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Maison Théâtre présente huit nouveaux spectacles pour la rentrée

Il y a des spectacles pour les tout-petits et les ados!

Maison Théâtre, située en plein cœur du Quartier latin à Montréal, a récemment annoncé les spectacles qui seront à l’affiche cet automne. En tout, huit créations théâtrales adressées aux jeunes de tout âge seront présentées sur les planches de la Maison Théâtre.

La programmation automnale sera diverse et des spectacles en tout genre seront à l’affiche. On trouvera notamment des prestations musicales, du théâtre d’ombres et du jeu clownesque. Voici une brève présentation des pièces à l’affiche cet automne à la Maison Théâtre.

Le musée de la famille

Maison Théâtre

Cette pièce sera à l’affiche du 23 au 25 septembre 2022. Elle est adressée à un public âgé de huit ans et plus. La création originale invite les spectatrices et spectateurs dans l’intimité d’une vraie famille et permet de se questionner sur les liens familiaux.

J’ai jamais, par Youtheatre

Maison Théâtre

Dans J’ai jamais, on retrouve Éléonore Loiselle dans un puissant solo qui porte sur les tourments de l’adolescence. Le spectacle s’adresse aux jeunes de 12 ans et plus et sera présenté du 1er au 6 novembre 2022.

Tonne de briques, par Samsara Théâtre

Maison Théâtre

Ce spectacle s’adresse aux jeunes entre 8 et 12 ans. La pièce se situe entre la fiction et le documentaire, et traite des liens familiaux. On y suit une mère, un père et leur fille qui s’amusent à transposer leurs propres rôles afin de créer une pièce de théâtre. Le spectacle sera à l’affiche du 17 au 22 novembre 2022.


Le potager, par Le Petit Théâtre de Sherbrooke

Maison Théâtre

Ce spectacle est en fait un concert rock pour tout-petits! Sur scène, une serre se dresse et tour à tour, une chanteuse, un guitariste et un joueur de batterie s’y installent afin de donner un spectacle enchanteur au public. Le potager s’adresse aux enfants de 2 à 7 ans et sera à l’affiche du 1er au 16 octobre 2022.

Celle qui marche loin, par Ombres Folles et Cie du RoiZIZO

Maison Théâtre

Ce spectacle pour les jeunes de 10 à 14 ans prendra l’affiche du 19 au 30 octobre 2022. Avec une trame de fond féministe, Celle qui marche loin remonte dans les années 1800 afin de faire découvrir l’histoire de la pionnière Marie Iowa Dorion.

Lettres de la ville peinture, par Valise Théâtre

Maison Théâtre

Ce spectacle s’adresse aux enfants de 3 à 7 ans et sera présenté du 9 au 13 novembre 2022. Il s’agit d’une prestation intime et poétique avec un interprète-conteur qui fera rêver les tout-petits.

Attention : Fragile, par Samsara Théâtre et L’Arrière Scène

Maison Théâtre

Ce spectacle tombe dans le style clownesque et traite de la surconsommation. Il s’adresse aux jeunes de 5 à 10 ans et sera présenté du 30 novembre au 20 décembre 2022 (une période parfaite pour parler de surconsommation!).

Archipel, par L’Illusion, Théâtre de marionnettes

Maison Théâtre

Ce spectacle, qui tombe dans la saison hivernale, sera présenté du 27 décembre 2022 au 8 janvier 2023. Il s’adresse aux enfants de 3 à 6 ans, et il s’agit d’une toute nouvelle création par L’Illusion, Théâtre de marionnettes. Dans Archipel, on mélange des personnages en chair et en os et des marionnettes pour un résultat éclaté et original.

Découvrez-en plus sur la programmation de la Maison Théâtre juste ici.

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Julie Snyder et Cœliaque Québec collaborent pour sensibiliser à la maladie cœliaque

C’est un beau partenariat!

Il y a quelques mois déjà, l’animatrice et femme d’affaires Julie Snyder a lancé une gamme de produits alimentaires en tout genre, dont des sauces, des vinaigrettes et des tofus. Tous les produits de la gamme sont soit végétaliens ou végétariens, et sont exempts de gluten. Avec les années, l’offre de produits sans gluten a augmenté, mais c’est toujours plaisant de voir une nouvelle savoureuse option sur le marché!

https://www.instagram.com/p/CeWO1iVMcyZ/?hl=fr

Afin de donner plus de visibilité aux gens vivant avec la maladie cœliaque, Julie Snyder a annoncé un partenariat avec Cœliaque Québec, un organisme à but non lucratif qui soutient les personnes cœliaques ainsi que les professionnels de la santé qui les accompagnent. Bien qu’il y ait de plus en plus de sensibilisation qui est faite auprès des professionnels de la santé, la maladie cœliaque passe encore bien souvent sous le radar. Cela mène à des diagnostics tardifs pouvant parfois entraîner toutes sortes de complications pour les personnes qui souffrent de la maladie. À ce jour, le traitement pour soulager la maladie est d’opter pour une alimentation sans gluten, un beau défi encore aujourd’hui puisque de nombreux aliments en contiennent.  

Quand on sait que même les enfants aussi jeunes qu’un an peuvent souffrir de la maladie cœliaque, il est plus important que jamais d’être sensibilisé à ses différentes manifestations physiques afin de pouvoir la repérer le plus rapidement possible et faire les changements nécessaires dans l’alimentation.

La collaboration entre Julie Snyder, ses deux partenaires (Marie-Pier Gaudreault et Amélie Léger) et Cœliaque Québec est donc une très belle nouvelle qui, on l’espère, permettra à plus de gens de prendre conscience de l’existence de cette maladie. De plus, les produits alimentaires de Julie Snyder seront bien identifiés sans gluten afin d’être visibles en épicerie.

Pour en savoir plus sur les produits alimentaires de Julie Snyder, cliquez ici.

Pour en savoir plus sur Cœliaque Québec, cliquez ici.

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Cristina Rosato de Trauma attend son premier enfant

«Être enceinte n’a pas été facile.»

C’est sur sa page Instagram que la future maman a partagé la bonne nouvelle avec une splendide photo d’elle lors d’une séance photo de maternité.

En effet, Cristina Rosato (Trauma, Mafia Inc.) attend actuellement son premier enfant.

«Être enceinte n’a pas été facile, j’ai été malade presque tout le long, mais ça a maintenant changé et je me sens mieux ces jours-ci. Je suis très reconnaissante d’avoir eu ce moment spécial/fou/excitant capturé par le merveilleux @richardbernardinphoto dans ma maison à Montréal», a-t-elle écrit dans la légende.

Dans les commentaires, une panoplie de célébrités américaines et canadiennes ont commenté leur joie.

Entre autres, on y voit les doux messages de Laura Vandervoort, Natalie Brown, Meaghan Rath, Kimberly-Sue Murray, Moe Jeudy-Lamour, Kate Bosworth et plusieurs autres.

Toutes nos félicitations à Cristina Rosato.

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Les étrangers et le danger: un incident qui fait réfléchir

Comment avez-vous réussi à établir les règles de sécurité vis-à-vis des inconnus et vous assurer que vos enfants comprenaient bien?

Le 31 juillet dernier marquait le terrible 15e anniversaire de la disparition de Cédrika Provencher. Je ne pense pas me tromper en disant que la possibilité de ce genre d’évènement tragique a de quoi empêcher plus d’un parent de dormir. Depuis qu’elle est toute petite, mon conjoint et moi nous nous efforçons de faire comprendre à notre fille de 4 ans l’importance de ne pas s’adresser aux étrangers. Toutefois, un incident survenu cette fin de semaine me porte à croire qu’on a encore beaucoup de travail à faire pour qu’elle en comprenne bien le concept.

J’attendais avec elle à la pharmacie et il y avait beaucoup d’attente. J’étais assise sur une chaise et ma fille était sur mes genoux. Une dame s’est assise à côté de nous et lui a fait un clin d’œil. Ma fille lui a répondu avec un clin d’oeil. La dame a ri, elle la trouvait mignonne. Quand elle a quitté, j’ai dit doucement à ma fille qu’on ne connait pas la madame, donc on ne lui parle pas. 

Quelques minutes plus tard, un vieil homme passe devant nous et ma fille lui fait un clin d’œil. D’emblée, il me dit : «Oh! Elle fait sa petite aguicheuse!». AGUICHEUSE. Elle a 4 ans! Devant un aussi mauvais choix de mots, le cœur me lève. J’ai figé, je n’ai pas été capable de répondre à l’homme que c’est quelque chose qui ne se dit pas, particulièrement à un enfant de 4 ans. J’explique en parlant assez fort pour me faire entendre des autres personnes assises près de nous, dont le vieil homme, que nous ne connaissons pas cet homme, que c’est un étranger, qu’on ne lui parle pas et qu’on ne fait surtout pas de clin d’œil à un étranger. 

J’ai l’impression de me répéter constamment et que le concept de stranger danger lui demeure complètement étranger. À chaque année scolaire c’est le retour sur les réseaux sociaux de témoignages d’incidents lors desquels des enfants se sont faire suivre, se font demander d’embarquer dans une voiture ou offrir des bonbons par des individus qu’ils ne connaissaient pas. De voir comment mon enfant réagit en présence d’étrangers me fout la chienne.

En toute honnêteté, j’écris ce texte en espérant que les discussions s’ouvrent en commentaire et que je puisse aller puiser un peu dans vos conseils et ressources. Je ne sais plus comment aborder la chose avec elle pour qu’elle en comprenne bien l’importance. 

Avez-vous un enfant qui n’est pas assez méfiant des étrangers?

Comment avez-vous réussi à établir les règles de sécurité vis-à-vis des inconnus et vous assurer qu’ils comprenaient bien?

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Katy Perry veut un autre enfant avec Orlando Bloom

La star s’est ouverte sur sa vie de famille avec l’acteur et leur fille Daisy Dove.

La chanteuse américaine Katy Perry a récemment dévoilé que son conjoint, Orlando Bloom, et elle souhaiteraient avoir un deuxième enfant prochainement.

Cette belle nouvelle a été partagée lors du lancement de la nouvelle boisson pétillante non alcoolisée créée par la star.

Katy Perry et Orlando Bloom ont accueilli leur premier enfant, une petite fille appelée Daisy Dove, il y a déjà presque deux ans.

En effet, le couple célèbre le deuxième anniversaire de leur fille durant le mois d’août!

Alors que cette joyeuse date approche à grands pas, la chanteuse et son mari pensent tranquillement à accueillir un deuxième enfant au sein de leur famille.

Lors de l’événement de lancement de la nouvelle boisson de Katy Perry, la chanteuse a admis qu’elle «adorerait faire grandir sa famille» avec son fiancé Orlando Bloom.

La chanteuse s’est aussi ouverte sur son quotidien avec sa fille Daisy Dove.

Elle a expliqué que sa fille adore se déguiser et danser, et qu’elle n’est vraiment pas gênée. C’est adorable!

Orlando Bloom et Katy Perry s’assurent d’avoir toujours un parent à temps plein avec la fillette et s’échangent les responsabilités entre le travail et la parentalité. C’est un beau travail d’équipe!  

Les parents sont toutefois très discrets sur leur vie privée ainsi que leur vie de famille.

Peu de photos de Daisy Dove ont été partagées sur les réseaux sociaux.

Nous avons bien hâte de voir si Katy Perry et Orlando Bloom vont aller de l’avant avec le projet de bébé 2!

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Clarks propose des chaussures Pokémon aux tout-petits

L’entreprise Clarks a récemment lancé deux modèles de chaussures à l’effigie de Pokémon, et ce sont des modèles parfaits pour les nostalgiques de cette émission japonaise!

Les deux modèles sont des chaussures de style Wallabee, un style qui semble rester populaire, peu importe les années qui passent. La nouvelle microcollection de Clarks comprend, pour le moment, deux modèles pour adultes et un modèle pour enfant.

Clarks

Sur la page Instagram officielle de l’entreprise, d’autres photos de modèles différents ont été partagées, et c’est à se demander si ces chaussures seront aussi disponibles au Canada.

Pour le moment, seuls les deux modèles pour adultes sont disponibles sur le site web canadien. La chaussure noire est vendue au prix de 240$ tandis que la chaussure jaune est vendue au prix de 210$.

Clarks

Le modèle Wallabee est une exclusivité de Clarks et la récente collaboration avec Pokémon donne tout un style aux chaussures! Espérons que les autres modèles aperçus sur Instagram seront aussi disponibles prochainement.

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Vers un bris de service pour les épidurales au Québec

Avez-vous vu cette nouvelle passer?

Les personnes qui accoucheront prochainement au Québec pourraient avoir à le faire sans épidurale, car une pénurie de cathéters utilisés pour ce genre d’anesthésie menace la province.

La nouvelle circule depuis quelque temps déjà pour les autres provinces, mais l’annonce officielle vient d’être faite ce matin par le porte-parole du ministère de la Santé et des Services Sociaux du Québec, Robert Maranda.

La pénurie affecte principalement les cathéters utilisés lors de l’épidurale. Cette intervention médicale analgésique consiste à insérer ledit cathéter dans l’espace épidural afin de pouvoir injecter un anesthésique local. C’est actuellement la technique médicale la plus efficace pour gérer la douleur lors d’un accouchement et plusieurs autres types d’interventions chirurgicales.

Les personnes qui accoucheront dans les prochaines semaines pourront faire face à un revirement de situation. Si leur plan d’accouchement comprend l’usage de l’épidurale dans la gestion de la douleur, il est possible que cela ne puisse pas se réaliser. D’autres moyens médicaux de gestion de la douleur seront disponibles, comme l’administration de médicaments intraveineux.

La pénurie de cathéters est provoquée par un manque de matières premières ainsi qu’un problème de certification de la stérilisation de l’outil médical en Chine. Selon un expert interviewé dans un article de La Presse, la plupart des hôpitaux québécois ont des stocks de cathéters pour le prochain mois, et un partage pourra se faire entre établissements afin d’assurer la continuation optimale du service pour toutes les personnes qui en auront besoin.

Cette situation est évidemment incroyablement fâcheuse et inquiétante pour bon nombre de personnes qui prévoyaient éventuellement avoir recours à l’épidurale durant leur accouchement. TPL Moms est de tout cœur avec elles!

Si suite à cette nouvelle, vous envisagez tenter l’expérience d’un accouchement sans médication, nous vous proposons cet article qui répertorie 10 techniques de gestion de la douleur.

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8 conseils pour rendre la rentrée scolaire plus agréable

Ça s’en vient à grands pas!

La rentrée scolaire approche à grands pas, et plusieurs familles commencent déjà à penser à leur organisation afin de rendre le tout plus facile et agréable. Ce moment est souvent chargé de stress et de choses à faire, tant pour les parents que pour les enfants, et c’est pourquoi quelques conseils peuvent aider à améliorer l’expérience pour tous. Découvrez-en huit dès maintenant.

Préparer des menus

Avec le retour à l’école, les repas du soir peuvent être plus difficiles à organiser. Prenez-vous d’avance et planifiez des menus pour au moins la première semaine d’école. Ça vous fera un stress en moins.

Jonathan Borba via Unsplash

Instaurer une routine

Lorsque l’école recommence, les enfants doivent généralement aller au lit un peu plus tôt. Instaurer cette routine quelques jours à l’avance aidera vos enfants à être prêts pour la rentrée scolaire.

Magasiner les fournitures scolaires à l’avance

Un parent préparé en vaut deux! Évitez la cohue du magasinage de fournitures scolaires (et les pénuries d’items) en y allant d’avance, dès le début du mois d’août.

Faire du repérage si c’est une nouvelle école

Votre enfant fait son entrée à la maternelle ou il a changé d’établissement scolaire? Profitez des quelques jours avant la rentrée pour faire du repérage avec lui. Comment est l’école, de quoi a l’air le terrain de jeux, etc.? Votre enfant se sentira plus à l’aise de commencer sa nouvelle aventure.

Jonathan Borba via Unsplash

Faire un tri dans les vêtements

Que votre enfant porte un uniforme ou non, il est judicieux de faire un tri dans ses vêtements afin de voir ce qui est rendu trop petit et ce qui devra être changé.

Faire le tour des accessoires

Dans le même ordre d’idées, vous pourriez faire un tour des accessoires comme les boîtes à lunch et les coffres à crayons afin de voir ce qui est trop usé et ce qui doit être changé.

Réintégrer doucement l’apprentissage

Il peut être intéressant de doucement réintégrer l’apprentissage plus formel dans le quotidien de vos enfants avant que l’école recommence. Ainsi, ils seront déjà un peu plus habitués avec la routine des devoirs. Les activités peuvent être amusantes, comme faire des sudokus ou des mots croisés avec votre mini.

Réaménager le coin devoir

Si votre enfant a un coin devoir, profitez des quelques jours avant la rentrée scolaire pour le réaménager avec lui. L’endroit sera donc complètement fonctionnel dès le début de l’année scolaire.

Bonne chance et bonne rentrée!

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Alicia Vikander s’ouvre sur sa fausse couche douloureuse

Un des personnages joués récemment par l’actrice a vécu la même expérience…

L’actrice suédoise Alicia Vikander s’est récemment ouvert sur la fausse couche douloureuse qu’elle a vécue avec son conjoint, et son témoignage mérite d’être partagé. Alors que les discussions entourant les fausses couches sont encore taboues dans le milieu de la parentalité, de plus en plus de stars et vedettes en tout genre lèvent le voile sur leur propre expérience avec cette réalité difficile de la vie. Ces témoignages sont toujours très appréciés, puisqu’ils contribuent à normaliser ce qui est vécu par environ un couple sur 5.  

C’est lors d’une entrevue accordée au journal Sunday Times que l’actrice a abordé sa fausse couche. Aujourd’hui maman d’un enfant avec son conjoint Michael Fassbender, Alicia Vikander a raconté que le parcours vers la parentalité a été semé d’embuches. En plus de vivre une fausse couche, l’actrice avait beaucoup de difficultés à tomber enceinte.

« J’ai longuement essayé de tomber enceinte. J’ai eu des moments difficiles pendant le confinement. Pendant un moment, j’ai pensé que je ne pourrais jamais avoir d’enfant », avait-elle raconté au Sunday Times.

Récemment, Alicia Vikander a revisité les émotions qu’elle a ressenties à ce moment précis de sa vie, puisqu’elle a joué un personnage vivant une fausse couche dans la minisérie Irma Vep. Le réalisateur Olivier Assayas a même avoué avoir pensé le rôle pour elle. Dans la série, le personnage d’Alicia Vikander doit rapidement remonter sur scène après son expérience douloureuse, ce qui est tout simplement inhumain. Malheureusement, encore aujourd’hui, la société traite les fausses couches comme un simple bémol médical qui se traite plutôt bien sans prendre en considération les dommages émotifs et psychologiques que cela entraîne. Un meilleur suivi thérapeutique ainsi que de plus grandes ressources devraient être offerts aux personnes vivant une fausse couche.

Dans tous les cas, on souhaite paix et amour à Alicia Vikander ainsi qu’à toutes les personnes ayant traversé une épreuve similaire.

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Je suis une nuance de gris

Notre conception de la maternité est terriblement «blanche ou noire».

Je suis dans la trentaine. Je suis en couple avec mon conjoint depuis plusieurs années. On vient de s’acheter une maison. On a tous les deux le privilège d’avoir un travail qui nous permet de nous offrir de bons restos, des voyages, des festivals, des aventures. On est heureux. Un jour, bientôt, on voudrait peut-être avoir des enfants. J’ai toujours aimé les enfants.  

Et cette semaine, je m’apprête à subir mon deuxième avortement en deux ans.

Je dis bien subir parce qu’un avortement est quelque chose qu’on subit, même quand on le choisit. J’y reviendrai.

La première fois, c’était pendant la pandémie. Quand j’ai vu le résultat du test de grossesse, j’ai sacré doucement. Un petit «f*ck» tout doux, suivi de demi-sourires partagés entre mon chum et moi parce que même si ce n’était pas ce qu’on voulait, c’était quand même un moment qui appelait à de la douceur. On s’est collés en cuillère pendant un long moment, à discuter des options qui s’offraient à nous. Des portes qui s’ouvriraient à nous et des autres qui se refermeraient peut-être à tout jamais. Des risques associés au fait de mettre fin à la grossesse (ou de la poursuivre, mais ça on n’en parle jamais hein? Enfin, c’est un autre sujet). Et surtout de comment ça changerait notre vie “là là”, si on décidait de poursuivre la grossesse.

Crédit: Anthony Tran via Unsplash

On a décidé que ce n’était pas le bon moment («oui, mais y’a jamais de bon moment!»). Ce n’était pas la vie qu’on souhaitait pour nous dans l’immédiat («oui, mais faut pas toujours vouloir tout contrôler dans la vie! Si c’était un signe? Si ça ne marche pas dans le futur?»). Je me rends compte que ce qui est «difficile» dans cette prise de décision ne venait pas tant de nous, mais des autres. Des attentes. De «ce qu’il faut faire».

Du fait qu’on voudrait probablement fonder une famille un jour et même, dans les prochaines années. Pas genre dans 10 ans. Dans pas si longtemps. Genre moins de 5 ans. Moins de 3? Moins de 2? On ne sait pas. Mais pas maintenant.

Du fait que j’ai des amies qui essaient de tomber enceintes sans succès, et que je me confronte à leur tristesse tous les mois alors qu’elles m’écrivent que ce mois-ci encore, ça n’a pas fonctionné.

Du fait que «voir tous les points cités dans le premier paragraphe».

On a pris la décision d’interrompre la grossesse. On s’est dit qu’on avait encore trop de choses à vivre avant la parentalité. Qu’on s’essayerait «peut-être dans une autre année ou deux».

On est maintenant un an plus tard et je viens d’apprendre que je suis de nouveau enceinte.

Le premier indice c’était mon corps qui me l’a envoyé. Un bon midi particulièrement banal, alors que mes seins étaient sensibles, j’ai eu un flash. Je le savais. Avant même de faire le test de grossesse, j’ai pleuré pendant une heure complète dans les bras de mon conjoint. On ne se disait rien. Il n’y avait pas de mots. Comment est-ce que ça pouvait encore nous arriver? Qu’est-ce que les autres diraient? Est-ce qu’on est «obligés» de poursuivre la grossesse, puisqu’on vient de «subir» un autre avortement il y a un an à peine? Bon, là est-ce qu’il faut vraiment prendre ça comme un signe?

Pour ceux qui clameraient à la négligence: nous utilisons une méthode de contraception reconnue qui fonctionne à 93% du temps lorsqu’elle est bien utilisée. Apparemment, je fais partie du 7%. On a fait ce qu’on a pu pour éviter cette grossesse.

On a pris à nouveau la décision d’interrompre la grossesse. La parentalité, c’est quelque chose dont on n’a simplement pas envie «en ce moment» mon conjoint et moi.

Je vais donc subir un deuxième avortement dans les prochains jours. J’y reviens donc: même si on le choisit, on subit un avortement. La première fois, c’était pendant la pandémie, j’étais seule dans la salle d’attente de la clinique à remplir tous les formulaires. Seule à répondre aux questions de l’infirmière qui me demandait si j’étais certaine de ma décision. Est-ce que les femmes qui tombent enceintes et décident de poursuivre leur grossesse se font poser cette même question? L’impact de ne pas être certaine de sa décision me semble plus grand dans ce deuxième cas de figure. Seule quand on m’a fait passer une échographie. Seule sur un petit lit à attendre mon tour, mon cœur battant la chamaille. Seule dans la salle d’opération, avec des inconnues qui me demandaient ce que je faisais dans la vie pendant qu’une douleur aigüe m’empêchait de me rappeler ce que je leur ai répondu. Seule à la sortie de la salle d’opération, à attendre que s’estompent les effets du sédatif. Pour cette deuxième fois, j’opte pour l’avortement par médicament, chez moi. Je ne serai pas seule, même si cette décision implique potentiellement de subir plus de douleur, plus longtemps.

Mais le plus difficile dans tout ça, c’est qu’on continue de subir les effets de l’avortement après l’intervention (tout au long de sa vie aussi? On verra bien), par le biais des commentaires des autres.

L’amie qui te demande «Pis c’est tu pour bientôt vous autres?» alors que tu joues avec son nouveau-né. Apparemment cela confond beaucoup les gens le fait que j’adore passer du temps avec leurs enfants, mais que la maternité ne m’intéresse pas pour l’instant.

La collègue qui tombe enceinte, qui te dit que ce n’est pas idéal, ni prévu, ni voulu, mais qu’il faut voir ça «comme un signe».

La personne qui te dit, pensant rassurer: «oui, mais on ne se sent jamais vraiment prête pour la maternité, tu sais ».

L’autre qui te révèle «qu’elle ne pourrait jamais faire ça, se faire avorter» sans se douter que tu as rendez-vous dans trois jours pour un avortement.

C’est précisément là où je voulais en venir avec ce texte. Ce que je subis depuis un an me fait constater qu’on est terriblement «noir ou blanc» dans notre conception de la maternité. Soit on veut des enfants, soit on n’en veut pas. Et si on en veut, mais pas maintenant? Et si on ne sait pas si on en veut? Et si on en veut quelques mois après avoir subi un avortement? Et si on n’en veut toujours pas un an après cet avortement, même si on s’était dit qu’on se donnait “une autre année”?

Et si on était une nuance de gris?

Je manque cruellement de modèles de nuances de gris autour de moi.

Ce qui ne veut pas dire qu’ils n’existent pas, mais peut-être simplement qu’on n’en parle pas assez, que c’est tabou même? Alors j’en parle, pour toutes les femmes qui sont des nuances de gris.

J’ai récemment franchi la trentaine. Je suis en couple avec mon conjoint depuis plusieurs années. On vient de s’acheter une maison. Un jour, bientôt, on voudrait peut-être avoir des enfants. Cette semaine, je m’apprête à subir mon deuxième avortement en deux ans.

Je suis une nuance de gris, comme vous avez le droit de l’être vous aussi.