Il y a quelques jours, on apprenait que Valentina Sampaio marque l’histoire en devenant la première mannequin trans à apparaître sur la très fameuse couverture de l’édition swimsuit du magazine Sports Illustrated. Mais, évidemment, ce n’est pas la première fois qu’on la remarque puisque sa carrière se développe depuis des années. J’ai d’ailleurs un gros coup de coeur pour elle et je vous propose un retour sur les dernières années de cette mannequin magnifique qui repousse les limites de l’industrie de la mode.
En août 2019, la compagnie Victoria’s Secret a fait entrer dans ses rangs pour la première fois une mannequin trans. Il s’agit de Valentina Sampaio, une Brésilienne absolument sublime.
Voir cette publication sur InstagramOn se rappelle qu’en 2018, il y avait eu toute une polémique lorsque le directeur marketing de la marque avait affirmé qu’il ne voulait pas de diversité sexuelle et corporelle dans le défilé. Il clamait que le spectacle était un fantasme et que les femmes qui portent des grandes tailles ou les femmes transsexuelles n’y avaient pas leur place. Ce directeur marketing a aujourd’hui démissionné, heureusement, pour laisser place à un changement dans l’approche marketing de la marque.
Le fameux défilé des anges de Victoria’s Secret a même été annulé en 2019. Savez-vous pourquoi? Probablement à cause du manque de diversité et d’inclusion de la marque. Plusieurs mannequins-vedettes (Gisele Bündchen, Karlie Kloss, Alessandra Ambrosio et Adriana Lima) ont quitté le défilé dans les dernières années et ont dénoncé la pression imposée par le domaine de la mode, mais aussi la vision déformée de ce qu’est la beauté qui y est promue. C’est d’ailleurs ce qu’on reproche le plus à la fameuse marque de lingerie : de faire la promotion de la beauté chez les femmes d’une
manière aucunement réaliste.Le PDG de L Brands, la maison mère de Victoria’s Secret, avait annoncé que la marque prendrait du recul afin d’offrir un regard neuf, d’évoluer et de changer pour se développer. ENFIN. On ne peut que s’en ravir puisque ça nous a permis de connaître Valentina, qui fait maintenant la couverture de tous les plus grands magazines à travers le monde: Vogue Paris, Vogue Taïwan, Vanity Fair, Elle Mexico, Elle France et plusieurs autres, dont le Sports Illustrated!
Voir cette publication sur InstagramElle est très humble et assez discrète à propos de ses accomplissements de carrière sur sa page Instagram, mais elle se dit honorée et reconnaissante de sa plus récente opportunité avec le Sports Illustrated.
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Je suis employée, entrepreneure et all over the place, tout ça à la fois. J’arrive assez bien à survivre, 75% du temps. Je me gère bien, je me retrouve dans tout ça, tout va bien. Sauf que je me suis beaucoup questionnée sur ce 25% du temps là. Pourquoi? Quand? Comment?
Pourquoi, chaque fin de mois, je pogne une drop pas possible et je me retrouve à terre, incapable rien faire? Pourquoi mon efficacité est une montagne russe et ma motivation aussi? C’était jusqu’à ce que je comprenne que je vis au gré de mon cycle menstruel. Et ç’a été une révélation pour moi. Nous sommes à mi-mois et tout ce que je devais faire pour le mois de juillet est fait! Je sais qu’à partir de la semaine prochaine, ma motivation va baisser et que tout ce que je vais avoir envie de faire, c’est me coucher en boule avec un thé et regarder un film.
Comment j’ai compris tout ça? Je me suis observée. Puis, je suis tombée par hasard sur une conférence de Gaëlle de Kiffe ton cycle et j’ai compris. J’ai remarqué qu’un moment dans mon mois, je suis ultra créative. Je réalise que c’est au début du mois, chaque mois. C’est à ce moment-là que naissent les nouvelles idées, les nouveaux projets. Avant, je profitais de ce moment pour me réaligner pour le mois. Maintenant, je prends cette vague et j’aligne les projets tout de suite, avant que la vague passe. Parce qu’en prévoyant un mois «égal», je me retrouvais forcément à essayer de me sortir des sables mouvants en fin de mois.
Jusqu’au milieu du mois, mon niveau d’énergie monte en flèche. Ce n’est pas rare de me voir passer un dimanche devant mon ordinateur jusqu’à 23h00. C’est lors de cette période que je dors des nuits de 5h00 et que je me sens fraîche et disposée. Puis, suis mon ovulation, et le moment après mon ovulation est un moment en pente descendante. Je sais que je dois tranquillement commencer à fermer mon mois, à prendre moins de contrats, à moins me commettre à voir mes amis… C’est un moment dont j’ai particulièrement besoin pour me reposer, penser à moi et me réénergiser. Je peux dormir des nuits de 10-12 heures à ce moment-là, arriver à la maison du travail complètement épuisée et avoir un esprit un peu plus négatif.
Non seulement ma vie professionnelle est affectée, mais ma vie personnelle aussi. Ce n’est absolument pas le moment pour moi, en fin de cycle, d’essayer un régime plate de salades ou alors de sortir de ma zone de confort. Avec du recul, je réalise aussi que mes vacances sont vécues très différemment selon le moment où je les prends. Tantôt elles seront remplies d’aventures et de découvertes, tantôt elles seront plus reposantes et calmes.
Je pense que dans la vie, tout est une question d’équilibre. Et une fois qu’on a trouvé son équilibre, on comprend enfin comment vivre bien balancée.
Avez-vous déjà pensé adapter votre horaire à votre cycle menstruel?
Si je vous disais que c’est beau, magique, passionnel et intime, que ce n’est pas seulement un rêve d’enfant, mais aussi un grand projet d’adulte, vous pensez à quoi? Eh oui, le mariage! Décider de s’unir pour la vie, c’est une grande décision qui n’est pas à prendre à la légère. C’est peut-être aussi pour cette raison que je ne ressens pas l’appel du mariage. Parce que c’est quelque chose de gros, de très sérieux. Et on va se le dire, ça peut coûter cher à notre portefeuille, voire même à nos économies! Mais parce que j’adore connaître les histoires des autres, j’ai demandé aux collaboratrices de la belle communauté TPL de me parler de leur mariage ou de celui de quelqu’un de leur entourage. On a aussi osé parler de chiffres. Les vrais.
Le but? M’aider à comprendre (et peut-être vous aider aussi) pourquoi nous décidons d’unir notre destinée à celle d’une autre personne… et enfin savoir combien ça coûte réellement de se dire « oui, je le veux ».
Le mariage de princesse
Dans une belle robe digne d’une princesse se mariera celle qui désire un mariage « typique » avec des photos capturées par une photographe professionnelle dans 3 cadres de photos différents, une union à l’église suivie d’une réception et d’un souper festif et copieux.
« Pour moi, au-delà de toute la simplicité que ça apporte au niveau légal par la suite, un mariage c’est une des rares occasions où on peut réunir tout le monde qu’on aime sous un même toit et de déclarer à tout ce beau monde qu’on s’aime et qu’on se choisit. Pas juste pour un petit bout, mais pour la long run. »
C’est beau, magique c’est passionnel et intime. Mais ça coûte combien de vouloir se dire «oui je le veux» d’une façon grandiose? Environ 25 000 à 30 000$. Eh oui. Pis c’est bien correct! Mais il faut préciser que l’entourage des mariés a participé à cette dépense.
« Pis t’sais, une histoire à deux, ce n’est jamais parfait. Mais quand on a pris la décision d’officialiser tout ça, on s’est aussi obligés à travailler sur ce qui accroche. On ne peut pas juste sacrer notre camp. L’important, c’est juste de trouver la bonne personne et la bonne manière. Pis des fois, la bonne manière, c’est de ne pas se marier tout court ! »
L’union civile
Au départ, notre collaboratrice Mireille et son mari voulaient simplement se rendre au palais de justice pour s’unir civilement en toute beauté simple avec leurs deux témoins obligatoires. Mais au final, la famille proche a été invitée à être témoin de cette union. Leur union civile a été célébrée simplement chez le couple, le tout suivi d’un bon restaurant!
« Pour moi, c’est le plus bel engagement du monde, le plus précieux. Deux humains qui décident naïvement d’unir leur vie dans l’absolu inconnu du futur, c’est beau! »
En sauvant ainsi sur le coût de plusieurs aspects du mariage (la robe, les photos professionnelles, etc.), on peut s’unir sans casser notre compte en banque. Mireille s’est offert une coiffure, a fait son maquillage par elle-même, elle a porté une robe de mariée d’une de ses amies qui lui allait avec sa bedaine de femme enceinte et les photos ont été prises par une non-professionnelle. Le coût: environ 1000$ incluant les cadeaux!
Le mariage économique
Jacynthe nous a fait part du mariage de sa soeur, qui a réussi à avoir un mariage très complet pour un très bon prix. Pour un mariage d’environ 35 à 40 personnes à l’église, leur union s’est déroulée dans une ambiance simple et champêtre à l’image des mariés. Coût total: 4000$. Cela incluait les accessoires, la coiffeuse, la maquilleuse, la location de la salle de réception, les fleurs, le DJ, 2 gâteaux, la robe et le photobooth.
La raison de ce faible coût? Le DJ était le frère du marié, le photobooth a été confectionné par le père de la mariée et les 2 gâteaux ont été cuisinés par la tante de la mariée. Autre conseil économique: louer une salle tout inclus avec les chaises, la vaisselle, les tables, la cuisine, le lave-vaisselle, etc. C’est moins cher au final, et tellement plus simple!
Le mariage généreux
C’est après 9 ans d’union et 1 an de vie commune qu’une de nos collaboratrices à fait sa propre demande en mariage. Maudit que c’est beau d’échanger les rôles, parce que non, ce n’est pas uniquement aux hommes de faire ce genre de choses. Le couple se considère comme un duo d’alliés ambitieux qui s’aiment dans le respect et l’amour inconditionnel. « Il n’y a personne à qui je fais plus confiance dans la vie. Et c’est l’être humain le plus beau que je connaisse. »
Dans ce cas-ci, leur journée magique a coûté environ 15 000$. C’était une journée magique, en effet, mais aussi généreuse puisque le couple a décidé d’assumer entièrement tous les frais de traiteur pour les invités. Au menu de la journée: DJ, photographe, robe, décorations entièrement DIY par la mariée, coiffure et les meilleurs produits beauté pour un maquillage également DIY.
– Quelques infos à savoir –
Il y a trois façons de s’unir officiellement avec une personne: le mariage, l’union civile ou encore l’union de fait. Il suffit de considérer les éléments de chaque option pour trouver celle qui est la bonne pour vous!
Au final, chaque mariage est unique en son genre, que ce soit au niveau du prix (parce que le montant peut grimper vite) ou dans la façon dont deux êtres décident de s’unir. Beaucoup se sont endettés et encore aujourd’hui, doivent rembourser les dettes de cette journée. Mais il y a une chose qui ne change pas d’un mariage à l’autre : l’amour.
J’ai beau être ambivalente sur pas mal d’affaires concernant l’amour, sauf qu’en écrivant ses lignes, je me rends compte que je ne suis pas aussi indifférente que je le croyais face au mariage. Au contraire. Je trouve que c’est magnifique d’offrir tout cet amour et cette vulnérabilité à la personne choisie pour la vie. C’est beau, magique, passionnel et intime. Et ça, l’argent ne peut pas l’acheter.
Vous l’avez probablement vu dans les derniers jours sur les réseaux sociaux : on sort les vidanges! Par là, j’entends qu’une vague de dénonciations sur des violences à caractère sexuel (VACS) déferle concernant le monde du tatouage, du web, de la musique, de la télévision, de l’humour, et du paysage général québécois. Si vous ne savez pas trop ce à quoi je fais référence, vous pouvez aller en lire plus sur la question et les témoignages sur plusieurs comptes Instagram qui ont été créés pour soutenir les dénonciations, comme @survivorsanon et @victims_voices_montreal, par exemple.
Le mouvement de dénonciation est attendu et nécessaire, mais il ne faut pas négliger non plus son impact sur les personnes victimes de VACS, qui sont maintenant confrontées à du contenu potentiellement traumatisant sur tous leurs fils d’actualité des réseaux sociaux. Je vous avoue que je la trouve difficile depuis ces derniers jours.
Cet article a donc pour but de valider ces émotions et ces souvenirs douloureux qui peuvent surgir et de peut-être réussir à se donner des trucs pour prendre soin de soi pendant cette période difficile, mais oh combien nécessaire. Je ne me pose pas comme experte, loin de là, et je parlerai au nous, car je fais également partie de cette majorité ayant été victimes de VACS, et non de l’exception.
L’une des pensées qui peuvent survenir en situation de dénonciations comme celle-ci, est celle de devoir dénoncer à son tour ce qui nous est arrivé pour que notre trauma soit valide. Pourtant, la dénonciation est un choix personnel, et le fait de respecter ses limites et ses besoins là-dedans est primordial. À celles et ceux qui choisissent ou qui sont contraints de garder le silence, je vous vois, je vous crois, et votre vécu n’est pas moins valide que celui de quelqu’un qui en parle ouvertement.
Une autre chose difficile à naviguer peut être le sentiment de devoir suivre l’actualité, alors que celle-ci fait remonter un trauma à la surface. Cela peut prendre la forme de colère, de tristesse, de pleurs, de stress ou d’anxiété, et se manifester dans tous les milieux, comme au travail ou à la maison. Si le fait de suivre tout ce qui se passe en temps réel nous fait plus de mal que de bien, je nous suggère de prendre un peu de recul, et peut-être d’encadrer les moments dans lesquels nous consulterons nos fils d’actualité. Ou encore de le faire seulement en présence d’un ou d’une proche, qui sera là pour nous soutenir.
Également, et bien que ça puisse nous sembler égoïste (même si ce ne l’est pas!), il faut prendre soin de soi et s’engager dans des activités de self-care. Que ce soit de prendre un bain, une marche, un café, de discuter avec une copine ou un copain, de se lever tard, d’appeler quelqu’un, de déjeuner, il est important plus que jamais d’honorer ses besoins et d’écouter son corps et son esprit. Comme le veut le proverbe : you can’t pour from an empty cup ? nous ne pouvons aider personne si nous ne nous sentons pas bien nous-mêmes.
Finalement, je crois que ce que j’essaie de dire, c’est que le plus important lorsqu’on traite de sujets potentiellement traumatisants ou retraumatisants pour nous, c’est de s’écouter. De tirer la plogue quand il le faut, et de s’impliquer lorsqu’on en ressent le besoin. Il y a autant de réactions « normales » qu’il y a de personnes et de victimes, et les nôtres méritent d’être honorées.
De plus, pour les victimes de VACS, ce qui est souvent le plus difficile est de s’entourer d’un réseau de personnes prêtes à nous soutenir. Les dévoilements sont difficiles à faire, la peur de ne pas être cru ou crue est bien présente, et c’est un sujet rempli de tabous. Si vos proches ne sont pas à l’écoute ou que vous ne voulez pas les solliciter, il existe plusieurs ressources disponibles pour vous aider : lignes téléphoniques 24/7, aide juridique gratuite, psychologues, etc. N’hésitons pas à demander de l’aide!
Prenez soin de vous, je vous vois, je vous crois, et votre vécu est valide.
Apprendre une langue est difficile, mais agréable quand nous avons un intérêt pour cette dernière. J’ai étudié pendant 2 ans la linguistique et fait plusieurs cours d’anglais et de chinois (mandarin). Pendant ces années d’étude, j’ai réalisé que ma force n’a jamais été l’oral. C’est peut-être bien pour ça que j’écris des articles au lieu de faire des vidéos sur YouTube. Mais ne pas être doué.e à l’oral ne signifie pas d’abandonner l’apprentissage d’une langue pour autant. C’est pour cela que je vais vous donner mes 5 trucs pour apprendre un autre système d’écriture, particulièrement ceux que j’utilise pour apprendre une langue asiatique. Je toucherai au chinois (mandarin) et au coréen.
1. N’appréhendez pas
Pour les Occidentaux, l’écriture chinoise semble être bien trop complexe. Mais pourtant, elle est très simple à comprendre. Respirez un bon coup et avancez un caractère à la fois. Vous allez réaliser que dès que vous connaissez les caractères les plus fréquents, ces derniers se retrouvent dans des caractères plus complexes. En ce qui concerne le coréen, c’est un peu plus facile, car c’est un alphabet (hangul/??).