En plus de ne pouvoir quitter le Canada, il lui est interdit de contacter la plaignante ou de contacter les membres de la famille de la victime.
La plaignante que le juge interdit d’identifier de quelque façon que ce soit, parce qu’elle allègue qu’elle a été victime d’agression sexuelle, n’appartient pas à la famille de l’accusé. Il s’agit cependant d’une personnalité du milieu artistique.
Autres informations divulgées hier, la plaignante était encore une enfant lors des premières agressions.
Ces premiers événements seraient survenus entre 1978 et 1987, à Saint-Lambert, Sainte-Adèle, Sherbrooke et à Québec.
Dans la vieille capitale, la présumée victime aurait été battue à l’aide d’une télécommande.
Une dernière agression serait survenue à Sainte-Thérèse, près de 14 ans après le dernier incident, en 2001. La plaignante était alors âgée dans la trentaine.
Guy Cloutier fait face à huit chefs d’accusation, dont:
grossière indécence;
attentat à la pudeur;
agression sexuelle;
agression sexuelle armée;
voies de fait;
entrave à la justice.
Son avocate Sophie Bourque reviendra en cour le 4 mai pour son enquête préliminaire.