1- Le stress des choix de cours.
Ne pas devoir me lever à 4h57 pour entrer ma sélection de cours et espérer que mes choix d’horaire A, B, C (ou même D, rendu là) vont encore être disponibles. Pis au final, tout est déjà mystérieusement plein avant l’ouverture des inscriptions. (Salut, c’est moi la fille qui a pris Japonais 1 comme cours d’option. Non, je ne parle pas japonais aujourd’hui. Pis non, ça n’a pas bien été.)
2- Les travaux d’équipe.
Quand on se ramasse avec un bunch d’inconnus dont les horaires sont à l’opposé à tout coup. Vous êtes disponible le mardi de 8h à 8h30 et le vendredi de 15h à 15h15? Cool story bro. Ce sont les deux jours où je suis à la job.
3- Les coéquipiers et leurs « standards ».
Et étonnamment, les mêmes inconnus qui forment votre équipe n’ont pas nécessairement la même notion de ce que représente « un bon travail ».
Ça, ça va dans les deux sens. Y’a tout le temps quelqu’un de too much et des personnes trop « lâches ». C’est le doux équilibre de la nature.
4- Le premier cours.
Quand tout le monde doit se présenter (et qu’on vit une première crise d’angoisse quand notre tour est sur le point d’arriver). Encore pire quand le prof nous désigne pour partir le bal.
5- Le fardeau économique que représente la vie d’étudiante.
Une job étudiante à temps partiel : 200$.
Un des milliers de manuels obligatoires : 249$
Pour tout le reste, il y a Mastercard.
6- Les grèves spontanées.
Ok, ça c’est plus typique de certaines écoles plus que d’autres, pis des fois ça te permet de dormir plus que 4 heures d’affilée. Le vrai downside, c’est de te rendre à l’école pour finalement te faire virer de bord. #MettreUnVraiPantalonPourRien
7- Les cours obligatoires ou les lectures qui (on le sait déjà) ne serviront JAMAIS dans la vraie vie.
J’ai dû lire et décortiquer le système économique de l’Europe féodale et, bizarrement, je n’applique pas ces connaissances dans ma profession en marketing. #étrange
8- Devoir mettre de côté des passe-temps, par manque de temps (et culpabilité).
J’aimerais vraiment lire ce nouveau bestseller qu’on m’a recommandé, mais je devrais plutôt lire cet article interminable sur l’économie de l’Europe féodale? (Oui, je l’ai encore sur le coeur.)
9- 24h par jour, c’est loin d’être suffisant.
Faire des compromis (parfois au détriment de ma santé mentale ou physique) pour arriver à tout entrer dans un même 24 heures.
On oublie parfois, malheureusement, qu’il est nécessaire de bien dormir, bien manger et bouger dans une journée, peu importe le nombre de TP qu’on a à remettre.
10- La gamme d’émotions associée à la fin de session.
T’sais quand tout arrive en même temps et qu’on ne peut rien faire d’autre que capoter.
Bonne rentrée pareille, là. #lolilol
Du 12 au 15 septembre prochains, 23 artistes contemporains de la relève québécoise exposeront leurs créations dans le somptueux décor du Square Dorchester. Vous pourrez venir admirer plus d’une centaine d’?uvres, en plus de pouvoir assister à des performances artistiques, ainsi qu’à des ateliers d’initiation pour tous!
Des fois, la vie fait des choses étranges, mais qu’au final, on se rend compte que c’était peut-être la bonne chose pour soi. Quand j’étais au secondaire, j’ai fait la rencontre d’une fille extravagante, intense et populaire et nous sommes rapidement devenues amies. Malgré sa façade d’artiste torturée et son désir intense de vouloir être différente, mais reconnue, nous nous sommes rapidement rapprochées. De l’extérieur, nous étions deux personnes totalement différentes: moi une nerd, considérée pas très jolie, gênée et dans l’ombre, et elle une bombe de lumière. En privé, nous nous retrouvions au milieu et étions beaucoup plus similaires qu’on ne le laissait paraître. Notre amitié aura duré longtemps.
Par contre, elle m’a toujours fait sentir que je n’étais pas assez cool pour être vue en public avec elle, ou pour être dans ses médias sociaux, ou pour qu’elle vienne à mes anniversaires. Je n’étais pas assez extra ou wild. Puis, rapidement nos vies ont pris des chemins différents; j’ai gradué, j’ai commencé ma carrière avec des petits projets sur le côté, j’ai déménagé de chez mes parents, j’ai rencontré mon copain, on s’est acheté une maison et on se marie bientôt. Elle non.
J’ai plein d’amis qui n’ont pas fait le même chemin que moi et qui n’ont pas les mêmes aspirations de vie que moi, mais nous arrivons toujours à connecter et à être nous, malgré tout. Avec elle, non. C’est comme si un ravin se créait tranquillement.
Puis, mon bachelorette a eu lieu, et elle n’est pas venue, alors qu’elle était supposée. Je me suis rendu compte que ça ne me dérangeait pas qu’elle ne soit pas là, so be it qu’on n’est pas assez cool pour ses stories Instagram. Ça me fâchait que mes amis aient dépensé de l’argent et de l’effort pour lui préparer un sac cadeau. Je l’ai textée et elle m’a demandé si elle pouvait emmener un +1 au mariage; j’ai refusé.
Elle m’a sortie que rendu là, elle ne viendrait que pour commémorer « ce qu’on avait ».
J’y avais déjà pensé longuement et j’ai cassé avec elle. Un vrai breakup d’amitié. Je suis correct avec le fait que nous ne soyons plus amies. Sur le coup, ça m’a fait mal de dire bye à plus de 10 ans d’amitié, mais je me suis sentie soulagée. Je venais d’éliminer une des dernières relations toxiques de ma vie.
Ma soirée de bachelorette m’a ouvert les yeux sur le fait que je suis entourée des plus belles personnes qui soient et qui sont toujours là pour moi no matter what. Je n’ai pas besoin de plus et où je suis rendue dans ma vie, je n’ai plus besoin de me faire chier avec des fausses amitiés.