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«Occupation Double» confirme une société hétéronormative

(CHRONIQUE)

Ma société est hétéronormative. Je le savais déjà, mais force est de constater, quotidiennement, à quel point c’est le cas. Avant d’entamer ma montée de lait, je voulais établir avec vous ce qu’est ce concept d’hétéronormativité, soit la norme sociale qui veut que, naturellement, tous les humains soient hétérosexuels et que ceux qui ne le sont pas soient donc « hors norme ».

Et là, je voulais parler de ce qui s’est passé à Occupation Double lorsqu’on a appris que deux femmes auront une date ensemble. De cette espèce de « OMG, quelle twist! » collectif qui a été lancé sur les réseaux sociaux. Personnellement, ma seule réaction fut « Il était temps qu’OD arrive en 2020 » et je n’ai pas particulièrement aimé toute la publicité faite autour de cette annonce.

En 2020, dans ma perception, on ne devrait pas avoir un discours hétéronormatif. Ça ne devrait pas être notre standard de dater quelqu’un du sexe opposé et, dans le cas contraire, il faudra faire une annonce. Je déteste cette catégorisation dans laquelle tout est noir ou blanc. On est homosexuel ou hétérosexuel, on aime les hommes ou les femmes. C’est quoi ça, la gang? Dans ma perception, peut-être parce que mon entourage est très inclusif, on était rendus ailleurs. Et OD a réussi à me jeter en bas de ma chaise (ben de mon lit) encore une fois.

En quoi c’est exceptionnel que deux femmes aient une date ensemble?

Pourquoi l’animateur, Jay Du Temple, avait besoin d’en faire tout un plat et de nous l’annoncer deux jours d’avance, au minimum? Parce que je ne suis probablement pas la seule qui s’attendait à voir cette date-là hier soir, après l’annonce, le soir précédent, à OD Extra.

Puis, parlant d’hétéronormativité dans notre société, comme je le disais plus haut, mon réseau est très inclusif. Mais, moi aussi, en grandissant dans une société hétéronormative, j’ai eu des réflexes ou des pensées hétéronormatives.

Je l’avoue, il y a quelques années, j’ai moi-même cédé au piège. Je suis éducatrice et j’ai déjà demandé à des enfants « Est-ce c’est papa ou maman qui vient te chercher aujourd’hui? » comme si, naturellement, tous les enfants avaient UN papa et UNE maman. Comme si toutes les familles étaient nucléaires et que c’était la norme ou le standard.

Des confrontations à des situations dites « hors normes » m’ont fait réaliser à quel point j’avais tort. J’ai donc choisi de changer et d’être plus inclusive dans mes actes et mes réflexions afin de mieux refléter la diversité de la réalité.

Par contre, tout le monde n’en est pas au même niveau d’ouverture à la diversité et ça me confronte beaucoup. Je suis d’ordinaire très discrète sur tout ce qui touche ma vie personnelle dans les cadres professionnels principalement pour cette raison.

J’ai une perception très « libre » de mes relations amoureuses et je me permets de sortir du cadre « un homme rencontre une femme, ils achètent une maison en banlieue, se marient et ont beaucoup d’enfants ». Je me permets de vivre mes relations comme je l’entends, parce que l’amour, ça devrait être un sentiment partagé entre deux personnes et les seules normes qui devraient exister dans cedit couple, ce sont les limites que les deux personnes impliquées ont décidées entre elles.

Je trouve que c’est important de s’arrêter et de prendre du recul face à nos jugements hétéronormatifs. Ils ne reflètent pas la réalité, juste la norme que la société veut nous imposer.

Bonne date Cintia et Marjorie!

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H&M crée un système capable de recycler du vieux en neuf en 5H

Saviez-vous que seulement 25% des vêtements donnés aux friperies sont revendus au Canada (source: Radio-Canada) et que chaque Québécois.e jette en moyenne 24 kg de vêtements par année, ce qui, au final, correspond à 190 000 tonnes de tissus dans les poubelles (source: UdeM Nouvelle)? Ah, mais vous vous dites qu’heureusement, il y a le recyclage! Détrompez-vous, seulement 1% de nos vieux vêtements sont recyclés (source: l’Opinion). Alors, que faire? Il faut innover.

C’est d’ailleurs ce que H&M vient de faire, en installant dans un de ses magasins de Stockholm la première machine capable de recycler de vieux vêtements en quelque chose de neuf en seulement 5h! Un véritable exploit qui a été réalisé en collaboration avec le centre de recherche en textile et habillement de Hong Kong (HKRITA), qui est derrière cette nouvelle technologie qui risque de transformer l’industrie de la mode.

Crédit:H&M

Cette machine, appelée Looop parce qu’elle permet effectivement de créer une mode plus circulaire en fermant le « loop » entre les vêtements désuets et les neufs, fait passer l’item abîmé par huit étapes différentes pour son recyclage: nettoyage, broyage, filtrage, cardage, étirage, filage, retordage, tricotage.

Ce qu’il faut en comprendre, c’est que l’item est retourné à sa plus simple expression: le fil. Il est complètement déconstruit afin de revenir à la ressource de base qui permet de le tricoter puis reconstruit en un item complètement nouveau, prêt à être porté; c’est presque de la magie!

Looop

Et si vous ne croyez pas à la magie, vous êtes au moins forcé.e de reconnaître que c’est une excellente nouvelle pour la planète. D’ailleurs, H&M et HKRITA vont accorder des licences d’utilisation de cette technologie au niveau mondial afin d’aider toute l’industrie de la mode à devenir plus écolo et circulaire.

Seul bémol: on ne sait pas combien coûtent ces licences, mais ça risque de ne pas être donné! Espérons que cette technologie sera un jour abordable et qu’elle pourra être accessible à toutes les entreprises, mais aussi, pourquoi pas, aux consommateurs!

Imaginez avoir votre mini Looop à la maison qui vous permet de transformer vos vieux bas de laine en votre nouveau pull préféré! Le rêve! Pour l’instant, il faudra se déplacer à Stockholm pour voir notre rêve se concrétiser.

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Elle est belle: J’ai participé au nouveau vidéoclip de Renee Wilkin

Le clip Elle est belle de Renee Wilkin est sorti vendredi dernier! Il y a un mois, j’ai eu l’opportunité de participer au tournage en faisant ce que j’aime faire le plus : danser! Le concept était d’aborder en images la diversité corporelle en recréant des scènes d’anthologie du monde de la musique pop comme Dirrty de Christina Aguilera ou bien Blurred Lines de Robin Thicke, mais avec des femmes ayant des types de corps habituellement non représentés dans les médias.

Du haut de mes 35 ans et de mon 1.58 mètre, j’ai eu un énorme plaisir à « incarner » Beyoncé dans une scène rappelant son clip Singles Ladies (Put a Ring on It). J’ai vécu une super belle expérience et j’ai rencontré des femmes extraordinaires qui ont chacune une histoire touchante à raconter. Mais est-ce que j’ai dit que c’était aussi un tournage vraiment, mais vraiment amusant? Je pense avoir été celle qui a ri le plus pendant le tournage!

Pratique de danse lors du tournage / Dominic Lafleur
Crédit:Behind the scenes / Dominic Lafleur

« Si j’avais su que j’avais tout pour séduire un jour »
« Si j’avais su, les jours de mon enfance auraient été moins lourds »

Maintenant que le clip est sorti, les paroles de la chanson résonnent dans ma tête en ramenant des flashbacks du passé. C’est que mon estime a été fragilisée dès ma petite enfance et chaque nouvelle situation est venue me trigger même à un âge où j’étais devenue « reconnue » pour mon style et ma beauté.

Je pense, entre autres, à cette dame qui a fait remarquer à ma mère (devant moi) que ma peau aurait pu être beaucoup plus claire si elle n’avait pas eu d’enfants avec un « homme de couleur ». Je pense à ce garçon qui me niaisait à l’école et qui m’a dit que je n’étais pas assez belle. Je pense à ce petit ami qui me rabaissait sans cesse pour remonter son estime.

Behind the scenes / Dominic Lafleur
Crédit:Behind the scenes / Dominic Lafleur

M’accepter, avoir confiance en moi, reconnaître ma valeur… c’est le combat de ma vie. J’ai appris à aimer mon visage avec ses particularités, mes seins, mes fesses et leurs formes imparfaites. Pendant trop longtemps, je me suis détesté et il ne s’agissait pas seulement de mon apparence physique.

« Je n’évite plus les miroirs. Il m’a fallu du temps pour me voir. »

Malgré mes accomplissements, je doutais constamment de moi et je croyais être une mauvaise personne jusqu’au point de remettre en question mon existence sur Terre. Il m’a fallu aller chercher au plus profond de moi l’origine de mes insécurités et me déprogrammer de fausses croyances. Je ne dis pas tout ça pour me victimiser. J’en parle parce que j’espère que quelqu’un se reconnaîtra et que ceci l’aidera à aller de l’avant.

Les paroles de cette chanson me touchent profondément et participer à ce vidéoclip a apporté un baume sur mon cœur. Ce cœur-là qui continue de guérir des blessures du passé. Un pas à la fois, j’apprends à aimer qui je suis et ce qui me rend unique, à l’intérieur comme à l’extérieur. Je suis fière de mon cheminement. Mon cœur est devenu un peu plus léger depuis que j’ai participé à ce vidéoclip. J’espère qu’il vous fera autant de bien qu’il m’en a fait.

Bon visionnement!

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7 films effrayants avec des créatures horrifiques pour l’Halloween

Le monstre! La créature! Celle qui n’est pas humaine. Celle qui est Autre. Incompréhensible et inconcevable… On peut philosopher là-dessus anytime, mais c’est encore mieux après le visionnement d’un film d’horreur les mettant en vedette, ces « Autres » par excellence. Après vous avoir fait découvrir 6 films d’horreur classiques, maintenant et sans plus tarder, voici mes suggestions pour occuper vos soirées d’octobre avec un peu de compagnie monstrueuse!

Sinistre (2012)

Un écrivain s’installe dans une maison où a eu lieu une tragédie familiale afin d’écrire son prochain roman. Familier? Cliché, carrément? Laissez-lui sa chance. L’angoisse qui s’installe petit à petit dans ce film est vraiment particulière. L’histoire, bien que l’intrigue soit a priori déjà vue, mène ses spectateurs sur un chemin des plus effrayants. Le genre de film après lequel on a plutôt peur de dormir seul, parce qu’on ne sait jamais trop ce que cache l’obscurité…

REC (2007)

Film espagnol de style « caméra à l’épaule ». On suit (littéralement) une reporter qui ne recule devant rien pour couvrir la mystérieuse mise en quarantaine assez autoritaire d’un immeuble de Barcelone. Pour sa vraisemblance, c’est l’un de mes films d’horreur favoris. On est littéralement stressés du début à la fin, avec des moments où l’angoisse est à peine gérable. Spoiler: alertes aux infectés…

La Mouche (1986)

Les années ne jouent pas en sa faveur, néanmoins, il s’agit d’un classique absolument génial et réussi d’un croisement entre horreur et science-fiction. Je les adore ceux-là, car ils jouent sur la mince ligne entre le possible et l’impossible. Cœurs sensibles s’abstenir… ou pas, t’sais, c’est bien pour ça qu’on les écoute ces films-là!

La Chose (1982)

Un autre classique. Il y a eu des reprises, suites, antépisodes, dont certains qui étaient pas mal! Mais l’original, c’est la naissance d’une légende. C’est la genèse de l’innommable, qui prend ses racines dans le Nord inconnu, absolument inhospitalier à l’homme. (Là où, d’ailleurs, Frankenstein s’est réfugié… toute est dans toute, man…)

La Descente (2005)

Je ne m’attendais tellement à rien quand j’ai commencé ce film! Une bande de filles (quel cliché, me dis-je, car dans les films d’horreur à l’époque, les filles sont rarement très intelligentes) se rassemble pour un heureux voyage de spéléologie! Oh, mais, pourquoi ne pas essayer une grotte qui ne se trouve sur aucune carte? Hihihi! Bon. Jugement fini. Le film commence. L’angoisse claustrophobique s’installe, puis on voit les filles hacher leurs stéréotypes en petits morceaux à coup de divers instruments. Parce qu’elles ne sont pas seuleeeeeeeees! Belle petite dose de girl power, quand même.

Brume (2007)

Les meilleures œuvres de Stephen King sont celles où la psychologie humaine représente le mal incarné. C’est un peu ce qui fait l’excellence de ce film. Une brume épaisse enveloppe une ville. Elle ne se dissipe pas, et émet des bruits inquiétants. Qu’arrive-t-il à une bande de voisins pris ensemble dans l’épicerie du coin? De la chicane, bien sûr. Et plus, encore. Si jamais vous vous êtes fait divulgâcher la fin du film et vous êtes dit que ça ne valait plus la peine de l’écouter, vous faites fausse route (comme pour Lost ou Le Village, autres œuvres pour lesquelles j’entends le plus souvent ce commentaire). C’est précisément dans la suite des évènements que repose l’excellence du film!

Silent Hill (2006)

Enfin! Un film adapté d’un jeu vidéo qui, même s’il n’est pas parfait, rend bien hommage à l’œuvre éponyme! Le jeu vidéo est bien reconnu pour ses créatures absolument démentielles et on peut heureusement en retrouver quelques-unes dans le film! Un bon petit film léger dans lequel il n’y a presque personne qui se fait écorcher vivant!

De votre côté, quels sont vos classiques de films d’horreur où les créatures sont à l’honneur?

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4 astuces pour favoriser la concentration pendant le confinement

Ça fait déjà 7 mois que plusieurs d’entre nous sont à la maison pour le travail, mais aussi pour l’école et tout le reste. Ça fait donc déjà 7 mois que je gère, tant bien que mal, mon trouble du déficit de l’attention (TDA) avec des petits gestes quotidiens qui m’aident à mieux me concentrer. J’avais envie aujourd’hui de vous partager quelques-uns de mes petits trucs, car non seulement ils me permettaient d’être plus concentrée dans le passé, mais c’est encore plus vrai maintenant que nous sommes à la maison pratiquement 24h/24. Effectivement, pour moi, ç’a toujours été difficile de me tenir assise, mais c’était pour de courtes périodes alors que maintenant, ce sont de beaucoup plus longues périodes que je passe devant mon ordinateur à essayer de me concentrer. Voici donc quelques-uns de mes petits trucs pour mieux y arriver!

L’amilourd

C’est un animal qui est rempli de billes et qui, comme son nom l’indique, est lourd. Ainsi, quand je le place sur mes genoux, ça me permet de me concentrer. Plus précisément, j’ai besoin de le déplacer pour me lever pour aller faire semblant que j’ai faim ou que j’ai soif, par exemple. Il m’aide aussi à tenir en place sur ma chaise alors que naturellement, je gigote, je tourne en rond et je regarde tout sauf mon ordinateur devant moi.

Vous pouvez trouver un amilourd ici.

Les Post-it au mur

Je me suis mise à me coller des Post-it sur le mur pour me rappeler que je devrais être assise à mon bureau et non pas en train de regarder par la fenêtre, de regarder dans le frigo, de me faire du café ou quoi que ce soit d’autre. Sur les Post-it, je m’écris des petites notes comme : « Tu n’as pas faim », « Il n’y a rien de l’autre côté de cette porte » et « Regarde ton ordinateur ». Ça me rappelle juste que, même si personne ne me regarde, j’ai quand même des choses à faire.

La méthode Pomodoro

J’ai découvert cette méthode très très récemment et je l’ai tout de suite adoptée parce que je me rends compte qu’elle fit directement avec mon style de vie.

La méthode est assez simple. Il suffit de diviser son travail en petites tâches de 25 minutes maximum et de faire une liste. Ensuite, on met une minuterie de 25 minutes. À chaque 25 minutes, vous avez droit à une pause; une petite pause bien sûr! Une fois 5 périodes de 25 minutes terminées, vous avez droit à une grande pause.

Ça permet de créer un sentiment d’accomplissement parce qu’on avance tranquillement chacune des tâches sur sa liste. À chaque 25 minutes, on s’installe et on dit « je vais faire celle-là! » on prend 25 minutes, on se dépêche à la faire parce qu’on a seulement 25 minutes, puis on prend une pause!

Écouter son corps

Finalement, mon dernier conseil, c’est d’écouter son corps. Si vous êtes devant votre ordinateur et que vous avez besoin de bouger, de danser, d’être debout ou quoi que ce soit… Prenez votre ordinateur, mettez-le sur un comptoir pour pouvoir être debout ou allez prendre un bain avec l’ordinateur à côté de vous si c’est seulement une rencontre à écouter (sans caméra ni micro, de grâce!). Je n’aurais jamais pensé écouter des cours avec mon ordinateur dans le bain, mais maintenant, je le fais, voilà!

Pour conclure…

Que vous ayez un TDA ou pas, je pense que ces quelques trucs peuvent aider tout le monde à gagner un petit peu de concentration quand on est tous seuls à la maison. En espérant que ça vous a aidé un petit peu! Partagez-moi donc vos trucs personnels en commentaires!

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Comment faire ses propres conserves en quelques étapes simples

Cette année, avec l’aide de mon copain, j’ai fait mes propres conserves de cornichons et de haricots épicés. C’est vraiment simple à faire, mais ça occupera une bonne partie de votre journée. C’est une belle activité d’automne à faire avec vos colocs ou votre conjoint.e. et tout le monde pourra se régaler avec fierté le temps venu.

J’ai la chance d’habiter pas très loin du Marché Jean-Talon, alors c’est là que j’ai acheté mes cornichons, mes haricots, mon ail, mes oignons, mes piments de Cayenne et mes branches d’aneth pour la réalisation de mes conserves. Petite tranche de vie, ne pas faire la même erreur que moi en achetant de l’anis au lieu de l’aneth, car disons que même si la fleur est presque pareille, des cornichons à la saveur de réglisse noire, c’est pas l’idéal…

Crédit:Audrey Lavigne

Pour le liquide, il vous faudra simplement de l’eau, du sucre et du vinaigre en bonne quantité. J’ai suivi le ratio proposé par Ricardo dans une recette disponible juste ici. Quant aux assaisonnements, pour les haricots, j’ai décidé de mettre des graines de moutarde, de poivre, de coriandre, de l’ail et des piments forts tandis que pour les cornichons c’est la même chose, mais sans les piments forts et avec de l’oignon et des branches d’aneth.

Il faut avoir des pots Mason bien propres et les stériliser au four ou à l’eau bouillante juste avant de les remplir. Ceux-ci peuvent être réutilisés ainsi que les bagues, mais les disques de caoutchouc doivent être neufs pour s’assurer de leur efficacité au moment de les sceller.

Une fois nos légumes bien propres et coupés selon nos goûts, il faut remplir les pots stérilisés en commençant par les assaisonnements, les légumes et terminer par le liquide qui devrait être encore chaud.

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Ensuite, il ne restera qu’à fermer les couvercles sans trop forcer et faire bouillir les pots environ 10 minutes ­­en les plaçant debout dans un grand chaudron rempli d’eau. Si vous n’avez pas le support de métal qui permet de les garder en place, vous pouvez mettre du papier d’aluminium pour éviter qu’ils s’entrechoquent. Également, mettez les pots dans le chaudron avant que l’eau soit bouillante pour éviter que ceux-ci cassent à cause d’un choc thermique.

Une fois cette étape terminée, sortez les pots de l’eau bouillante et laissez-les reposer pendant 24 heures. Si certains pots n’ont pas bien été scellés, il faut les conserver au réfrigérateur. Entreposez vos pots dans un endroit frais et sombre. Maintenant, il ne reste plus que la partie la plus difficile, attendre environ deux ou trois mois avant de goûter!

C’est vraiment addictif et bien que j’aie une quinzaine de pots, j’ai déjà peur d’en manquer!

Allez-vous tenter l’expérience?

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À voir pour l’Halloween: 6 films d’horreur classiques

J’aime ça l’Halloween, ‘kay!? Les raisons de cette passion ont d’ailleurs été révélées l’an passé. Cette année, je vous offre avec grand plaisir un décompte halloweenesque de suggestions ciné pour vos soirées glauques d’octobre! L’Halloween covidien est au moins parfait pour s’offrir une soirée bien confo et sécuritaire chez soi (ou, l’est-ce vraiment…? o_o ).

Il y en a des films d’horreur! Des bons et des moins bons, des effrayants et des comiques, des sanglants et des angoissants… Ce n’est de prime abord pas ma « catégorie » favorite, mais en dressant une liste pour vous, je me suis rendu compte que ces derniers se divisent en fait en d’innombrables sous-catégories. C’est donc cette méthodologie que j’ai choisi d’adopter pour vous présenter ces œuvres ensorcelantes!

Chaque semaine d’ici l’évènement , je vous présenterai des suggestions appartenant aux films plutôt étranges, d’autres purement réalistes, ou encore typiquement surnaturels, remplis de créatures horribles! Mais pour commencer en douceur, voici quelques suggestions issues d’un registre classique, presque PG13!

1. Dracula, d’après l’œuvre de Bram Stoker (1992)

Œuvre romantique par excellence, remplie de dialogues shakespeariens, offrant une esthétique gothique et une sensualité vampiresque envoûtante. C’est le Dracula classique, romantique et tragique… Les puristes qui s’y refusent manquent une magnifique pièce.

2. Ça (2017) et sa suite, si vous êtes game!

Un clown classique, il en faut un. Le remake de 2017 était tellement parfait sur toute la ligne. Pour quiconque ayant regardé Stranger Things, vous retrouverez la même ambiance géniale des années 80 et les mêmes belles amitiés inconditionnelles de l’enfance. Vous y retrouverez aussi un clown flippant, vraiment flippant. Du sang, oh, et de la peur. Mais, des rires aussi! Quelle belle réussite, ce film! La suite mérite aussi ses propres honneurs!

3. 28 jours plus tard (2002)

J’ai plusieurs classiques zombiesques, mais je choisis celui-ci comme classique des classiques dans le genre. Oh my god qu’il est stressant, et si bien scénarisé. Ce n’est pas qu’une autre histoire de zombies. C’est probablement l’un des films responsables d’avoir renouvelé le genre. Un zombie, ça ne court pas, tabarouette! AHHH!!!

4. Les autres (2001) et Le sixième sens (1999)

Les avez-vous déjà écoutés? Ces films sont le genre de films pour lequel vous vous faites inévitablement dire: « QUOI, T’AS JAMAIS VU ÇA?». C’est irritant, je le reconnais, mais pour ceux-ci, c’est vraiment vrai… Dans les deux cas, une histoire inquiétante, où s’étire un mince fil nous faisant chavirer de part et d’autre entre le naturel et le surnaturel… Les deux sont si bien racontés, qu’ils sont malheureusement difficiles à réécouter ensuite.

5. Le Cercle (2002)

Je sais que c’est un remake. Mais personnellement, je ne suis pas encore prête à voir la version japonaise. La version américaine m’a assez traumatisée comme ça. À partir d’une intrigue a priori assez faible, vous risquez néanmoins la frousse de votre vie. Ce film est froid, si froid, et m’a fait si PEUR. Je le réécouterais n’importe quand et il réussirait encore à m’avoir.

Il y en aurait tant d’autres, bien sûr! Je poursuivrai la liste la semaine prochaine, en m’attardant aux créatures horrifiques du cinéma!

Quels films considérez-vous comme des classiques du cinéma d’horreur?

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Quelques trucs et astuces pour votre peau malmenée par le port du masque

Pour plusieurs personnes, c’est plutôt fréquent de voir notre peau être facilement perturbée par quelques changements. En plus des changements de température à l’approche d’une nouvelle saison, on rajoute le fait qu’on doit maintenant porter des masques dans l’espace public et on peut tout à fait comprendre pourquoi notre peau a plus de misère ces temps-ci! Parmi les désagréments vécus, on note de l’irritation aux endroits où le masque touche, des boutons, de l’acné et des rougeurs. Si on veut essayer de limiter les dommages sur notre peau, voici quelques astuces bien pratiques.

Nettoyer son visage avant et après avoir porté le masque

On ne le dira jamais assez, nettoyer son visage, c’est la base! Si vous le pouvez, ça peut aider de nettoyer votre visage avant et après avoir porté un masque. Par contre, il est préférable d’opter pour un nettoyant doux, comme ceux de la marque CeraVe.

Nettoyer votre masque à l’eau chaude après chaque utilisation

L’eau chaude aidera à éliminer certaines bactéries et saletés présentes sur votre masque.

Changer le masque aux deux heures

Si vous devez porter votre masque pour de longues périodes de temps, c’est une bonne idée de le changer environ aux deux heures.

Ne pas porter de maquillage sous le masque

Idéalement, il vaut mieux garder la peau exempte de maquillage. Porter du maquillage sous le masque risque de créer un milieu propice aux bactéries et faire en sorte que la peau « respire » moins bien.

Hydrater votre peau

Ça peut sembler contre-intuitif si vous remarquez que votre peau a plus de boutons ou est plus grasse, mais c’est important de continuer à garder une bonne hydratation. Dans le même ordre d’idée, on essaie de se tenir loin des produits ou masques astringents, question de ne pas assécher et abîmer davantage la peau. Vous pouvez privilégier un hydratant non gras, sous forme de gel, par exemple!

Avez-vous d’autres trucs à partager? Partagez-les en commentaires!

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Je t’aime, mais est-ce que c’est assez?

(CHRONIQUE)

Est-ce que ça se peut qu’il ne reste rien après avoir fait mille détours pour oublier les trahisons? Est-ce qu’il y a ce point de non-retour qui fait en sorte que mon amour pour toi va arrêter de grandir? Parce que j’ai peur que tu me blesses encore. Parce que je suis sans cesse dans l’incertitude d’infidélité. Est-ce qu’il y a ce « avant la faute » et le après? Je ne sais pas si j’ai vraiment pu continuer à développer mon amour pour toi après ta trahison. Si cette ombre qui plane sans cesse sur notre relation a pris toute la place.

Pourtant, il y a des jours, de longs jours consécutifs où je n’y pense pas. Et puis, il y a une chanson, un moment, une allusion qui me fait basculer du côté sombre de moi-même. Où ma confiance envers toi est au point mort, où mes scénarios se reforment. Scénarios qui s’étaient, malheureusement, avérés vrais la première fois. Toi, qui me dis en me fixant les yeux, que je peux avoir confiance en toi à 1000%, avec le sachet de coke qui repose au fond de ton jeans, ton Tinder toujours actif et des messages de ton ex qui ont été effacés avant de me brandir ton cellulaire en preuve d’innocence.

Pourtant, je voudrais y croire, que tu as changé. Il y a une petite voix qui me dit de partir loin sans me retourner, parce qu’un homme, ça ne change pas, et il y a mon cœur encore blessé qui ne supporterait pas de te perdre pour de bon. Parce que, je t’aime, tout simplement. Est-ce fou de te laisser une dernière chance? Est-ce que je pourrai un jour vivre sans avoir peur de m’être laissé aveugler par cet amour que tu ne me rendais pas complètement?

Je suis perdue, et j’aimerais que tu m’éclaires. J’aimerais que quelqu’un me flash les lumières, comme quand on roule à 130 et qu’il y a une police cachée plus loin. Ou bien, est-ce que la vie m’a déjà flashé ses lumières, mais j’étais trop concentrée à regarder par dessus mon épaule pour voir ce qu’il y avait devant?

J’aime tout de nous, sauf ce pattern malsain que tu entretiens. On dirait que tu laisses volontairement des traces pour que je te surprenne dans tes mensonges. Ma thérapeute m’a dit de mettre mes limites avec toi. Je te les ai tracées. Tu dis avoir compris. Jusqu’à la prochaine fois. La prochaine fois, je partirai. Pour de vrai, sans me retourner. Tu auras été averti, mais tu sembleras ne pas comprendre encore. Je t’aime, mais je dois d’abord m’aimer assez pour me sauver moi-même.

Vous avez une histoire à partager? Écrivez-nous au info@tplmag.com

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Confession d’une nomade clouée au sol

(CHRONIQUE)

Je suis une nomade en pause depuis l’hiver 2018-2019. Une situation hors de mon contrôle m’avait ramenée à Montréal à la vitesse de l’éclair et pendant plusieurs mois, je n’ai pas osé partir bien loin. Puis, quelque part en 2019, je me suis promis d’avoir mis les pieds sur tous les continents avant mes 30 ans (c’est genre dans une semaine…).

Je m’apprêtais à repartir au printemps dernier quand le confinement s’est déclaré. Et je dois avouer qu’au départ, j’étais hyper reconnaissante. Reconnaissante que mon voyage ait été annulé en janvier, en prévision de la situation actuelle. De ne pas avoir dépensé. Et, SURTOUT, de ne pas avoir été à l’étranger à ce moment.

Sauf que mon ressort est bien vite revenu au galop. Mon besoin de m’échapper, de sortir de mon quotidien, de prendre une pause. Habituellement, je pars des fins de semaine en campagne ou en montagne, mais avec l’accès restreint aux transports en commun, c’était également plus difficile.

J’ai décidé, à la fin de l’été, que j’en avais assez d’être une nomade en pause, que j’avais besoin de retrouver mes habitudes de nomade malgré toutes les restrictions.

Ça fait que j’ai lâché ma job, comme je sais si bien le faire. Plus on démissionne, plus ça devient facile, qu’y disent. Puis, j’ai booké un billet d’avion, j’ai vidé la chambre que je louais et hop!

Sauf que j’avais oublié… J’avais oublié comment faire des bagages légers. Quoi apporter. Que je n’avais pas besoin de grand-chose finalement. Bref, j’ai oublié beaucoup de choses.

Je suis arrivée à l’aéroport, c’était pareil, mais différent. L’aéroport aussi avait pris ses airs de COVID avec des points de contrôle, des stations de désinfectant et des X rouges partout. J’ai placé moi-même mes bagages sur le porte-bagages, sans aide. Pendant que je faisais mon check-in, il n’y a eu aucun membre du personnel qui a proposé de m’aider. Oui, je sais comment faire! Mais je me sentais rouillée. Comme dans un monde surréel.

L’aéroport était désert. On a pris ma température pour s’assurer que j’étais en santé; j’ai passé le point de contrôle en une minute. J’ai sonné. On n’a pas osé trouver ce qui sonnait. Finalement, j’ai été vérifiée avec un long bâton. Je ne sonne jamais! Mais j’avais oublié comment m’habiller pour ne pas sonner.

On attend pour entrer dans l’avion, mais avec une peur des autres, on reste loin en file. Partout, on tient notre cellulaire pour qu’il soit scanné sans que personne ne le touche. Idem pour la pièce d’identité à l’embarquement.

Même en file pour récupérer mes bagages, j’avais peur de frôler mes voisins en voyant mon sac sur le porte-bagages. Pourtant, habituellement, on demeure tous entassés en sardines devant les sacs qui défilent.

Mon cœur nomade est bien content de retrouver l’appel du « ailleurs », le bonheur de faire avec ce qu’on a et de se contenter de peu. Mais je dois avouer que j’ai bien hâte de ressortir mon passeport de son tiroir. Qui sait, peut-être en 2021? Une chose est certaine, je ne partirai plus jamais avec la même légèreté au cœur.

Il est recommandé aux citoyens canadiens et aux résidents permanents d’éviter tout voyage non essentiel à l’extérieur du Canada jusqu’à nouvel ordre afin de limiter la propagation de la COVID-19, mais les voyages à l’intérieur du Canada sont autorisés. Notre collaboratrice n’a pas quitté le pays; elle est encore au Canada, mais ailleurs. Pour plus de détails, visitez le site du gouvernement du Canada.