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Le cortège de Tim Walz impliqué dans un accident de la route

Lundi, certains membres de l’équipe de Tim Walz et des journalistes qui l’accompagnaient ont subi des blessures légères lorsqu’un accident a impliqué plusieurs camionnettes du cortège de Tim Walz, candidat démocrate à la vice-présidence et colistier de Kamala Harris, sur l’autoroute. Les véhicules se dirigeaient de l’aéroport vers Milwaukee pour un événement de campagne.

Tim Walz, quant à lui, n’a pas été blessé dans l’accident.

L’accident survenu sur l’Interstate 794 aurait impliqué les véhicules situés à l’arrière du cortège de Walz. Un membre de la presse, qui se trouvait à bord d’un des véhicules touchés, a décrit l’impact comme violent.

Il a déclaré que les passagers avaient été «violemment projetés vers l’avant» lorsque le véhicule derrière eux les a percutés, entraînant ainsi leur véhicule dans celui qui se trouvait devant eux.

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De nombreuses blessures mineures ont été signalées parmi les passagers des véhicules impliqués, telles que des ecchymoses, des saignements de nez et un poignet fracturé. L’un des passagers exprimait également des inquiétudes quant à une possible commotion cérébrale.

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Plus tard dans la journée, lors d’un rassemblement, Walz a exprimé son soulagement en constatant que toutes les personnes impliquées dans l’accident n’avaient subi que des blessures mineures et devraient se rétablir complètement.

Après son événement de campagne, Walz s’est rendu à l’hôpital local pour vérifier personnellement l’état des blessés, présent en raison de leurs blessures ou de possibles commotions cérébrales.

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François Morency parle avec nous de la finale de Discussions avec mes parents

La comédie Discussions avec mes parents se conclura définitivement en décembre, après sept saisons à ICI TÉLÉ, au grand dam des nombreux amoureux de la série et, peut-être, de quelques écureuils tant honnis par le bon Jean-Pierre (Vincent Bilodeau).

Ne comptez évidemment pas sur François Morency, âme et auteur de Discussions… pour dévoiler l’issue de la série.

Seulement, l’humoriste et comédien nous a spécifié un détail important: l’émission ne se terminera pas avec le décès de l’un des parents du clan Morency, Jean-Pierre ou Rollande (Marie-Ginette Guay). Notre journaliste a posé la question à François Morency, et celui-ci s’est montré catégorique: oui, Jean-Pierre et Rollande sont âgés, mais aucune maladie ou mort ne viendra ternir l’esprit feel good de nos réconfortantes Discussions avec mes parents.

«Non, non, il n’en est pas question!», a argué le créateur.

«C’est une comédie, et je voulais que la fin soit à l’image de la série. C’est-à-dire happy, de bonne humeur, drôle…»

François Morency / Crédit : Serge Cloutier

On pourrait néanmoins devoir quand même sortir nos mouchoirs, prévient François Morency.

«Il y aura de l’émotion. Il y a une chanson dont je voulais absolument avoir les droits. J’avais une image dans la tête depuis longtemps pour la dernière scène. On a réussi à avoir les droits de cette chanson, qui est une chanson québécoise, d’un groupe légendaire. Ça donne exactement ce que je voulais que ça donne. Mais, il n’y a pas de cancer, pas d’Alzheimer, pas de mort. Il n’était pas question que j’aille là. Ça aurait été de tricher la série que de terminer avec quelqu’un qui se fait frapper par un truck! Ça n’aurait pas été dans l’ADN de ce qu’on est.»

Cette année, dans Discussions avec mes parents, on suivra les hauts et les bas de la vente de la maison de Jean-Pierre et Rollande. On devrait bien rigoler lors des visites libres et avec la recherche de la nouvelle résidence du couple. Le tandem optera-t-il pour un condo, une maison écologique, un conteneur recyclé, une RPA ou – pourquoi pas! –  un camp de nudistes? La disparition du Publisac, le groupe La grande secousse, un appareil auditif et une collection pour enfants signée Danielle Cuivre occuperont aussi Jean-Pierre et Rollande. François, lui, ira faire du remplacement à l’école de la petite Lola (Victoria Bouchard), Judith (Caroline Bouchard) et Earl (Karl Graboshas) lanceront une compagnie de fromage et Raynald (Blaise Tardif) jouera les Roméo avec sa Chantal (Amélie Bernard). On retrouvera en outre les attachants (ou pas…) Roch Garneau (Denis Bouchard) et sa Gisèle Sanche (Nathalie Coupal), et la très stoïque Madame Dupuis (Danielle Fichaud), qui tentera de suivre les traces de son idole, Marthe Laverdière…  

Bien sûr, les flashbacks dans les années 1980 seront encore nombreux et auront même droit à deux épisodes complets, avec des extraits tirés des précédentes années de Discussions avec mes parents.

Un spécial «coulisses» couronnera finalement la saison.

Marie-Ginette Guay et Vincent Bilodeau, interprètes de Rollande et Jean-Pierre, dans Discussions avec mes parents / Crédit : Serge Cloutier

Ces petits soubresauts du quotidien, narrés de la façon bon enfant de Discussions avec mes parents, expliquent à eux seuls le succès de la fiction, estime François Morency, qui a puisé sa matière dans son propre bagage pour faire rire l’auditoire. Souvenons-nous que cette belle expérience a modestement débuté avec des statuts Facebook sans prétention de ce dernier, où il recopiait simplement des conversations tenues avec les véritables auteurs de ses jours! Puis, les statuts Facebook sont devenus un livre paru en 2017 aux Éditions de L’Homme, puis l’incontournable télévisé qu’on connait.

Mieux encore, Discussions avec mes parents a résonné hors de nos frontières: le rendez-vous a notamment été relayé sur la plateforme TV5 Monde Plus, où il était ainsi accessible dans plus de 117 pays et territoires. Il y a quelques années, des pourparlers étaient également en cours pour adapter le format au Moyen-Orient, en Asie, en Europe de l’Est, en Allemagne et en Belgique.

«Il faut parler aux gens de choses qui les concernent. Il faut qu’ils se reconnaissent. Plus tes références sont ancrées dans une vérité que les gens connaissent, plus ça va marcher. Et tu n’as pas à chercher loin; si tu parles de toi, si tu as été élevé ici, que tu as vécu ici, que tu as des références d’ici, parle de ça! Les gens vont se reconnaitre dans ton vécu à toi. On l’a toujours dit: plus tu es personnel, plus tu es international.»

Et les proches de François Morency dans la vie, dont ses frères et sa sœur – son papa et sa maman sont hélas décédés –, comment réagissent-ils à la fin annoncée de leur incarnation cathodique?

«Ils sont bien curieux de savoir comment je finis ça! On s’est vus il y a deux semaines et je n’ai rien voulu leur dire. Je leur ai dit qu’ils le verraient en même temps que tout le monde! Vous braillerez en même temps que tout le monde à la fin…!»

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Onde de choc à la CAQ: Pierre Fitzgibbon claque la porte!

Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, a annoncé sa démission, une décision qui a surpris de nombreuses personnes. Cette annonce, survenant quelques jours avant l’ouverture de la session de l’Assemblée nationale, laisse présager un vaste remaniement à venir au sein du gouvernement du Québec… ce qui déplaît à François Legault, on le sait!

https://twitter.com/JdeMontreal/status/1831025436152791376

L’annonce de la démission de Fitzgibbon devrait pousser le gouvernement du premier ministre François Legault à procéder rapidement à des ajustements, alors que les réunions du caucus de la CAQ se tiennent actuellement à Rimouski.

C’est une véritable onde de choc qui traverse la CAQ et tout le paysage politique québécois en ce retour du congé de la fête du Travail!

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Le moment choisi de la démission de Fitzgibbon est particulièrement délicat… alors que la commission chargée d’examiner son projet de loi sur l’énergie doit tenir une importante audition publique la semaine prochaine.

Mais, rappelons que Fitzgibbon a mentionné à plusieurs reprises au cours des derniers mois la possibilité de son départ, en soulignant qu’il ne rajeunissait pas, lui qui fêtera ses 70 ans à l’automne…

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Trump estime qu’il avait «tous les droits» de s’ingérer dans l’élection

Dans une entrevue sur Fox News le 1er septembre dernier, l’ancien président des États-Unis, Donald Trump, a affirmé que malgré les accusations portées contre lui pour ses tentatives de renverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020, il avait «tous les droits» d’interférer dans cette élection.

Lors de l’entretien télévisé, Donald Trump a invoqué son immunité présidentielle en affirmant qu’il avait eu «tous les droits» de s’immiscer dans les élections de 2020.

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Cette déclaration intervient quelques jours après que Jack Smith, le procureur spécial qui dirige l’enquête fédérale sur les tentatives de Trump d’interférer dans le processus électoral, a déposé un nouvel acte d’accusation remplaçant le précédent, prenant en compte les récentes clarifications de la Cour suprême concernant l’immunité présidentielle.

Dans l’acte d’accusation révisé, Jack Smith précisait que Trump n’avait «aucune responsabilité officielle» concernant la certification des résultats électoraux par un État et qu’il agissait «non pas en tant que président, mais en tant que candidat».

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Lors de l’entrevue, Donald Trump s’est également vanté du fait que, depuis son inculpation, sa position dans les sondages a grimpé:

«C’est tellement fou que mes chiffres dans les sondages augmentent.»

Trump a souligné que, en général, les cotes de popularité des personnes inculpées ont tendance à diminuer.

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Peu après les déclarations de Trump, la campagne de Kamala Harris a soutenu que ces propos démontraient de manière évidente que Donald Trump se considérait comme étant «au-dessus des lois.»

Rappelons que le mois dernier, la Cour suprême a décidé que les présidents en fonction bénéficiait de l’immunité pour les actes accomplis pendant un mandat présidentiel.

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Stéphan Bureau: «On n’aime pas beaucoup ce qui nous bouscule»

L’image du Stéphan Bureau s’apprêtant à prendre la barre d’une nouvelle table ronde hebdomadaire, Une époque formidable, à Télé-Québec, ne concorde plus vraiment avec celle du premier de classe surdoué des communications qu’il fut jadis, devenu chef d’antenne dans la jeune trentaine, à TVA, puis à Radio-Canada, et ayant multiplié les mandats prestigieux.

Se porter à la défense de Donald Trump dans l’arène médiatique à l’heure actuelle, à l’approche de l’élection américaine historique qui approche, est une initiative risquée, voire un jeu dangereux. Mais, Stéphan Bureau n’a jamais craint de se brûler en tâtonnant le feu, et pourquoi pas en l’empoignant à pleines mains. Est-il trumpiste? Complotiste?

Les allusions paraissent l’agacer, mais ne le démontent pas.

HollywoodPQ s’est entretenu avec l’animateur-journaliste-électron libre, à quelques jours de la première de son émission, le mercredi 4 septembre, à 20 h, à Télé-Québec. Compte-rendu.  

HollywoodPQ : Stéphan, vous tenez les commandes d’un nouveau grand plateau de discussion à Télé-Québec, intitulé Une époque formidable. Il s’agit là d’une expression que vous utilisez souvent, mais, employée comme titre d’émission, elle peut avoir une connotation ironique. Est-ce le cas?

Stéphan Bureau: «Ça peut l’être, évidemment. Je pense qu’il y a parfois de quoi grincher des dents, quand on regarde les bulletins de nouvelles, quand on prend la mesure des changements qui sont en train de bousculer nos vies. Il y a de fortes chances qu’on se dise que ça puisse être un peu ironique. Je ne connais pas beaucoup de citoyens qui n’ont pas l’impression d’être un peu dépassés… Mais, ce ne l’est pas. Formidable, ce n’est pas mélioratif; formidable, c’est comme extraordinaire. C’est hors gabarit. Nous sommes dans une époque qui est, je pense, unique. Notamment en raison de l’accélération des changements technologiques, sur une échelle insoupçonnée et insoupçonnable. La révolution de l’intelligence artificielle et la possibilité – en fait, la certitude –, que nous allons bientôt être dépassés par la technologie… Il n’y a pas de précédent. Une époque formidable, ce sont de nouveaux horizons, mais ce sont des horizons où on pourrait perdre le contrôle.

Cette époque est formidable, engageante, excitante. Moi, je ne regrette pas une seconde d’être en vie aujourd’hui. Et je pense que c’est le moment où on doit discuter, parler, débattre à l’occasion, et surtout, ne pas rester indifférents. Parce que ceux qui resteront les bras croisés illustreront le vieux proverbe: qui ne dit mot consent. Je ne pense pas que notre émission va changer quoi que ce soit à l’équation générale et mondiale, mais c’est une petite ambition, qui va mettre du temps avant de se cristalliser.

Trouver le ton pour lancer l’émission, ce n’est pas simple. Et ce, dans un Québec, en somme, égal à lui-même. C’est-à-dire qu’on cherche toujours le consensus. On n’aime pas beaucoup ce qui nous bouscule. Mais, on devrait, nous, bousculer l’époque, se poser des questions, se permettre de connaître des opinions, et faire en sorte qu’on n’en sera pas des victimes, de l’époque.»

HPQ: Quels sujets seront abordés au premier rendez-vous d’Une époque formidable?

SB: «On parle de notre passion démesurée pour la politique américaine, comme si on était tous atteints d’une maladie collective depuis trois mois. J’ai l’impression que tout le monde est devenu un super spécialiste de la politique américaine, et en connaît chacun des détails comme personne auparavant! Notre politique, soudainement, semble fade et molle. Est-ce que ça pourrait changer notre manière de faire de la politique? Est-ce qu’on imagine un jour que Marjo pourrait aller chanter à la convention de l’ADQ, ou je ne sais quoi, comme on attendait Beyonce chez les Démocrates? [Les invités seront Martin Proulx, animateur du balado La dernière élection, Jean-François Lisée, ancien correspondant à Washington, Noémi Mercier, journaliste indépendante, et Biz, NDLR].  

Je pose la question en deuxième sujet: pourquoi la téléréalité nous fascine à ce point-là? Pourquoi est-ce la seule télé qui parle aux jeunes et qui fait vivre encore les réseaux de télévision? Il y a 20 ans, la téléréalité était méprisée et regardée en cachette; aujourd’hui, c’est la télé qui pogne. Est-ce qu’il y a un lien avec la campagne électorale américaine et le fait que ça ressemble à de la téléréalité? [Les invités seront Ghyslain Octeau, dernier gagnant de Survivor Québec, Martin Proulx, producteur de téléréalité (dont La Voix et Sortez-moi d’ici!, NDLR), Jean-Thomas Jobin, consultant sur Survivor, et Frédéric Gieling, réalisateur de Pignon sur rue et Big Brother Célébrités, entre autres, NDLR].

Le dernier sujet porte sur les écrans. Est-ce qu’il faudrait imposer une majorité numérique? Comme pour les permis de conduire, est-ce qu’il faudrait avoir un âge minimum pour être sur les réseaux sociaux? J’ai des jeunes avec moi, et j’ai une chercheure qui s’est intéressée à l’idée d’interdire l’accès aux réseaux sociaux chez les 16 ans et moins, par exemple.»

HPQ: Le concept de votre nouvelle tribune n’est pas sans rappeler celui du Monde à l’envers, que TVA a débranché l’an passé à la dernière minute, à la surprise générale, après une seule saison. Avez-vous retenu certains enseignements de cette expérience, qui vous aident peut-être aujourd’hui dans l’élaboration d’Une époque formidable?

SB: «On a fait ce qu’on avait à faire, on l’a bien fait. On était numéro un le vendredi. L’émission n’a pas été renouvelée. Il y a des circonstances qui l’expliquent, comme je l’ai souvent dit. Il y a 500 et quelques personnes qui ont perdu leur job après que notre émission eut été annulée. C’est clair que, dans une organisation, on priorise les employés à temps plein quand il y a des problèmes économiques. Je comprends qu’ils aient fait des choix. Ça m’a peiné. Et je n’ai rien d’autre à dire parce que, pour moi, c’est vraiment de l’histoire ancienne. Je n’ai rien d’autre à dire face à ça.

Je vois le prix que ça demande de partir un show, en termes d’énergie. Je revis la même chose. Il n’y a rien d’autre à faire que de prendre acte. J’oserais dire que ma vie, dans la dernière année, à cause de ce qui s’est passé, a été formidable, pour reprendre un qualificatif que j’applique à mon émission. J’ai l’impression d’avoir une vie formidable et je ne le regrette pas du tout. Parfois, les circonstances sont poches, mais quand tu fais le bilan après, tu dis: franchement, ça a ouvert toutes sortes d’avenues que je n’imaginais pas.»

HPQ: Vos analyses de l’actualité ne font pas nécessairement l’unanimité. Elles sont critiquées sur les réseaux sociaux, remises en question par vos collègues journalistes. Comment composez-vous avec cette aura de mouton noir?

SB: «Je ne contrôle pas la parole des autres. Je regarde et m’intéresse peu à ce qui est dit et écrit, et ce n’est pas une blague. Je pense que c’est le principe même de la liberté d’expression. On peut me traiter de génial premier de classe, ou de pourri merdeux. C’est permis! Ça fait partie de ce que la liberté d’expression engendre. Ça ne me préoccupe pas beaucoup. Moi, je suis responsable d’une chose, et une seule seulement: ma parole. Parfois, elle est défaillante, parfois je me trompe, c’est évident. Mais, au-delà de ça, sur la moyenne, je n’ai absolument aucun doute sur ce que je fais, sinon je ne le ferais pas. L’opinion des autres, peu m’en chaut, parce que je ne la contrôle pas. Je n’ai pas d’impact sur ce que les autres pensent.

Aujourd’hui, de toute façon, le commentaire repose souvent sur la mauvaise foi. Aller corriger des gens qui t’apostrophent en étant de mauvaise foi, ou qui te prêtent une intention qui n’est vraiment pas celle de ton commentaire ou de ton opinion, c’est une game perdue d’avance. Moi, je ne peux pas dire que ça m’affecte beaucoup, et j’espère que tous ceux qui font mon métier ne se laissent pas affecter par ça non plus. C’est la marge. L’essentiel n’est pas là. On peut être en désaccord avec une idée ou une manière de faire, mais s’en prendre aux personnalités, c’est tellement ridicule!»

HPQ: Et quand on vous qualifie de complotiste, comment réagissez-vous?

SB: «Qui le dit? Qui dit ça? Qui est la personne qui sait ça, ou pense ça? J’espère que la plupart de mes collègues journalistes peuvent, à leurs heures, être complotistes. Parce que, dans l’histoire de l’humanité, des complots, il y en a eu. Est-ce que c’est une étiquette infamante? Je ne pense pas. Après, complotiste de quoi, et qui le dit?»

HPQ: Vous qui avez touché un peu à tout, de l’information brute au divertissement (il a conçu et animé les galas hommage Juste pour rire, NDLR), quel genre de télé souhaitez-vous faire, en 2024?

SB: «Je fais la télé que je peux faire, qui est compatible avec l’époque, qui est compatible avec Télé-Québec. J’espère, une télé qui est utile. Elle peut être ludique, drôle, le fun. C’est évident qu’on ne fait pas de la télévision pour se faire ch*er ou que ça soit triste ou ennuyant. Je souhaite qu’il y ait un peu de matière à se mettre sous la dent. C’est mon souci, dans tout ce que je fais. Je n’ai pas vocation de faire ce métier pour autre chose que d’être ponctuellement utile. Je trouve que c’est un beau mot!»

HPQ: En tant que spécialiste des affaires américaines et étrangères, vous collaborez aux différentes tribunes d’information de TVA et de QUB radio, à l’émission Les faits d’abord, d’Alain Gravel, à ICI Première, à la chaîne d’information française BFM, et vous nourrissez votre balado, Contact, en plus de piloter Une époque formidable, à Télé-Québec. Vous aimez cette posture d’électron libre, avec des «tentacules» sur tous les réseaux?

SB: «Ce n’était pas le plan de match. Les circonstances ont fait que les choses se sont développées ainsi. Mais, ce que vous soulevez en disant électron libre, je ne déteste pas ça. Toute ma vie durant, j’ai essayé de garder des marges de manœuvre. Je pense que c’est précieux. Et j’espère que ce l’est pour tous ceux qui font mon métier, même si ce n’est pas toujours facile. C’est important de garder une marge existante et une liberté pour penser, pour réfléchir et, surtout, dire ce qu’on pense. Ce qui nous menace le plus, c’est de ne pas avoir l’espace et/ou le courage pour dire ce qu’on pense quand on fait nos métiers. Il y a des conséquences plus graves encore à ne pas dire ce qu’on pense et à le refouler. J’essaie le plus possible d’être juste, droit, et de ne pas faire le contraire de ce que je pense! Et je suggère à tous ceux qui ont une opinion sur mon travail d’adresser leurs messages à mes différents clients, et leur faire savoir qu’ils sont irresponsables de m’engager…!»

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René-Charles Angélil devrait se marier bientôt

Ce n’est pas tous les jours qu’on apprend que le fils de Céline Dion, René-Charles Angélil va se marier!

Selon Closer, il semblerait que le fils de la reine québécoise de la chanson épouserait son amoureuse de longue date, Angelique Weckenmann et ce, très bientôt.

Les tourtereaux se seraient rencontrés en 2016 à l’aréna. Elle faisait du patinage artistique et lui du hockey, tous deux à Las Vegas. Toutefois, leur parcours a été parsemé d’embûches…

https://www.instagram.com/p/Cx8eK1_xBxy/?img_index=1

Évidemment, il serait facile de croire que Céline Dion n’approuverait pas cette union. Toutefois, il semblerait qu’il en soit autrement. D’ailleurs, la future femme de René-Charles les a accompagnés, sa mère et lui, à Paris durant les Jeux olympiques, rapportait Gala.

Toujours selon Closer, le couple aurait décidé de miser sur un mariage simple et authentique.

Céline Dion chantera-t-elle pour l’événement?

Ce qui est certain, c’est que la cérémonie sera assurément grandiose!

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Kamala Harris s’illustre lors de sa première grande entrevue télévisée sur CNN

Kamala Harris, alors en tournée de campagne à Savannah, en Georgie, a répondu aux questions lors d’une entrevue télévisée, alors que nombreux étaient ceux qui attendaient avec impatience de la voir dans ce format depuis sa nomination en tant que candidate du Parti démocrate à l’élection présidentielle.

Lors de son premier entretien télévisé, Kamala Harris était accompagnée de Tim Walz, son colistier pour l’investiture du Parti démocrate, Harris a fourni davantage de détails sur les politiques qu’elle souhaite mettre en place lorsqu’elle accédera à la présidence notamment en affirmant que sa priorité absolue était de renforcer la classe moyenne.

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Lors de cette entrevue de moins d’une heure avec Dana Bash, diffusée sur CNN, Kamala Harris a aussi répondu à diverses critiques la concernant.

Kamala Harris a notamment été interrogée sur ses positions fluctuantes concernant des enjeux majeurs tels que le changement climatique, l’immigration et la fracturation hydraulique (fracking).

Harris a indiqué à Dana Bash qu’elle demeurait fidèle à ses valeurs fondamentales, mais que ses expériences en tant que vice-présidente l’avaient amenée à se concentrer davantage sur la recherche de consensus.

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Cet entretien a clairement montré l’évolution de Kamala Harris, qui est passée d’une candidate progressiste lors de sa campagne présidentielle de 2019 à une position plus centriste en 2024, une évolution qui s’avérera essentielle pour remporter les États clés lors de l’élection de novembre.

Kamala Harris a insisté sur l’importance des répercussions des franchissements illégaux des frontières et a affirmé que ceux qui enfreignent ces règles doivent en subir les conséquences.

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Harris a d’ailleurs refusé de donner de l’importance aux propos de Trump et de ses récents commentaires raciaux, voire carrément racistes.

Harris a décrit les propos de Trump comme étant le même vieux discours usé et a demandé gentiment la question suivante.

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Kamala Harris, qui roule à toute vitesse depuis le début de sa candidature, se prépare maintenant pour une journée déterminante avec le débat très attendu face à Trump, prévu pour le 10 septembre sur ABC News.

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J.D. Vance hué par des membres de l’Union des pompiers à Boston

J.D. Vance, colistier de Donald Trump, a provoqué une réaction marquante lors de son discours à l’Association internationale des pompiers à Boston.

En s’adressant au syndicat des pompiers, il a été accueilli par de vives huées, un accueil particulièrement bruyant qui a été largement diffusé dans une vidéo sur les réseaux sociaux.

Avant de commencer son discours, Vance a déclaré que son audience était composée de «fans» et de «détracteurs» alors qu’il semblait surpris par l’accueil tumultueux qu’il a reçu.

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La réaction à l’égard de Vance contraste fortement avec celle réservée à Tim Walz, colistier de Kamala Harris, qui s’est exprimé devant la même union la veille.

Walz a été chaleureusement applaudi tout au long de son discours, au cours duquel il a évoqué son travail en tant que gouverneur du Minnesota et son engagement en faveur des droits des pompiers et des syndicats.

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Vance a ensuite vanté sa campagne ainsi que celle de Trump comme étant en faveur des travailleurs, ce qui a provoqué une réaction de la foule: «Trump et moi sommes fiers d’être le parti républicain le plus favorable aux travailleurs de l’histoire.»

Cette déclaration de J.D. Vance a particulièrement suscité de vives huées de la part de l’auditoire.

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Le compte Twitter officiel de la vice-présidente Kamala Harris a d’ailleurs raillé l’accueil réservé au candidat républicain sur les réseaux sociaux.

La compétition est intense entre les deux partis, chacun cherchant à obtenir le soutien des syndicats durant la campagne électorale.

Cependant, la réponse du syndicat de l’Union des pompiers de Boston à Vance indique que Trump et son colistier ont encore du chemin à parcourir.

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La prison pour le premier entré dans le Capitole lors de l’insurrection

Michael Sparks, âgé de 47 ans et résident de Cecilia, Kentucky, a été condamné à plus de quatre ans de prison (53 mois) pour avoir été le premier émeutier à pénétrer dans le Capitole lors des événements chaotiques du 6 janvier 2021.

Loin de montrer des remords pour ses actions, Sparks a été reconnu coupable de plusieurs accusations, dont trouble à l’ordre public et interférence avec la police durant les troubles civils.

Michael Sparks faisait partie d’une foule de partisans de Trump qui a pénétré dans le Capitole par une fenêtre brisée peu après 14 heures, le 6 janvier 2021, dans une tentative d’entraver la certification officielle des résultats du collège électoral de 2020, qui avait attribué la victoire à Joe Biden.

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Sparks a été motivé pour se rendre à Washington, comme plusieurs milliers de personnes, par sa participation au rassemblement «Stop the Steal» organisé par le président Donald Trump, qui s’est tenu peu avant l’heure de la certification des résultats d’élection.

Sparks, qui avait publié des messages provocateurs appelant à la guerre civile dans les jours précédant le 6 janvier, est entré dans le Capitole en portant un gilet pare-balles, avec l’intention de perturber le processus en affirmant dans ses publications «qu’il est temps de les traîner hors du Congrès.»

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Avant de recevoir sa condamnation, Sparks a montré peu de remords lorsqu’il s’est adressé au juge, tout en continuant de croire aux théories conspirationnistes infondées selon lesquelles les élections présidentielles de 2020 auraient été volées.

Dans sa déclaration, il a affirmé qu’il pense toujours que nous vivons sous une tyrannie et, bien qu’il ait exprimé des regrets sur le fait que les événements de ce jour-là n’aient servi à rien, il a surtout exprimé son désespoir face à la situation actuelle du pays.

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Le juge a rejeté la demande de la défense visant à réduire la peine à une année de détention à domicile, tout en exprimant des critiques sévères envers l’accusé.

De leur côté, les procureurs ont mis en avant la préparation minutieuse de Sparks et ses intentions, notamment l’achat d’un fusil et d’un gilet pare-balles dans les jours précédant l’émeute, comme preuve de sa participation délibérée.

Le juge a également souligné que Sparks semblait ne pas comprendre pleinement la gravité des événements de ce jour-là et l’ampleur de ses actes.

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Une grande victoire pour Léa Clermont-Dion et les victimes de crimes sexuels

Cela aura pris sept ans avant que Léa Clermont-Dion obtienne justice. Sept longues années de procédures judiciaires à la suite de sa plainte officielle, en 2017, contre l’ancien journaliste Michel Venne.

Pour ceux qui ne sont pas au courant des faits, les voici.

En 2008, Léa Clermont-Dion, alors âgée de 17 ans, était la stagiaire de Michel Venne qui était, à l’époque, directeur de l’Institut du Nouveau Monde, dont il est aussi fondateur. C’est durant la session de l’école d’été de cette année-là que les événements l’incriminant ont eu lieu.

La première fois, Michel Venne a déposé sa main sur la cuisse de Léa Clermont-Dion, près de ses parties intimes, pendant quelques secondes. C’était durant un trajet en taxi, alors qu’il était assis entre elle et sa femme.

Quelques jours plus tard, le directeur raccompagnait la jeune femme au logement qu’elle occupait pour la durée de l’événement. Cette fois, il a touché les parties génitales de la plaignante par-dessus ses vêtements, avant de tenter d’avoir un contact direct, sous ses sous-vêtements.

Aujourd’hui, en 2024, l’histoire se termine enfin alors que Michel Venne est reconnu coupable de contacts sexuels et d’agression sexuelle à l’égard de Léa Clermont-Dion. Il devra purger une peine d’emprisonnement de six mois.

Elle a choisi de partager la nouvelle via ses réseaux sociaux.

«En octobre 2017, à l’âge de 27 ans, j’ai porté plainte pour une agression sexuelle survenue lorsque j’avais 17 ans. Aujourd’hui, sept ans après avoir entamé des démarches judiciaires et seize ans après les faits, je peux enfin dire que ce chapitre de ma vie est maintenant clos. Aujourd’hui, l’appel de la défense a été rejeté à l’unanimité, l’accusé a été reconnu coupable et devra purger une peine de six mois de prison. J’éprouve un grand sentiment de sérénité. Celui d’avoir fait le bon choix, d’avoir écouté ma petite voix malgré toutes ces tentatives de me faire taire. Je ne me suis pas tue et j’ai persisté. Désormais, je tourne la page sur cette histoire triste qui finit bien, une fois pour toute. Merci à mes proches qui ont été là jusqu’au bout, au valeureux Me Michel Bérubé et à Sophie Sheedy. Je pense aussi à l’enquêteur Daniel Raymond parti trop [tôt], celui qui m’a crue le premier, et qui a été pour moi un guide dans tous ces travers. Je pense à toi Dan», écrivait-elle, pouvant enfin tourner la page, soulagée.

C’est une grande victoire pour Léa Clermont-Dion, mais aussi un message d’espoir pour toutes les victimes qui dénoncent leur agresseur, puisqu’elles peuvent voir qu’obtenir justice est possible.