Je me suis entretenue avec la styliste Olivia Leblanc parce qu’à l’automne, on a fait du ménage dans sa garde-robe, on veut s’acheter de nouvelles pièces, et la transition nous laisse souvent confuses.
Le travail d’Olivia est comme une oeuvre diptyque: d’un côté, elle signe une foule d’éditoriaux et de campagnes publicitaires, et de l’autre, elle habille plusieurs personnalités publiques, dont certaines lui vouent une loyauté inébranlable.
« Lorsque je travaille avec une mannequin, je crée une histoire et un univers esthétique, c’est super stimulant ! À l’opposé, avec un artiste, il y a un côté très psychologique qui me plaît beaucoup », explique-t-elle.
Toujours à la recherche du prochain designer émergent à inclure dans son travail, Olivia aime expérimenter avec les volumes et le mélange du haut de gamme et de la mode plus accessible. Jamais girly girl, elle préfère miser sur une image de femme forte.
Voici ses 3 conseils tendance pour l’automne:
1. Sport Chic
Olivia fait noter que la tendance des doudounes (vestes de sport matelassées) est présente depuis 2 ans, donc beaucoup en auront déjà une dans leur garde-robe. Au lieu de la porter simplement pour faire une randonnée, elle nous encourage à casser le look en la portant avec un talon haut. On peut la porter aussi par-dessus un col roulé ou un pantalon plus chic. La tendance est encore au oversize, mais si on est plus petite, on peut y aller vers une doudoune plus courte qui s’arrêtera à la hanche. Il ne faut pas penser que le look ne nous va pas, mais trouver celui qui nous ira, nous conseille Olivia.
Tel que mentionné dans mon article 5 pièces pas si essentielles, mais fun à avoir dans votre garde-robe automnale, Aritzia en a une grande sélection, Olivia ajoute que Simons a plusieurs modèles pas très chers dans sa marque maison. De plus, au Simons vous trouverez la marque Quartz, fait ici, aussi disponible chez plus détaillants locaux.
Si on ne porte pas trop de talons hauts, la tendance est encore aux baskets, sinon on opte pour une belle botte, plusieurs modèles intéressants se trouvent chez Intervalle.
2. Tailoring
Olivia apprécie particulièrement le masculin dans le vêtement, et aime faire porter des pièces « hommes » aux femmes. Surtout avec le tailoring pour réinterpréter le corps. Elle nous dit de ne pas avoir peur d’aller du côté des hommes pour trouver une silhouette plus carrée. Si on choisit un veston large, il faudra se donner de la hauteur avec un talon. Si on est plus forte des hanches et du bas du corps, on optera pour un pantalon ajusté pour balancer. Si on est petite, on choisit un pantalon coupé court.
On en trouve chez ; École de pensée sur Laurier Ouest, la marque d’ici Judith & Charles ou encore pour des pièces vintage Citizen Vintage.
Mannequin : Nastya Zakharova
Stylisme : Olivia Leblanc
MUA : Emy Filteau
Photographe : Kelly Jacob
Olivia, qui est pour la mode écolo, nous encourage à recycler un veston qu’on a déjà, qu’on réagence avec un col roulé ou un chemisier. Elle mentionne qu’il faut prendre le temps la fin de semaine de réessayer nos vêtements et de préparer des kits pour le bureau la semaine.
« Souvent, les gens ont plein de vêtements, et arrivés devant leur garde-robe le matin, ils ne savent pas comment les agencer et on le sentiment d’avoir rien à mettre ».
Un autre de ses trucs est d’utiliser Pinterest et Instagram pour enregistrer des images de looks qu’on aime, avec des pièces qu’on a dans notre garde-robe et sur des femmes avec des corps qui nous ressemblent. Cela nous amènera à être plus conscient.e de notre silhouette.
Olivia n’est pas motivée pas les marques, et mélange continuellement le haut de gamme et le bas de gamme pour déconstruire les looks. C’est d’ailleurs une des raisons pourquoi elle a bâti une grande clientèle, comme son approche est très accessible. Elle recommande d’investir dans les pièces qu’on portera plus souvent, comme les chaussures, bottes, sacs et manteaux. On portera notre manteau en moyenne 150 jours par année, donc à garder en tête.
Mannequin : Nastya Zakharova
Stylisme : Olivia Leblanc
MUA : Emy Filteau
Photographe : Kelly Jacob
3. Le cuir
À l’automne, Olivia recommande les pièces de cuir pour ajouter une texture haut de gamme à nos looks. Un chemisier en cuir, par exemple, porté sous un manteau de laine, fera changement, et ajoutera un aspect lustré en comparaison avec la laine. Le cuir est super tendance en ce moment et on est en mesure de trouver plusieurs pièces intéressantes.
Mannequin : Lillian Charlotte
Stylisme : Olivia Leblanc
MUA : Emy Filteau
Photographe : Kelly Jacob
Urban Outfitters a quelques pièces de faux cuir, Zara ou Topshop comme cette jupe. Aussi, dans la marque Nanushka disponible au La Baie, qui devient un investissement.
Pour une belle botte de cuir, on peut penser à la boutique locale Maguire ou la marque Black Suede disponible à la boutique Billie. La botte cavalière aussi sera très présente cette saison, comme celle de la marque québécoise Apropo.
Et finalement, c’est le bon temps pour aller dans les friperies faire quelques trouvailles!
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Dernièrement, j’ai reçu mon diplôme de maîtrise en sciences politiques. Ça m’a fait réfléchir à mon parcours scolaire avec un mélange de fierté et d’amertume. J’ai réfléchi à l’importance que la musique avait eue sur mes choix, parce qu’il y a 12 ans, quand j’ai terminé mon secondaire, jamais je n’aurais imaginé avoir la possibilité de m’engager vers les études supérieures.
Pourquoi?
J’étais le genre d’élève qu’on oublie dans le fond d’une classe, parce qu’elle n’a pas de talent particulier, parce qu’elle est gênée. Une élève normale qui se fond dans la masse et qui s’efface, tranquillement, dans ce système qui lui a dit qu’elle n’était pas assez « performante » pour les études.
Avec ce CV déjà tracé, vous comprendrez que je n’étais pas pressentie pour le prix Nobel de physique.
Vous comprendrez que je ne suis pas allée au Cégep ni à l’université après mon secondaire.
J’aurais donc aimé, à l’époque, qu’on me dise que mes notes ne me définissaient pas et qu’elles ne faisaient pas de moi une bonne ou une mauvaise personne. J’aurais aimé qu’on me dise que mon intelligence n’est pas inhérente à ces mesures arbitraires de performance. J’aurais aimé qu’on croit en moi et qu’on ne m’abandonne pas à croire que je n’avais pas le potentiel de….
C’est à partir de ces échecs scolaires que je me suis invalidée et que j’ai arrêté de croire en ma réussite. J’ai donc un message important pour vous, si vous devez retenir une chose de ce texte: la réussite, c’est relatif.
Pour m’évader de cette lubie de performance, je me suis construit un refuge dans la musique.
J’ai choisi cet espace, le jour où j’ai entendu Jimi Hendrix dire ce que j’aurais aimé qu’on me dise :
« Any instrument is just a vehicule to express who you are and your relationship with the world. No matter what level you’re doing it on, playing music is an opportunity to give something to the world. »
La musique m’a aidée à m’élever, ce qu’à la base, l’éducation était censé faire.
La musique m’a fait une place où je pouvais être moi-même, sans jugement relatif à mon statut social ou à mon rendement scolaire. Un espace où je pouvais me visualiser autrement. C’était mon refus d’arrêter de rêver, mon refus de m’éteindre dans ce système qui m’avait façonnée médiocre, parce que je ne correspondais pas à ses balises.
Je devais avoir 16-17 ans quand j’ai découvert le groupe de musique MAP et l’un des membres du groupe avait fait ses études en sciences politiques. Ça été ça mon déclic, ils m’ont donné envie d’étudier, d’aller à l’université en sciences politiques.
C’est plusieurs années plus tard que, par moi-même, je me suis inscrite au Cégep et que j’ai recommencé à zéro.
La musique m’a aidée a y voir plus clair, à vivre mes émotions sans pudeur et à me poser les bonnes questions. Elle m’a donné la volonté de ne pas m’abandonner à ce système et de m’en libérer par la connaissance.? Selon mon propre cheminement.
Le Salon du livre de Montréal, c’est l’occasion de faire plein de belles découvertes de nouveaux ouvrages ou autrices/auteurs! C’est aussi le moment idéal pour aller à la rencontre de vos créatrices/créateurs préféré.es ou encore, de participer à des ateliers et des conférences vraiment cool.
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La voici, la voilà: l’identité visuelle pour l’édition du Salon du livre de Montréal 2019! L’aimez-vous autant que nous? Illustration de @monsieurmathieulabrecque et design par @principal.studio #slm2019 #nouveauvisuel
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Chaque année, le Salon du livre de Montréal choisit une thématique et la 42e édition se déroulera sous le thème de « Et si on se racontait? ». C’est une thématique assez on point, vu qu’un des buts premiers de l’écriture, c’est de s’exprimer et raconter des histoires, t’sais!
Le Salon du livre a récemment dévoilé ses têtes d’affiche pour l’édition de 2019 et on note avec plaisir la présence de Fanny Britt!
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Les voici, les voilà : les invité·es d’honneur du SLM 2019! Enki Bilal, Fanny Britt, Jean-Paul Daoust, Tristan Demers, Antonine Maillet, Andrée Poulin, Sheila Watt-Cloutier et Webster. La programmation du Salon sera dévoilée le mardi 29 octobre. Restez à l’affût! Pour plus de détails concernant l’événement, visitez le salondulivredemontreal.com. Le SLM se tiendra du 20 au 25 novembre à la Place Bonaventure. #slm2019
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Outre les conférences, une tonne d’activités est proposée aux participants du Salon du livre de Montréal. Voici 3 activités qui ont retenu notre attention!
Venez créer un poème avec une artiste! Une personne et un poète échangent et de leur discussion émerge un poème. Plusieurs poèmatons sont prévus tout au long du Salon du livre de Montréal. À voir!
Une discussion sur la diversité corporelle et le corps dans la littérature et quelle place on lui donne à travers les différents genres.
Fan de BD? Venez rencontrer un des plus grands bédéistes français et apprenez en plus sur son parcours!
Pour en connaître plus sur la programmation de la 42e édition du Salon du livre de Montréal, cliquez ici.
En tant que fervente astrologue en herbe (call me your next astro queen (je peux toujours rêver, hein)), je me DEVAIS d’écrire un article sur le fait qu’on vient TOUT JUSTE d’entrer en rétrograde de Mercure.
Bon, je vous vois rouler des yeux, mais je vous JURE que c’est vrai (aussi vrai que mes choix de maquillage selon les signes). La dernière rétrograde (du 7 juillet au 2 août), j’ai eu des retards MONSTRES quand j’ai pris l’avion et la communication avec mon fiancé était LOIN d’être simple. Pour ceux qui sont vraiment néophytes, Mercure entre en rétrograde quelques fois pendant une année et basically, c’est comme si la planète tournait à l’envers (du point de vue de la Terre) et ça a tout plein de conséquences sur bien des affaires, dont les voyages et les communications (puisque la planète Mercure est responsable de ces aspects-là).
Mais là, on va pousser la patente un peu plus loin (comme si c’était déjà pas compliqué, hihihi). Au-delà des effets généraux d’une rétrograde en Mercure, le moment où elle se passe va venir modifier les impacts plus précis qu’elle aura. Je vous donne un exemple : si la rétrograde a lieu pendant la saison du Taureau (21 avril au 20 mai), vous pouvez vous attendre à un jugement plus difficile quant à vos finances et tout ce qui concerne l’argent (puisque le Taureau est responsable de ce genre d’aspect).
La rétrograde actuelle se passe pendant la période du Scorpion (23 octobre au 22 novembre) et se déroulera du 31 octobre au 20 novembre (ça fait beaucoup de dates, je sais. Vous me suivez toujours?). Ça, ça veut dire que les émotions et les perceptions (le genre de choses associé à la saison du Scorpion) vont être UN PEU difficiles à gérer.
Concrètement, ça se peut que vous vous sentiez plus insécure que d’habitude et que vous soyez à fleur de peau… La rétrograde actuelle risque de vous ramener quelques visages de votre passé ou quelques conflits non résolus. MAIS, ce qui est bien, c’est qu’avec l’énergie du Scorpion, c’est un BON moment pour reconnecter avec ces visages du passé (si vous le souhaitez) ou de let go les conflits et faire la paix avec vous ou une autre personne. Pour une fois que la rétrograde est pas TROP négative, on va l’prendre!
Et comme d’habitude, on évite de signer des contrats, on est patients.es lors de nos voyagements et on prend toutes nos communications avec un grain de sel.
By the way, pour toutes celles et tous ceux qui ne croient pas aux rétrogrades, sachez qu’Halloween a été annulée/reportée pis c’est pas mal la plus grande preuve des effets de Mercure en rétrograde, HA!
Mais sinon, bonne rétrograde, la gang!
Prenez une profonde inspiration, expirez, et imaginez. Imaginez une salle aux hauts plafonds, rideaux fermés, ambiance tamisée, dont le plancher est recouvert de moelleux matelas. Imaginez que sur un des murs est projetée une scène automnale et qu’à l’avant de la salle, une harpiste joue doucement des pièces musicales. Imaginez aussi que vous êtes l’une des six personnes étendues sur les matelas, à recevoir un massage shiatsu. C’est ce que j’ai expérimenté vendredi le 28 octobre dernier, à l’espace de Sérénité Sonore.
Relaxant, right? Mon petit corps d’étudiante fatiguée a approuvé! Sérénité Sonore est « une entreprise de production et de diffusion qui réunit la musique au bien-être ». L’entreprise, fondée par la harpiste Annabelle Renzo, offre une multitude d’événements alliant la musique et les soins. Parmi ceux-ci : des concerts en hamacs-cocons, des massages vibro-accoustiques sur matelas avec haut-parleurs intégrés, des concerts lunaires, des cours de yoga offerts avec harpe, et plus encore! Il y a aussi des concerts pour la famille, des concerts parent-bébé (Doudou Sonore), et des concerts prénataux.
À partir du printemps 2020, une série POP sera également offerte, avec des musiciens et musiciennes populaires en concerts.
Pour ma part, j’ai adoré l’expérience. C’était mon premier massage shiatsu, et ce n’était pas du tout comme les massages auxquels j’étais habituée. Le massage shiatsu est une tradition japonaise inspirée de la médecine chinoise, ancienne de plusieurs millénaires, qui met l’accent sur le bien-être psychologique en plus de la santé physique.
Avec ma massothérapeute, nous avons choisi des cibles émotionnelles à traiter plutôt que, par exemple, mes tendinites. Le tout a créé une expérience holistique reposante en plus d’être énergisante et j’ai très hâte de recommencer. Si vous avez la chance d’aller visiter Sérénité Sonore pour l’une ou l’autre de ses activités, je vous le recommande fortement!
Office Ladies: C’est le nom donné au podcast de Jenna Fisher et Angela Kinsey (lire ici Pam et Angela).
Saviez-vous qu’elles sont meilleures amies dans la vie de tous les jours? C’était en fait un peu leur rêve de travailler ensemble sur un projet commun depuis que la série est terminée et quoi de mieux que de faire une récapitulation hebdomadaire des épisodes de The Office et de nous donner accès à des secrets de tournage, des faits cocasses et tout simplement revivre avec nous cette série qui a marqué le coeur de tous ceux et celles qui l’ont écoutée.
Si, comme moi, vous êtes un peu trop accro à The Office (genre que la moitié ou plus de mes références de vie viennent de cette émission et les gens se demandent souvent de quoi je parle…) et que vous voulez en savoir toujours plus, ce podcast est parfait!
Les filles sont drôles et je les aime d’amour. L’idée du podcast vient d’une nostalgie de la série; elles se demandaient comment faire pour raconter leurs histoires personnelles aux amateurs en honneur du 15e anniversaire qui approche à grands pas (début de la série en 2005, quand même! On ne rajeunit pas, hein?).
En plus, un podcast c’est parfait pour rester habillé.e en mou en parlant avec ta best. Le rêve quoi.
Chaque semaine, elles nous font entrer dans l’univers de la compagnie Dunder Mifflin (the people person’s paper people) et nous font revivre tous les meilleurs moments, comme les moins glorieux, à leur façon.
Le premier épisode est sorti le 16 octobre et j’ai bien hâte de continuer à les suivre. Jenna et Angela sont hilarantes, attachantes et j’adore les écouter dans un contexte différent d’un show de télévision.
Psssittt: Des rumeurs sont en cours pour un épisode de réunion. JOIE !!!
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Il était une fois, le jour d’Halloween. Des bonbons dégoulinants de sucre aux couleurs arc-en-ciel, croqués par des dents retrouvant le goût de la jouvence. Des costumes animés par l’imaginaire des créatures surnaturelles, portés par les vivants voulant s’échapper vers un monde mystérieux et sombre. Du porte-à-porte sous toutes températures, pour recevoir des friandises, tels que des mini Kit Kats, des sacs de chips et des oursons surets (même les maudits Tootsie Rolls, ce bonbon aimé par aucun enfant sur la planète!).
Cette fête d’origine païenne (appelée Samhain) clôture la fin de la moisson et marque le début de la noirceur gagnant sur la lumière, puisque le temps du soleil embrassant nos visages devient de plus en plus court.
Halloween peut être à la fois une célébration joyeuse comme terrifiante. Il y a plein de manières d’y participer, alors j’ai quelques astuces pour adapter Halloween à votre façon!
- Allez-y selon votre passion. Vous êtes un.e écrivain.e? Écrivez une nouvelle si terrifiante que les nuits blanches deviendront un quotidien! Vous êtes un.e patissier.ère? Faites le plus magnifiquement terrifiant cupcake en forme de fantôme sanglant! Vous êtes professeur.e? Décorez votre salle de classe comme la plus réussie des maisons hantées! Selon qui vous êtes et ce que vous faites, il y a toujours une belle façon de célébrer Halloween.
- Honorez vos êtres chers disparus. Ayez de belles pensées pour vos défunts, permettez-vous de retourner dans vos souvenirs avec eux. Mangez leurs plats favoris, écoutez la musique qui vous fait penser à eux et allez à leurs endroits préférés pour vous sentir plus proche d’eux. Halloween est la journée où le voile entre notre monde et celui des morts est le plus fin, alors n’hésitez à leur parler à haute voix, ils vont vous entendre. En tout cas, ça vaut la peine d’essayer.
- Prenez une grande marche dans la forêt. Allez admirer le magnifique paysage d’automne, emmitouflé.e dans un doux foulard. Regardez la nature commencer à se préparer à dormir pour l’arrivée de l’hiver, sentez les différentes odeurs tourbillonner dans l’air froid et les feuilles craquer sous vos pas.
- Une soirée films d’horreur et popcorn! Réunissez-vous entre amies ou même seul.e, fermez les lumières et tirez les rideaux, étendez vos provisions (c’est-à-dire palettes de chocolat, sacs de chips, canettes de liqueur et bols de bonbons) sur la table basse, enveloppez-vous dans des couvertures (avec un coussin près de soi pour se cacher le visage lors de scènes insupportables), choisissez un film terrifiant et le tour est joué!
Halloween est une fête si versatile, elle est idéale pour avoir des sensations fortes, mais aussi pour une journée à l’intérieur avec un thé à la citrouille. Faites ce qui vous plaît, cette célébration n’implique aucune obligation… sauf celle d’avoir du fun!
Alors, je vous souhaite une merveilleuse Halloween!
Joyeuse Halloween!
Comme l’invite la tradition de l’automne, on visite un champ de citrouilles, on choisit la plus belle ou la plus unique, on prend quelques photos et stories pour Instagram (hihi), puis on la sculpte à la maison. Ce sont toujours de bons souvenirs en famille ou entre amis! Mais que faisons-nous avec les citrouilles après l’Halloween? Malheureusement, la grande majorité se retrouve à la poubelle…
Cette année, je me suis rendue à l’autocueillette, mais je me suis plutôt dirigée vers la cantine où j’ai goûté à la meilleure poutine du monde faite avec des courges! Toute la famille a trippé! C’est cette expérience qui m’a donné envie de vous partager mes idées préférées pour réutiliser nos citrouilles et nos courges.
1- Préparez des crêpes ou des gaufres
Crédit: PANCAKES VÉGANES À LA CITROUILLE ÉPICÉE, À L’ÉRABLE & AUX NOIX/ Cuisine estudiantine
Je raffole des crêpes lorsque je choisis un déjeuner sucré. Pas vous? Des crêpes à la citrouille? Je n’y avais pas pensé!
Essayez la recette pour des pancakes à la citrouille épicée, à l’érable et aux noix de Cuisine Estudiantine. Elles sont véganes en plus!
2- Ajoutez-y quelques fleurs…
Crédit: The Brilliant Blog
Vous aimez les décorations, alors pourquoi ne pas transformer votre citrouille en vase? ?
Imaginez-la avec plusieurs tournesols (comme sur The Brilliant Blog) ?. Ce serait parfait comme centre de table et vos invités adoreront l’idée!
3- Faites un bol de smoothie
Crédit: Bol smoothie à la citrouille/ Les recettes d’ici
Soyez créatif(ve) et préparez ce bol de smoothie à la citrouille des Recettes d’ici en seulement 10 minutes. En plus, c’est full instagrammable et ça permet de changer la routine du déjeuner.
4- Préparez des collations pour la semaine
Crédit: CUPCAKES À LA CITROUILLE, ÉPICES & GLAÇAGE AU CARAMEL/ Trois fois par jour
Des muffins à la citrouille, épices et glaçage au caramel seront parfaits pour les lunchs des petits et/ou pour les vôtres. Vos collègues seront un brin jaloux, surtout avec la recette de Trois fois par jour.
Pourquoi ne pas en profiter pour les conscientiser au #zérogaspillage ?
5- Faites-en un latté
Je suis accro aux lattés d’automne depuis quelques semaines, mais je suis aussi TRÈS NULLE pour les faire (hihi). Si vous avez moindrement un p’tit peu plus de talent que moi, je vous invite à en essayer un: suivez la recette de Les Trappeuses.
6- Direction compost ou… la forêt!
Les citrouilles ne vont pas dans la poubelle, no no no, mais bien dans notre ami, le compost. Si malheureusement, vous n’avez toujours pas accès à celui-ci dans votre quartier, essayez alors les alternatives #zérodéchet ou déposez vos citrouilles dans la forêt. Les animaux en raffolent! ?
N’hésitez-pas à nous envoyer des photos de votre préparation ou de votre nouveau centre de table. ?
Aimeriez-vous lire une chronique sur un Noël Zéro Déchet?
L’Halloween. La fête de l’Halloween. Je vais aller droit au but: je ne sais pas d’où ça vient ni ce qu’on est censés célébrer à l’origine.
Demain, ce sera la journée où le déguisement est permis, parfois même encouragé. Les bonbons et les créatures surnaturelles seront à l’honneur. C’est la journée où la peur, comme émotion et comme expérience, est célébrée.
Mais pourquoi, POURQUOI, est-ce que moi et plusieurs autres tripons autant sur cette fête? Je ne peux répondre pour les autres…
Mais pour moi, cette journée appelle un état d’esprit particulier, unique. C’est l’automne, et les décorations « épeurantes » se marient fabuleusement aux couleurs accrochées aux arbres. La grisaille est balayée par l’orange vif des citrouilles et le noir brillant des chats et des chauves-souris qui ornent les terrains des gens. C’est un plaisir inouï de trainer les pieds à travers les feuilles qui jonchent le sol. Et je deviens plus attentive à la magie qui habite le monde. Oui, car, l’Halloween, c’est aussi ça.
C’est la fête de la magie, de l’invisible. On l’oublie parfois, car on le prend pour acquis, mais ces créatures de la nuit – sorcières, loups-garous, vampires, fantômes – ce sont les créatures qu’on remise à l’obscurité, à l’ombre, indignes du jour et de la lumière. Pour une nuit, on leur permet de sortir, de s’intégrer au monde des vivants. Cette nuit-là, on s’autorise à y croire un peu…
Et on se déguise! En nous sont enfouies diverses belles et bêtes qui attendent impatiemment le 31 octobre pour sortir! Personnellement, c’est comme ça que je pense mes déguisements. Je veux incarner des personnages ou êtres qui font un peu partie de moi, aussi minime que soit cette partie. J’essaie d’honorer et de rendre hommage, et je le vis comme un privilège qu’on m’offre une journée par année pour enfiler une peau un peu plus excentrique qu’à l’habitude…
On écoute des films d’horreur, ces films qui viennent jouer avec le possible et l’impossible, le probable et l’improbable, le visible et l’invisible… Le sentiment de peur et d’horreur naît sournoisement de notre incapacité à comprendre ce qui se passe. On n’arrive pas à faire du sens, à prévoir, à calculer, à raisonner. On se fait prendre de court, on perd nos repères, on se rend à la peur… Et on tripe. Car c’est magique. C’est magique d’être surpris. De goûter cet univers inconnu, perpétuellement « autre », et de chercher à toucher l’invisible, un peu…
Et vous, l’Halloween vous fait triper?! On veut vous entendre!
En tant que collaboratrice trans, j’aimerais vous présenter 9 exemples de femmes trans inspirantes. Certaines d’entre elles ont défoncé les barrières pour accéder à certaines professions. D’autres militent pour une cause et viennent en aide aux gens. La plupart d’entre elles ont pris plusieurs fois la parole en public pour défendre les droits des personnes transgenres et contribuer à démystifier les préjugés.
1. Julie Lemieux, mairesse de Très-Saint-Rédempteur
Crédit: Y’a du monde à messe/ Télé-Québec
Mon grand rêve fou, c’est d’être élue un jour comme députée de Québec solidaire. Mais à chaque élection, j’hésite toujours à me présenter pour le parti non seulement parce que je vais défendre des idées qui sont impopulaires auprès de la population (même si ce sont les miennes), mais aussi à cause des nombreuses barrières dû au fait d’être une femme trans en politique. Julie Lemieux m’inspire énormément, car elle est la première mairesse ouvertement transgenre élue au Canada.
2. Dalia Tourki, éducatrice publique et responsable des dossiers trans au Centre de lutte contre l’oppression des genres
Crédit: Facebook de Dalia Tourki
Dalia milite pour l’égalité d’accès pour toutes les personnes trans aux soins de santé, au logement, à l’emploi et à la communauté. Son principal combat est de permettre aux personnes trans migrantes de changer leurs papiers d’identité. Pendant environ deux mois, elle a mené une poursuite contre la Procureure générale du Québec pour invalider 11 articles du Code civil qui discriminent plusieurs communautés trans. Elle m’inspire pour tout le travail qu’elle fait pour les droits des personnes trans et plus particulièrement celles qui n’ont pas la citoyenneté canadienne.
3. Gabrielle Bouchard, présidente de la Fédération des femmes du Québec
Crédit: Facebook de Gabrielle Bouchard
Gabrielle a travaillé durant 7 ans au Centre contre l’oppression des genres avant d’être élue présidente de la Fédération des femmes du Québec en 2017. Elle s’est donné comme mission de défendre toutes les femmes dans toute la diversité de leurs expériences, en incluant les femmes les plus marginalisées et vivant plusieurs oppressions en même temps.C’est pour cette raison qu’elle m’inspire.
4. Sophie Labelle, auteure de la bande dessinée Assignée garçon
Crédit: Facebook de Sophie Labelle
Sophie Labelle est l’auteure d’Assignée garçon, une bande dessinée dont le personnage principal est une jeune fille trans. Elle m’inspire, car elle contribue, à travers sa bande dessinée, à démystifier les préjugés à l’égard des personnes transgenres.
5. Marie-Ève Baron, professeure au cégep et organisatrice de Fierté Montréal
Crédit: Marlène Camet
En plus d’être professeure au cégep, Marie-Ève s’implique au Gris Montréal et à Fierté Montréal. Elle siège sur plusieurs conseils d’administration d’organismes, dont celui de Fierté Montréal. Elle m’inspire pour son attitude fonceuse et sa capacité à travailler sur plusieurs projets en même temps.
6. Janet Mock, journaliste, écrivaine et animatrice de télévision
Source : Wikipédia
Janet Mock est l’auteure des best-sellers Redefining Realness et Surpassing Certainty, qui décrivent son vécu et les obstacles qu’elle a surmontés en tant que femme transgenre. Elle est également animatrice de télévision et rédactrice chez Marie Claire. Il s’agit d’un de mes modèles en journalisme.
7. Ivy Golob
Ivy is 9 years old from Michigan who’s advocate and bringing awareness for both LGBTQ+ community and Deaf community. Transcript: Hi, I’m Ivy! September is here now, which means what? Deaf Awareness Month!Look at me, I identify as Deaf as well as transgender. That’s who I am, every day. I love going to pride events, but it is exhausting because there is not enough access. They should be Deaf-friendly and have interpreters and more resources for our Deaf LGBTQ+ community. You and me need to break down those barriers, and make more connections. Ivy loves you! (Transcript credited by Chris Fondren) #ivyicorn #DeafAwarenessMonth #AslKids
Posted by Ivy’s Journey on Monday, September 9, 2019
Ivy est une jeune fille de 9 ans qui est à la fois transgenre et sourde. Elle m’inspire parce que malgré son handicap, elle a créé une page Facebook pour sensibiliser la population à la fois sur les enjeux des personnes trans et des personnes sourdes.
8. Jazz Jennings, animatrice de télévision
Source : Wikipédia
Jazz est une adolescente trans qui a créé il y a plusieurs années l’émission I am Jazz qui parle de son quotidien. Elle m’inspire, car à travers son émission, elle permet de démystifier les préjugés à l’égard des personnes trans.
9. Florence Ashley, chroniqueur.euse* et auxiliaire juridique à la Cour Suprême du Canada
Crédit: Zone-franche/ Télé-Québec
Avant de travailler à la Cour Suprême, Florence a publié plus d’une cinquantaine de chroniques dans différents médias et a été interviewée plus de 15 fois sur différentes plateformes (télévision, radio, web, presse écrite). Cette personne m’inspire parce qu’ille* est l’une des rares personnes transgenres québécoises à s’exprimer dans les médias.
*Cette personne souhaite être décrite avec une appellation et un pronom neutre. Le pronom ille désigne une personne dont le genre est non-binaire.
Qui sont les femmes qui vous inspirent? Faites-nous les découvrir dans les commentaires!