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Il n’y a pas que Subban qui doit être « incorporé »

(chronique, opinion)

L’importance du marketing dans le sport professionnel : Comment vendre une équipe? C’est simple, avec un joueur! Subban a déjà critiqué la Ligue nationale à cet effet puisqu’elle n’utilise pas suffisamment ses joueurs pour vendre son sport.

Dans la NBA, on vend avec les joueurs, tout comme au foot (soccer) européen. Au sein de la MLB, c’est également une ressource très populaire. Les Lakers, se servent de BronBron James, évidemment. Les Yankees, d’Aaron Judge. Le Canadien… on ne le sait plus.

Régulièrement, Ray Lalonde pond son podcast Focus, où il livre des propos excessivement captivants. Le dernier est titré ainsi : P.K. Subban inc. Pour Lalonde, Subban est un exemple à suivre. Les autres joueurs doivent également devenir une « entreprise ». Ils doivent se brander. La gestion commerciale d’une carrière, c’est primordial et le 76 sert d’exemple.

Lalonde le souligne avec justesse, P.K. Subban a le nez dans une tonne de choses. Pour bien le décrire, Subban agit comme un joueur de la NBA, alors qu’il joue au hockey. On peut dire de lui qu’il ressemble à un rappeur populaire avec une dose d’exubérance. Cette dimension est excessivement importante au hockey et surtout du côté des États-Unis. À Nashville, dans la ville du country, il a connecté la communauté avec le hockey. C’est lui le principal responsable de cette explosion d’amour du côté de Nashville.

Comme tête d’affiche au sein de la Ligue nationale, toujours selon Ray Lalonde, il y a Alex Ovechkin, Sidney Crosby, Connor McDavid et P.K. Subban tout juste après eux. Même que le poste de numéro un lui irait bien. Comme les joueurs de la NBA, ils s’associent avec de gros noms, ce qui est rare chez un joueur de hockey. Les grosses entreprises veulent investir en lui puisqu’il est un GRAND vendeur.

Vous savez, cette descente du Canadien s’est amorcée dès le départ de P.K. Subban…Un gars populaire qui s’implique au niveau commercial et communautaire, ça n’a pourtant pas de prix. Après, il y a MasterCard. Ce n’est pas rien de faire partie des 30 athlètes de moins de 30 ans les plus populaires au monde. C’est énorme pour un joueur de hockey.

Allez, on souhaite plus de INC au sein de la Ligue nationale.

En rafale

– 41 jours… mais Paul Byron n’y sera vraisemblablement pas.

– Les gens doivent commencer à l’apprécier, celui-là.

– Auston Matthews est parmi ceux-ci…

– Honnêtement, il exécute un boulot colossal jusqu’à présent.

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Un nouvel emploi pour Michel Therrien

Que fait Michel Therrien depuis qu’il ne piétine plus l’arrière du banc et le vestiaire de la Flanelle? La Floride et lui se sont bien amusés, il a également percé les terrains de golf, il a aussi dialogué avec un certain Jean-Charles Lajoie, qui a réussi à décrocher une entrevue avec le « coach ».

Bref, il a été pas mal peinard depuis la journée de St-Valentin de 2017. Même si son nom a figuré parmi les spéculations en Floride et à Vegas, il n’a toujours pas de guide entre les mains… Son rôle de coach, c’est finalement avec le 91.9 Sports qu’il le tiendra éveillé. L’histoire d’amitié entre les deux hommes a mené à cette embauche. En plus de ça, Therrien remplacera Bob Hartley, son grand chum!

Ben oui, l’homme de 54 ans se pointera le bout du nez, en studio ou via téléphone, tous les jours de la semaine (16h) lors du show Jean-Charles en liberté. Ça commence lundi. Tout comme ma chronique hebdomadaire avec Gonzo, où nous jacasserons un tantinet de baseball. Donc, Therrien est devenu mon « collègue » en quelque sort… Bizarre!

Il apportera une saveur intéressante à la station et puisqu’il ne sera pas devant les lentilles, il pourra davantage être lui-même. Ça devrait être plus punché et plus direct, comme tous les autres gens de la scène sportive de la télé, qui sont deux fois meilleurs à la radio.

En carrière, Michel Therrien ne peut pas dire qu’il n’a été qu’un simple passager. Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, le monsieur a eu une brillante carrière. 12 ans dans le show, avec les Canadiens et les Penguins de Pittsburgh, pour un peu plus de 400 victoires dans le circuit Bettman. Le 7 janvier 2017, un mois avant son licenciement, Therrien est devenu le 35e entraîneur-chef de l’histoire à enregistrer 400 gains dans cette ligue.

Le show de JiC, encore une fois, ça promet d’être « chaud »!

En rafale

– Les coupons en vue du match intraéquipe sont désormais disponibles.

– Jack Evans est conscient qu’il amorcera la campagne du côté de Laval.

– Ouf. Une autre paire de mains magiques.

– Ce serait un chapitre meurtrier pour les Nationals de Washington.

– Jozy Altidore ne sera pas en uniforme contre l’Impact.

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Les Maple Leafs embauchent deux femmes

Les Maple Leafs ont décidé de reconstruire il y a quatre ans. Et Bon Dieu qu’ils ont reconstruit…

Bye-bye Phil Kessel, James van Riemsdyk, Mason Raymond, Joffrey Lupul, Cody Franson, Dion Phaneuf, Nikolay Kulemin, Paul Ranger, David Clarkson, Dave Bolland, Jonathan BernierJames Reimer et compagnie.

Bonjour Mitch Marner, Auston Matthews, William Nylander, Patrick Marleau (pour bien entourer les jeunes), John Tavares, Frederik Andersen et autres!

Brendan Shanahan a même été jusqu’à embaucher Lou Lamoriello pendant la transition… Et à le laisser aller une fois l’équipe relancée. Mark Hunter a aussi quitté le bateau… Alors que Kyle Dubas, un jeune spécialiste des statistiques, a pris du gallon.

Pendant ce temps, à Montréal, on peine à appeler une reconstruction par son nom et on laisse les acteurs les plus importants en place. Autant sur la patinoire que dans les bureaux.

Quoique l’on a échangé P.K. Subban, mais bon…

Toronto vit le succès alors que Montréal espère le connaître à nouveau.

Ce matin, les Leafs ont annoncé quelques embauches et promotions.

Stéphane Robidas a été promu au titre de directeur du développement des joueurs alors que Scott Pellerin a obtenu le titre de directeur senior du développement.

Et le club a engagé deux femmes. L’Olympienne décorée d’or en hockey féminin Hayley Wickenheiser en tant qu’assistante-directrice au développement des joueurs (sous les ordres de Stéphane Robidas) et Noelle Needham comme recruteur amateur dans le midwest américain.

On peut consulter le profil Linkedin de Noelle Needham juste ICI.

Embaucher deux femmes dans un marché de hockey traditionnel… J’aime l’audace, l’avant-gardisme… Et l’ouverture d’esprit!

Pendant ce temps, le Canadien n’innove pas en ce sens, préférant demeurer conservateur et refusant de sortir des sentiers battus.

Les quelques femmes embauchées par la direction du Canadien (et occupant un certain poste important avec l’équipe) sont du côté légal, comm ou administratif.

Au moins, Geoff Molson vient en aide aux Canadiennes de Montréal.

En rafale

– Alexander Romanov est réapparu au cours des dernières heures…

– Mikhail Sergachev s’entraîne avec les moyens du bord (et devant tout le monde).

– Et certains trouvaient qu’on était en retard sur la nouvelle et qu’on se répétait quand on a sorti le même article il y a deux semaines!

À noter que selon La Presse, Pacioretty ne touchera pas moins de 7 millions $ par année durant 7 ans (contrat d’Evander Kane comme comparable). Marc Bergevin doit-il grimper jusque là?

– Parce qu’il faut que tous les joueurs soient conscients de la rivalité Montréal – Toronto!

– Il est toujours plus facile de construire avec des matériaux de grande qualité.

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Alexander Romanov semble soudainement disparu

Il y a où est Charlie, puis, depuis aujourd’hui, il y a où est Alexander Romanov?

Romanov a été l’un des deuxièmes choix du Canadien lors de l’encan 2018. Il peut être considéré comme un vol puisque certains spécialistes le voyaient sortir parmi les dix premiers choix appeler sur la tribune. Il a glissé, pour des raisons nébuleuses, puis le bleu-blanc-rouge a pu jeter son dévolu sur lui.

Son nom s’est mis soudainement à circuler sur les réseaux sociaux puisque le jeune russe de 18 ans ne figure pas sur la liste des 53 joueurs CSKA de Moscou, avec qui il a joué des matchs préparatoires. Mais pourquoi donc n’est-il pas en lice? Évoluera-t-il plutôt en deuxième division? Prépare-t-il son saut en Amérique? Plusieurs questions sont soulevées et quelques inquiétudes sont mises en place.

Le jeunot à un accord qui le lie au CSKA, mais si nous zieutons de plus près sa fiche sur le site Elite Prospects, nous constatons que celui-ci (le site) a pris la peine d’inscrire son équipe de la VHL pour la campagne 2018-19. C’est fort probablement ça la bonne réponse.

Si ce n’était que ça… Romanov devait faire partie de la formation de la Russie en vue du tournoi des quatre nations, du 24 au 26 août, du côté de la Suède.

Par contre, les groupes U20 vont régulièrement faire confiance à des défenseurs un brin plus matures physiquement. Les brigades défensives des moins de 20 ans sont souvent composées de défenseurs de 19 ans, à moins d’être un surdoué comme Rasmus Dahlin.

Conclusion : Romanov jouera dans la VHL, et il n’est pas suffisamment expérimenté afin de s’établir comme un défenseur chez les moins de 20 ans de sa nation. C’est comme ça que je le vois?

En rafale

– Ça va bien pour cet espoir du Canadien.

– À mon avis, Roman Josi, P.K. Subban et Evgeny Kuznetsov mérite d’avoir un overall plus élevé.

– Le président des Broncos de Humboldt, Kevin Garinger, a décidé de ne pas revenir au sein de la barque.

– Il a raison de ne pas faire appel à sa suspension.

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Un « top » qui n’a pas besoin de Brendan Gallagher

(chronique, opinion)

Comment peut-on croire que le Canadien de Montréal à une bonne équipe ?

Jadis, on parlait d’une bonne petite équipe. Aujourd’hui, on parle davantage d’une équipe qui frôle la médiocrité. C’est triste, mais c’est une réalité un peu trop évidente. Lors du top-20 des meilleurs joueurs de centre du circuit, il n’y en avait AUCUN du Canadien de Montréal. Lorsque le top-20 des défenseurs a fait surface, même le nom de Shea Weber n’y figurait plus. Aucun brigadier du bleu-blanc-rouge sur la liste, c’est catastrophique.

Hier, le top-20 des ailiers du circuit a été dévoilé et sans aucune surprise, à mes yeux, c’est Nikita Kucherov qui siégeait au premier rang. Depuis deux campagnes, le Russe du Lightning a démontré qu’il était non seulement le meilleur ailier, mais l’un des joueurs les plus électrisants du circuit. Pour plusieurs, il se retrouve parmi les cinq meilleurs joueurs du circuit Bettman.

Avec une récolte respective de 85 et 100 points lors des deux dernières années, il a démontré à tous les adeptes de la LNH qu’il n’évoluait pas du tout dans l’ombre de son capitaine, Steve Stamkos. Stamkos est le coeur de ce groupe et Kucher demeure le meilleur élément de Jon Cooper. Pas de chicane dans la cabane.

Au deuxième rang, on retrouve le capitaine qui a enfin soulevé sa première coupe Stanley depuis son entrée en scène : Alex Ovechkin. Avec un total de 87 points, dont 49 buts, le Tsar mérite amplement cette place au second rang, tout comme Taylor Hall, l’ancien des Oilers, mérite sa place au 3e échelon.

Même s’il a marqué 31 filets la saison dernière, Brendan Gallagher ne semble pas de calibre, pour les gens qui on construit ce top… Est-ce une réalité? Viktor Arvidsson ou Brendan Gallagher? La réponse se trouve là, à vous de juger.

En rafale

– Les bouchées doubles de P.K. Subban : s’entraîner avec Terrell Owens.

– Ce n’est pas laid du tout.

– Un autre joueur arborant ses nouvelles couleurs. Cette fois-ci, c’est John Moore.

– Seul contre le gardien, Linus Omark est très fort!

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De grandes paroles de Carey Price

On se doit de jaser un tantinet de notre cerbère numéro un, Carey Price.

Le numéro 31 s’est pointé dans une forme mentale qui semblait chancelante dès le début de saison 2017-18.

Lorsqu’il était d’office, la cage était nerveuse tellement son étoffe n’avait rien a voir avec le Carey des beaux jours.

Pourquoi? Une situation hors glace peut-elle expliquer ce changement soudain de comportement? Même en parcourant le billet présenté par Mike Johnston, de Sportsnet, on peut encore demeurer sceptique.

Price demeure persuadé, avec raison, qu’il peut faire beaucoup mieux la saison prochaine. C’est facile d’offrir mieux que les statistiques mises à son compteur l’an dernier. Une entrée au bal printanier ne dépend pas de Brendan Gallagher, mais bien de Carey Price. Le petit guerrier, tout le monde est conscient que chaque fois qu’il enfile un maillot des Glorieux, il met son coeur sur la surface glacée. Il enfile ses bottes d’ouvrage pour travailler comme un forcené. Mais Price, les doutes se sont installés pour une multitude de raisons.

Il s’est d’ailleurs confié, le Carey :

Au bout du compte, je sais ce que je ressens à propos de ma dernière saison et je sais que j’aurais pu mieux jouer. Je me sens toujours comme ça malgré tout, mais je sais que je peux jouer mieux que ça et je sais que mes coéquipiers chercheront à mieux performer cette saison.

Inutile de vous remémorer que le Dieu du Temple a connu la pire campagne depuis son entrée chez les grands en 2007-08. Un pourcentage de .900% dans la Ligue nationale d’aujourd’hui, un homme masqué ne figure même pas dans le top-45 des meilleurs à ce niveau. C’est fou, hein!

Afin de peaufiner sa technique, le beau Carey a profité du «Day with Price» à Summerland, en Colombie-Britannique, dans le but de se recentrer. Ce qui demeure une excellente chose!

J’ai découvert que je devenais trop éparpillé, comme si tes pieds étaient trop éloignés les uns des autres. Vous êtes très engagé dans le tir essentiellement lorsque vous faites cela, alors nous continuerons à travailler sur ce point, en gardant une position plus neutre et cela me permettra de progresser dans toutes les situations. – Price

Il est déterminé, disons-le. Il doit démontrer que les 84 millions de dollars qu’on lui a octroyés ne seront pas du « cash » jeté aux vidanges. Puis, juste comme ça, c’est bien beau la technique, mais le mental doit également suivre la condition physique et la technique.

En rafale

– Désormais, il y aura qu’un seul logo du Canadien au centre de la glace du Centre Bell.

– Un trio qui a un peu de Canadien à l’intérieur de lui.

– Est-ce vraiment une mauvaise nouvelle?

– Pouvons-nous qualifier ce jeu de spectaculaire? Sans aucun doute!

Who would you throw like this??? Tag em!?? ( player : @t_dresss )

Une publication partagée par Daily Football Highlights (@sickthrows) le 19 Août 2018 à 10 :17 PDT

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CH : Des surprises nous attendent à Montréal et à Laval

Le portrait du Canadien de Montréal version 2018-19 est pas mal terminé. Reste à savoir si Max Pacioretty portera le « C », s’il sera encore le premier ailier gauche de l’équipe… Ou s’il sera échangé avant la première photo au Centre Bell.

Sinon, pas mal toutes les cartes ont été jouées.

Carey Price et Antti Niemi seront les deux gardiens de l’équipe. Shea Weber, Paul Byron et Andrew Shaw n’entameront pas la saison régulière avec leurs coéquipiers.

Jeff Petry, Karl Alzner, David Schlemko, Jordie Benn, Mike Reilly et Victor Mete formeront le top six défensif. Xavier Ouellet, Simon Després et Noah Juulsen tenteront d’obtenir un poste de réserviste derrière…

À l’attaque, Jonathan Drouin, Max Pacioretty, Brendan Gallagher, Max Domi, Phillip Danault, Tomas Plekanec, Joel Armia, Matthew Peca, Nicolas Deslauriers, Jacob de la Rose, Artturi Lehkonen et Charles Hudon devraient entamer la saison à Montréal. Nikita Scherbak, Hunter Shinkaruk et Michael McCarron tenteront de rester en ville (sur la galerie de presse)…

Ah oui… Jesperi Kotkaniemi pourrait surprendre et disputer quelques matchs avec le grand club en début de saison.

Ça, ça signifie que quelques vétérans devront se contenter d’un poste à Laval. Du moins pour entamer la campagne…

Kenny Agostino? Michael Chaput… Byron Froese… Matt Taormina… Alexandre Grenier…

Avec Michael McCarron, Hunter Shinkaruk et Simon Després (peut-être), il risque d’y avoir congestion à Laval.

Pourquoi? Parce que sur les 18 joueurs habillés lors d’un match, 13 (au minimum) doivent être qualifiés de joueurs en développement. La Ligue américaine est une ligue de développement…

Pour qu’un joueur soit considéré comme étant un joueur de développement, il ne doit pas avoir disputé plus de 320 rencontres professionnelles (LNH, AHL et ligues élites professionnelles européennes).

Une équipe peut donc miser sur six « vétérans » lors d’un même match.

Seulement cinq d’entre eux peuvent avoir disputé plus de 320 matchs pros. Et, au total, six joueurs seulement peuvent avoir joué plus de 260 matchs (y compris un joueur qui en a disputé moins de 320).

Le décompte de matchs joués se fait avant le premier match régulier. Il n’est pas ajusté par la suite.

Després, Chaput, Froese, Grenier, Shinkaruk, Agostino, Taormina, McCarron…

Il y aura soit un joueur deux joueurs laissés de côté chaque soir à Laval (énorme congestion)…

Soit un ou deux joueurs surprises qui perceront l’alignement du Canadien.

Ou une transaction d’ici le début de la saison du Rocket.

Espérons que Larry Carrière comprend mieux ce règlement particulier cette saison. L’an dernier, il avait mal calculé ses affaires et Éric Gélinas avait dû en payer le prix (trop) souvent.

Pas sûr que Simon Després va parvenir à convaincre la direction de lui soumettre un contrat…

À suivre, comme dirait l’autre.

En rafale

– Il est redevenu un espoir de premier plan!

– Nicolas Deslauriers s’est fait les ongles, hehe!

– Jesse Ylonen est de retour et il aura droit à du temps de jeu de qualité.

– Peu de gens le refuseraient…

– Beau projet!

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Une preuve que le Canadien est un peu moins médiocre que l’on pense

(chronique, opinion)

Le Canadien, ça reste et restera un sujet chaud à tout moment dans une année.

Le Québec, il aime son Canadien, pour le meilleur et pour le pire. Enfin bref, c’est de moins en moins le cas, mais quand même. Revenons à la saison 2012-13, où Marc Bergevin était tout pimpant et souriant. Cette année-là, Erik Cole, Lars Eller, David Desharnais, Brian Gionta, Brandon Prust, Rene Bourque, Travis Moen et Josh Gorges étaient de fiers Canadiens. Cole a finalement quitté vers Dallas en retour d’un ancien, Michael Ryder.

Cela dit, le trio ressemblait à quoi à cette époque-là, une saison 48 matchs à cause du lock-out? Erik Cole jouait sur le premier trio, avec Max Pacioretty et David Desharnais… Rene Bourque, avec Tomas Plekanec comme joueur de centre, était confiné à un rôle d’acteur principal sur la deuxième unité. Brandon Prust, Brendan Gallagher et Alex Galchenyuk formaient le troisième trio. Travis Moen et Ryan White donnaient des mises en échec sur la quatre. À l’attaque, il me semble que c’était encore plus médiocre qu’aujourd’hui, en 2018.

Ah oui, Tomas Kaberle (ainsi que son petit bâton) était l’un des défenseurs d’une brigade défensive ordinaire. P.K. Subban a raté le premier match puisqu’il se magasinait un contrat, donc à l’ouverture de cette saison, la brigade était la suivante :

Markov-Emelin
Gorges-Diaz
Bouillon-Kaberle

Par contre, vous savez quoi? Si votre mémoire est bonne, vous vous souviendrez que ce groupe « ordinaire » a terminé la campagne au quatrième rang du classement général de la LNH. Évidemment, la saison écourtée a permis au Canadien de bien s’en sortir. Cette année, Martin Lemay a mis cela comme trio possible chez le Canadien.

Attaquants :

Pacioretty-Danault-Armia
Lehkonen-Drouin-Scherbak
Domi-Kotkaniemi-Gallagher
Hudon-Plekanec-Byron

Deslauriers-Peca-Shaw

Défenseurs :

Mete-Petry
Alzner-Juulsen
Reilly-Schlemko

Ouellet-Ben

Soyez francs, êtes-vous prêts à dire que la potentielle formation du Canadien en vue de la saison 2018-19 est moins dynamique que celle de 2012-13? Il me semble que la brochette de cette année est un tantinet meilleure que cette vieille mouture.

En rafale

– Absolument. C’est la fin d’une époque du côté de Detroit.

– Tout comme Marc Bergevin.

– Un contrat à deux volets d’une saison pour Peluso.

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David Desharnais : des explications et une nouvelle équipe

David Desharnais a décidé d’aller jouer en Russie…

Il a signé un contrat avec le Lokomotiv de Yaroslavl afin de jouer avec son ami Maxime Talblot…

Ce dernier s’est fait montrer la porte par son club…

Et Desharnais a été (à son tour) remercié après seulement quelques entraînements et parties amicales hier.

Eh bien, nous en savons plus sur les circonstances de ce départ et sur le futur à court terme de Desharnais ce matin. Selon le Sport-Express.ru, l’entraîneur du Lokomotiv ne savait pas que Desharnais était un joueur de centre. Il l’aurait donc utilisé à l’aile (seulement) et le DG aurait détesté le jeu de Desharnais.

« Le jeu de Desharnais à l’aile faisait pitié. » – Les sources du Sport-Express.ru.

Disons que les problèmes de communication n’avaient rien à voir avec la langue parlée par Desharnais, hehe. #DG #Coach

Toujours selon le Sport-Express.ru, l’ancien joueur de centre du Canadien devrait poursuivre sa carrière avec l’Avangard d’Omsk… L’équipe coachée par Bob Hartley.

Ai-je besoin de vous rappeler que l’Avangard disputera ses matchs à 35 heures d’auto d’Omsk, plus précisément dans la région de Moscou, parce que leur aréna vieux de 10 ans est (déjà) rempli de fissures?

Disons que l’histoire russe de David Desharnais ne commence (vraiment) pas de la bonne façon. Il risque de s’ennuyer de sa blonde, de son fils, des arénas de la LNH et de ses partisans! Au moins, Bob Hartley (contrairement à Dmitri Kvartalnovdu Lokomotiv) sait que Desharnais est un joueur de centre…

Dernière question : Bob Hartley convaincra-t-il ses patrons d’embaucher Desharnais ET Talbot?

En rafale

– Sean Couturier devra possiblement rater quelques rencontres en début de saison. Il s’est blessé au genou (MCL) lors du Boot Camp. Il s’agit du même genou atteint lors (d’un entraînement) de la série face aux Penguins le printemps dernier. Une opération ne devrait toutefois pas être nécessaire.

– Superbe pub mettant en vedette Erik Karlsson!

– Avec des lunettes fumées!

– Y parviendra-t-il?

– Rémi Garde n’ira pas à Bordeaux…

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CH : un seul joueur n’est pas sous contrat

Michael McCarron demeure le seul poulain du Canadien qui se promène sans contrat en poche en vue de la campagne 2018-19. Le grand gaillard a-t-il encore une place au sein de l’organisation du Canadien de Montréal? Selon mes contacts, McCarron ne serait pas très « cool » à côtoyer, se prenant un peu trop pour un joueur de la LNH, alors qu’il n’en est pas un. Bref, il demeure un choix de premier tour qui se situe entre la Ligue américaine et la Ligue nationale.

D’ailleurs, à ce sujet, Raphaël Doucet a cité sur les ondes du 91.9 Sports que Big Mac figurait au 16e rang (à l’attaque) de l’organigramme des Canadiens. On parle ici dans le plus beau des scénarios. Puis, dans le plus beau des scénarios, sans Andrew Shaw et Paul Byron, qui seront absents en début de saison, il est le 14e attaquant sur la liste du CH. En carrière, dans le grand show, il a cumulé un total de huit points, dont seulement deux buts, en 69 duels. C’est très médiocre pour un choix de premier tour. Parlant de premier tour, ce qui unit McCarron, Rychel et Shinkaruk : les trois hommes ont été sélectionnés en première ronde lors de l’encan de 2013.

Rychel était un membre du Tricolore avant de quitter vers Calgary puisque Marc Bergevin était incapable de s’entendre avec lui. Rychel n’avait pas de contrat, il a été échangé… Shinkaruk devait signer un nouvel accord, il l’a fait. Donc, les deux options sont simples dans le cas du numéro 34 : il signera incessamment ou il sera transigé. En tout cas, le Canadien a suffisamment de marge de manoeuvre pour lui octroyer un contrat… entre 7 et 10 millions de dollars sont accessibles, héhé.

Bref, un gars pas établi, dont le Canadien ne semble plus désirer dans son environnement.

En rafale

– La position numéro 9 revient à Noah Juulsen.

– Ces couleurs vont bien à Nick Holden.

– Ça démontre le peu de valeur de Brandon Davidson sur le marché.

– Il était temps que ce poste lui revienne.

– Pour une adepte des Nationals, ça fait mal puisqu’il était la colonne de cette équipe. Mais on connaît les rudiments du métier…