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L’ex-président Donald Trump a récemment engagé une action en diffamation contre ABC News et son présentateur George Stephanopoulos. Cette action fait suite à une interview télévisée entre Stephanopoulos et Nancy Mace, au cours de laquelle elle a été interrogée sur son soutien à Trump.

Dans l’émission This Week diffusée sur ABC News la semaine dernière, George Stephanopoulos a interrogé Nancy Mace sur sa décision de soutenir Donald Trump malgré le verdict civil concernant les allégations d’abus sexuels formulées par E. Jean Carroll.

Stephanopoulos s’est emporté au cours de l’entretien, affirmant que Trump avait violé E. Jean Carroll et en demandant à Mace pourquoi elle continuait de soutenir Donald Trump dans ses démarches de réélections à la présidence des États-Unis.

Mace, de son côté, a reproché à Stephanopoulos de tenter de la ridiculiser. Elle a souligné que le verdict provenait d’une procédure civile et non pénale, et selon elle, cela n’avait aucune signification puisqu’il ne s’agissait pas d’une affaire criminelle.

Dans cette nouvelle action en justice, Trump allègue que les remarques de Stephanopoulos à la télévision sont diffamatoires. La plainte a été déposée devant le tribunal fédéral du district sud de la Floride. L’équipe de Trump soutient que Stephanopoulos a délibérément fait ces commentaires dans le but de porter atteinte à sa réputation.

Ces récentes poursuites judiciaires font partie d’une série d’actions en justice engagées par Trump contre les médias.

Par exemple, il a dernièrement été contraint de verser près de 400 000 dollars en frais judiciaires au New York Times suite à une action en justice qui n’a pas abouti.

L’équipe juridique de l’ancien président Donald Trump a du mal à trouver une caution pour couvrir une amende de 464 millions de dollars américains imposée lors de son procès pour fraude au civil.

Les 30 souscripteurs contactés pour garantir la caution, devant être versée d’ici la fin du mois, ont refusé d’avancer le montant requis.

Les avocats de Trump ont donc déclaré au tribunal qu’ils n’ont pas pu obtenir la caution nécessaire pour permettre à Trump de faire appel, malgré leurs efforts. Dans une déclaration sous serment, Gary Giulietti, le courtier en assurances de Trump, a dit que le montant de la caution requis était presque impossible à obtenir. Alan Garten, l’avocat général de la Trump Organization, a également confirmé ces difficultés, les qualifiant d’insurmontables.

Trump lutte désormais contre les conditions imposées par les souscripteurs, et ceux-ci insistent pour que la garantie soit en espèces plutôt qu’en biens immobiliers, ce que la Trump Organization trouve très préoccupant. Les biens immobiliers de Trump ne peuvent pas être utilisés dans cette affaire, ce qui complique davantage la situation. Les avocats de l’ex-président ont argumenté qu’il n’y avait qu’une seule option: la vente forcée des biens immobiliers, ce qui entraînerait des pertes massives et irrécupérables.

Cette affaire a été initiée par le procureur général de New York, Letitia Jim, et jugée par le juge Arthur Engoron, qui a ajouté les intérêts au montant. Le jugement a déclaré que Donald Trump, Donald Jr. et Eric étaient responsables d’avoir exagéré les actifs de Donald Trump pour obtenir de meilleurs prêts et assurances pendant dix ans.

Une grande compagnie d’assurance qui avait auparavant fourni une caution de plus de 90 millions de dollars pour un autre procès impliquant Trump, celui où il a poursuivi E. Jean Carroll pour diffamation, ne peut pas non plus accepter un bien immobilier comme garantie pour la caution.

Les avocats de l’ex-président demandent à une cour d’appel de réduire le montant de la caution. La Trump Organization affirme que vendre les actifs aurait un impact financier immédiat et causerait des dommages irréparables.

Le bureau du procureur général de New York s’oppose à cette demande de réduction de la caution par crainte que Trump ou ses coaccusés ne tentent d’éviter les jugements et ne compliquent l’application de la loi.

Kamila Valieva, patineuse artistique russe, a fait l’objet d’un scandale de dopage qui suscite de nombreuses critiques et inquiétudes, notamment de la part de l’AMA. Rappelons qu’elle est suspendue jusqu’au 25 décembre 2025 après un contrôle positif à la trimétazidine, un médicament pour le cœur, effectué lors des Jeux olympiques d’hiver de Pékin.

L’AMA est particulièrement consternée par le fait que Valieva ait été la seule personne à faire l’objet de mesures punitives, alors qu’elle avait 15 ans au moment où le scandale s’est produit.

Rien n’indique que son entourage, qui comprend son équipe médicale et d’entraîneurs, ait fait l’objet d’une enquête ou d’une sanction, alors que l’AMA stipule que les personnes qui travaillent avec des athlètes mineurs impliqués dans le dopage doivent faire l’objet d’une enquête.

C’est donc surtout la santé et l’intégrité physique de la jeune athlète qui inquiète désormais, au delà du reste.

L’AMA a appelé à une révision des règles antidopage après la décision du TAS qui a condamné l’adolescente à une suspension de quatre ans, ce qui a soulevé des questions concernant le réseau qui l’entoure.

Le directeur général de l’AMA, Olivier Niggli, a fait part au public de la nature «désagréable» de cette situation. Il a également souligné le manque de responsabilité de ceux qui ont pu aider Valieva à se doper.

Valieva a démontré son extraordinaire talent sur la scène mondiale en devenant la première femme à effectuer un quadruple saut en compétition olympique. Ses exploits ont toutefois été rapidement éclipsés par le scandale de dopage qui a suivi.

Les Jeux olympiques d’hiver de 2026 approchent à grands pas, et tous les regards seront tournés vers les systèmes mis en place pour éviter que l’incident de Valieva ne se reproduise.