En pleine pénurie de personnel, cette annonce ne passe pas!
On apprend via TVA Nouvelles que le corps enseignant du Québec devra désormais superviser le brossage de dents de leurs élèves, et en pleine pénurie de personnel, cette annonce ne passe pas très bien auprès des professionnel.le.s de l’éducation…
Le nouveau Programme québécois de brossage supervisé des dents, bien que louable, tombe dans un contexte bien particulier, soit celui d’une pénurie généralisée d’enseignant.e.s et d’éducatrices. Ainsi, les nouvelles directives reçues au cours des derniers jours sont loin de faire l’unanimité, car la tâche qui s’ajoute à la longue liste des enseignant.e.s et éducatrices n’est tout simplement pas réaliste.
Le programme exige donc qu’un brossage supervisé des dents se fasse chaque jour pendant deux minutes. Pour les enfants en maternelle, cela se fera en classe tandis que pour les enfants de la première à la sixième année, cela se déroulera au service de garde. Les exigences pour cette nouvelle activité sont grandes: la personne qui supervise doit être présente pour chacune des étapes du brossage de dent et elle doit s’assurer que les élèves nettoient bien leurs mains avant et après l’activité. Il ne peut pas y avoir plus de deux enfants en même temps au même lavabo et les brosses à dents ne doivent pas se toucher.
Considérant que les enseignant.e.s et éducatrices ont des groupes de plus en plus grands, faute de personnel, l’ajout de cette tâche alourdit davantage le quotidien des professionnel.le.s de l’éducation. D’ailleurs, Nicolas Prévost, président de la Fédération québécoise des directions d’établissements d’enseignement est d’avis que la situation «va trop loin».
Du côté du ministère de la Santé, on affirme que la santé dentaire des élèves devrait être une «responsabilité partagée» et que les écoles ont leur rôle à jouer afin de l’améliorer.
Ce sera un dossier chaud à suivre dans les prochaines semaines, surtout qu’il n’y a pas, pour le moment, d’obligation à mettre le programme en place.
Pensez-vous qu’il est de la responsabilité des enseignant.e.s et des éducatrices d’assurer la supervision du brossage de dents de leurs élèves?
«Les collectionneurs d’enfants, dès le 18 octobre. Une série documentaire percutante, dans laquelle Paul Arcand expose les enjeux de la cyberpédophilie et ses répercussions. Découvrez l’ampleur du fléau qu’est la cyberpédophilie, au fil d’opérations policières et d’enquêtes de la DPJ et grâce aux témoignages de victimes et de criminels. Une production Groupe Fair-Play, réalisée par André St-Pierre.»
«Préparer un déménagement à 600 km entre les deux résidences, avec 2 jeunes enfants à notre charge, sous fond de restrictions sanitaires élevées et grèves de CPE, c’est franchement anxiogène.»
Autrice: Catherine Lussier
Ça y est! J’ai pris cette décision sans appel d’aller vivre en région. Ne vous méprenez pas, je n’ai pas dit aller vivre en campagne, j’ai dit aller vivre en région. Nuance. Dans la plus grande ville de l’Est-du-Québec pour ne pas la nommer: Rimouski. Mon petit débat intérieur dont je vous parle ici(INTÉGRATION LIEN ARTICLE PRÉCÉDENT) était terminé et nous avions même déjà changé notre plan de match: ça se passe dans la prochaine année. Je m’étais aussi fixé un petit défi personnel, un souhait comme ça, lancé dans l’univers: celui de monter mon sapin de Noël à Rimouski.
Mon premier pas a été de prendre contact avec un agent de Place aux jeunes (PAJ). J’en avais-tu vu passer des annonces d’eux dans le métro quand je faisais mes études! Un organisme pour encourager et soutenir les jeunes de 35 ans et moins qui désirent aller s’établir en région, c’est exactement ce dont j’avais besoin pour voir par quel bout prendre ce projet. Et puis, je n’avais pas encore tout à fait soufflé ma 36e bougie. Ma discussion de près d’une heure avec Martin de PAJ avait mis les bases sur ce qui était important pour m’établir dans ma future région. Il ne m’a pas fait de cachette, aller vivre à Rimouski pour une jeune famille à ce moment-là comprenait certains enjeux. Avec une pénurie de main-d’œuvre et une grande attractivité, le Bas-St-Laurent arrivait avec ses défis comme des places en garderie rarissimes, un marché immobilier au ralenti et peu ou carrément pas de logements disponibles. C’était évident que d’espérer trouver un emploi, une maison et une garderie qui concordaient tous en une seule et même date d’arrivée relevait du miracle. Peu m’importait, aucun défi ne me semblait insurmontable pour assurer la transition la plus douce possible pour notre famille.
Puis, un jour au début de l’automne, alors que je passais des entrevues à distance ici et là depuis quelques semaines et que nous avions un agent d’immeubles sur notre cas, je me rends en solo à Rimouski pour deux entrevues, et tant qu’à être là, je fais une visite de maison pour tester le marché. Eh bien, ce jour-là, tout s’est accéléré. Coup de cœur pour cette maison fabuleuse et entrevue qui m’a mené vers une rencontre téléphonique avec ma future patronne.
48 heures plus tard, nous étions propriétaires d’une maison que mon conjoint n’avait jamais visitée et nous débutions un sprint de 3 mois pour déplacer toute notre vie à 600 km plus loin.
Préparer un déménagement, c’est du travail.
Préparer un déménagement à 600 km entre les deux résidences, ça demande beaucoup d’organisation.
Préparer un déménagement à 600 km entre les deux résidences, avec 2 jeunes enfants à notre charge, c’est un pas pire défi.
Préparer un déménagement à 600 km entre les deux résidences, avec 2 jeunes enfants à notre charge, sous fond de restrictions sanitaires élevées et grèves de CPE, c’est franchement anxiogène.
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Mais avec mes 15 ans d’expérience en gestion de projets, je m’étais dit que rien n’était à mon épreuve. Force est de constater que même s’ils étaient bien organisés, les 3 mois que nous avions devant nous ont été épuisants, stressants et émotifs. Les gens ont bien voulu nous aider, mais à travers les virus des enfants, les mesures sanitaires en place et même de petits soucis de santé dans la famille, nous avons atteint le fil d’arrivée avec beaucoup de fatigue. Aux yeux de nos deux cocottes, nous tentions sans cesse d’avoir l’air rassurants et en contrôle pour que leur expérience demeure positive et tout en douceur. Et je crois sincèrement que nous avons réussi ce seul élément qui importait.
La fin de semaine du déménagement était réglée au quart de tour et pourtant, je me rappelle avoir trouvé que certains éléments étaient impossibles à contrôler: une grande fille excitée qui fait de l’insomnie la veille du départ, un voyage en auto plus long que prévu parce que faire un long trajet en solo avec deux jeunes enfants qui ressentent le stress de maman, c’est pas toujours facile et un chat pas trop bien préparé à ce changement qui s’est perdu dans un mur de la nouvelle maison et qui a miaulé toute la première nuit.
Au final, je n’arrive toujours pas à comprendre comment on a fait pour réussir ce déménagement qui fut un véritable tour de force. Même le problème de trouver une garderie, qui a été une tâche herculéenne, a fini par se résoudre en quelques semaines.
Maintenant que nous étions installés, il n’y avait plus que le temps pour nous indiquer si c’était vraiment le coup du siècle ou si ce move était d’une grande folie. Mais même au terme de ce déménagement épuisant, mon petit doigt me disait déjà que c’était le début de notre belle nouvelle vie.
Percerez-vous le mystère du labyrinthe? Retrouverez-vous les trésors et votre chemin?
Le défi est difficile, mais petits et grands peuvent y participer! Effectivement, l’activité est parfaite pour les familles puisque les enfants de tous les âges et les adultes s’amuseront à résoudre les mystères du labyrinthe.
«Puis, l’éléphant dans la pièce est nommé. Pourquoi ne pas aller vivre à Rimouski? Le sujet que j’évitais. Me retrouver à 600 km de tout ce que je connais, de tous CEUX que je connais alors qu’il n’en avait jamais été question en 11 ans de relation…»
Autrice: Catherine Lussier
J’ai grandi sur la Rive-Sud de Montréal. Je suis du débat : vivre en ville ou en banlieue. La région? Connais pas! Bon d’accord, à l’âge adulte, j’ai daté un Trifluvien, puis un Thetfordois et j’ai fini avec un Rimouskois. Que voulez-vous !? Il faut croire que les Montréalais n’étaient pas assez exotiques pour moi. Peut-être que c’était un présage aussi, qui sait!
Tout ça pour dire qu’après avoir vécu ma parenthèse de jeune adulte qui vit en ville à rentrer chaudasse d’un bar en taxi, passer mes dimanches matin à flâner au Marché Jean-Talon et combattre les canicules dans les piscines publiques de Montréal, mon conjoint et moi-même avions décidé de prendre racine dans la ville où j’ai grandi, sur la Rive-Sud de Montréal. Nous voulions de l’espace, garder nos emplois stimulants dans nos domaines respectifs et s’assurer d’avoir une paire de grands-parents proches le jour où on aurait des enfants.
Mais voilà que 8 ans et deux enfants plus tard, quelque chose qui s’appelle la COVID arrive dans nos vies et perturbe tous nos repères. Enfermés dans nos maisons, la priorité devient soudainement notre bulle familiale et on est placés en télétravail forcé. Dans mon cas, le premier confinement de presque 4 mois s’est fait en plein congé de maternité, avec deux enfants en très bas âge à la maison avec pour seule activité permise hors des murs: prendre des marches! Je ne sais pas pour vous, mais on en a-tu fait des kilomètres à pied au printemps 2020! Tellement que notre quartier immédiat a fini par nous sembler beige et nous nous sommes déplacés près de la rivière pour changer le paysage.
C’est là où tout a commencé pour nous. D’abord, mon chum qui aborde le fait qu’il caresse le rêve d’habiter sur le bord de l’eau. Décidément, tu peux sortir le gars du fleuve, mais tu ne peux pas sortir le fleuve du gars! Puis, les nombreuses conversations sur le fait que notre maison, notre quartier et notre ville ne correspondent plus tant à ses valeurs et ses besoins. C’est le début d’une longue remise en question pour notre couple et cela ne nous quittera plus. Après avoir exploré toutes les options de bord de l’eau sur la Rive-Sud, puis abandonné ce projet; après avoir magasiné toutes les banlieues et élaboré tous les plans, nous sommes arrivés au même constat que plusieurs : il y a une bulle immobilière monstre et améliorer notre sort est peu réaliste dans les circonstances.
Puis, l’éléphant dans la pièce est nommé. Pourquoi ne pas aller vivre à Rimouski? Le sujet que j’évitais. Me retrouver à 600 km de tout ce que je connais, de tous CEUX que je connais (à quelques exceptions près) alors qu’il n’en avait jamais été question en 11 ans de relation… c’était la situation que je cherchais à éviter. J’entendais bien que pour lui, c’était l’espoir d’un retour dans la ville qui a bercé son enfance et qui le fait encore rêver… mais je ne voyais que le fait que, pour moi, c’était une décision sans appel qui comporte beaucoup de risques avec très peu de réelles certitudes. La peur du précipice. C’est beau le concept de vivre en région, vraiment génial sur papier. Mais quand la ville en question est à 6 heures de voiture, sauter dans le vide est très contre-intuitif.
Priscilla Du Preez via Unsplash
Le vertige a duré près de 2, 3 ou peut-être 4 mois, je ne pourrais même plus le dire. De lourdes discussions sur l’avenir de notre famille, toujours sur le fil entre son bonheur et mon courage. Celui de quitter ma job, ma région, mes amis et ma famille, avec l’espérance d’aller vivre en région, près de la nature et de la tranquillité d’esprit. Et, avoir un peu plus d’argent dans nos poches pour nous offrir une belle maison et des voyages outremer à vivre en famille. Je sais, dit comme ça, j’ai l’air tellement égoïste d’hésiter, mais qui peut se vanter d’être capable de changer sa vie au grand complet sans sourciller. Je les ai d’ailleurs consultés ces quelques personnes de mon entourage qui avaient choisi leur destination sans égard à leur lieu d’origine. Elles ont été mes premières inspirations.
J’ai quelques fois manqué de souffle quand je m’imaginais loin de mes amis et de ma famille de qui je suis très proche. Leur annoncer notre projet a été difficile pour moi. J’avais l’impression de leur arracher l’accès à mes enfants, à ma famille. Mais ils ont, dans l’ensemble, assez bien réagi. Même trop bien! Tellement qu’à un moment donné, j’étais au bout de ma période de consultation et je devais prendre une décision. Au 31 décembre 2020, ultimatum que je m’étais moi-même fixé, j’ai répondu à mon conjoint par l’affirmative.
J’avais dit oui à un projet sur un horizon de 2 à 3 ans, mais dans les faits, un an plus tard, nous montions notre sapin de Noël dans notre maison rimouskoise. Mais ça, je ne le savais pas encore. À la fin de l’année 2020, cette fameuse année maudite (!), j’acquiesçais au projet le plus fou de ma vie sans conviction autre que j’allais faire plaisir à l’homme de ma vie et que je prenais une sage décision pour ma famille. J’avais une seule certitude, celle que l’idée de vivre en région me plaisait et que Rimouski avait tout ce qu’il fallait pour nous (me) plaire.
Le mois d’octobre commence et nous sommes heureux de voir plusieurs activités d’automne débuter.
Une de nos activités coup de cœur est celle du Jardin botanique! Effectivement, le Jardin botanique sera hanté durant tout le mois d’octobre puisque l’ensorceleur Kalbacius ainsi que ses créatures y ont installé leur refuge…
Constatant la situation problématique, l’équipe du Jardin botanique demande votre aide afin d’aider Kalbacius et ses créatures à retrouver leur propre monde.
Plusieurs activités vous attendent sur place comme la course aux bonbons avec Frisson l’écureuil créé par l’autrice et illustratrice Mélanie Watt ou encore l’Atelier de potions ou le Refuge de l’ensorceleur!
Le Festif! revient dans les écoles du Québec, à notre plus grand bonheur!
Le Festif! À l’école reprend vie. Ce projet, c’est de la musique, du bonheur, de l’éducation, des conférences, des spectacles gratuits et des ateliers musicaux!
Ils iront un partout au Québec! Ils visiteront l’Estrie, le Bas-Saint-Laurent, Chaudière-Appalaches, la Côte-Nord, la Mauricie, le Saguenay–Lac-Saint-Jean, la Gaspésie, Québec, Charlevoix, Lanaudière et les Laurentides.
Plusieurs artistes géniaux participent au projet et nous aimerions retourner à l’école pour y être! Effectivement, il y aura Jay ScØtt, AlaclairEnsemble, Qualité Motel, Koriass, Sara Dufour, Les Deuxluxes, Claudia Bouvette, Elliot Maginot, Lou-Adriane Cassidy, Émile Bilodeau, Rymz, Les Louanges, Samian, Les Hay Babies et Ariane Roy.
Ce festival est complètement en ligne et nous adorons le concept qui permet à tous de participer!
Avez-vous des petits chefs à la maison? C’est l’occasion idéale d’apprendre de nouvelles astuces en cuisine et de découvrir de nouvelles saveurs provenant des quatre coins du monde.
Effectivement, les ateliers culinaires vous feront voyager un peu partout avec des recettes originales et délicieuses!
En plus des ateliers de cuisine en direct sur Facebook et des ateliers de cuisine sur Zoom, il y aura des trousses débordant de cadeaux, un grand concours et une tonne de surprises!
Des spectacles en tout genre ainsi que l’embrasement d’une structure géante auront lieu.
Si vous habitez dans la région de Montréal et que vous êtes à la recherche d’une belle activité familiale à faire cette fin de semaine, nous vous proposons d’aller faire un tour à la TOHU puisqu’une grande fête aura lieu de vendredi à dimanche! Il s’agit de la Falla de Saint-Michel et de nombreuses activités amusantes sont proposées durant les trois jours de l’événement.
Il ne faut surtout pas manquer l’embrasement spectaculaire d’une grande œuvre faisant plus de 9 mètres! C’est la première fois depuis 3 ans que l’embrasement peut se faire, et c’est toujours un moment très impressionnant à voir pour les petits et les grands.
L’œuvre géante a été construite par de jeunes Montréalais en démarche d’intégration socioprofessionnelle ainsi que par des bénévoles et des citoyens du quartier Saint-Michel. L’embrasement de l’œuvre est une manière de souligner ce travail collectif tout en organisant une grande fête de quartier autour de l’événement! D’ailleurs, le spectacle inclura aussi des feux d’artifice et de la pyrotechnie.
Outre l’embrasement spectaculaire, de nombreuses activités intéressantes sont aussi proposées aux familles. Il y aura des performances de différents artistes, comme The Brooks ainsi que des ateliers familiaux et des amuseurs publics.
C’est définitivement un événement à ne pas manquer!
La chanteuse Rafaëlle Roy nous partage sa passion et sa reconnaissance pour Naître et grandir via une magnifique publication assortie d’une photo en compagnie d’elle et de ses enfants.
Maya et Milo découlent de sa relation avec Joffrey Charles avec qui elle a récemment annoncé sa séparation.
Dans sa publication, elle parle de la nouvelle application 100% gratuite de la ressource adressée aux parents!
«@naitreetgrandir a réellement été une bénédiction pour moi en tant que maman. Pour mieux comprendre mes enfants, naviguer la parentalité plus doucement et me sentir bien outillée. C’est tellement précieux comme support. Ils ont sorti une nouvelle application 100% gratuite, une première de ce genre au Québec, qui t’offre des informations cohérente de la conception aux 2 ans de ton/tes enfant.s. T’inscris ta grossesse et le tour est joué — ça se fait tout seul. En plus, c’est sans publicités. Bref, je te le conseille vraiment, parce que ça m’a full apaisée qu’on réponde à mes incertitudes, mes questionnements et mes inquiétudes par rapport à mes enfants. Tout est dans cette app. Télécharge-la!» (sic)