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Le 12e Salon du livre queer ce weekend

En ce moment, vous avez sûrement remarqué que Montréal arbore ses plus belles couleurs arc-en-ciel! En effet, Fierté Montréal bat son plein, et il y a vraiment beaucoup d’activités, de spectacles et d’événements en tous genres, pour célébrer la communauté LGBTQ+.

La semaine dernière, on vous a proposé 5 activités incontournables pour célébrer Fierté Montréal.

Aujourd’hui, on attire votre attention sur un autre événement en marge de la Pride: Queer Between the Covers /Queer entre les couvertures, le 12e Salon du livre queer.

Cette année, le salon aura lieu le dimanche 18 août 2019, de 11h à 18h, au Centre communautaire de loisirs Sainte-Catherine d’Alexandrie.

Le Salon du livre queer, c’est vraiment une belle occasion pour découvrir des auteurs et autrices issu.e.s de la communauté LGBTQ+, que ce soit des créateurs et créatrices de romans, de bédés, de zines, etc. Pour connaitre les participant.e.s, c’est par ICI.

L’entrée au salon du livre est à contribution volontaire et c’est vraiment ouvert à tout.e.s! On précise aussi que le lieu est accessible aux fauteuils roulants et qu’il y aura des salles de bains non genrées et physiquement accessibles.

L’équipe propose aussi des billets de bus et de métro gratuits à donner aux personnes qui en feront la demande à la table d’accueil ainsi que des collations végétaliennes, sur contribution volontaire.

Aussi, pour les parents, sachez qu’un service de garde gratuit sera disponible toute la journée.

Bon salon et bonne Fierté!

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Atelier Murri inaugure sa première boutique à Montréal

On le voit, de plus en plus de boutiques et de marques ont vraiment l’écologie à coeur et c’est tant mieux. C’est une sensibilité qu’on essaye également de véhiculer sur TPL. Aujourd’hui, on vous parle d’une nouvelle boutique qui met vraiment l’environnement au centre de ses préoccupations: Atelier Murri.

Atelier Murri présente deux grandes marques de souliers et de vêtements éco-responsables, Roew et Murri. Les designers, Selma Casals et Lambert Perera Cortes, y dévoileront chaque mois de nouvelles créations exclusives.

Établi à Montréal et à Berlin, Atelier Murri prévoit ouvrir une nouvelle boutique à Munich en 2020. C’est pas rien!

Situé au 68 rue Rachel Est à Montréal, Atelier Murri propose une sélection de modèles de souliers chics et confortables, pour femmes et hommes, confectionnés principalement à partir de cuir en tannage végétal ainsi que de tissus organiques et respectueux de l’environnement fabriqueés à partir de bouteilles recycleées et de chanvre, par exemple.

Les produits sont aussi vendus en ligne.

UN SOUCI DE TRANSPARENCE

Autre détail important, les deux créateurs ont décidé de faire preuve de transparence en ce qui concerne les coûts de production des modèles qu’ils proposent:

« Nous avons choisi d’indiquer les coûts de production sur l’étiquette des items en magasin et dans notre boutique en ligne par souci de transparence. Cette approche, plutôt inusitée dans le secteur de la mode, favorise aussi un meilleur contrôle des coûts, soit la main-d’oeuvre, les matériaux, l’emballage, le transport, etc. »

Pas de cachette; on sait qu’on sort des dollars de nos poches pour soutenir le travail d’artisans et de créateurs talentueux, d’ici ou de Barcelone.

On très hâte de se rendre à la boutique!

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Le masque en bâton de Sephora épate

Souvent, avec les journées trop remplies, le souper à préparer, le ménage à la maison et toutes autres tâches connexes ce sont malheureusement les petits moments beauté qui prennent le bord.

C’est pourquoi les masques en bâton de Sephora s’avèrent une solution tellement pratique pour améliorer sa routine de soin de la peau.

C’est un produit abordable.

On s’entend que, lorsqu’on embarque dans les soins pour la peau, ça peut rapidement monter une facture. Ici, on a un produit super à 11$ pour 15 utilisations. J’ai fait le calcul, ça donne 0,73$ du masque. #yourewelcome

L’application est vraiment facile et sans dégât.

Dans le fond, c’est un peu comme un gros lipstick, mais avec une texture plus creamy. En prime, on a les mains aussi nettes qu’au début, alors on peut vaquer à nos occupations!

Le format est idéal.

Parfait pour le traîner dans les bagages, dans la trousse de maquillage, en voyage ou juste pour un sleepover chez notre meilleure amie!

C’est super rapide.

2 étapes et c’est réglé. On passe le stick partout sur le visage et 30 secondes plus tard, c’est fait. Le temps de pose est de 5 minutes, ce qui est absolument parfait pour les soirs pressés, puis on peut retirer.

Il existe 4 sortes de soins: nourrissant, purifiant, lissant et matifiant.

Point bonus: celui au melon d’eau, en plus de sentir trop bon, donne juste la bonne teinte à notre visage pour un costume de Donald Trump à l’Halloween (pis ça, on s’entend, c’est vraiment effrayant!).

Vous pouvez vous procurer ce masque en bâton ici.

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Cardi B lance une nouvelle collection avec Reebok

Une des choses qu’on adore sur TPL, ce sont les collaborations entre les marques et les personnalités. On trouve ça toujours le fun de voir ce que les vedettes ont à proposer aux designers, afin de mettre un peu de leur personnalité dans des nouvelles collections.

Aujourd’hui, on a eu envie de vous parler d’une collaboration pas mal excitante: Cardi B x Reebok.

En effet, la rappeuse est à la tête de la nouvelle collection «Meet You There» de Reebok. En plus la campagne est vraiment chouette!

Cette collection, spécialement sélectionnée, mélange le streetstyle et les vêtements d’entraînement, avec des graphismes super audacieux et des couleurs vives qui permettent aux gens d’exprimer leur style personnel et leur créativité.

On trouve que ça fitte vraiment avec la personnalité unique de Cardi B.

La collection rassemble un style de vêtement sport et streetwise pour produire un look contemporain et rafraîchissant. Aussi, «?Meet You There?» propose des options pour les hommes et les femmes à un prix assez abordable.

Au niveau des vêtements, les articles sont disponibles dans des tailles allant de XXS à XXL (XXXL pour les hommes).

La collection «?Meet You There?», qu’on trouve vraiment le fun et bien conçue, est disponible en ligne!

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3 trucs pour profiter au maximum d’un voyage en solitaire

Quelques trucs pour profiter d’un voyage en solo sans trop subir le poids de la solitude.

1- Partez seul.e, mais trouvez des moyens de vous entourer par la suite

Ce n’est pas parce qu’on part seul.e qu’on doit le rester! Plusieurs options s’offrent à vous pour rencontrer des gens, incluant bien entendu le fait de séjourner dans une auberge de jeunesse, faire un voyage semi-organisé (retraite de yoga, groupe avec guide, animateurs et activités incluses, etc). À ce sujet, les sites Book Yoga Retreats et contiki offrent des options très intéressantes.

Aussi, il y a souvent des tours à pied gratuits où vous vous retrouverez dans un groupe. Tapez « free walking tour » dans Google; il y en a dans plusieurs villes. Bien sûr, il y a aussi le pub crawl où l’on peut faire la tournée des bars toute la nuit. C’est une bonne option pour se désinhiber et approcher les autres! Je suis certaine que même si vous ne parlez pas la langue, vous allez la maîtriser (du moins, croire que vous la maîtrisez) avec quelques verres! Tapez « pub crawl » sur le net avec votre destination et vous devriez rapidement trouver les infos pertinentes.

2- Acceptez que ce ne soit parfois pas aussi satisfaisant qu’un voyage accompagné d’une ou plusieurs personnes

J’ai tenté l’expérience de manger seule sur une terrasse et ce n’est pas pour moi! J’ai alors accepté que pour mon propre bien-être en voyage solo, je ferais comme à Montréal: soit je prends pour emporter et je mange ensuite seule dans un lieu qui me plaît, soit j’y vais avec des gens que j’ai rencontrés. Je ne vous parle pas non plus du moment où j’ai guetté patiemment mes proies en auberge de jeunesse, soit de possibles partenaires pour aller prendre un verre, faire une activité ou même juste parler.

En fait, un troupeau parlant allemand m’a demandé s’il pouvait prendre possession de la salle commune. J’ai répondu « yeah yeah, no problem », pour me rendre compte, après quelques minutes à avoir attendu désespérément que quelqu’un d’autre n’arrive, que pour sortir de la salle, je devais tenter de traverser le groupe tant bien que mal en plein jeu de société… J’étais rouge tomate et en plus, j’avais passé de bonnes minutes à chercher une façon d’entrer en relation avec eux, mais qu’est-ce que j’aurais pu leur dire? Volkswagen?

Bon, j’en fais de l’humour en ce moment, mais quand c’est arrivé, j’ai réellement eu besoin de pleurer un peu sur mon sort en écrivant à mes proches, car à ce moment-là, je me sentais telle une nouvelle dans une école qui mange enfermée dans la salle de bain, car elle n’a personne avec qui s’asseoir à la cafétéria. J’aimais mieux en parler que de garder tout ça en dedans et ça a aidé!

3-Profitez de votre liberté et prenez conscience des avantages

Ce que j’aime de voyager seule c’est que je suis ma propre chef: je choisis ce que je veux faire et quand je veux le faire. C’est génial! Je n’ai pas à négocier avec personne sauf avec moi-même. Aussi, mine de rien, je dirais que ça a fait émerger de la fierté en moi!

Je ne suis pas toujours la plus autonome et je me fais souvent peu confiance, par exemple au niveau du sens de l’orientation. Eh bien, je ne sais pas si c’est le fait de voyager seule, mais pour une des premières fois, je me retrouve bien dans la ville sans trop de problèmes! Ça doit être parce que pour une fois, les rues sont dans le bon sens; j’ai toujours su que ce n’était pas moi le problème (I wishhh).

Enfin, c’est sur et certain que ce genre de voyage fait sortir de sa zone de confort. Je ne l’avais pas réalisé, mais mon copain m’a fait prendre conscience que j’ai approché plusieurs personnes tellement j’avais peur de me retrouver seule et c’est assez nouveau pour moi. Je ne l’aurais sûrement pas fait si j’étais en couple ou entre ami.e.s.

Alors voilà, ce sont les petits trucs que j’ai trouvés pour mieux profiter! Je ne vous cacherai pas que j’ai réalisé que j’aime mieux voyager en couple ou entre ami.e.s. J’ai eu une petite phase où j’ai regretté d’être partie seule, mais je me dis que pour savoir que j’aime moyennement cela, il fallait bien que je l’essaie, non? Et je suis assez convaincue que ça va demeurer une expérience que je ne regretterai pas, au final.

Êtes-vous des adeptes du voyage en solo? Qu’est-ce que vous appréciez/appréciez moins de ce type de voyage?

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Ces « décourageffrayeurs » qui nous entourent…

Lorsque vous prenez une grande décision ou annoncez une nouvelle importante, comment votre entourage réagit-il? À l’inverse: lorsqu’un proche vous annonce quelque chose d’important, comment réagissez-vous?

J’ai récemment commencé à remarquer une catégorie sidérante de personnes: les décourageffrayeurs.

Annoncer, par exemple, qu’on veut utiliser des couches lavables à un décourageffrayeur, c’est obtenir à peu près cette réaction:

« Voyons dont, toi? Aux couches lavables? Tu es bien trop dédaigneuse/ paresseuse/ propre/ occupée pour faire ça, c’est trop de travail, tu vas jamais réussir, moi j’ai essayé/ mon amie ABC a essayé, c’était de la m*rde, littéralement ».

Cet exemple est à peine romancé d’une réaction réelle qu’une amie m’a raconté avoir reçue hier, lorsqu’elle a partagé ses intentions à une copine.

Annoncer à un décourageffrayeur qu’on envisage faire quoi que ce soit d’un peu excentrique… et le niveau de tolérance à l’excentricité varie considérablement d’un décourageffrayeur à un autre…c’est automatiquement s’exposer au pire:

« Tu ne réussiras pas, ne prends même pas la chance d’essayer. Ça coûte cher, tu vas te planter, d’autres ont essayé et n’ont pas réussi, moi j’ai essayé et je me suis blessé/découragé. Abandonne, emprunte le large chemin de tout le monde et ferme ta gueule.»

En gros : «Ton optimisme, ta confiance ou ta détermination, c’est juste de la naïveté et ça me fera plaisir de te les briser. »

Il y a un monde de différence entre un humain qui me partage son expérience ou sa vision d’une situation que je prévois vivre sous peu et un décourageffrayeur intrusif qui cible le pire de son vécu (incluant les terribles anecdotes du mythique « ami d’un ami » super badlucké).

La personne qui me parle, par exemple, de ses péripéties de changement d’emploi, des décisions qu’elle a prises mais regrettées, des ajustements qu’elle a faits, des apprentissages qu’elle en a tirés; ça me passionne et j’ai tout à en apprendre si je risque de passer par là prochainement.

L’humain qui me pousse son expérience dans le fond de la gorge pour m’effrayer, tenter de me contraindre de changer d’idée, casser ma motivation et me détourner de mes objectifs « au cas où ça tournerait mal », c’est non.

J’ai présentement un beau projet secret. Autant j’ai hâte d’enfin en parler à mes proches et de cheminer là-dedans, autant j’appréhende le moment inévitable où je devrai, avec le plus de douceur possible, mais fermement, refuser le discours d’un décourageffrayeur.

Ce moment viendra forcément. Celui où une personne de mon entourage aura un lourd bagage par rapport à ce qui s’en vient pour moi, décidera que mes choix sont stupides/ invalides/ naïfs et voudra me convaincre, par la peur ou le découragement, de changer mes plans. Et où je devrai mettre mes limites et m’affirmer malgré toute mon inexpérience.

Je revendique le droit d’essayer le chemin qui me convient. Je revendique le droit d’être respectée et écoutée. Je revendique le droit de refuser de me laisser éteindre ou influencer par les gens « d’expérience » qui ont peut-être juste peur… peur pour moi ou à cause de leur vécu. Je revendique le droit d’avoir confiance, de croire que je peux entièrement réussir. Celui de me tromper et de changer d’idée, aussi.

Je revendique le droit de me réinventer et de faire les choses un peu différemment. Le droit de surprendre par mes choix, même si « ça ne me ressemble pas », même si « je suis trop paresseuse/ peureuse/ cheap/ what-f*cking-ever d’habitude », même si « je n’aurais pas fait ça d’habitude ».

Et si les circonstances tournent complètement mal pour moi, lorsque ce sera TON tour de passer par là, je te promets que j’accueillerai ta vision avec enthousiasme. Prête à te parler si tu veux de mon expérience et de ce j’en ai acquis, mais pas pour te décourageffrayer. Promis. Je me surveille de près.

La vie est trop courte, trop excitante, pour se permettre d’éteindre la flamme de qui que ce soit.

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Quand se blanchir le visage devient le quotidien de bien des jeunes

Un article sur The Guardian révèle que certains enfants et adolescents au Royaume-Uni se couvrent de maquillage pour se blanchir la peau.

Pourquoi? Parce que ces jeunes sont victimes d’intimidation à l’école vu la couleur de leur épiderme. Ils souhaitent ressembler davantage aux Blanc.he.s afin de se faire accepter et aimer.

L’organisme NSPCC soutient que les abus raciaux et l’intimidation sont en augmentation depuis quelques années. Les adolescent.e.s de 12 à 15 ans en seraient les plus affecté.e.s. 

Une jeune fille révèle (traduction libre) :

« Je me fais intimider depuis que j’ai commencé l’école. Certains me traitent de noms méchants; ça me fait tellement sentir honteuse. Mes amis ne veulent plus être avec moi parce que les autres leur demandent pourquoi ils sont amis avec quelqu’un qui a la peau sale. Je suis née au Royaume-Uni, mais on me dit de retourner dans mon pays. Je ne comprends pas parce que je suis d’ici. J’ai déjà tenté de rendre mon visage plus blanc en utilisant du maquillage afin de mieux m’intégrer. »   

On le dit et on le redit: tout passe par l’éducation.

Le racisme (et la xénophobie), c’est l’ignorance, la peur d’autrui, la peur de ce qu’on ne connaît pas. 

La couleur de la peau, ce n’est pas quelque chose qu’on peut changer. Ça ne devrait pas être quelque chose qu’on a envie de changer.

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Frank And Oak dévoile son tout nouveau Denim circulaire

Parmi les marques québécoises qu’on ADORE et qu’on suit depuis leurs débuts, il y a Frank and Oak (of course!).

Chaque fois que la marque lance une collection, s’associe avec une personnalité ou présente une nouvelle initiative, vous pouvez compter sur nous pour vous en parler! Aujourd’hui, on est trop contentes de vous parler de l’initiative écolo Le Denim circulaire.

Le Denim circulaire est un assortiment comprenant 8 pantalons pour hommes et femmes, issus d’un procédé de recyclage textile pour denims.

Le Denim circulaire redonne donc vie à de vieux jeans en utilisant des matières de post-consommation lors du processus de fabrication, ce qui réduit les quantités de déchets destinées aux sites d’enfouissements. Wow!

Cette initiative est un ajout notoire au Lab de denim responsable de Frank And Oak, qui regroupe déjà ses styles bien établis faits de coton bio et à partir du procédé Hydro-Less, réitérant une fois de plus le positionnement novateur de la marque.

Ce qui est super, c’est que le procédé permet de minimiser son empreinte environnementale et de redonner vie à de vieux jeans. Les jeans récupérés sont soumis à un recycleur de tissus afin d’être transformés en fibres recyclées. Une fois les impuretés éliminées, les fibres recyclées sont mélangées à de nouvelles fibres assurant ainsi l’intégrité et la durabilité de la structure dans laquelle le denim sera tissé.

La circularité vise à utiliser les ressources existantes le plus longtemps possible et à les recycler lorsqu’elles ont rempli leur fonction. En minimisant les déchets et en les transformant en une ressource pour une nouvelle production, Frank And Oak permet encore une fois à sa communauté de se rapprocher d’un cycle de vie de consommation plus organique et durable.

Les 8 styles composant le Denim circulaire sont disponibles dans trois coupes existantes de la marque.

Pour hommes:

  • Dylan: coupe étroite . Offert en deux coloris – 89.50$

  • Tyler: coupe étroite et fuselée – 89.50$

Pour femmes

  • Nina: jambes larges et à taille haute.
    Offert en cinq coloris – 89.50$ à 99.50$

Les modèles sont disponibles dès maintenant!

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Le Cabaret des Sorcières: votre rendez-vous féministe mensuel!

Quand on a vu passer cet événement, on s’est dit « mais quel nom génial »! Tout de suite intriguées, on est allé investiguer sur le sujet et on peut vous dire que le concept de la soirée est aussi cool que son nom.

Le Cabaret des Sorcières, c’est un espace d’expression voué à permettre à des femmes souvent qualifiées de « dérangeantes » de prendre la parole sur scène. Les arts présentés sont multidisciplinaires: humour, poésie, slam, chanson, chroniques, théâtre? Il y en a pour tous les goûts!

Le 14 août, ça sera la 2e édition du cabaret et c’est Suzie Bouchard, Naïla Tremblay, Roxane Nadeau, Michelles Desrochers et Liliane Racette qui s’occuperont de nous divertir. L’animation sera assurée par la awesome Judith Lussier. Les portes ouvrent à 19h.

Posted by Cabaret des Sorcières on Thursday, August 1, 2019

Ce qui est encore plus l’fun, c’est que l’événement revient chaque mercredi du mois, au Rond-Point café autogéré. Les contributions sont volontaires.

Et pour l’anecdote finale, l’événement s’appelle Cabaret des Sorcières, car il met en vedette « des femmes qui auraient probablement été brûlées en 1520 ». On adore le petit ton à l’humour noir et l’originalité derrière le nom!

Pour plus d’infos, la page Facebook de l’événement est ici.

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Non, les catégories LGBTQ+ ne sont pas une mode

(chronique)

Pendant longtemps, je ne me suis jamais posé de questions. Pour moi, c’est simple: soit je suis attirée ou non par quelqu’un et ça ne va jamais vraiment plus loin. J’ai des préférences, comme tout le monde, mais elles ne sont pas vraiment marquées. Tout ce que je sais, c’est que le genre ou les normes de beauté ne semblent pas m’affecter particulièrement dans mon attirance pour une personne.

Je me suis définie comme pansexuelle d’après mes expériences, mais honnêtement, je me sentais plus ou moins à l’aise de l’affirmer. J’ai commencé à le faire en partie à cause de certaines discussions que j’ai eues et dans lesquelles je me suis vue attribuer des étiquettes par défaut, comme si j’étais (encore une fois) hors-norme et qu’il fallait à tout prix le souligner. Ça devenait fatigant. Si je devais avoir une étiquette, je préférais qu’elle me corresponde au moins un peu.

Attribuer un nom à mon orientation et à mes préférences m’a fait faire des recherches intéressantes. Il y a une abondance de termes et de définitions possibles et en fin de compte, je ne pouvais résumer ma manière d’être en un seul mot.

En revanche, même en disant que j’étais pansexuelle , il m’arrivait de faire face à des préjugés. 

En discutant avec des personnes de la communauté LGBTQ+, j’ai constaté que plusieurs d’entre elles critiquent la tendance à évaluer les personnes selon des catégories d’orientation sexuelle, car la sexualité en tant que telle est un concept qui regroupe des notions très abstraites. De plus, elle peut changer dans le temps selon l‘expérience de vie et les préférences. En revanche, d’autres voient une grande nécessité de conserver la présence de ces catégories, principalement pour préserver leur visibilité.

Pour l’illustrer, j’ai récemment eu une conversation sur le sujet de la demi-sexualité dans un groupe Facebook. D’après les définitions que j’ai lues, être demi.e-sexuel.le, c’est de ne ressentir de l’attirance sexuelle qu’en de rares circonstances, plus spécifiquement à la suite d’un attachement émotionnel très fort avec une personne. Certaines personnes du groupe ont critiqué le terme, car ce dernier semble renvoyer à une sexualité trop incomplète pour dire qu’il s’agit de sexualité « véritable ». En revanche, d’autres se sont pleinement reconnu.e.s dans la définition et ont choisi de mettre ce mot sur leur identité sexuelle dans l’objectif de rencontrer d’autres personnes qui s’y identifient.

Pour moi, les deux opinions sont valides, car au final, le choix de s’identifier ou non à une catégorie en particulier ou d’adhérer à une communauté appartient entièrement à la personne. Sa perception des choses peut changer dans le temps pis c’est ben correct. Les raisons pour lesquelles elle adhère ou non à des termes sont multiples et doivent être respectées. Il ne s’agit pas d’obligations et encore moins de modes à suivre uniquement pour se mettre en valeur aux yeux des autres.