Avec les changements de température, notre peau a souvent du mal à s’adapter; je me suis donc entretenue avec Sophie Parrot, maquilleuse professionnelle pour connaître ses trucs.
Sophie, qui cumule plus de 15 ans de carrière, a toujours eu un sens artistique développé. Elle maquillait ses copines dans ses cours de danse quand elle était jeune?, avait une obsession pour le Vogue et utilisait le peu de maquillage qu’elle avait de façon créative, comme en utilisant des crayons lumineux pour les yeux pour faire des points de lumière sur le visage.
De nos jours, elle partage son temps entre ses clientes ponctuelles, les plateaux de tournage télé ou de vidéoclips, les éditos mode, et ses clientes vedettes. Elle voyage aussi beaucoup; ?il y a quelques années, elle a créé tous les looks maquillage en collaboration avec la princesse d’Abu Dhabi pour un spectacle exclusif du Cirque Cavalia aux Émirats arabes.
Sophie se fout des standards, et? croit que les femmes devraient se maquiller pour le plaisir et non pas pour répondre à une pression sociale. Elle aime collaborer avec? des femmes fortes et inspirantes avec qui elle peut être créative et, surtout, les aider à créer leur image publique ainsi que leur personnage de scène.
Par exemple, pour Marina Bastarache la plupart du temps c’est simplement d’accentuer son caractère et mettre en valeur la femme forte qu’elle est. Même chose pour Marie-Mai, Mitsou, ou Ariane Moffatt, pour qui elle s’inspire souvent de la thématique de l’événement ou du show.
« Ces femmes-là ont déjà une image, je ne fais que la peaufiner et amplifier leur beauté. »
View this post on InstagramSophie nous partage aujourd’hui ses trucs et essentiels pour avoir un teint impeccable!
Une bonne routine de soin en quelques étapes
1- Chaque matin, on utilise un tonique avec un coton; celui de Laneige, REN, celui à l’aloe vera de Thayers, l’eau micellaire Bioderma ou encore la marque locale Peoni sont toutes de bonnes options.
2- Une fois la peau nettoyée, on utilise un sérum; dernièrement Sophie utilise le sérum Vivier. Celui de OLEHENRIKSEN (ainsi que toute la gamme) est aussi un de ses favoris.
View this post on Instagram3- Pour un glow instantané, il y a l’incontournable huile CEO Glow de Sunday Riley à utiliser en combo avec la crème vitamine C de la gamme Drunk Elephant. Boscia, Tatcha et Glow Recipe font tous aussi partie de ses gammes de produits favoris.
View this post on Instagram4- S’exfolier la peau (environ 1 fois semaine) est aussi important; on peut essayer l’exfoliant de la marque locale 7 Deadly Soaps ou le gel exfoliant à peler de Boscia.
5- Il faut trouver ce qui nous convient, connaitre son type de peau, s’informer, essayer des crèmes pour trouver son hygiène de peau. Boire beaucoup d’eau et ne pas abuser de l’alcool aidera aussi.
Quelques essentiels à avoir dans sa trousse
- Le recourbe-cils : c’est son item chouchou, elle le priorise même sur le mascara.
- Crème hydratante illuminatrice : surtout si vous n’avez pas le temps de vous maquiller, ça peut vraiment faire des miracles sur un teint terne. Vous pouvez essayer celle de Maison Lavande. Ou encore MAC Cream Color Base, à appliquer du bout des doigts, offert dans différentes teintes. Ou le bâton de Glossier, très facile à utiliser, même dans l’auto. Le Retouch Highlight de Intraceuticals fait aussi un glow de rêve pour la peau.
- Cache cernes en bâton 😕 facile d’utilisation, à utiliser sous les yeux et sur les petits boutons ou veines au besoin, et venir unifier avec un gros pinceau et une poudre. Vous pouvez essayer celui de Marc Jacobs ou de MAC.
- Poudre compacte : Sophie utilise la Studio Fix de MAC depuis 20 ans, elle unifie et matifie la peau. Elle utilise toujours une teinte plus foncée pour donner un peu de couleur au visage. Il est important d’avoir différentes teintes pour l’hiver et l’été comme notre bronzage va varier.
- Crayon brun foncé waterproof : brun pour éviter le contraste du noir avec un maquillage léger. Chez MAC ou Marc Jacobs.
- Hydratant à lèvres : pas besoin que ce soit un rouge à lèvres ou un gloss, simplement s’assurer de ne pas avoir les lèvres sèches. Si on a un rouge à lèvres, on pourra aussi l’utiliser en blush en l’appliquant d’abord sur la main puis avec les doigts.
- Poudre bronzante : elle pourra être utilisée aussi en fard à paupières. Chez Sephora, la marque Kate Von D offre un duo personnalisable, vous pourrez donc ajouter une poudre plus pâle pour illuminer sous les yeux.
Ce petit kit d’essentiels vous sauvera la vie (ou la face, ha!) lors d’un séjour à l’hôtel ou un matin pressé; le but est d’avoir une peau lumineuse et un oeil ouvert. On peut aussi brosser les sourcils vers le haut et les plaquer avec un peu de gel à sourcils ou même un peu de savon en barre.
Sophie insiste sur le fait que les maquillages qui sont faits sur Instagram ou Youtube ne reflètent pas toujours la réalité, et sont souvent créés pour « vivre » dans un éclairage adapté pour la photo ou la télé. C’est intéressant de voir les transformations et d’apprendre des techniques, mais il faut se rappeler que la plupart des gens ne se font pas du contouring dans la vie de tous les jours et c’est correct comme ça. L’important, c’est de se sentir bien et si on ne maîtrise pas tous les règles du maquillage, on garde ça simple.
En terminant, Sophie nous rappelle de laver nos pinceaux chaque semaine (nettoyant MUSST fait au Québec) et de prendre le temps de bien se démaquiller!
NDLR: L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit la violence comme « L’usage délibéré ou la menace d’usage délibérée de la force physique ou de la puissance contre soi-même, contre une autre personne ou contre un groupe ou une communauté qui entraîne ou risque fort d’entraîner un traumatisme, un décès, un dommage moral, un mal-développement ou une carence. »
J’ai eu la chance d’être bien traitée par le système de santé. Ma psychologue, Françoise Susset, est probablement l’une des meilleures alliées de la communauté trans du Québec. Je suis également suivie par l’endocrinologue Sylvie Demers qui possède une très grande expertise sur les hormones féminines.
Cependant, ce ne sont pas toutes les personnes trans qui ont eu la même chance que moi. Plusieurs personnes trans se sont soit vu refuser un service de santé, ont reçu des soins inadéquats ou ne se sont tout simplement pas fait prendre au sérieux. Ce problème est d’ailleurs documenté avec statistiques à l’appui dans un article de Florence Ashley que vous invite à lire. J’ai donc ouvert une mini-enquête en allant recueillir des témoignages de personnes trans sur la façon dont elles avaient été traitées par le système de santé.
« C’est la faute aux hormones »
Beaucoup de personnes trans se sont fait dire que c’était la faute aux hormones, peu importe le problème qu’elles avaient.
« Je suis aussi allé chez l’opticien pour des problèmes de vision et on m’a dit que c’était à cause des hormones. Ils ne se cassent pas la tête. Ils se contentent simplement de dire que c’est parce que tu es trans et que tu prends des hormones. »
« Quand mon médecin ne sait pas ce que j’ai, alors c’est automatiquement la faute de mes hormones et de ma transition. C’est rendu presque une blague… »
Cela fait en sorte que certaines personnes refusent de parler à leur médecin de certains de leurs problèmes de peur que cela soit attribué aux hormones.
« Jusqu’à maintenant, j’ai évité de parler à mon médecin de famille de certains problèmes de santé qui pourraient être interprétés comme étant liés aux hormones ou aux bloqueurs parce que j’ai peur qu’il me demande d’arrêter. Je sais que ce n’est pas lié parce que c’était déjà présent avant, mais j’ai peur quand même. »
Traitées en sous-humains
Certaines personnes trans se sont fait traiter comme si elles n’étaient pas des êtres humains, mais plutôt des « choses ».
« Je suis allé à la clinique pour une consultation psychologique. On m’as demandé si j’étais un gars ou une fille. Je leur ai dit que j’étais ni un ni l’autre et qu’ils pouvait me référer au pronom qu’ils voulaient. On m’a dit qu’on ne traitait pas ce "genre de personnes" ici. Le médecin a ensuite appelé au centre de psychologie en référant à moi comme étant une "chose". Elle leur a dit qu’elle voulait vérifier si on ne traitait que des "personnes normales" ici. On m’a finalement refusé le service. »
Des tests de dépistage non nécessaires
Certaines personnes trans se font prescrire des tests de dépistage sans que cela ne soit nécessaire.
« Ils m’ont prescrit des tests de dépistage contre les maladies transmissibles sexuellement même si je n’ai pas de nouveaux partenaires, car apparemment, les femmes trans sont toutes à risque… »
Invalidation du genre
Plusieurs personnes trans se sont fait invalider leur genre lorsqu’elles demandaient les services d’un professionnel de la santé.
« On m’a dit que je ne pouvais pas être trans parce que je ne vivais clairement pas comme un homme. »
« J’ai fait lire à la secrétaire la directive de mon médecin de famille comme quoi j’étais une femme trans et qu’il fallait utiliser les bons pronoms avec moi. Un mois plus tard, elle s’obstine à m’appeler Monsieur plutôt que Madame. »
Refus d’accès aux hormones
Certains professionnels de la santé sont résistants ou refusent de donner accès aux hormones sans raison valable ou ne prennent tout simplement pas au sérieux leurs patients trans.
« On a essayé de me convaincre de ne pas prendre des hormones en me demandant si j’étais certain de vouloir "devenir un homme". On m’a aussi refusé l’hormonothérapie sous prétexte que j’étais à la fin de l’adolescence et que mes caractéristiques sexuelles étaient déjà bien développées. »
« Mon ancienne médecin de famille m’a dit que je ne pouvais pas prendre de la testostérone parce que ça allait me donner des ovaires polycyclistes et me rendre agressif et irritable. J’ai vérifié avec deux endocrinologues et un autre médecin qui a l’habitude de traiter les personnes trans. Ils m’ont dit que c’était totalement faux.»
« J’essaye d’avoir accès aux hormones, mais on ne me prend pas au sérieux parce que je suis situé sur le spectre de l’autisme. »
Cette résistance, ce refus ou, tout simplement, cette incompréhension font en sorte que certaines personnes trans se procurent des hormones par leurs propres moyens, ce qui peut s’avérer dangereux pour leur santé.
« J’ai toujours eu de bonnes relations avec le système de santé, mais j’ai commencé ma transition médicale ?maison? en me procurant des hormones via d’autres personnes trans pour éviter, justement, les problèmes liés au personnel médical non formé ou invalidant. »
Une formation obligatoire est nécessaire
Une formation doit être donnée aux professionnels de la santé pour que les personnes trans puissent recevoir de bons services adéquats et respectueux de leur identité et surtout pour qu’elles ne refusent pas des soins qui pourraient être nécessaires à leur santé.
CatégoriesLes cis clubs existent aussi
Après l’entrevue de Martine Delvaux à Tout le monde en parle lors de l’épisode du 20 octobre dernier, on a beaucoup parlé des boys club.
Pour le rappel, dans son livre, Martine Delvaux décrit le boys club comme « cet univers clos réservé aux hommes [où] le pouvoir se relaie et se perpétue à la façon d’une chorégraphie mortifère. » Elle explique aussi que le boys club influence encore notre société: « Le boys club n’est pas une institution du passé. Il est bien vivant, tentaculaire: État, Église, armée, université, fraternités, firmes… et la liste s’allonge. »
On peut constater, cependant, que les mêmes dynamiques de pouvoir s’appliquent entre les personnes cisgenres, qui s’identifient entièrement et exclusivement au genre assigné à leur naissance, et les personnes trans.
Les cis clubs sont de lieux de pouvoir ou d’influence où les personnes cisgenres prennent la place des personnes trans et parlent en leur nom, selon leur perspective cisgenre. Dans les médias, par exemple, les enjeux trans sont abordés la très grande majorité par des personnes cisgenres selon leur propre point de vue. Les personnes trans sont généralement exclues de ces milieux en raison de multiples barrières. Je suis en ce moment, et depuis très récemment, l’une des très rares personnes trans à avoir une tribune dans un média pour parler des enjeux trans. Florence Ashley est la seule autre personne trans au Québec à avoir publié des chroniques sur les enjeux trans.
Les journalistes vont très souvent demander l’avis d’un expert sur ces questions. Ces experts sont très souvent cisgenres et leurs avis a souvent plus de crédibilité aux yeux de la société que l’expertise des personnes trans sur leurs propres vécus. Le milieu universitaire hésite aussi à embaucher des professeurs trans pour parler des enjeux trans. Alexandre Baril est le seul professeur d’université trans à Ottawa spécialisé sur les enjeux trans et il a dû attendre 5 ans avant d’être embauché.
On retrouve aussi des cis clubs dans les films et les séries télé où, très souvent, des rôles de personnes transgenres vont être donnés à des acteurs cisgenres et joués selon la perspective transgenre. Le film Laurence Anyways a été très critiqué par la communauté trans parce que le rôle du personnage trans a été donné à un acteur cisgenre. La série M’entends-tu a également été critiquée pour les mêmes raisons. Dans les deux cas, le fait de donner à un homme cisgenre un rôle d’une femme transgenre donne l’impression erronée que les femmes trans sont des hommes qui se déguisent.
On retrouve aussi des cis clubs en politique. À l’heure actuelle, il n’y a aucun(e) député(e) ouvertement trans élu(e) au Canada. Julie Lemieux est la seule mairesse ouvertement transgenre élue au Canada. Donc, ce que ça implique, c’est que des personnes présumées cisgenres prennent des décisions qui ont un impact déterminant sur la vie des personnes trans.
J’espère cependant qu’un jour, les choses vont changer et qu’une personne trans se fera élire comme députée.
Et aussi que les personnes trans pourront se faire de plus en plus entendre.
Depuis que j’utilise mon shampoing-en-barre-absolument-trop-parfait, je ne suis plus une méga-user de revitalisant comme je l’étais autrefois. Ça tombe plutôt bien, puisque je n’ai malheureusement pas encore trouvé de solution en barre qui m’apporte de réels bénéfices pour mes cheveux. À défaut d’utiliser un revitalisant quotidiennement, j’ai décidé de partir à la recherche d’un masque pour les cheveux que je pourrais utiliser une fois de temps en temps, juste pour booster un peu la souplesse de ma tignasse et réparer mes pointes qui ont tendance à divorcer à ces temps-ci de l’année.
En fouillant sur Sephora, je suis tombée sur une petite bouteille qui a immédiatement capté mon attention : un petit ourson adorable, qui ressemble à celui qui contient du miel, une édition limitée du masque Don’t Despair, Repair!, de Briogeo.
C’est parfois difficile de démarrer une nouvelle saison et d’accepter les changements qui surviennent. L’été est bel et bien terminé et on le ressent très bien avec les températures qui chutent sans cesse. Pour certains, c’est le moment de l’année où une petite déprime saisonnière commence à s’installer. Mon petit truc pour l’éviter le plus possible, c’est de se fabriquer un cocon qu’on adore et dans lequel on se sent bien.
Pour cela, il y a quelques essentiels à avoir à portée de main.
1. Des chandelles cutes aux odeurs délicieuses
View this post on InstagramLes chandelles sont essentielles afin de se créer un nid et oublier le gris de l’extérieur. En plus, celles faites par Dimanche Matin sont artisanales, faites à Montréal et sentent divinement bon!
2. Des bas de laine pour nos petons frigorifiés
View this post on InstagramLes bas de laine sont un classique automnal pour tous les amateurs de chaussettes ou simplement pour les personnes qui adorent être au chaud de la tête aux pieds.
3. Une grande couverture toute douce
View this post on InstagramRien de mieux qu’une grosse couverture pour s’enrober lorsqu’il fait froid. Avec une couverture très douce, on est même (presque) heureux que les températures refroidissent afin de pouvoir la sortir du garde-robe.
4. Une tasse pour toutes les boissons chaudes réconfortantes
View this post on InstagramLet’s rule the world… ?? Toronto wooden ruler available on Etsy! ? link in the bio ?
Qui n’aime pas boire une tasse de thé ou un chocolat chaud le soir devant la télévision ou en lisant un bon livre? Il n’y a rien de plus agréable que de le faire dans une jolie tasse et vous pouvez en trouver des magnifiques chez des artistes locaux comme celles d‘Alice à Montréal !
5. Une veste chaude à carreaux
View this post on InstagramPour un parfait outfit d’automne, on ne peut que s’entendre sur le fait qu’une chemise à carreaux est absolument nécessaire. Pour ma part, j’en ai une dizaine, mais on peut très bien s’arrêter à une ou deux! On peut aussi opter pour une veste à carreaux ou une chemise doublée pour se sentir bien cosy lorsqu’on la porte.
Quels sont vos essentiels lorsque le froid s’installe?
Les mots ont une portée, un poids, un pouvoir. Quelques mots seulement peuvent causer un grand tort ou au contraire, permettre de rétablir certaines erreurs, d’adoucir de grands drames.
On apprend via un article exclusif de La Presse que cette année, après trente ans, la Ville de Montréal changera sa façon de parler de la tuerie de la Polytechnique. C’est maintenant avec le terme « attentat antiféministe » que Montréal abordera la tragédie et plusieurs termes seront aussi changés sur la plaque commémorative. Installé en 1999, le panneau de la place du 6-Décembre-1989, au coin de l’avenue Decelles et du chemin Queen-Mary sera bientôt remplacé par un nouveau avec un message modifié afin de refléter ce qui s’est réellement passé : une attaque contre les femmes.
Sur ce panneau, on pourra dorénavant y lire les mots suivants : « Cette place a été nommée en mémoire des 14 femmes assassinées lors de l’attentat antiféministe survenu à l’École Polytechnique le 6 décembre 1989. Elle veut rappeler les valeurs fondamentales de respect et d’égalité, et condamner toutes les formes de violence à l’encontre des femmes. »
C’est suite à une demande de deux chercheuses du Réseau québécois en études féministes, Mélissa Blais et Diane Lamoureux, que l’arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce et la Ville ont accepté de changer la plaque. De tous les lieux commémoratifs de la tragédie, Montréal était le seul qui ne nommait pas directement la tuerie pour ce qu’elle était : un attentat antiféministe.
Alors qu’on approche des trente ans de cette innommable horreur qui a happé la vie de 14 femmes, ce changement de terme permettra certainement de mettre un peu de baume sur les blessures des familles et amis.es des victimes.
Sonia Pelletier
Anne-Marie Edward
Anne-Marie Lemay
Annie St-Arneault
Annie Turcotte
Barbara Daigneault
Barbara Klucznik-Widajewicz
Geneviève Bergeron
Hélène Colgan
Nathalie Croteau
Michèle Richard
Maud Haviernick
Maryse Leclair
Maryse Laganière
CatégoriesL’égoïsme, c’est si mal que ça?
« Égoïsme »: Déjà à la première vue de ce mot, on a une impression négative. On a souvent perçu cette caractéristique humaine comme un défaut. Mais en est-ce vraiment un?
L’égoïsme est un tempérament qui consiste, dans une définition populaire, à avoir tendance à privilégier son propre intérêt aux dépens d’une autre personne ou du reste du monde. Pourtant, c’est tellement important de penser à soi pour mieux penser aux autres!
À notre époque, on souligne de plus en plus l’importance de prendre soin de soi. Parallèlement, avec l’avènement des réseaux sociaux et la rapidité à laquelle nous sommes exposé.e.s à des nouvelles du monde ou à la vie quotidienne des autres, c’est si facile de se comparer, si facile de trouver que l’herbe est plus verte chez le voisin.
Arroser son propre gazon, c’est pas une mauvaise chose. C’est même important pour le voisinage au fond. On contribue à un meilleur paysage si on produit du beau. On a une meilleure vue d’ensemble si tout le monde prend soin de ses affaires, non? Bref, quand on veut bien aller, bien interagir et se sentir mieux avec les autres, faut que ça commence par soi.
Alors, détruisons la pensée collective que l’égoïsme, c’est mal. L’égoïsme, ça peut même être bénéfique. Ça fait en sorte qu’on se sent moins mal de dire « non » quand notre petite voix intérieure nous crie qu’une situation ne nous convient pas. Ça fait en sorte qu’on ne sort pas mille excuses pour dire à nos amis qu’on ne va pas sortir avec eux un samedi soir parce que ce dont on a réellement besoin, c’est de rester chez nous dans un bain chaud à écouter un film ou lire un livre.
Prendre du temps loin des réseaux sociaux sans répondre à nos messages, si on en a besoin, ça fait du bien. Les gens sont capables de comprendre. S’ils ne comprennent pas, c’est à eux de se poser les bonnes questions sur leur gestion de la patience et leur empathie. Prendre soin de sa bulle est un comportement que l’on devrait applaudir. Parce que quand on ne prend pas assez soin de nous, on est plus irritable, moins patient.e, moins approchable, et plus explosif.ve.
Ça, ça peut avoir bien plus de répercussions que de s’éloigner un peu quand on en a besoin pour mieux revenir.
L’égoïsme, c’est de penser à soi avant les autres, pis c’est correct des fois.
La tendance western se fait tranquille dans le coin, mais mine de rien, elle commence tout de même à s’installer. Avec ces inspirations cowboy, on peut vraiment aller chercher des éléments intéressants qui nous créera un look réussi, mais sans avoir l’air costumé.
Une des preuves les plus irréfutables que la tendance western s’en vient, c’est que le photographe Daniel Jackson a photographié Hailey Biber et Bella Hadid pour Vogue Australia. Pour l’occasion, les 2 mannequins étaient stylées par la directrice mode Christine Centenera. Voyez les résultats par vous-même! De quoi s’exclamer Yee-haw, n’est-ce pas?