Alors que son rival Donald Trump s’est retiré de son entrevue à 60 Minutes de CBS, la vice-présidente et candidate démocrate aux élections Kamalah Harris été questionnée intensément par Bill Whitaker sur plusieurs sujets importants pour les voteurs, notamment son plan économique, la sécurité des frontières, les relations étrangères et la possession d’armes à feu.
Harris, qui a été vivement critiquée par le parti opposé de ne pas faire d’entrevue, a tenu à souligner aux électeurs, à la fin de l’entrevue, que même si elle y avait participé, ils devraient se demander ce que signifie pour eux le fait que Trump ait choisi de ne pas participer lui-même à l’entrevue.
À moins d’un mois des élections, Kamala Harris a engagé une vaste campagne médiatique pour s’adresser aux électeurs et prendre de l’avance dans sa course très serrée contre l’ancien président Donald Trump.
La vice-présidente a été soumise à de vives interrogations sur divers sujets, y compris l’approche de l’administration Biden en matière de sécurité des frontières pendant son mandat.
Elle a noté que l’immigration était un problème de longue date et que le nombre de franchissements illégaux de la frontière avait récemment diminué. Harris a également insisté sur la nécessité pour le Congrès d’agir…
…un Congrès dont les avancées sont bloquées par les décisions républicaines, rappelons-le.
Interrogée aussi sur les conflits au Proche-Orient et Moyen-Orient, Kamala Harris a déclaré que cette guerre devait prendre fin, tout en affirmant qu’Israël avait le droit de se défendre. Elle a également exprimé que trop d’innocents palestiniens avaient perdu la vie dans ce conflit.
En ce qui concerne la relation des États-Unis avec le Premier ministre Netanyahu, elle a souligné l’importance de l’alliance entre le peuple américain et le peuple israélien.
Bien que l’économie s’améliore, le coût de l’épicerie reste élevé, selon Kamala Harris, qui a déclaré qu’il fallait s’attaquer à ce problème. Elle a ajouté que, dans le cadre de son plan, des mesures sont prévues pour faire baisser le prix des courses.
Elle a également souligné que le taux de chômage aux États-Unis est actuellement historiquement bas parmi tous les groupes de population et que l’économie est florissante selon tous les indicateurs macroéconomiques.
Lorsqu’elle a été interrogée sur la manière dont elle comptait financer ses divers plans économiques, qui pourraient ajouter trois billions de dollars au déficit fédéral au cours de la prochaine décennie, un montant qui demeure inférieur à celui proposé par Donald Trump, cela dit, et qui inclut le crédit d’impôt pour les enfants, le crédit pour les premiers acheteurs de maison et l’aide financière pour créer une petite entreprise, Harris a souligné qu’il était temps pour les plus riches d’entre nous de payer leur juste part d’impôts.
Kamala Harris a affirmé qu’il existe de nombreux leaders au Congrès qui comprennent que les réductions d’impôts de Trump ont considérablement creusé notre déficit fédéral.
Interrogée sur la possibilité que le Congrès approuve ou non ses propositions, Harris a déclaré qu’elle se considérait à la fois comme une fervente servante du public et une capitaliste, tout en étant consciente des limites du gouvernement.
Elle a ajouté que de nombreuses personnes au Congrès savent exactement de quoi elle parle, et que leurs électeurs le comprennent également.
Cet entretien approfondi sera certainement utile aux électeurs qui souhaitent mieux connaître la vice-présidente avant de faire leur choix pour l’élection. Tous les sujets abordés y sont traités, et l’entretien complet peut être visionné sur le site de CBS, 60 Minutes.