelques traditions qu’on a adaptées!

La question qu’on a entendue le plus souvent est: « est-ce que vous allez toutes les deux porter une robe? ». Et la réponse est oui. Beaucoup de gens ont l’image d’un couple de femmes comprenant une personne plus masculine et une autre plus féminine, ils s’attendaient donc à une fille en robe et l’autre en habit. On s’est posé la question aussi et l’important, c’est que chacune porte quelque chose qu’elle aime et qui est confortable (dans la mesure du possible).

La deuxième question qui est revenue fréquemment est: « qui sera au bout de l’allée lors de la cérémonie? ». En fait, aucune de nous deux! On va toutes les deux se rendre jusqu’à l’allée accompagnées de nos papas et on fera le reste du chemin ensemble. On voulait une entrée égalitaire et de cette façon, on a toutes les deux notre moment en même temps. En plus, on ne voulait pas que quelqu’un nous « donne » en mariage, alors se donne nous-mêmes l’une à l’autre.

Maintenant que les questions fréquentes ont été abordées, parlons cortège! La plupart du temps, le cortège est mixte et les invités d’honneur (appelons-les comme ça) sont placés de chaque côté des mariés durant la cérémonie. C’est un concept qui a fait ses preuves, mais quelque chose n’allait pas. C’est alors qu’on a décidé d’avoir un cortège commun qui est entièrement composé de filles. Je pense que c’est notre fibre féministe qui s’est prononcée… Notons aussi qu’elles iront s’asseoir après avoir joué leurs rôles dans la cérémonie pour qu’elles n’attendent pas debout comme des poteaux pendant longtemps (on trouvait ça long pour elles). On aura donc la chance de passer la journée avec nos meilleures amies et de vivre un moment spécial avec elles, et ça, ça n’a pas de prix!

Comme dernier point, j’aimerais qu’on parle des traditions rattachées à la réception. Je parle, par exemple, du lancé du bouquet, du lancé de la jarretière, ou encore du moment ou les marié.e.s coupent le gâteau. Dans notre cas, on a décidé d’éliminer tout ça. Les deux premiers nous rendent mal à l’aise et on n’est pas des grandes fans de gâteau… On garde par contre les discours et on met par la suite le focus sur la portion party de la soirée. Au final, c’est une question de goût et il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, seulement la vôtre.

L’important, c’est que votre mariage vous ressemble et que vous profitiez au maximum de cette journée unique qui a pour but de célébrer votre amour. Vous pouvez suivre les traditions, les réinventer ou ne pas en tenir compte du tout, et ce, que vous soyez dans une relation hétérosexuelle ou homosexuelle. Vous ne devriez pas planifier en fonction des autres ou même de la société, mais bien en fonction de vous et de ce que vous voulez faire de cette journée.