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Grand-papa Clown

«C’est que Grand-Papa clown avait un défaut… Un défaut qui prenait beaucoup de place.»

Autrice: Carolane V. Laviolette

J’ai rencontré mon amoureux sur la rue Ontario à Montréal, il s’est avancé vers moi et ce fût le coup de foudre ! Le jour d’après j’étais sa petite amie officielle ! Oui! Oui! Vite comme ça!

Et bien sûr, quand nous devenons la petite amie officielle, nous rencontrons la belle-famille. Alors, par une belle journée d’été, on a traversé les ruelles de mon nouveau quartier, et mon homme me présentait à sa mère et à son beau-père.

Celui qui porterait le surnom de Grand-papa Clown quelques mois plus tard était depuis longtemps présent dans la vie de mon conjoint. Je l’ai trouvé gentil, drôle et surtout c’était un bon cuisinier! Il pouvait ouvrir votre réfrigérateur et faire un vrai festin avec quelques légumes en canne et des restants de la veille!

Pourquoi est-ce que je vous parle de cet homme?

C’est que Grand-Papa clown avait un défaut… Un défaut qui prenait beaucoup de place.

Grand-papa Clown était toxicomane.

Il vivait depuis des années avec plusieurs dépendances. Pour ma part je le rencontrais dans une «bonne passe», il semblait vouloir s’en sortir, bref, j’ai rencontré cet homme sous son plus beau jour.

Rapidement, un bébé est arrivé dans notre vie. Une belle grande fille aux grands yeux! Le surnom de grand-papa clown est venu naturellement puisque ma fille riait toujours aux éclats lorsqu’elle était dans ses bras!

Il semblait apprécier son surnom! Il venait chez moi chaque jour, faisait mon ménage, mon souper, m’apportait toute l’aide que l’on peut espérer! Lors de la naissance de mon 2e enfant, il était heureux et présent. Il était simplement à l’écoute. Malgré tout, il y avait toujours cette ombre, cette épée de Damoclès au-dessus de nos têtes. La toxicomanie n’était pas loin, toujours présente en lui et elle menaçait de revenir à tout moment.

Ce qui devait arriver arriva. Sans que je m’en rende compte, grand-papa clown prenait de plus en plus ses distances. Puis, quand j’ai réalisé ce qui se passait, j’ai eu l’impression qu’il était trop tard. Trop tard pour lui tendre la main, trop tard pour lui demander «pourquoi là ? Pourquoi aujourd’hui?».  Je regrette encore de ne pas lui avoir montré l’importance qu’il avait dans nos vies. Peut-être que cela n’aurait rien changé, mais je ne le saurai jamais.

Grand-papa clown a disparu. Mes enfants n’en gardent aucun souvenir. Moi j’en garde beaucoup de souvenirs, de bons souvenirs.

Je l’ai revu 2 ou 3 ans plus tard. Il semblait fatigué, épuisé. Il m’a souri… Il a regardé mes enfants, un regard rempli de tristesse et de nostalgie que je n’oublierai jamais. Il m’a fait un signe de tête. J’aurais aimé lui dire que j’avais encore espoir qu’il revienne cogner à ma porte, sobre et prêt à reprendre son rôle de Grand-Papa clown. Cependant, il n’a pas parlé et moi non plus.

Maintenant, tout cela fait longtemps.

Cependant, j’ai encore des pensées pour lui. Cet homme qui, malgré ses difficultés, avait un cœur gros comme la terre. J’aimerais qu’il sache l’importance qu’il a eue et qu’il aura toujours.

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Les jumeaux de Katherine Levac grandissent rapidement!

L’humoriste Katherine Levac partageait récemment une story de ses jumeaux et l’on peut constater à quel point ils grandissent rapidement.

Ben et Mathias, que Katherine a eus avec sa conjointe Chloé Robichaud, sont nés il y a quelques mois… et ça pousse vite!

Par ailleurs, malgré un jeune âge, les jumeux ont déjà l’air d’avoir une passion pour la littérature…

Nous leurs souhaitons plusieurs autres beaux moments en famille!

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J’ai quitté la ville pour la région: récit d’un exode urbain (3e partie)

«Qu’à cela ne tienne, je réalise jour après jour qu’en venant vivre dans cette ville, j’ai, pour la première fois de ma vie, fait un choix conscient et j’ai pris le contrôle de mon existence.»

Autrice: Catherine Lussier

Fin juillet 2022. Il s’est écoulé à peu près 8 mois depuis notre déménagement dans le Bas-St-Laurent. Quand je pense aux lourdes décisions que j’ai prises, il y a de ça déjà un an et demi, j’ai l’impression que c’était dans une autre vie. Les peurs que j’ai entretenues tout ce temps se sont évaporées pratiquement au tout début de notre aventure ici. Le vertige ressenti me semble tellement irrationnel aujourd’hui. Les épreuves traversées pour arriver à destination sont loin derrière et toutes les gouttes suées durant cette période me semblent insignifiantes vu le résultat. J’ai cette impression ferme d’avoir pris la meilleure décision pour ma famille, mais surtout pour moi-même.

Finalement, vivre dans une ville autosuffisante, au bord du fleuve et près de la nature, ça me ressemble drôlement! Il est certain que nous avons trouvé ici la maison de nos rêves. Une propriété que l’on n’aurait jamais pu se permettre dans la grande région métropolitaine. Les premières semaines, nous l’avions même surnommée le «chalet de luxe» avec cette cour boisée sans voisins arrière où on y voyait la neige scintiller à perte de vue. En prime, un voisinage plein de petits amis pour nos filles et de parents bienveillants qui nous ont accueillis chaleureusement. Il faut dire aussi que j’ai trouvé ici une job vraiment trippante, le genre de défi dont j’avais besoin à ce stade-ci de ma carrière avec en prime, de super collègues. Un bonus essentiel à la béatitude ressentie par rapport à ce changement de vie.

Vivre dans un endroit au paysage bucolique est comme je l’avais imaginé. Pas une fois je ne passe devant le fleuve sans prendre deux minutes pour l’observer. Avant d’habiter ici, je me sentais toujours en vacances quand j’étais de passage dans la région (bon, je l’étais aussi!), et comble de bonheur, ce sentiment demeure même après 8 mois. Après avoir discuté avec beaucoup de personnes qui habitent en région depuis des années, ce sentiment semble perdurer dans le temps. Peu importe le moment de la semaine ou de l’année, on se sent toujours un peu en vacances ici, en région! Et ça m’enthousiasme de savoir que cette légèreté va toujours demeurer.

_eric.berger via Instagram

Je ne regrette plus les heures gaspillées en transport les jours de semaine. Pas plus que les kilomètres à parcourir pour aller magasiner un item plus spécifique ou pour manger dans un bon restaurant. Que le seul havre de nature disponible soit un parc payant où tout le monde s’agglutine la fin de semaine… De ces fins de semaine de blitz de travaux sur les ponts qui nous empêchent de profiter des avantages de la grande ville.

Quant à ma famille élargie, elle me manque, assurément. Je regrette la distance. J’espère que mes filles ne vieillissent pas trop vite à leurs yeux. Avec deux vagues de COVID plutôt intenses, j’ai dû me résoudre à annuler deux voyages vers mon ancienne ville et passer plusieurs mois sans voir mes proches. Je pensais vraiment que la pandémie était derrière nous et que nous aurions pu éviter ce genre de barrière à notre arrivée, au moins pour les premiers mois où l’on cherche à s’adapter. Sauf que j’ai passé 5 mois sans voir mes parents et jamais je ne m’étais éloigné d’eux aussi longtemps. Je ne vous cacherai pas que lorsque notre petite famille a attrapé la COVID à moins d’une semaine de Pâques, le moral était plutôt bas.

Heureusement, nous avons la technologie qui me permet sans cesse de voir des photos de mes nièces et de discuter avec mes parents en voyant leurs visages souriants sur des plateformes de vidéoconférences. Bien qu’elles soient rares et espacées, merci à ces fins de semaine avec la famille quand tout le monde est sous le même toit à faire le plein de câlins et à se construire des souvenirs. Je souhaite à l’avenir multiplier ces beaux moments avec eux. Trouver l’équilibre qui permettra d’avoir le meilleur des deux mondes: ma vie ici qui me remplit et des visites là-bas à une fréquence qui me satisfait.

Qu’à cela ne tienne, je réalise jour après jour qu’en venant vivre dans cette ville, j’ai, pour la première fois de ma vie, fait un choix conscient et j’ai pris le contrôle de mon existence. Je n’ai pas choisi un endroit parce que je le connais, parce que j’ai grandi ici. J’ai choisi un mode de vie qui était fait pour moi, sans le savoir.

Souvent, on m’a parlé du courage que j’avais de prendre une telle décision, de faire un tel move. Je comprends d’où ça vient parce que ce n’était pas une décision simple et ce n’était pas un projet facilement réalisable… mais je commence à comprendre le véritable sens du mot courage dans ce contexte. Celui d’avoir pu prendre sa vie par les cornes et essayer d’en faire quelque chose à notre image, plutôt que de la laisser couler parce que c’est la seule que l’on connait ou que l’on pense être possible pour nous. À cela, je vous souhaite à tous ce genre de courage!

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Moisson Québec célèbre ses 35 ans!

Nous faisons tous face à l’inflation économique et c’est une situation extrêmement compliquée pour plusieurs. D’ailleurs, le nombre de famille dans le besoin a augmenté considérablement et des organismes comme Moisson Québec sont plus que jamais nécessaires.

Saviez-vous que l’organisme a été fondé en 1987 avec André Mignault?

Au départ, le but était de répondre à un besoin qui était temporaire, mais il est devenu évident rapidement que le besoin était permanent.

Afin de célébrer les 35 ans de Moisson Québec, il y a une journée porte ouverte le dimanche 16 octobre de 9h à 12h, dans le nouveau centre de distribution, au 2909, avenue Kepler à Québec.

Les visiteurs auront l’occasion d’offrir des denrées afin de souligner les 35 ans de l’organisme ainsi que la Journée mondiale de l’alimentation, qui a lieu le même jour!

Voilà une merveilleuse occasion de connaître un peu mieux cet organisme et de prendre part à votre communauté!

En chiffres, Moisson Québec, c’est:

127 organismes accrédités

63 000 personnes aidées chaque mois

Voici encore quelques chiffres!

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L’Halloween différemment au Musée de la Civilisation!

Avez-vous envie d’un peu d’originalité, cette année, pour célébrer l’Halloween? Si oui, nous avons l’activité parfaite pour vous!

Le Musée de la Civilisation de Québec propose une activité géniale pour célébrer l’Halloween différemment!

Le tout se passera le 28 octobre, alors que vous pourrez porter vos plus jolis costumes afin de mener une enquête de la plus haute importance! Effectivement, une momie a été volée et ils ont besoin de votre aide pour résoudre ce mystère!

Dans chaque salle d’expositions, vous serez amené à chercher les indices…

«Enfilez votre plus beau costume et menez l’enquête! Un grand malheur s’est abattu sur la nouvelle exposition du Musée, on a volé la momie Néfertichat! Trois suspects, trois lieux, trois objets : en compagnie du célèbre détective Alexandre Potiron, il faut vite élucider ce mystère! De nombreuses surprises vous attendent lors de cette soirée différente et ludique. Présence de La Bibitte Mobile, friandises, animation ambulante, spectacle, enquête, et surtout, une façon unique de vivre la nouvelle exposition, Le temps des pharaons, présentée par Polycor», explique le Musée de la Civilisation.

Enfilez votre plus beau costume et menez l’enquête! Un grand malheur s’est abattu sur la nouvelle exposition du Musée,…

Posted by Musée de la civilisation on Wednesday, October 5, 2022

Sur place il y aura plusieurs surprises comme des spectacles et des animations! D’ailleurs, durant toute la soirée, la bibitte mobile se promènera pour vous surprendre avec des insectes à découvrir! Rendez-vous au musée de 19h00 à 22h00 pour vivre une soirée haute en couleur et en émotions!

Cette soirée sera célébrée autour de l’exposition Le temps des pharaons, présentée par Polycor.

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Alanis Desilets nous dévoile le sexe de son deuxième enfant

Alanis Desilets dévoilait cette fin de semaine le sexe de son deuxième enfant via une photo en noir et blanc ainsi qu’une magnifique vidéo Instagram dévoilant la couleur d’une rose.

«Si jamais tu veux savoir de quel couleur est la rose, rendez-vous sous mon dernier post.»

«IT’S A GIRL. On a su le sexe il y a quelque temps déjà, grâce à @cliniqueprenato», révèle Desilets!

Le couple est déjà parent d’un magnifique petit garçon du nom de Méo et ils auront la chance d’accueillir une petite fille dans leur nid familial en 2023.

Félicitations aux parents et nous leur souhaitons le plus grand des bonheurs en famille!

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5 traditions de l’Action de grâce à retrouver en famille

L’Action de grâce n’est pas beaucoup célébrée au Québec. Cependant, la signification de cette fête est si belle puisqu’il s’agit d’être reconnaissant envers la vie. Cela vaut la peine d’être célébré, n’est-ce pas?

Voici cinq traditions de l’Action de grâce à retrouver en famille!

Dire merci

Rodnae Productions via Pexels

En cette journée de l’Action de grâce, prenons le temps de dire merci. Vous pourriez écrire une carte à chaque membre de la famille. Ainsi, vous pourriez réfléchir à toutes les choses que vous aimez de cette personne. Vos mots feront certainement beaucoup de bien aux cœurs qui les liront! Cela pourrait devenir une nouvelle tradition et tous les membres de la famille pourraient y participer!

Offrir un cadeau de reconnaissance

Monstera via Pexels

Vous pourriez aussi prendre l’habitude d’offrir un cadeau à quelqu’un qui vous a aidé durant la dernière année. Par exemple, vous pourriez décider de gâter votre mère qui a souvent gardé vos enfants, afin de la remercier. Le cadeau pourrait être un objet significatif ou un cadeau artistique créer par vous-même. Le geste est le plus important.

Manger de la dinde

Tima Miro Shnichenko via Pexels

Aux États-Unis la tradition de l’Action de grâce est de manger de la dinde en famille. Vous pourriez adopter cette tradition! Le plus important est de manger en famille, vous pourriez donc décider de changer la tradition avec un autre repas. Lançons les invitations!

Cuisiner en famille

Olia Danilevich via Pexels

Avant de manger, nous devons cuisiner! Cuisiner en famille est une activité qui crée toujours de beaux souvenirs durables. Profitez du long weekend pour mettre vos tabliers de chefs cuisiniers!

Prendre le dessert

Element digital via Pexels

Si vous le désirez, vous pourriez aussi vous rejoindre en groupe pour le dessert. Après tout, l’automne est la saison des tartes et des petits bonheurs! Rassemblez-vous, en famille ou entre amis.

Quelles seront vos nouvelles traditions de l’Action de grâce?

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Mère ordinaire lance un débat sur les devoirs scolaires

Bianca Longpré alias Mère ordinaire, en avait long à dire sur les devoirs scolaires.

Effectivement, elle a partagé un long message concernant ces fameux devoirs et nous pouvons sentir sa colère. Elle compare même les devoirs qu’elle reçoit aux recommandations selon l’âge de l’enfant. Effectivement, nous constatons une grande différence entre les deux!

Selon elle, c’est une problématique émanant du système scolaire et non des enseignants.

D’ailleurs, elle termine son message avec un appel au changement:

«La vie est courte, l’enfance est courte et on n’aide pas nos enfants à être heureux, à apprendre de la bonne façon. On les écœure de l’école. Pis y lâchent l’école. Mais au moins y’ont fait leurs devoirs… Le système d’éducation est malade. Il est fait pour ceux qui ont 80-90, pas pour les autres.. Faut que ça change.»

Faut que j’parle des devoirs. Encore.J’en ai parlé au 98.5 tantôt et j’avais envie d’en parler encore 📚 ✍️ J’ai 3…

Posted by Mère Ordinaire Par Bianca Longpré on Wednesday, October 5, 2022

Ce n’est pas la première fois que Mère ordinaire nous partage son opinion sur le système scolaire. Nous nous souvenons tous de son message, lors de la rentrée scolaire, qui avait fait beaucoup jaser. Effectivement, la maman de 4 enfants exprimait sa grande colère envers les changements d’enseignants trop nombreux, tout au long de l’année.

De votre côté, que pensez-vous des devoirs et du système scolaire en général?

Êtes-vous satisfait de l’enseignement fait à vos enfants ?

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Une ex-directrice de Facebook annonce un don de 3M$ pour lutter contre l’interdiction d’avortement

Cette annonce a été faite à peine trois jours après son départ de Facebook…

Sheryl Sandberg est une femme d’affaires bien connue aux États-Unis. Elle a notamment été la directrice des opérations de Facebook pendant 14 ans, mais elle a récemment annoncé qu’elle se retirait complètement de ses fonctions au sein de l’entreprise. Quelques jours après cette annonce, Sandberg s’engageait publiquement à faire un don de trois millions de dollars pour aider à la lutte pour le droit à l’avortement aux États-Unis.

Cet engagement tombe à point dans un pays ravagé par une droite ultra conservatrice qui cherche à contrôler de plus en plus le corps des femmes. Le don sera remis à l’American Civil Liberties Union (ACLU) qui a déjà indiqué que l’argent sera utilisé pour protéger les droits des femmes dans les trois prochaines années.

Ce don est l’un des plus gros à être fait pour les droits à l’avortement aux États-Unis. C’est aussi prometteur pour la future implication de Sheryl Sandberg qui se faisait plutôt discrète ces dernières années sur les différents dossiers politiques en lien avec l’avortement ou les droits des femmes. 

La femme d’affaires a expliqué que «maintenant plus que jamais, nous devons continuer la lutte pour défendre notre droit de choisir et protéger l’accès à l’avortement. Je suis fière de travailler avec l’ACLU pour éduquer les électeurs et persuader davantage de gens de supporter les droits des femmes […]»

Sandberg a un long historique d’implication dans la lutte pour les droits des femmes.

Elle était déjà une donatrice majeure pour l’organisme Planned Parenthood, mais pendant ses années à Meta, elle s’est faite plus discrète sur certains sujets.

Ceci est loin d’être surprenant considérant la politique assez stricte de Meta sur le fait de ne pas pouvoir discuter de sujets controversés dans les médias…

Mais maintenant qu’elle n’est plus en poste dans l’entreprise, on s’attend à ce que Sheryl Sandberg soit plus vocale et plus active dans les différentes causes qui lui tiennent à cœur.  

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Les enseignant.e.s devront désormais superviser le brossage de dents de leurs élèves

En pleine pénurie de personnel, cette annonce ne passe pas!

On apprend via TVA Nouvelles que le corps enseignant du Québec devra désormais superviser le brossage de dents de leurs élèves, et en pleine pénurie de personnel, cette annonce ne passe pas très bien auprès des professionnel.le.s de l’éducation…

Le nouveau Programme québécois de brossage supervisé des dents, bien que louable, tombe dans un contexte bien particulier, soit celui d’une pénurie généralisée d’enseignant.e.s et d’éducatrices. Ainsi, les nouvelles directives reçues au cours des derniers jours sont loin de faire l’unanimité, car la tâche qui s’ajoute à la longue liste des enseignant.e.s et éducatrices n’est tout simplement pas réaliste.

Le programme exige donc qu’un brossage supervisé des dents se fasse chaque jour pendant deux minutes. Pour les enfants en maternelle, cela se fera en classe tandis que pour les enfants de la première à la sixième année, cela se déroulera au service de garde. Les exigences pour cette nouvelle activité sont grandes: la personne qui supervise doit être présente pour chacune des étapes du brossage de dent et elle doit s’assurer que les élèves nettoient bien leurs mains avant et après l’activité. Il ne peut pas y avoir plus de deux enfants en même temps au même lavabo et les brosses à dents ne doivent pas se toucher.

Considérant que les enseignant.e.s et éducatrices ont des groupes de plus en plus grands, faute de personnel, l’ajout de cette tâche alourdit davantage le quotidien des professionnel.le.s de l’éducation. D’ailleurs, Nicolas Prévost, président de la Fédération québécoise des directions d’établissements d’enseignement est d’avis que la situation «va trop loin».

Du côté du ministère de la Santé, on affirme que la santé dentaire des élèves devrait être une «responsabilité partagée» et que les écoles ont leur rôle à jouer afin de l’améliorer.

Ce sera un dossier chaud à suivre dans les prochaines semaines, surtout qu’il n’y a pas, pour le moment, d’obligation à mettre le programme en place.

Pensez-vous qu’il est de la responsabilité des enseignant.e.s et des éducatrices d’assurer la supervision du brossage de dents de leurs élèves?